Beyrie-sur-Joyeuse
Beyrie-sur-Joyeuse est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Beyrie-sur-Joyeuse | |||||
Les ruines du chĂąteau. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Gilbert Dublanc 2020-2026 |
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Code postal | 64120 | ||||
Code commune | 64120 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bithirindar | ||||
Population municipale |
538 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 18âČ 49âł nord, 1° 04âČ 47âł ouest | ||||
Altitude | Min. 52 m Max. 328 m |
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Superficie | 22,80 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Palais (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Beyrie-sur-Joyeuse se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 92 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 48 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 6 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Orsanco (2,5 km), Luxe-Sumberraute (3,7 km), Garris (3,7 km), Luxe-Sumberraute (4,2 km), BĂ©guios (5,2 km), AĂŻcirits-Camou-Suhast (5,3 km), Amendeuix-Oneix (5,5 km), MĂ©harin (5,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Beyrie-sur-Joyeuse fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9] - [10]. La commune est dans le Pays de Mixe (Amikuze), au nord-est de ce territoire.
Hydrographie
La commune est drainée par la Joyeuse, aiherdiko erreka, algeiruko erreka, un bras de la Joyeuse, iroiko erreka, laherminagako erreka, lakugneko erreka, Lapitchuta Erréka, otsaraneko erreka, Pagardoyko erreka, Teilérako erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[12] - [Carte 1].
La Joyeuse, d'une longueur totale de 26,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Amendeuix-Oneix, aprÚs avoir traversé 7 communes[13].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[15].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'AĂŻcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[19] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[20] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 216,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă 40 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă 14,3 °C pour 1981-2010[24], puis Ă 14,6 °C pour 1991-2020[25].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[27], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[28] - [Carte 2].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[29] - [Carte 3] :
- les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du département[30] ;
- les « landes, bois et prairies du Pays de Mixe » (1 739,31 ha), couvrant 9 communes du département[31] ;
- le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[32].
Urbanisme
Typologie
Beyrie-sur-Joyeuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [33] - [34] - [35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Palais, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36] - [37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (63,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,1 %), prairies (31,4 %), forĂȘts (28,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,6 %)[38].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
- Abarakon[11]
- Abarakonborda[11]
- Achogorroa (ruines)[11]
- Achoroy[11]
- Aguerréa[11]
- Aintzi
- AĂŻntziborda[11]
- Alosteykoborda[11]
- Ametziarré[11]
- Apataberriko Borda[11]
- Apataberry[11]
- Apetchéko Borda[11]
- Aphatia[11]
- Arbretondoa[11]
- Arthecoipia[11]
- Aspiné[11]
- Atchimotenborda[11]
- Azkongaratéa[11]
- Azkongaratékoaldéa[11]
- Barneixborda[11]
- Basabarne
- Bazterretchia[11]
- BĂ©heitia[11]
- Belchiténéa[11]
- Bentabe (ruines)[11]
- Béterbidéa[11]
- Bidartéa[11]
- Bidégania[11]
- Bombetenia[11]
- Bordarampéa[11]
- Borde[11]
- Bordengaray[11]
- Bordibarre
- Celhaya[11]
- Celhayguibel[11]
- Charlotenia[11]
- Composta[11]
- Curutzézaharréa[11]
- Curutzézaharréa Borda[11]
- Dombakoborda[11]
- Donnemaria[11]
- Eremia[11] - [39]
- Ertorania[11]
- Eskaya[11]
- Esquillia[11]
- Etcheberry[11]
- Etchegaraya (ruines)[11]
- Etchehastia[11]
- Gainborda[11]
- Garatia[11]
- Garigain[11]
- Goyenetchia[11]
- Haranburua[11]
- Harrilbeltzaguéko Borda[11]
- Harrilbeltzagué[11]
- Haystoya[11]
- HĂ©guy[11]
- Ilharramonoa[11]
- Ilharria[11]
- Iparréa[11]
- Iriart[11]
- Ithorrochia[11]
- Ithurbidéa[11]
- Ithurbidéko Borda[11]
- Jacquessénéa[11]
- Jaouriax[11]
- Jauberria[11]
- Jauréguiko Borda[11]
- Joancho[11]
- Kurutzaldia[11]
- Larraldia[11]
- Larramendy[11]
- Larrartéa[11]
- Larrondoa[11]
- Larrondonkoborda[11]
- Latzunia[11]
- Laxague[11]
- LĂ©garria[11]
- Lukia[11]
- Martiteya[11]
- Mendiburua[11]
- Mendigaya[11]
- Mendigayako Borda[11]
- Mendiondoa[11]
- Mitigna Oyhané[11]
- Morteillia[11]
- Obiloua[11]
- Obilouretchéverria[11]
- Obilozaharre
- Obiluakoborda[11]
- Ordokia[11]
- Oriks[11]
- Othaka[11]
- Oxarania[11]
- Oyhamburua[11]
- Oyhenartéa[11]
- PĂ©ko (Borda - deux toponymes)[11]
- PĂ©kotchia[11]
- Pichorténéa[11]
- Plaza
- Puchulu[11]
- Sallaberria[11]
- Sarbiléa[11]
- Surzaya[11]
- Titondeya[11]
- Uhaldeçahatia[11]
- Urbéroa[11]
- Urrutia[11]
- Zaldumbidia[11]
Voies de communication et transports
Beyrie-sur-Joyeuse est desservie par les routes départementales 8 et 808.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Beyrie-sur-Joyeuse est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Joyeuse. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2008, 2009 et 2014[42] - [40].
