AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Uhart-Mixe

Uhart-Mixe est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Uhart-Mixe
Uhart-Mixe
Sur le chemin de Saint-Jacques.
Blason de Uhart-Mixe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Bertrand Joseph Ithurbide
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64539
DĂ©mographie
Gentilé Uhartear
Population
municipale
212 hab. (2020 en diminution de 1,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 16â€Č 48″ nord, 1° 01â€Č 15″ ouest
Altitude Min. 60 m
Max. 304 m
Superficie 11,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Palais
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Uhart-Mixe
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Uhart-Mixe
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Uhart-Mixe
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Uhart-Mixe

    Le gentilé est Uhartear[1] (ou Uhartehiriar[1]).

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Uhart-Mixe se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  93 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  63 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  8,0 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Larribar-Sorhapuru (1,6 km), Arhansus (2,7 km), Lohitzun-Oyhercq (3,6 km), Orsanco (3,8 km), Ostabat-Asme (4,7 km), BĂ©hasque-Lapiste (5,1 km), Juxue (5,2 km), Orsanco (5,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Uhart-Mixe fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9] - [10]. La commune est dans le pays de Mixe (Amikuze), au nord-est de ce territoire.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Uhart-Mixe.

    La commune est drainĂ©e par la Bidouze, Ispatchoury erreka, Harambeltzko erreka, Urbeltz erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 18 km de longueur totale[12] - [Carte 1].

    La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'Ă©coule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Guiche, aprĂšs avoir traversĂ© 26 communes[13].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 432 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'AĂŻcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[19] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[20] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 216,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  46 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[24], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[27], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[28] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[29] - [Carte 3] :

    • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du dĂ©partement[30] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Uhart-Mixe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [32] - [33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Palais, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (83,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (58,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (26,2 %), forĂȘts (11,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,7 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    • Uscarraitzia.

    Voies de communication et transports

    Uhart-Mixe est desservie par les routes départementales D 302 et D 933.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Uhart-Mixe est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment l'Izpaxuriko erreka et la Bidouze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 2007, 2009 et 2014[40] - [38].

    Uhart-Mixe est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[41]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[42] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Uhart-Mixe.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[44]. 98,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [45].

    Toponymie

    Mentions anciennes

    Le toponyme Uhart-Mixe apparaĂźt sous les formes deu fard (1125[46]), Ufart (1136[46] et XIIe siĂšcle[47], cartulaire de Sorde[48]), Sanctus Petrus de Uhart (1160[46]), Uhart Suson (1316[46]), Uarte (1351[46]), Huart (1384[47], collection Duchesne volume CX[49]), Uhart (1413[46]), Uhart-Juson en Navarre (1599[47], titres de la chambre des comptes de Pau[50] ), Uharte-Juzon et Uhart-Jusson (1621[47] pour les deux formes, Martin Biscay[51]).

    Jean-Baptiste Orpustan[46] indique qu'Uhart signifie « entre eaux ».

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Uhartehiri[1].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    CoupĂ© au 1 d'azur Ă  un Oratoire d'argent prolongĂ© Ă  senestre d'un abri ouvert du mĂȘme le tout couvert au naturel et accompagnĂ© sur le flanc senestre de trois coquilles d'argent rangĂ©es en pal, la façade est portillĂ©e au naturel et sommĂ©e d'une croisette de sable ; au 2 d'or Ă  une fasce ondĂ©e d'azur surmontĂ©e de quatre Ă©toiles de gueules rangĂ©es en fasce[52].

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1983 1995 Henri Pochelu[53] Divers droite
    1995 2001 Rose-Marie Pouchoulou
    2001 2014 Marie-Pierre Ithurbide
    2014 2020 Jean-Pierre Lafargue
    2020 En cours Bertrand Joseph Ithurbide
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune appartient Ă  six structures intercommunales[54] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    En 1350, 10 feux sont signalés à Uhart-Mixe[55].

    Le recensement[56] à caractÚre fiscal de 1412-1413, réalisé[57] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[58], révÚle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Uhart la présence de 7 feux, le second de 37 (32 + 5 feux secondaires).
    Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[59] dénombre 41 feux à Uhart.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[61].

    En 2020, la commune comptait 212 habitants[Note 12], en diminution de 1,4 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    350339361393420415437442406
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    380350380340343401381361345
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    347340312293290282292275264
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    210214205209202204214223206
    2020 - - - - - - - -
    212--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee Ă  partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école élémentaire publique[64]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[65].

    Économie

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Le chùteau d'Uhart-Mixe est situé entre la Bidouze et son affluent l'Ispatchoury. Il a été construit par la famille Uhart au XVIe siÚcle autour d'une tour du XIVe siÚcle[66] - [67]. L'intérieur a été complÚtement remanié aux XVIIIe siÚcle et XIXe siÚcle. Il est inscrit avec son pigeonnier aux monuments historiques. Une chapelle romane refaite récemment est située à cÎté[68].

    Odilon Redon a séjourné au chùteau et dessiné divers paysages de la région[69] - [70].

    • Le chĂąteau d'Uhart-Mixe.
      Le chĂąteau d'Uhart-Mixe.
    • Chapelle du chĂąteau.
      Chapelle du chĂąteau.
    • Sequoia sempervirens dans le parc du chĂąteau.
      Sequoia sempervirens dans le parc du chĂąteau.

