Accueil🇫🇷Chercher

Hosta (Pyrénées-Atlantiques)

Hosta est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Hosta
Hosta (Pyrénées-Atlantiques)
Hosta depuis le bas du Belchou
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité CC du Pays Basque
Maire
Mandat
Arnaud Pierre Bidegain
2022-2026
Code postal 64120
Code commune 64265
Démographie
Gentilé Hoztar
Population
municipale
100 hab. (2020 en augmentation de 25 % par rapport à 2014)
Densité 5,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 09′ 33″ nord, 1° 05′ 12″ ouest
Altitude Min. 260 m
Max. 1 155 m
Superficie 17,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hosta
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hosta
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Hosta
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Hosta

    Le gentilé est Hoztar[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Hosta se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 114 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 73 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 29 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[2].

    Sur le plan historique et culturel, Hosta fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 2] - [6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8] - [9]. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), à l’est de ce territoire[10].

    Communes limitrophes

    Les communes les plus proches[Note 3] sont[11] : Béhorléguy (4,1 km), Mendive (4,6 km), Ibarrolle (4,7 km), Saint-Just-Ibarre (4,7 km), Lecumberry (5,2 km), Bunus (5,9 km), Ahaxe-Alciette-Bascassan (6,3 km), Gamarthe (6,6 km).

    Géologie

    La région, constituée par des marnes dans les zones de faible altitude, s'adosse au massif des Arbailles daté du mésozoïque et comprenant des crêtes aigües formées par des lapiaz de l'urgonien[13]. L'anticlinal constitue un karst très propice à la captation d'eau. Ainsi les sources Zahagui et Hastokia alimentent le syndicat d'adduction d'eau potable (SIVU) de l'Ostabarret.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier d'Hosta.

    La commune est drainée par l’Hosta ur Handia, affluent de la Bidouze à Bunus, avec ses propres tributaires Behorteko erreka et Lamissoneko erreka et divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[14] - [Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 709 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963[20] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[21] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 398,2 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 50 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[24], à 14,3 °C pour 1981-2010[25], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[26].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28] - [Carte 2] :

    • le « massif des Arbailles », d'une superficie de 12 784 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[29] et une au titre de la « directive Oiseaux »[28] - [Carte 3] :
    • la « Haute Soule : forêt des Arbailles », d'une superficie de 7 114 ha, présentant une grande diversité de milieux à des altitudes moyennes fournissant gîte et couvert pour la faune ornithologique pyrénéenne[30].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensée sur la commune[31] - [Carte 4] : la « forêt des Arbailles » (6 283,64 ha), couvrant 9 communes du département[32] et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [31] - [Carte 5] :

    • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du département[33] ;
    • le « massif des Arbailles » (14 782,04 ha), couvrant 13 communes du département[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Hosta est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [35] - [36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (6,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Inventoriés en 1887 par Julien Sacaze[41] :

    • Herria ;
    • Urruty (Husturruty) ;
    • Burgance (Burgantza) ;
    • Bastida ;
    • Cherca (Xerca) ;
    • Bassaburia (Basaburia).

    Les lieux-dits suivants sont aussi relevés par l'IGN[Carte 1] :

    • Antxola ;
    • Garakoetxea ;
    • Haztokia ;
    • Luroa ;
    • Urrutigaraia.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 52, alors qu'il était de 48 en 2013 et de 41 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 56,6 % étaient des résidences principales, 41,3 % des résidences secondaires et 2,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 13,3 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hosta en 2018 en comparaison avec celle des Pyrénées-Atlantiques et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,3 %) très supérieure à celle du département (13,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92,3 % en 2013), contre 61,3 % pour les Pyrénées-Atlantiques et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Hosta en 2018.
    Typologie Hosta[I 1] Pyrénées-Atlantiques[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 56,6 78,3 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 41,3 13,5 9,7
    Logements vacants (en %) 2,1 8,1 8,2

    Le nombre moyen de pièces est de 6,4 pour les maisons et 3,0 pour les appartements[42].

    Date de construction des résidences principales
    nombrepourcentage
    avant 19192061,8
    1919-1945411,8
    1946-197012,91
    1971-199025,9
    1991-200538,8
    2006-201538,8

    Voies de communication et transports

    Hosta est accessible par la route départementale D 618.

    La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port à 17,1 km (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne). La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez à 61,5 km (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).

    L'aéroport le plus proche est celui de Biarritz-Pays Basque à 70,3 km.

