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Lecumberry

Lecumberry est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Lecumberry
Lecumberry
L'Ă©glise Saint-Martin.
Blason de Lecumberry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Joseph Goyheneix
2020-2026
Code postal 64220
Code commune 64327
DĂ©mographie
Gentilé Lekunberritar
Population
municipale
170 hab. (2020 en diminution de 1,16 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 08â€Č 10″ nord, 1° 08â€Č 31″ ouest
Altitude Min. 247 m
Max. 1 468 m
Superficie 58,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-Pied-de-Port
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montagne Basque
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Lecumberry
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Lecumberry
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Lecumberry

    Le gentilé est Lekunberritar[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Lecumberry se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[2].

    Elle se situe Ă  119 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  62 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  43 km de MaulĂ©on-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Mendive (1,0 km), BĂ©horlĂ©guy (2,1 km), Ahaxe-Alciette-Bascassan (2,5 km), Bussunarits-Sarrasquette (4,1 km), Aincille (4,4 km), Hosta (5,2 km), Saint-Jean-le-Vieux (5,3 km), EstĂ©rençuby (5,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lecumberry fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9] - [10]. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.

    La commune est frontaliĂšre avec l'Espagne (Navarre), au sud.

    Patrimoine environnemental

    La grotte de Mikelauensilo (0,1 ha) est l'une des rares habitée par des chauves-souris.

    Elle se compose de deux salles : l'une qui peut abriter 200 brebis, l'autre, plus petite, est accessible par un petit orifice au fond de la piĂšce principale.
    Un tunnel, qui part aussi de la piĂšce principale, permet de ressortir dans la montagne 80 Ă  100 mĂštres plus bas.
    Le sentier qui y mĂšne part de la maison Laharrakia.
    L'histoire dit qu'un jour des contrebandiers des environs dĂ©tenaient en instance de "passage" 200 brebis cachĂ©es dans cette grotte. Les douaniers connaissaient leur existence mais pas le lieu. Les contrebandiers allĂšrent tous au marchĂ© de Saint-Jean-Pied-de-Port et firent la fĂȘte avec les douaniers, pendant que les filles du village passaient les brebis.
    C'est un des sites du conservatoire régional des espaces naturels des Pyrénées.
    Cette grotte a donné lieu à un rapport de la SFEPM sur la vie des chauves-souris[13].

    La forĂȘt d'Iraty couvre 17 300 hectares rĂ©partis entre la Soule (Larrau), la Basse-Navarre (Mendive et Lecumberry) et la Navarre.

    L'Errozate, 1 345 mĂštres, est un mont situĂ© sur les communes d'EstĂ©rençuby et de Lecumberry.

    Le Mokorreta, 680 mĂštres, mont au sud de Lecumberry.

    Hydrographie

    Ses terres sont arrosĂ©es[14] par des tributaires de la Nive, le Laurhibar (et par les affluents de celui-ci, l'Esteneko erreka et l'Etcheberriko erreka) et le ruisseau l'Ampro (et par les tributaires de celui-ci, l'Uritchondoko erreka et le Lapurdieko erreka, alimentĂ© lui-mĂȘme sur la commune par l'Artekoheguiko erreka et par l'affluent de ce dernier, le Maluzaharreko erreka).

    La commune est aussi arrosée par l'Irati[15] et par ses affluents, le ruisseau de Sourzay, Léherreko erreka, Oraatéko erreka, Patarbeltcheko erreka, Larreluchéko erreka, Arpiako erreka et Uthurkokotséko erreka.

    Archilondoko erreka coule également sur le territoire de la commune, accompagné de ses tributaires, Churruztako erreka, Contracharoko erreka, Toscako erreka, Iraunabako erreka (et par l'affluent de celui-ci, Muskuldyko erreka) et Murgatzaguiko erreka.

    Chiripisiako erreka, et son tributaire, Gasnateguiko erreka, traversent aussi la commune.

    L'Irati et Archilondoko erreka sont sur le bassin versant mĂ©diterranĂ©en (bassin de l'Èbre), et font de Lecumberry la commune de France, avec Mendive, oĂč celui-ci est le plus proche de l'ocĂ©an Atlantique (60 km depuis la D 301, du petit col d'Iraukotuturru oĂč passe aussi le GR 10, au sud-ouest de Mendiondo[16]).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 585 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[20] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[21] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'IroulĂ©guy, mise en service en 1963[22] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[23] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 398,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[24]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  49 km[25], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[26], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[27], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[28].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Six sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[30] - [Carte 1] :

    • les « montagnes du pic des Escaliers », d'une superficie de 8 600 ha, prĂ©sentant une flore trĂšs diversifiĂ©e marquĂ©e par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposĂ©s au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[31] ;
    • la « forĂȘt d'Iraty », d'une superficie de 2 500 ha, abritant des espĂšces d’intĂ©rĂȘt communautaire caractĂ©ristiques des vielles forĂȘts comme Rhysodes sulcatus et Rosalia alpina mais aussi des espĂšces des cours d’eau comme Galemys pyrenaicus et Lutra lutra[32] ;
    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants Ă  accueillir l'ensemble des espĂšces de poissons migrateurs du territoire français, exceptĂ© l'Esturgeon europĂ©en[33] ;
    • le « massif des Arbailles », d'une superficie de 12 784 ha, prĂ©sentant une flore trĂšs diversifiĂ©e marquĂ©e par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposĂ©s au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[34] ;
    • les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port », d'une superficie de 11 760 ha, une montagne Ă  estives, espaces pastoraux d’altitude (au-dessus de 800-900 m) ouverts sur de vastes Ă©tendues[35] ;
    • « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[36] et deux au titre de la « directive Oiseaux »[30] - [Carte 2] :
    • la « Haute Soule : forĂȘt d'Iraty, Orgambidexka et Pic des Escaliers », d'une superficie de 5 584 ha, un massif trĂšs vaste Ă  trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces. La varitĂ© des milieux et l'Ă©tagement altitudinal offre de bonnes conditions pour l'accueil de l'avifaune pyrĂ©nĂ©enne[37] ;
    • la « haute Cize : Pic d'Herrozate et forĂȘt d'Orion », d'une superficie de 6 374 ha[38].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensĂ©es sur la commune[39] - [Carte 3] :

