AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Bunus

Bunus est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Bunus
Bunus
L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Éric Ithurralde
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64150
DĂ©mographie
Gentilé Bunuztar
Population
municipale
133 hab. (2020 en diminution de 7,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 12â€Č 39″ nord, 1° 04â€Č 07″ ouest
Altitude Min. 138 m
Max. 531 m
Superficie 6,60 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bunus
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bunus
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Bunus
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Bunus

    Le gentilé est Bunuztar[1] - [2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Bunus se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe Ă  106 km par la route[Note 1] de Pau[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  65 km de Bayonne[5], sous-prĂ©fecture, et Ă  21 km de Saint-Palais[6], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Saint-Just-Ibarre (2,1 km), Ibarrolle (2,3 km), Larceveau-Arros-Cibits (3,3 km), Juxue (3,5 km), Ostabat-Asme (5,1 km), Hosta (5,9 km), Arhansus (6,0 km), Gamarthe (6,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Bunus fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variĂ©e en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement gĂ©ographique[9]. Depuis 1999, l'AcadĂ©mie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10] - [11]. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), Ă  l’est de ce territoire[12].

    Géologie, sismicité

    La région est une région de flyschs du Crétacé supérieur, trÚs épais (plusieurs kilomÚtres) et à fort pendage avec des dépÎts alluvionnaires (sables et argiles surmontés de limons) du quaternaire[14] le long de la Bidouze[Carte 1] - [Carte 2]. Ce type de terrain est peu propice aux captages d'eau, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy[15] dépendantes du massif karstique des Arbailles.

    La rĂ©gion est situĂ©e en zone sismique 4[16] correspondant Ă  un risque moyen. Les Ă©vĂšnements rĂ©cents (depuis 1980) les plus importants se sont produits en 2000, 2002 et 2004. SituĂ©s Ă  2 et 5 km de profondeur, leur magnitude Ă©tait ML=2,0[17], donc trop faibles pour ĂȘtre ressentis.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant les réseaux hydrographiques de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Bunus.

    La commune est drainée par la Bidouze, Hosta ur Handia, le ruisseau de Laminosine, Babatzeko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[18] - [Carte 3].

    La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'Ă©coule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Guiche, aprĂšs avoir traversĂ© 26 communes[19].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 559 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'AĂŻcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[25] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 216,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  47 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[31].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[33], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[34] - [Carte 4].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[35] - [Carte 5] :

    • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du dĂ©partement[36] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[37].

    Urbanisme

    Typologie

    Bunus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [38] - [39] - [40]. La commune est en outre hors attraction des villes[41] - [42].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (63,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (64 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (47,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (29,7 %), forĂȘts (16,4 %), prairies (6,3 %)[43].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 6].

    Lieux-dits et hameaux

    • Elizatea ou Elliçathia ;
    • PlazagaĂŻna ou Plaçagagna.

    Histoire

    La D 918 entre Larceveau et Mauléon s'est appelée RD 2 jusqu'en 1933. Devenue nationale, elle a été déclassée dans les années 70.

    Le tronçon Cibits - col d'Osquich a été entiÚrement modifié à la fin du XVIIIe siÚcle, en particulier au niveau de Bunus[44].

    En 1881 une ligne de tramway Ă  voie mĂ©trique est envisagĂ©e entre Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port avec un embranchement Ă  Larceveau vers Bunus et Saint-Just[45]. En 1912 la ligne est dĂ©clarĂ©e d'intĂ©rĂȘt public et les expropriations commencent en 1914. La premiĂšre guerre mondiale provoquera l'arrĂȘt du projet.

    Actuellement

    Saint-Just-Ibarre est desservie par la route départementale D 918 Musculdy-Larceveau, par la D 120 vers Ibarrolle, ainsi que par la D168 vers Hosta.

    La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port Ă  20,9 km (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne). La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez Ă  56,4 km (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).

    L'aĂ©roport le plus proche est celui de Biarritz-Pays Basque Ă  65,3 km.

    93 % des ménages ont au moins une voiture et 54,4 % en ont deux ou plus en 2018[46]. Les transports utilisés en 2018 pour se rendre au travail sont les suivants[46] :

    Moyen de déplacement
    pas de déplacement25,9 %
    marche, roller, patinette1,7 %
    vélo (y compris VAE)1,7 %
    2 roues motorisées0
    voiture70,7 %
    transport en commun0

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bunus est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[47]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[48].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Bidouze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2008, 2009 et 2014[49] - [47].