    100 % des ménages ont au moins une voiture et 64,7 % en ont deux ou plus en 2019[42]. Les transports utilisés en 2019 pour se rendre au travail sont les suivants[42] :

    Moyen de déplacement
    pas de déplacement35,6 %
    marche, roller, patinette2,2 %
    vélo (y compris VAE)0
    2 roues motorisées0
    voiture62,2 %
    transport en commun0

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune d'Hosta est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[45] - [43].

    Hosta est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[46]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47] - [48].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Hosta.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 30,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11] - [50].

    La région est située en zone sismique 4[51] correspondant à un risque moyen. Parmi les très nombreux évènements récents (depuis 1980) les plus importants se sont produit en 2008 et 2010. Situés à 5 km de profondeur, leur magnitude était ML=2,6[52], donc trop faibles pour être ressentis

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Hosta est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[53].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Hosta apparaît[54] - [55] sous les formes Sanctus Petrus de Oste (1160), Oste (1306), Ozta (1350), Hozte (1365), Oxta (1402, titres de Navarre, E 459[56]), Hoste (1472, notaires de Labastide-Villefranche[57]), Osta (1513, titres de Pampelune[58]) et Hoxta (1621, Martin Biscay[59]).

    Le nom est probablement dérivé de hotz (froid)[55].

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Hozta[1].

    Histoire

    Une première délimitation du sud de la commune et donc de celle de l'Ostabarret en 1765 entraîne la création d'une région de quint : le Quinto d'Ostibar-Garaci, profond au maximum de un kilomètre[60]. Il s'agit d'une zone de terres communes indivises. C'est une réminiscence des fasceries du Moyen Âge scellant les accords d'exploitation des régions entre deux vallées. La délimitation définitive aura lieu en 1830.

    La Première Guerre mondiale entraîne une hécatombe d'hommes jeunes puisque 11 d'entre eux meurent. Cela représente environ un quart des hommes de la tranche 21-49 ans susceptibles de porter une arme[61] - [62].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Bayonne du département des Pyrénées-Atlantiques.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Iholdy[63]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nanteuil-le-Haudouin

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

    Intercommunalité

    Hosta était membre de la petite communauté de communes d'Iholdi-Ostibarre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, l'ensemble des intercommunalités du Pays basque décident de fusionner, formant le la communauté d'agglomération du Pays Basque dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1797 1800 Jean Suhart[64] Laboureur
    1813 1822 Jean Çabalet dit Uhart[64] - [65] Laboureur
    1823 1831 Jacques Uhart[64]
    1831 1848 Urruty[64]
    1848 1860 Pierre Uhart[64] - [65] Laboureur
    1861 1870 Bernard Olhasso[64] Laboureur
    1871 1880 Pierre Uhart[64] - [65]
    1881 1884 Pierre Othatceguy[64] Laboureur
    1884 1890 Pierre Uhart[64]
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2014 Yves Lascor DVD[66]
    2014 juillet 2022[67] Michel Uhart[68] - [69] Agriculteur
    Mort en fonction
    septembre 2022[70] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Arnaud Pierre Bidegain Ingénieur ou cadre technique

    Équipements et services publics

    Les équipements sportifs se limitent à un fronton au centre du village.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[72].

    En 2020, la commune comptait 100 habitants[Note 12], en augmentation de 25 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    343241372315364340331358324
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    290339339320342320313285280
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    279302291263252252234235199
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1861621351229581797974
    2015 2020 - - - - - - -
    80100-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Au recensement fiscal de 1350 Hosta compte 27 feux (on compte environ 5,5 personnes par foyer)[74]. Ce chiffre passe à 12 dans le recensement de 1412-1413[75] réalisé sur ordre de Charles III de Navarre[76]. Cette forte baisse est générale dans la région qui s'est largement dépeuplée durant cette période à cause de la peste noire.

    Le recensement de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[77], révèle une démographie en forte croissance : il indique à Hosta la présence de 29 feux.

    Emploi et revenus

    En 2019 les résidents occupent 42 emplois dont 19 sont situés sur la commune. Ils se répartissent de la façon suivante[42] :

    Type d'emploi
    salarié23fonction publique, CDI20
    CDD2
    intérim1
    Emploi aidé---
    apprentissage, stage---
    non-salarié18indépendant16
    employeur2
    aide familial---

