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Ibarrolle

Ibarrolle est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ibarrolle
Ibarrolle
La salle d'Etxepare.
Blason de Ibarrolle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Dominique Poydessus
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64267
DĂ©mographie
Gentilé Ibarrolar
Population
municipale
75 hab. (2020 en diminution de 16,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 8,5 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 12â€Č 03″ nord, 1° 05â€Č 38″ ouest
Altitude Min. 159 m
Max. 764 m
Superficie 8,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Ibarrolle
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Ibarrolle
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Ibarrolle
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Ibarrolle

    Le gentilé est Ibarrolar[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Ibarrolle se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  106 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  65 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  21 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Bunus (2,3 km), Saint-Just-Ibarre (3,2 km), Larceveau-Arros-Cibits (3,6 km), Gamarthe (3,9 km), Hosta (4,7 km), Ainhice-Mongelos (5,0 km), Juxue (5,6 km), Lacarre (5,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Ibarrolle fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variĂ©e en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement gĂ©ographique[8]. Depuis 1999, l'AcadĂ©mie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9] - [10]. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), Ă  l’est de ce territoire[11].

    Géologie, sismicité

    La région est une région de flyschs du Crétacé supérieur, trÚs épais (plusieurs kilomÚtres) et à fort pendage[Carte 1]. Ce type de terrain est peu propice aux captages d'eau, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy[13].

    La rĂ©gion est situĂ©e en zone sismique 4[14] correspondant Ă  un risque moyen. L'Ă©vĂšnement rĂ©cent (depuis 1980) le plus important s'est produit en 1987. SituĂ© Ă  5 km de profondeur, sa magnitude Ă©tait ML=2,8[15], donc trop faible pour ĂȘtre ressenti.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Ibarrolle.

    La commune est drainĂ©e par le ruisseau de Laminosine, l’Olloquyko erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de km de longueur totale[16] - [Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 608 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[20] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[21] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'AĂŻcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[22] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[23] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 216,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[24]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Anglet », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  47 km[25], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[26], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[27], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[28].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[30], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[31] - [Carte 3].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[32] - [Carte 4] : les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du dĂ©partement[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Ibarrolle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [34] - [35] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37] - [38].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (74,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (38,7 %), forĂȘts (35,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,9 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    • Urrutiko Bordaldea
    • Iranaba
    • Azarka
    • Pekotxea
    • Etxebestaldea
    • Xerra
    • GuillabĂ©
    • Elizathea

    Voies de communication et transports

    Ibarolle est accessible par la route départementale D 918.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ibarrolle est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[42] - [40].

    Ibarrolle est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[43]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[44] - [45].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ibarrolle.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[46]. 95,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [47].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Ibarrolle provient du basque Ibarrola[48] qui signifie « forge de la vallée »[49]. Il est documenté[50] sous les formes Yvarole et Yvarola (1168 pour les deux formes, collection Duchesne volume CXIV, feuillet 35[51]), Yvarrola (1402, titres de Navarre, E 459[52]), Ibarrole (1441, notaires de Labastide-Villefranche, n°1, feuillet 35[53]), Ybarrole (1477, contrats d'Ohix, feuillet 48[54]), Ibarrola (1513, titres de Pampelune[55]) et Ybarrola (1621, Martin Biscay[56]).

    Graphie basque

    La forme populaire s'était réduite à Ibarla[57] mais le nom actuel est Ibarrola[1].

    Histoire

    Situation

    Située en Ostabarret, Ibarolle comme son nom l'indique (« ibar » signifie vallée en basque), se déploie dans une vallée qui lui est propre, entre des monts qui s'élÚvent trÚs rapidement ; un ruisseau mythique serpente le long des maisons, c'est le Laminosin, qui naßt dans le « gouffre des laminak ». De cette vallée, par le col de Gamia (ou col d'Askonzabal)[58], on pouvait rejoindre Saint-Jean-le-Vieux, l'antique capitale du Pays de Cize.

    Les maisons nobles

    À Ibarrolle se trouve toujours la maison noble Etchepare (Etchegapare[59]), citĂ©e en 1350, que l'on peut admirer prĂšs de l'Ă©glise et qui arbore ses armoiries sur son claveau de porte. Vers 1488, Pierre d'Etchepare Ă©pouse Jeanne d'Uhart, fille du seigneur d'Uhart et Sorhapuru ; son fils Ă©pousera l'hĂ©ritiĂšre d'Uhart d'AĂŻnhice[60].

    En 1763, Catherine d'Etchepare s'allie Ă  Jean de Lafaurie, seigneur de Socarro de Zabaltze Ă  Saint-Jean-le-Vieux. Leur descendance prendra le nom de Lafaurie d'Etchepare et celui de Lassalle de Saint-Jean-le-Vieux[60].

