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Aincille

Aincille (prononcĂ© [ɛ̃sil] ; en basque : Aintzila) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Aincille
Aincille
L'Ă©glise.
Blason de Aincille
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Gilbert Oçafrain
2020-2026
Code postal 64220
Code commune 64011
DĂ©mographie
Gentilé Aintzildar
Population
municipale
115 hab. (2020 en diminution de 2,54 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 08â€Č 44″ nord, 1° 11â€Č 38″ ouest
Altitude Min. 198 m
Max. 755 m
Superficie 6,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-Pied-de-Port
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montagne Basque
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Aincille
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Aincille
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Aincille
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Aincille

    Le gentilé est Aintzildar[1] - [2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Aincille se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe Ă  116 km par la route[Note 1] de Pau[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  57 km de Bayonne[5], sous-prĂ©fecture, et Ă  40 km de MaulĂ©on-Licharre[6], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Çaro (1,8 km), Saint-Jean-le-Vieux (2,3 km), Saint-Michel (2,3 km), Ahaxe-Alciette-Bascassan (2,5 km), Bussunarits-Sarrasquette (2,8 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (4,0 km), Ispoure (4,3 km), Lecumberry (4,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Aincille fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10] - [11]. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.

    AccĂšs

    La commune est desservie par la route départementale 118.

    Lieux-dits et hameaux

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Aincille.

    La commune est drainĂ©e par le Laurhibar, Sassitako erreka, l’Urtchipia et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 7,23 km de longueur totale[13] - [14].

    Le Laurhibar, d'une longueur totale de 28,1 km, prend sa source dans la commune de Mendive et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il longe la commune sur son flanc nord-est, constituant la limite sĂ©parative avec Ahaxe-Alciette-Bascassan, et se jette dans la Nive Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port, aprĂšs avoir traversĂ© 8 communes[15].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[17].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[16]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 580 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[19] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[20] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'IroulĂ©guy, mise en service en 1963[21] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[22] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 398,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[23]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  46 km[24], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[25], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[26], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[27].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[29] - [Carte 1] :

    • les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port », d'une superficie de 11 760 ha, une montagne Ă  estives, espaces pastoraux d’altitude (au-dessus de 800-900 m) ouverts sur de vastes Ă©tendues[30] ;
    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants Ă  accueillir l'ensemble des espĂšces de poissons migrateurs du territoire français, exceptĂ© l'Esturgeon europĂ©en[31].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[32] - [Carte 2] : la « grotte de Mikelauenzilo et alentours » (7 568,16 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[33] et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [32] - [Carte 3] :

    • les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port » (14 133,83 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[34] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du dĂ©partement[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Aincille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [36] - [37] - [38].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (51,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (40,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (30,1 %), prairies (19,3 %), forĂȘts (8,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (2,2 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Aincille est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Laurhibar. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983 et 2009[44] - [42].

    Aincille est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[45]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[46] - [47].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[48]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[49].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aincille.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[50]. 43,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [51].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Aincille est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[52].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme est documenté sous les formes Ancibiu (1264[53] et 1309[54]), Ancivil (1291[54] et 1292[53]), Ancil (1304[53] et 1344[54]), Ançill (1307[53] - [54]), Ancibiu (1350[53] - [54]), Aincile (XVIIIe siÚcle[55], intendance de Pau, C 54[56]) et Ancille (1801[57], Bulletin des lois).

    Étymologie

    Le nom Aïncille provient d'un ancien toponyme Aintzibil signifiant en basque « colline des marécages »[54] ;

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Aintzila[54] - [2].

    Pierre Lhande mentionne la forme Aintzille-Harrieta[58], composée avec le nom du chùteau situé au sud de Saint-Jean-le-Vieux.

    Histoire

    Une partie des terres indivises d’AĂŻncille, aux cĂŽtĂ©s de celles des communes d’Ahaxe-Alciette-Bascassan, Bustince-Iriberry, Çaro, Lecumberry, Mendive, Saint-Jean-le-Vieux et Saint-Michel, fut apportĂ©e le [59] Ă  la formation de la commune d’EstĂ©rençuby[60].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2008 Jean Franchistéguy DVD
    2008 En cours Gilbert Oçafrain DVG Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune appartient Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, de l'Agence publique de gestion locale et du syndicat intercommunal pour l'amĂ©nagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port[61].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[63].

    En 2020, la commune comptait 115 habitants[Note 13], en diminution de 2,54 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    416297413344558590423362341
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    336303301320307270260241227
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    217232211191187193183176168
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    146123136113110103118120130
    2014 2019 2020 - - - - - -
    118115115------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee Ă  partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.
    AĂŻncille a longtemps accueilli une saline (saline d'UgarrĂ©), connue dĂšs le XVIIe siĂšcle, qui avait la particularitĂ© d'ĂȘtre une sociĂ©tĂ© par actions, propriĂ©tĂ© des vingt-neuf maisons anciennes de la commune[65], et qui fut rĂ©unie au domaine royal en 1683.

    Culture locale et patrimoine

    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Aincille est le bas-navarrais oriental.

    Patrimoine civil

    Une croix de carrefour[66] est inscrite aux monuments historiques depuis 1992.
    La commune prĂ©sente un ensemble[67] de maisons et de fermes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siĂšcles, telles les fermes Idiondoa[68] (XVIIe siĂšcle) et Ahadoberria[69] (XVIIIe et XIXe siĂšcles), inscrites toutes deux Ă  l’Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.

    Patrimoine religieux

    Une croix de cimetiĂšre[70] est inscrite aux monuments historiques depuis 1992.

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Jean-Baptiste d'Aincille

    L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie-et-Saint-Jean-Baptiste[71] date du milieu du Moyen Âge. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel. Elle recĂšle une croix de procession[72] du XVIIIe siĂšcle et une Vierge Ă  l'Enfant[73] en bois du XIIIe siĂšcle. Ces deux objets sont classĂ©s par les monuments historiques depuis 1993. L'Ă©glise est dĂ©diĂ©e Ă  l'Assomption de Marie et Ă  saint Jean le Baptiste.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© au 1 d'azur au pont d'or maçonnĂ© de sable brochant sur une onde d'argent mouvante de la pointe et accompagnĂ© en chef de trois Ă©toiles d'argent rangĂ©es en fasce ; au 2 d'or Ă  une aigle de sable au vol abaissĂ© ; au 3 de sinople Ă  une vache d'or colletĂ©e et clarinĂ©e d'azur posĂ©e en pointe surmontĂ©e d'une brebis au naturel accornĂ©e d'or; au 4 d'azur Ă  une Ă©glise de profil d'or couverte du mĂȘme ajourĂ©e de sable prolongĂ©e Ă  dextre d'un porche abaissĂ© d'or ouvert de sable, l'Ă©glise est surmontĂ©e Ă  dextre d'un clocher d'or couvert du mĂȘme et sommĂ© d'une croisette de sable[74].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[18].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Aincille », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    2. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Aincille », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Aincille », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux - Pyrénées-Atlantiques, Archives et Culture, (ISBN 978-2-35077-151-9).
    2. - Académie de la langue basque
    3. « Métadonnées de la commune d'Aincille », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Aincille et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Aincille et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Aincille et Mauléon-Licharre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches d'Aincille », sur www.villorama.com (consulté le ).
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    10. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    12. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    13. « Fiche communale d'Aincille », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
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