    Bunus est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[50]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[51] - [52].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bunus.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[53]. 96,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [54].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Bunus est documenté sous la forme[55] Bunes (1365) ainsi que sous les formes[56] Bunos (1439, notaires de Labastide-Villefranche[57]) et Bunuz (1621, Martin Biscay[58]).

    Étymologie

    Bunus a suivi l'évolution d'un ancien Bun-oz, Munhoz[59] qui signifie simplement « hauteurs » ou « collines »[60] (de la racine basque bun-/mun- « colline » ; voir aussi le village de Bun).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Bunuze[1] - [2].

    Histoire

    La PremiÚre Guerre mondiale entraßne une hécatombe d'hommes jeunes puisque 8 d'entre eux meurent. Cela représente environ un quart des hommes de la tranche 21-49 ans susceptibles de porter une arme[61].

    Personnalités liées à la commune

    Politique et administration

    Administration

    Liste des maires successifs[62]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1838 1840 Dindaburu[63] révoqué par décision de justice
    1840 1845 Guillaume Astabie[64]
    1846 1849 Dindaburu
    1870 1876 Idiart
    1876 1878 Espellet
    1878 1880 Indaburu
    1881 1887 Espellet
    1888 1889 Etcheberry[65]
    1900 1913 Espellet[66]
    1995 2001 Laurent Ithurralde commerçant
    2001 2008 Jean-Marie Astabie DVD agriculteur
    2008 En cours Eric Ithurralde commerçant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Bunus appartient Ă  six structures intercommunales[67] :

    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque ;
    • le syndicat AEP de l'Ostabaret ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour l'amĂ©nagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque ;
    • le syndicat pour le fonctionnement des Ă©coles d'Ostibarret.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le recensement[68] à caractÚre fiscal de 1412-1413, réalisé sur ordre de Charles III de Navarre[69], comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[70], révÚle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Bunus la présence de 8 feux, le second de 39 feux.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[72].

    En 2020, la commune comptait 133 habitants[Note 11], en diminution de 7,64 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    360180308292390398352377317
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    290272306295285238224217229
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    263237252202226213204193170
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    189189173162151139143139152
    2015 2020 - - - - - - -
    134133-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Logement

    En 2018 les 74 résidences se partagent en 61 maisons (81,6%) et 14 appartements (18,4%). Le nombre moyen de piÚces est de 6,0 pour les maisons et 4,0 pour les appartements[46].

    Logements en 2018
    nombrepourcentage
    résidences74---
    principales5574,3
    secondaires1418,9
    vacantes56,8
    Date de construction des résidences principales
    nombrepourcentage
    avant 19191732,1
    1919-1945916,1
    1946-1970916,1
    1971-1990610,7
    1991-200558,9
    2006-2015916,1

    Emploi et revenus

    En 2019 le revenu mĂ©dian par unitĂ© de consommation est de 18 850 â‚Ź[46] contre 22 040 â‚Ź pour l'ensemble des Français[75].

    En 2018 les résidents occupent 69 emplois dont 56 sont situés sur la commune. Ils se répartissent de la façon suivante[46] :

    Type d'emploi
    salarié30fonction publique, CDI29
    CDD1
    Emploi aidé---
    apprentissage, stage---
    non-salarié26indépendant14
    employeur13
    aide familial---

    Enseignement

    La commune dispose d'une école élémentaire publique[76].

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Associations, animation

    L'association Supastera organise chaque annĂ©e Ă  la fin aoĂ»t « les entretiens d’Inxauseta », manifestation consacrĂ©e au logement en France Ă  laquelle participent les personnalitĂ©s françaises du domaine, professionnels et politiques[77].

    Culture locale et patrimoine

    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Bunus est le bas-navarrais oriental.

    Structure du village

    Le village est scindé en deux par la départementale D 918. D'un cÎté, l'on trouve le bùtiment de l'école communale qui abrite également la mairie, des habitations, des champs de maïs et le bourg du village avec son fronton et son église entourée du cimetiÚre. De l'autre cÎté de la route, se trouvent la boulangerie et le petit café du village. Ce cÎté regroupe également différents corps d'artistes-artisans : un menuisier et un potier. Le village est rythmé par la vie agricole : troupeaux de brebis et de vaches font partie intégrante du paysage.

    Patrimoine civil

    • La maison de maĂźtre dite maison Lafaurie[78] date du XVIIe siĂšcle.
    • Les moulins d'Espil[Carte 8] et d'Etchebarne[Carte 9] sur la Bidouze ont Ă©tĂ© transformĂ©s en habitations.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Jean-Baptiste[79] date du début du XVIIIe siÚcle.

