AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Beyrie-sur-Joyeuse

Beyrie-sur-Joyeuse est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Beyrie-sur-Joyeuse
Beyrie-sur-Joyeuse
Les ruines du chĂąteau.
Blason de Beyrie-sur-Joyeuse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Gilbert Dublanc
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64120
DĂ©mographie
Gentilé Bithirindar
Population
municipale
538 hab. (2020 en augmentation de 4,26 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 18â€Č 49″ nord, 1° 04â€Č 47″ ouest
Altitude Min. 52 m
Max. 328 m
Superficie 22,80 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Palais
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Beyrie-sur-Joyeuse
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Beyrie-sur-Joyeuse
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Beyrie-sur-Joyeuse
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Beyrie-sur-Joyeuse

    Le gentilé est Bithirindar[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Beyrie-sur-Joyeuse se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  92 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  48 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Orsanco (2,5 km), Luxe-Sumberraute (3,7 km), Garris (3,7 km), Luxe-Sumberraute (4,2 km), BĂ©guios (5,2 km), AĂŻcirits-Camou-Suhast (5,3 km), Amendeuix-Oneix (5,5 km), MĂ©harin (5,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Beyrie-sur-Joyeuse fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9] - [10]. La commune est dans le Pays de Mixe (Amikuze), au nord-est de ce territoire.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Beyrie-sur-Joyeuse.

    La commune est drainĂ©e par la Joyeuse, aiherdiko erreka, algeiruko erreka, un bras de la Joyeuse, iroiko erreka, laherminagako erreka, lakugneko erreka, Lapitchuta ErrĂ©ka, otsaraneko erreka, Pagardoyko erreka, TeilĂ©rako erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 36 km de longueur totale[12] - [Carte 1].

    La Joyeuse, d'une longueur totale de 26,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'Ă©coule vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Bidouze Ă  Amendeuix-Oneix, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[13].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 389 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'AĂŻcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[19] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[20] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 216,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  40 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[24], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[27], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[28] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Trois ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[29] - [Carte 3] :

    • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du dĂ©partement[30] ;
    • les « landes, bois et prairies du Pays de Mixe » (1 739,31 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[31] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Beyrie-sur-Joyeuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [33] - [34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Palais, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (63,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,1 %), prairies (31,4 %), forĂȘts (28,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,6 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Voies de communication et transports

    Beyrie-sur-Joyeuse est desservie par les routes départementales 8 et 808.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Beyrie-sur-Joyeuse est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Joyeuse. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2008, 2009 et 2014[42] - [40].

    Beyrie-sur-Joyeuse est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[43]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[44] - [45].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beyrie-sur-Joyeuse.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[46]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [47].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1994[40].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Beyrie apparaĂźt sous les formes Beyria (1072[39]), Sanctus-Julianus de Beyre in Amixa (XIIe siĂšcle[48], cartulaire de Sorde[49]), Berina, Beirie et Beiries (1119[39]), Beyrina (1125[39]), Sanctus Julianus de Beirie (1160[39]), Beyrina (1292[39]), Beyrie (1350[39]), Sent Juliaa de Beyrie (1472[48], notaires de Labastide-Villefranche[50]), Beyria et Veyria (1621[48] pour ces deux formes, Martin Biscay[51]).
    Le 26 août 1961, Beyrie devient Beyrie-sur-Joyeuse.

    Étymologie

    Jean-Baptiste Orpustan[39] indique que Beyrie signifie « vitrerie », du gascon veiria.

    Autres toponymes

    Le toponyme Aintzi apparaĂźt sous les formes Aynciburu et Aynziburu (1621[48] pour ces deux formes, Martin Biscay[51]), Aincie (1708[48], registre de la commune d'Irissarry) et Aincy (1863[48], dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[48]).

    PrÚs de Beyrie, le cartulaire de Dax[52] mentionnait une église isolée, sanctus michael de erem, qui partage le toponyme avec la maison Eremia. Selon Jean-Baptiste Orpustan[39], le toponyme est hérité du latin eremus, originellement « désert », qui est devenu eremu dans le lexique basque, soit « étendue, surface ».

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Bithiriña[1].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© aux 1 et 4 de gueules Ă  une aigle d'or ; aux 2 et 3 d'argent au lion d'azur[53].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1983 1989 Richard Gaby
    1989 1995 Jean Arrayet
    1995 2008 Jean-Claude Maintenu DVD[54]
    2008 2014 Jeanine Hourquebie
    2014 Gilbert Dublanc Technicien
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune appartient Ă  six structures intercommunales[55] :

    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque ;
    • le SIVU de ramassage scolaire de Beyrie-sur-Joyeuse et Orsanco ;
    • le syndicat AEP du pays de Mixe ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des Ă©coles d'Amikuze ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque.