Beyrie-sur-Joyeuse est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[43]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[44] - [45].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[46]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [47].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1994[40].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Beyrie apparaĂźt sous les formes
Beyria (1072[39]),
Sanctus-Julianus de Beyre in Amixa (XIIe siĂšcle[48], cartulaire de Sorde[49]),
Berina, Beirie et Beiries (1119[39]),
Beyrina (1125[39]),
Sanctus Julianus de Beirie (1160[39]),
Beyrina (1292[39]),
Beyrie (1350[39]),
Sent Juliaa de Beyrie (1472[48], notaires de Labastide-Villefranche[50]),
Beyria et Veyria (1621[48] pour ces deux formes, Martin Biscay[51]).
Le 26 août 1961, Beyrie devient Beyrie-sur-Joyeuse.
Ătymologie
Jean-Baptiste Orpustan[39] indique que Beyrie signifie « vitrerie », du gascon veiria.
Autres toponymes
Le toponyme Aintzi apparaĂźt sous les formes Aynciburu et Aynziburu (1621[48] pour ces deux formes, Martin Biscay[51]), Aincie (1708[48], registre de la commune d'Irissarry) et Aincy (1863[48], dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[48]).
PrÚs de Beyrie, le cartulaire de Dax[52] mentionnait une église isolée, sanctus michael de erem, qui partage le toponyme avec la maison Eremia. Selon Jean-Baptiste Orpustan[39], le toponyme est hérité du latin eremus, originellement « désert », qui est devenu eremu dans le lexique basque, soit « étendue, surface ».
HĂ©raldique
Blasonnement :
ĂcartelĂ© aux 1 et 4 de gueules Ă une aigle d'or ; aux 2 et 3 d'argent au lion d'azur[53]. |
Politique et administration
Intercommunalité
La commune appartient Ă six structures intercommunales[55] :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le SIVU de ramassage scolaire de Beyrie-sur-Joyeuse et Orsanco ;
- le syndicat AEP du pays de Mixe ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des Ă©coles d'Amikuze ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien Ă la culture basque.
Beyrie-sur-Joyeuse accueille le siĂšge du SIVU de ramassage scolaire de Beyrie-sur-Joyeuse et Orsanco.
Population et société
DĂ©mographie
Le recensement[56] à caractÚre fiscal de 1412-1413, réalisé[57] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[58], révÚle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Beyrie la présence de 10 feux, le second de 75 (72 + 3 feux secondaires).
Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[59] dénombre 113 feux à Beyrie.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[61].
En 2020, la commune comptait 538 habitants[Note 12], en augmentation de 4,26 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dispose d'une école élémentaire publique[64].
Ăconomie
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
La mairie (au lieu-dit Plaza). Plaza, avec le fronton et l'Ă©glise. L'Ă©glise Saint-Julien-de-Lescar. Le chĂąteau.
Langues
D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Beyrie-sur-Joyeuse est le bas-navarrais oriental.
Mythologie
Xaindia, la sainte en basque, est le nom donnĂ© Ă l'hĂ©roĂŻne d'une lĂ©gende traditionnelle du pays de Beyrie et de la forĂȘt d'Iraty.
Patrimoine civil
Le chùteau de Beyrie-sur-Joyeuse est une demeure seigneuriale (en basque jauregi) à l'état d'abandon. La maison forte à l'origine est antérieure à 1320.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Julien-de-Lescar[65] date de 1889. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Ăquipements
Ăducation
La commune dispose d'une Ă©cole primaire.
Personnalités liées à la commune
- Alex Dutilh, né en 1949, producteur et animateur à France Musique, critique de jazz.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Beyrie-sur-Joyeuse » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- - Académie de la langue basque
- « Métadonnées de la commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Beyrie-sur-Joyeuse et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Beyrie-sur-Joyeuse et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Beyrie-sur-Joyeuse et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Beyrie-sur-Joyeuse », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Fiche communale de Beyrie-sur-Joyeuse », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « la Joyeuse ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
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- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200789 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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