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Pagolle

Pagolle est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Pagolle
Pagolle
Vue du village depuis la route de Juxue.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Pierre Etcheber
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64441
DĂ©mographie
Gentilé Pagolar
Population
municipale
261 hab. (2020 en diminution de 8,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 13â€Č 31″ nord, 0° 59â€Č 21″ ouest
Altitude Min. 130 m
Max. 648 m
Superficie 15,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Pagolle
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Pagolle
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Pagolle

    Le gentilé est Pagolar[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Pagolle se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  72 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  72 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  17 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de MaulĂ©on-Licharre[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Musculdy (3,6 km), Juxue (4,7 km), Arhansus (5,2 km), Ordiarp (5,7 km), Lohitzun-Oyhercq (5,9 km), Saint-Just-Ibarre (6,3 km), Ainharp (6,3 km), Uhart-Mixe (6,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Pagolle fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9] - [10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Haute-Soule, Basse-Soule et Arbaille, dont fait partie la commune.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Pagolle.

    La commune est drainĂ©e par Ispatchoury erreka, Larramendiko erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 21 km de longueur totale[13] - [Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 432 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'AĂŻcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[19] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[20] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 216,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  49 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[24], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[27], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[28] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[29] - [Carte 3] : les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du dĂ©partement[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Pagolle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [31] - [32] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34] - [35].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (59,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (38,8 %), forĂȘts (25 %), prairies (22,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (13,4 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Voies de communication et transports

    Le centre de Pagolle est traversé par la route départementale D 302, route reliant les anciennes routes nationales RN 133 (aujourd'hui D933) et RN 618 (aujourd'hui D 918) entre Uhart-Mixe et Musculdy.On peut également accéder à Pagolle par Juxue.

    Pagolle est située à 16 km de Saint-Palais et à 14 km de Mauléon.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Pagolle est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[37]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[38].

    Pagolle est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[39]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[40] - [41].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pagolle.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[42]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [43].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 2009 et 2014[37].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Pagolle apparaĂźt[44] sous les formes Grangia de Paguola et Pagaule (respectivement 1178 et XIIIe siĂšcle, collection Duchesne volume CXIV[45]), Nostre-Done de Paguole et Pagola (respectivement vers 1460 et vers 1470, contrats d'Ohix[46]) et Pagole (1479[47]).

    Étymologie

    Jean-Baptiste Orpustan[47] indique que Pagolle provient de phag(a)-ola, « cabane des hĂȘtres ».

    Autres toponymes

    Le toponyme Mehaltzu apparaßt[44] sous la forme Méhalçu (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[44]) et désigne un mont entre les communes de Juxue et de Pagolle.

    L'Euskaltzaindia recommande la forme Mehaltzu et il est typographié Mehalçu sur les cartes IGN. On peut trouver également la forme Mehalzu.

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Pagola[1].

    Histoire

    Autrefois, Pagolle possédait un prieuré-hÎpital dépendant du diocÚse d'Oloron. Ce prieuré était desservi par les Prémontrés installé à l'abbaye d'Arthous. Le prieuré de Pagolle avait été offert en 1178 (Grangia de Paguola) par le vicomte de Soule à l'abbaye d'Arthous.

    La paroisse de Pagolle dépendait de la déguerie (ou vic) de PeyriÚde[48] (incluant également Aussurucq, Ordiarp, Musculdy, Garindein et Suhare) dans la messagerie[49] des Arbailles.

    À la fin de l'ancien rĂ©gime en 1790, Pagolle dĂ©pendait du canton de Domezain. Le canton, composĂ© de communes souletines, fut ensuite englobĂ© au canton de Saint-Palais en Basse-Navarre

    Le , le quartier « Pagolle-Oyhana » est dĂ©tachĂ© de la commune de Juxue pour ĂȘtre rattachĂ© Ă  Pagolle[50]. La commune, historiquement souletine, se retrouva alors traversĂ©e par la frontiĂšre historique entre la Basse-Navarre et la Soule. Linguistiquement, le quartier « Pagolle-Oyhana » parlait le bas-navarrais oriental et la commune de Pagolle le souletin[51].