    Beyrie-sur-Joyeuse accueille le siĂšge du SIVU de ramassage scolaire de Beyrie-sur-Joyeuse et Orsanco.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le recensement[56] à caractÚre fiscal de 1412-1413, réalisé[57] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[58], révÚle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Beyrie la présence de 10 feux, le second de 75 (72 + 3 feux secondaires).
    Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[59] dénombre 113 feux à Beyrie.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[61].

    En 2020, la commune comptait 538 habitants[Note 12], en augmentation de 4,26 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    760791726956967950961966911
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    826793770736776767721688709
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    725669654592615598575522465
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    446425450451460464505508513
    2015 2020 - - - - - - -
    519538-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee Ă  partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école élémentaire publique[64].

    Économie

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    • La mairie (au lieu-dit Plaza).
      La mairie (au lieu-dit Plaza).
    • Plaza, avec le fronton et l'Ă©glise.
      Plaza, avec le fronton et l'Ă©glise.
    • L'Ă©glise Saint-Julien-de-Lescar.
      L'Ă©glise Saint-Julien-de-Lescar.
    • Le chĂąteau.
      Le chĂąteau.

    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Beyrie-sur-Joyeuse est le bas-navarrais oriental.

    Mythologie

    Xaindia, la sainte en basque, est le nom donnĂ© Ă  l'hĂ©roĂŻne d'une lĂ©gende traditionnelle du pays de Beyrie et de la forĂȘt d'Iraty.

    Patrimoine civil

    Le chùteau de Beyrie-sur-Joyeuse est une demeure seigneuriale (en basque jauregi) à l'état d'abandon. La maison forte à l'origine est antérieure à 1320.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Julien-de-Lescar[65] date de 1889. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

    Équipements

    Éducation

    La commune dispose d'une Ă©cole primaire.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Beyrie-sur-Joyeuse » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Beyrie-sur-Joyeuse et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Beyrie-sur-Joyeuse et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Beyrie-sur-Joyeuse et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Beyrie-sur-Joyeuse », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    12. « Fiche communale de Beyrie-sur-Joyeuse », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    13. Sandre, « la Joyeuse ».
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    18. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    19. « Station Météo-France Aicirits - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Beyrie-sur-Joyeuse et Aïcirits-Camou-Suhast », sur fr.distance.to (consulté le ).
    21. « Station Météo-France Aicirits - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    22. « Orthodromie entre Beyrie-sur-Joyeuse et Anglet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    23. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    25. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    26. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    27. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « site Natura 2000 FR7200789 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « Liste des ZNIEFF de la commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF les « landes, bois et prairies du Pays de Mixe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ZNIEFF le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    35. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Palais », sur insee.fr (consulté le ).
    37. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    39. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », , 246 p. (ISBN 2-86781-396-4 et 9782867813962, lire en ligne).
    40. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Beyrie-sur-Joyeuse », sur Géorisques (consulté le )
    41. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    42. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    43. « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consultĂ© le )
    44. « RĂ©glementation-usages du feu Ă  l’air libre - obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement - dĂ©partement 64 », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consultĂ© le )
    45. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    46. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    47. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    48. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    49. Cartulaire de l'abbaye Saint-Jean de Sorde, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
    50. Notaires de Labastide-Villefranche - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    51. Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
    52. Cartulaire de Dax, d'aprĂšs Pierre de Marca, Histoire de BĂ©arn
    53. Guy Ascarat
    54. « Annuaire des Mairies des Pyrénées-Atlantiques », sur Annuaire des Mairies et Institutions de France, 2006-2007 (consulté le ).
    55. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    56. Recensements citĂ©s par Manex Goyhenetche, Histoire gĂ©nĂ©rale du Pays basque III : Évolution Ă©conomique et sociale du XVIe au XVIIIe siĂšcle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 26. Le mĂȘme ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne dĂ©mographique de 5.5 par feu.
    57. Transcrit et publiĂ© par Ricardo Cierbide, Censos de poblaciĂłn de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, TĂŒbingen, 1993
    58. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54
    59. BibliothĂšque nationale, 6956, registre Moreau 979, citĂ© par Manex Goyhenetche, Histoire gĂ©nĂ©rale du Pays basque III : Évolution Ă©conomique et sociale du XVIe au XVIIIe siĂšcle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 299.
    60. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    61. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    62. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    63. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    64. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Beyrie-sur-Joyeuse%20%2864%29}}.
    65. « L'église Saint-Julien-de-Lescar », notice no IA64000689, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.