    • le « bassin versant de l'Irati : forĂȘt de hĂȘtre, zones tourbeuses et affleurements rocheux » (5 371,47 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[40] ;
    • la « grotte de Mikelauenzilo et alentours » (7 568,16 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[41],
    • la « Haute Cize : forĂȘt d'Orion et sommet d'Erozate » (2 703,85 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[42] ;

    et cinq ZNIEFF de type 2[Note 9] - [39] - [Carte 4] :

    • la « Haute-Soule » (26 095,69 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[43] ;
    • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du dĂ©partement[44] ;
    • le « massif des Arbailles » (14 782,04 ha), couvrant 13 communes du dĂ©partement[45];
    • les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port » (14 133,83 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[46];
    • le « rĂ©seau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du dĂ©partement[47];

    Urbanisme

    Typologie

    Lecumberry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [48] - [49] - [50].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[51] - [52].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (94,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (54,2 %), forĂȘts (38,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,9 %), prairies (1,4 %)[53].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    • AborrĂ©ta
    • Ahatekarrika
    • Bordas d'Iritzarrazquy
    • Cabanes d'Egurguy
    • Etchemcimborda
    • Gastellu
    • Gastellucomalda
    • Janits
    • Latartza ou Latartze
    • Mendiondo

    Voies de communication et transports

    Lecumberry est desservie par la route D 18.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lecumberry est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[54]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[55].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment l'Esterenguibel, le Laurhibar et l'Iratiko erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[56] - [54].

    Lecumberry est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[57]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[58] - [59].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[60]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[61].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lecumberry.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[62]. 25,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [63].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Lecumberry est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[64].

    Toponymie

    Mentions anciennes

    Le toponyme Lecumberry est mentionnée[65] en 1402 (titres de Navarre[66]) et apparaßt sous les formes Laccumberry (1650), Saint Martin de Lecumberry (1703, visites du diocÚse de Bayonne[67]), Sanctus-Martinus de Janits vulgo de Lecumberry (1763, collations du diocÚse de Bayonne[68]) et Lécumberry (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[65]).

    Le chùteau Aborréta, sur la frontiÚre avec l'Espagne, est mentionné en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[65]).

    Le toponyme Janits apparaĂźt[65] sous les formes Yaniz (1513, titres de Pampelune[69]) et Sanctus Martinus de Janits (1763, collations du diocĂšse de Bayonne[68]).

    Le toponyme Latartza apparaĂźt[65] sous la forme Latarce (1708, rĂšglement de la commanderie d'Irissarry[70]).

    Graphie basque et explications

    Son nom basque actuel est Lekunberri[1], toponyme qui provient de leku (basque pour « lieu », du latin « locus ») et berri (basque pour « neuf »). La présence du n est selon André Martinet un fossile linguistique, témoin que le mot berri était mberri [ᔐberri] par le passé[71]

    Le village peut aussi ĂȘtre appelĂ© Lekunberri Garazi[1], s'il faut le distinguer de son homonyme Lekunberri situĂ©e dans la province basque de Navarre en Espagne. Le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment fait rĂ©fĂ©rence au pays de Cize, Garazi en basque.

    Histoire

    Le [72], la commune perd une partie de son territoire à la suite de la création de la commune d'Estérençuby.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Parti au 1 d'azur à la fasce échiquetée d'argent et de gueules à deux tires accompagnée de trois coquilles d'argent ; au 2 d'or à deux sangliers de sable rangés en pal[73].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2008 Bernard Jauréguy
    2008 En cours Joseph Goyheneix EHBAI[74]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune appartient Ă  sept structures intercommunales[75] :

    Lecumberry accueille le siĂšge du syndicat AEP Ahaxe - Lecumberry - Mendive ainsi que celui du syndicat RPI Hergaray.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[76] dénombre 61 feux à Janitz.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[78].

    En 2020, la commune comptait 170 habitants[Note 13], en diminution de 1,16 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    469397447512550602616664630
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    602622581523502508505508520
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    483472468394372376346428395
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    286259227215208182182182176
    2018 2020 - - - - - - -
    173170-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[79] puis Insee Ă  partir de 2006[80].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Une enceinte protohistorique[81] ou gaztelu zahar est visible au lieu-dit Gastellucomalda ;
    • Les cromlechs d'Ilarrita ou d'Okabe (harrespil)[82] datent de l'Ăąge du fer ;
    • La maison forte Donamartia[83] date du XIVe siĂšcle ;
    • La ferme Iturraldea[84] date du XVIIe siĂšcle ainsi que le pigeonnier appelĂ© Urtso Dorrea[85] ;
    • La ferme Teilagorria[86] date du XVIIIe siĂšcle.
    Pan de briques sur une maison de Basse-Navarre.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Martin[87] date de 1867.

    L'Ă©glise Saint-Martin.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[19].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[29].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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    Pour approfondir

    Article connexe

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