    Uhaldea, autre maison noble, est connue aussi en 1350 Ă  Ibarrolle. Au XVIIIe siĂšcle, elle passera entre les mains des familles Lespade, Lassalle, Etcheverry d'Arbouet et Casamajor Salabert de Sauveterre.

    Personnalités liées à la commune

    Manex Erdozaintzi-Etxart, né le 15 juillet 1934 à Ibarrolle et mort le 29 avril 1984 à Toulouse, est un écrivain, moine franciscain, poÚte et académicien basque. Il a donné son nom à une rue de Saint-Palais.

    HĂ©raldique

    Dans les armes communales, la chaßne de montagnes est celle qui surplombe la vallée et la traverse d'azur est pour le ruisseau des « laminak ». La croix basque est un symbole identitaire du Pays basque ; la commune revendique ici son appartenance et son attachement à cette communauté. Le troupeau de brebis rappelle le pastoralisme, propre à toute vallée étroite ; l'élevage est la seule activité agricole envisageable sur des piÚces de terre de petite superficie au profil tourmenté. Le pÚlerin évoque bien sûr le pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ; l'Ostabarret était un des carrefours incontournables de ce phénomÚne spirituel de masse qui touche l'Europe entiÚre à partir du XIIe siÚcle, avec ses innombrables couvents et hÎpitaux qui jalonnaient les chemins jacquaires.

    Blason Blasonnement :
    TaillĂ©: au 1er de gueules Ă  la chaĂźne de montagnes d'argent mouvant d'une cotice en barre d'azur et surmontĂ©e d'une croix basque virgulĂ©e d'or en franc quartier, au 2e de sinople Ă  un troupeau de huit brebis au naturel paissantes, posĂ©es sans ordre en pointe, surmontĂ©es d'un bĂ©lier passant au naturel Ă  la tĂȘte noire accornĂ©e d'or et accompagnĂ©es en chef d'un pĂšlerin au naturel marchant vĂȘtu et capuchonnĂ© d'or, s'appuyant de la main senestre sur un bĂąton d’or[61].

    Politique et administration

    Administration

    Liste des maires successifs[62]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1796 1825 Sallaberry
    1831 1832 Judaburu
    1832 1867 Dominique Ahado
    1868 1873 Berçaits
    1874 1883 Judaburu
    1983 2019
    (décÚs)
    Jean-Louis Caset
    (1945-2019)
    UDF puis MoDem Responsable d'agence bancaire
    Conseiller général du Canton d'Iholdy
    2019 En cours Dominique Poydessus
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Ibarrolle appartient Ă  sept structures intercommunales[63] :

    • l’agence publique de gestion locale ;
    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque ;
    • le syndicat AEP de l'Ostabaret ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour l'amĂ©nagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque ;
    • le syndicat pour le fonctionnement des Ă©coles d'Ostibarret.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Au recensement fiscal de 1350 Ibarolle compte 17 feux (on compte environ 5,5 personnes par foyer)[64]. Ce chiffre passe à 11 dans le recensement de 1412-1413[65] réalisé sur ordre de Charles III de Navarre[66]. Cette forte baisse est générale dans la région qui s'est largement dépeuplée durant cette période à cause de la peste noire.

    Le recensement de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[67], révÚle une démographie en forte croissance : il indique à Ibarolle la présence de 31 feux.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[69].

    En 2020, la commune comptait 75 habitants[Note 11], en diminution de 16,67 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    242261398293270308310307315
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    286232208207196183177174197
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    178173165142157151139123121
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    116110101919288969893
    2018 2020 - - - - - - -
    7975-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee Ă  partir de 2006[71].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    La maison de maitre Etxe(ga)parea

    Patrimoine civil

    La maison dite la salle d'Etchepare[72] date du XVIIe siĂšcle ;

    Des maisons datant du XVIIe siÚcle[73], sont répertoriées par les monuments historiques.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Barthélemy

    L'Ă©glise Saint-BarthĂ©lemy[74] date en partie du Moyen Âge.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[19].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[29].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte géologique de France », sur Géoportail
    2. « Carte hydrographique d'Ibarrolle » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    3. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Ibarrolle », sur www.geoportail.gouv.fr.
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Ibarrolle », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune d'Ibarrolle », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Ibarrolle et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Ibarrolle et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Ibarrolle et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches d'Ibarrolle », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Nafarroa Beherea : toponymes (noms de lieux) sur le site de l'Académie de la langue basque.
    12. Carte IGN sous GĂ©oportail
    13. « Qualité de l'eau sur l'unité de distribution : région de l'Ostabarret. SynthÚse de l'année 2018 », sur Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine
    14. « IRSN : le zonage sismique de la France »
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