    Équipements

    enseignement

    La commune dispose d'une Ă©cole primaire.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[32].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Alluvions de l'Adour et de l'Echez, l'Arros, la Bidouze et la Nive »
    2. « Carte géologique de France », sur Géoportail
    3. « Carte hydrographique de Bunus » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    4. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Bunus », sur www.geoportail.gouv.fr.
    5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Bunus », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    8. « Carte IGN », sur Géoportail
    9. « Cadastre napoléonien : Bunus »

    Références

    1. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
    2. - Académie de la langue basque
    3. « Métadonnées de la commune de Bunus », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Bunus et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Bunus et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Bunus et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches de Bunus », sur www.villorama.com (consulté le ).
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    10. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    12. Nafarroa Beherea : toponymes (noms de lieux) sur le site de l'Académie de la langue basque.
    13. Carte IGN sous GĂ©oportail
    14. C. Garnier, « Avis technique dans le cadre d’une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle par remontĂ©e de nappe »
    15. « Qualité de l'eau sur l'unité de distribution : région de l'Ostabarret. SynthÚse de l'année 2018 », sur Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine
    16. « IRSN : le zonage sismique de la France »
    17. « Nouvelle Aquitaine : mon environnement »
    18. « Fiche communale de Bunus », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    19. Sandre, « la Bidouze ».
    20. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    21. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    22. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    23. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    24. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    25. « Station Météo-France Aicirits - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    26. « Orthodromie entre Bunus et Aïcirits-Camou-Suhast », sur fr.distance.to (consulté le ).
    27. « Station Météo-France Aicirits - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    28. « Orthodromie entre Bunus et Anglet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    29. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    30. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    31. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    32. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    33. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bunus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « site Natura 2000 FR7200789 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « Liste des ZNIEFF de la commune de Bunus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    36. « ZNIEFF les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    37. « ZNIEFF le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    38. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    39. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    40. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    41. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    42. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    43. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    44. Guy Lalanne, « La route de Saint-Jean-Pied-de-Port Ă  MaulĂ©on », Jakintza, no 73,‎
    45. G. Lalanne, « Les grands travaux du XXe siĂšcle », Jakintza, no 59,‎
    46. « Commune de Bunus (64150) », sur INSEE
    47. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Bunus », sur Géorisques (consulté le )
    48. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    49. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    50. « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consultĂ© le )
    51. « RĂ©glementation-usages du feu Ă  l’air libre - obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement - dĂ©partement 64 », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consultĂ© le )
    52. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    53. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    54. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    55. Jean-Baptiste Orpustan, Les noms des maisons médiévales en Labourd, Basse-Navarre et Soule, Izpegi,
    56. Paul Raymond, Dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque
    57. Notaires de Labastide-Villefranche - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    58. Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
    59. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », , 246 p. (ISBN 2-86781-396-4 et 9782867813962, lire en ligne).
    60. « Notice portant sur l'inventaire général du patrimoine culturel de Bunus », notice no IA64000793, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    61. Eneko Bidegain, Le pays basque et la Grande Guerre, Elkar, (ISBN 978-84-9027-275-6)
    62. « 64150 - Bunus », sur Geneawiki
    63. « DĂ©pĂȘche tĂ©lĂ©graphique », Le MĂ©morial des PyrĂ©nĂ©es,‎ (lire en ligne)
    64. « Vente par expropriation forcĂ©e », Le MĂ©morial des PyrĂ©nĂ©es,‎ (lire en ligne)
    65. « Pau et dĂ©partements », Le MĂ©morial des PyrĂ©nĂ©es,‎ (lire en ligne)
    66. « DĂ©lĂ©guĂ©s sĂ©natoriaux », L'IndĂ©pendant des Basses-PyrĂ©nĂ©es,‎ (lire en ligne)
    67. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    68. Recensements citĂ©s par Manex Goyhenetche, Histoire gĂ©nĂ©rale du Pays basque III : Évolution Ă©conomique et sociale du XVIe au XVIIIe siĂšcle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 25. Le mĂȘme ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne dĂ©mographique de 5.5 par feu.
    69. Transcrit et publiĂ© par Ricardo Cierbide, Censos de poblaciĂłn de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, TĂŒbingen, 1993
    70. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54
    71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    73. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    74. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    75. « En 2019, le niveau de vie médian augmente nettement et le taux de pauvreté diminue », sur INSEE
    76. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Bunus%20%2864%29}}.
    77. « Les entretiens d’Inxauseta »
    78. « Notice sur la maison Lafaurie », notice no IA64000782, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    79. « Notice sur l'église Saint-Jean-Baptiste », notice no IA64000781, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.