    Économie

    L'activité est principalement tournée vers l'agriculture. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Une enceinte protohistorique de 1,5 ha à parapet de pierres se dresse au lieu-dit Munhoa, à 592 m d'altitude[78] - [Carte 1].
    • La maison forte appelée Jauregia[79] date du Moyen Âge. La salle d'ozte apparaît dans des documents du début du XIVe siècle[80].
    • Des maisons datant du XVIIIe siècle[81] sont répertoriées par les monuments historiques.
    • Une croix de chemin déplacée au cimetière date de 1669[82] - [83].
    • L'église Saint-Pierre a été reconstruite en 1732 sur l'église du XIe ou du XIIe siècle. Elle a été remaniée au XIXe siècle et restaurée au XXe[84].
    • Maison forte Jauregia.
      Maison forte Jauregia.
    • Église Saint-Pierre.
      Église Saint-Pierre.
    • Croix de chemin de 1669.
      Croix de chemin de 1669.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    3. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[17].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte IGN », sur Géoportail
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Hosta », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Hosta », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Hosta », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune d'Hosta », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Hosta et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Hosta et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Hosta et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    8. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    9. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    10. Nafarroa Beherea : toponymes (noms de lieux) sur le site de l'Académie de la langue basque.
    11. « Communes les plus proches d'Hosta », sur www.villorama.com (consulté le ).
    12. Carte IGN sous Géoportail
    13. « Carte géologique de la France à 1/50000. Saint-Jean-Pied-de-Port », sur BRGM
    14. « Fiche communale d'Hosta », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    15. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    16. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    17. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    19. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    20. « Station Météo-France Irouleguy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    21. « Orthodromie entre Hosta et Irouléguy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station Météo-France Irouleguy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    23. « Orthodromie entre Hosta et Anglet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    25. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    26. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    27. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    28. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Hosta », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « site Natura 2000 FR7200752 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « site Natura 2000 FR7212004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Hosta », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ZNIEFF la « forêt des Arbailles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « ZNIEFF les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « ZNIEFF le « massif des Arbailles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    37. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    38. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    40. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    41. Julien Sacaze, « Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées. Volume 2 », sur Gallica,
    42. « Commune d'Hosta (64265) », sur INSEE
    43. « Les risques près de chez moi - commune d'Hosta », sur Géorisques (consulté le )
    44. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    45. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    46. « Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consulté le )
    47. « Réglementation-usages du feu à l’air libre - obligations légales de débroussaillement - département 64 », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consulté le )
    48. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    49. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    50. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    51. « IRSN : le zonage sismique de la France »
    52. « Nouvelle Aquitaine : mon environnement »
    53. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    54. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
    55. Jean-Baptiste Orpustan, Les noms des maisons médiévales en Labourd, Basse-Navarre et Soule, Izpegi,
    56. Titres du royaume de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    57. Notaires de Labastide-Villefranche - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    58. Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
    59. Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
    60. Beñat Auriol, « Les limites territoriales de Saint-Just-Ibarre et le Quinto d'Ostibar-Garaci (1765) », Jakintza, no 73,
    61. Jean Riotte, « Le monument aux morts », Jakintza, no 73,
    62. Eneko Bidegain, Le pays basque et la Grande Guerre, Elkar, (ISBN 978-84-9027-275-6)
    63. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    64. « 64265 - Hosta », sur Geneawiki
    65. « Jean ÇABALET (ou dit Uhart) », sur Geneanet
    66. « Annuaire des Mairies des Pyrénées-Atlantiques », sur Annuaire des Mairies et Institutions de France, 2006-2007 (consulté le ).
    67. « M. UHART Michel », Avis de décès, https://carnet.sudouest.fr (consulté le ).
    68. Antton Etxeberri, « Michel Uhart à nouveau candidat à Hosta », Mediabask.eux, (lire en ligne, consulté le ).
    69. Réélu pour le mandat 2020-206 (Répertoire national des maires au 2 décembre 2020, Ministère de l'intérieur).
    70. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    73. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    74. Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays Basque. Préhistoire, époque romaine, Moyen Âge, Elkarlanean,
    75. Recensements cités par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 25
    76. Transcrit et publié par Ricardo Cierbide, Censos de población de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1993
    77. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54
    78. Francis Gaudeul, « Enceintes protohistoriques du Pays Basque français », Bulletin du Musée basque hors-série, (lire en ligne)
    79. « Maison forte appelée Jauregia, actuellement ferme », sur base Mérimée
    80. Jean-Baptiste Orpustan, Les noms des maisons médiévales en Labourd, Basse-Navarre et Soule, Izpegi,
    81. « Maisons ; fermes », sur base Mérimée
    82. René Cuzacq, Les croix de pierre sculptées du pays basque français,
    83. « Cimetière Saint-Pierre (non étudié) », sur Base Mérimée
    84. « Église paroissiale Saint-Pierre », sur Base Mérimée
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.