    Rattachée à la Basse-Navarre dans les « listes de communes » des provinces basques en circulation au début du XXIe siÚcle, Pagolle est en réalité une commune traversée par la frontiÚre entre la Soule et la Navarre. La partie occidentale du territoire communal se trouve en effet en Basse-Navarre, mais la partie orientale est souletine, la frontiÚre ayant été précisée définitivement en ce secteur en 1475[52].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1989 2020 Gabriel Lopépé Agriculteur
    1977 1989 Michel Etcheber Agriculteur
    1971 1977 Raymond Urrutiaguer
    1959 1971 Jean-Pierre Çaldumbide
    1935 1959 Pierre Urrutiaguer
    1908 1935 Arnaud Çaldumbide
    1891 1908 Jean Casenave
    1881 1884 Pierre Barreix
    1874 1881 Pierre Eraçarret Laboureur
    1847 1874 Pierre Laco
    1835 1847 Jacques Elischondo
    1832 1835 Joseph Etcheberry
    1820 1832 Jean Sallaberry
    1801 1820 Jean Recart
    1799 1801 Dominique Etcheberry
    1798 1799 Bertrand Aguer
    1796 1798 Arnaud Etchegoyhen
    1795 1796 Jean Astaillon
    1792 1796 Jean Recart

    Intercommunalité

    Pagolle appartient Ă  cinq structures intercommunales[53] :

    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque ;
    • le syndicat AEP du pays de Soule ;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des Ă©coles d'Amikuze ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque.

    Pastoralisme

    De par son histoire, Pagolle a la particularité d'appartenir à deux commissions syndicales[54] :

    • la commission syndicale de l'Oztibarre ;
    • la commission syndicale du pays de Soule.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[56].

    En 2020, la commune comptait 261 habitants[Note 11], en diminution de 8,74 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    210195255226598565600501542
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    454443443461471436431405409
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    440401404402436449394378371
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    360317316289267254262263279
    2017 2020 - - - - - - -
    261261-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee Ă  partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Pagolle est un village essentiellement agricole.
    L'activité principale est l'élevage extensif de brebis laitiÚres (races locales manex et basco-béarnaises) dont le lait est destiné à la confection de l'Ossau-iraty, Pagolle étant située dans la zone de l'AOC.
    Outre la production laitiÚre, la vente d'agneaux (viandes) est également un débouché. On trouve également quelques élevages bovins (viandes). Les élevages bovins laitiers et les élevages de moutons destinés à la boucherie ont quasiment disparu.

    Culture locale et patrimoine

    Le Mehalzu (648 mĂštres).

    Pagolle a organisĂ© la pastorale souletine en 1982 (titre : Pette BasabĂŒrĂŒ Ă©crit par le pĂšre Junes Casenave).

    Festivités

    • FĂȘtes le dernier week-end de septembre ou le premier week-end d'octobre.
    • Historiquement, les fĂȘtes se dĂ©roulaient le dimanche suivant l'Assomption.

    Patrimoine civil

    Un gaztelu zahar est situé, au lieu-dit Mehaltzu, à 648 mÚtres d'altitude.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie[59] date de la fin du Moyen Âge et a Ă©tĂ© rebĂątie en 1893.

    Personnalités liées à la commune

    • Juan MarĂ­a Bordaberry, nĂ© Ă  Montevideo le , et dĂ©cĂ©dĂ© dans cette mĂȘme ville le , homme d'Ă©tat Uruguayen. Il fut prĂ©sident de l'Uruguay entre le et le , puis demeura chef de l'État Ă  la suite du coup d'État, et devint ainsi le premier dictateur du pays, jusqu'en 1976. Son grand-pĂšre Jacques dit Santiago Bordaberry (1844-1926) Ă©tait natif de Pagolle, de la maison Ekilarrondoa.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Pagolle » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Pagolle », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Pagolle », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Pagolle », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Pagolle et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Pagolle et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Pagolle et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Pagolle », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
    12. Carte IGN sous GĂ©oportail
    13. « Fiche communale de Pagolle », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    18. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    19. « Station Météo-France Aicirits - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Pagolle et Aïcirits-Camou-Suhast », sur fr.distance.to (consulté le ).
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