    Patrimoine religieux

    Chapelle de Soyarza.
    Croix et stĂšle discoĂŻdale prĂšs de la chapelle de Soyarza.
    • L'Ă©glise Saint-Pierre[71] date de 1893.
    • La chapelle de Soyarza construite en 1845 sur l'emplacement d'un ancien ermitage construit par les prĂ©montrĂ©s au XIIe siĂšcle[72].
    • Le carrefour de « Gibraltar », Ă©galement appelĂ© carrefour de Saint-Sauveur, est situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord de la commune, voisine des communes de Saint-Palais et de Larribar-Sorhapuru.
    SignalĂ© depuis le par une stĂšle d'orientation surmontĂ©e d'une stĂšle discoĂŻdale frĂ©quentes dans les cimetiĂšres basques c’est aujourd'hui le point de rencontre symbolisĂ© des trois chemins : la via Turonensis par Garis, la via Lemovicensis par Sauveterre et la via Podiensis par Navarrenx.
    La stĂšle de Gibraltar.
    Certes, Aimery Picaud, dans le guide du PĂšlerin Ă©crivait qu'ils confluaient « ad hostavallam », devenu « Ă  Ostabat », forme gasconne du nom signifiant « vallĂ©e de Hozta », chez Jeanne Vielliard. Le Dr ClĂ©ment UrrutibĂ©hĂ©ty, ayant Ă©tudiĂ© le tracĂ© sur le terrain, fait justement remarquer que « ad » a la valeur de « vers » ; donc « vers Ostabat ». De mĂȘme, les chemins aragonais et navarrais se rencontrent « ad pontem regine », « vers Puente la Reina », en fait un peu avant Obanos.
    Les jacquets des vias Lemovicensis et Turonensis s'étaient déjà regroupés à Sauveterre-de-Béarn. Mais les jacquets qui avaient pris la via Tolosane pouvaient gagner quelques kilomÚtres en empruntant un chemin secondaire depuis Lacommande, et par L'HÎpital-Saint-Blaise rejoindre le carrefour de Gibraltar.
    Le nom de « Gibraltar », Xibaltarre en basque, est un toponyme frĂ©quent en Pays basque qui indique un lieu de campement de gitans venus d'Andalousie. Certains voient plutĂŽt dans ce cas une dĂ©formation du basque « Salbatore » (« Sauveur »), du sanctuaire de Saint-Sauveur, sans rapport donc avec le dĆŸabal al-áčŹÄriq.

    Équipements

    Éducation

    La commune dispose d'une Ă©cole primaire.

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es au XVIIIe siĂšcle

    Jean-Bernard d'Uhart, né en 1765 à Uhart-Mixe et décédé en 1834 à Sauguis, est un militaire, propriétaire, maßtre de forges et homme politique français ;

    Gustave d'Uhart, né en 1791 à Uhart-Mixe et décédé en 1860 à Limoux, est un administrateur.

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    Martial-Henri Berdoly, né en 1844 à Bordeaux et décédé en 1905 à Uhart-Mixe, est un homme politique français.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Uhart-Mixe » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Uhart-Mixe », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Uhart-Mixe », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune d'Uhart-Mixe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Uhart-Mixe et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Uhart-Mixe et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Uhart-Mixe et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches d'Uhart-Mixe », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Carte IGN sous GĂ©oportail
    12. « Fiche communale d'Uhart-Mixe », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
    13. Sandre, « la Bidouze ».
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    18. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    19. « Station Météo-France Aicirits - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Uhart-Mixe et Aïcirits-Camou-Suhast », sur fr.distance.to (consulté le ).
    21. « Station Météo-France Aicirits - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    22. « Orthodromie entre Uhart-Mixe et Anglet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    23. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    25. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    26. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    27. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Uhart-Mixe », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « site Natura 2000 FR7200789 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Uhart-Mixe », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    33. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    34. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    35. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Palais », sur insee.fr (consulté le ).
    36. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    37. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    38. « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Uhart-Mixe », sur Géorisques (consulté le )
    39. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    40. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    41. « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consultĂ© le )
    42. « RĂ©glementation-usages du feu Ă  l’air libre - obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement - dĂ©partement 64 », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consultĂ© le )
    43. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    44. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    45. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    46. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux 2006, , 244 p. (ISBN 978-2-86781-396-2 et 2-86781-396-4, lire en ligne).
    47. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    48. Cartulaire de l'abbaye Saint-Jean de Sorde, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
    49. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothÚque impériale - BibliothÚque nationale de France
    50. titres de la chambre des comptes de Pau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    51. Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
    52. Guy Ascarat
    53. Article de Henri Pochelu sur l'encyclopédie Auñamendi
    54. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    55. Jean-Baptiste Orpustan, Ouvrage collectif, Amikuze : Le Pays de Mixe, Éditions Izpegi - 1992 (ISBN 978-2-909262-05-5 et 2-909262-05-7), page 77
    56. Recensements citĂ©s par Manex Goyhenetche, Histoire gĂ©nĂ©rale du Pays basque III : Évolution Ă©conomique et sociale du XVIe au XVIIIe siĂšcle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 26. Le mĂȘme ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne dĂ©mographique de 5.5 par feu.
    57. Transcrit et publiĂ© par Ricardo Cierbide, Censos de poblaciĂłn de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, TĂŒbingen, 1993
    58. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54
    59. BibliothĂšque nationale, 6956, registre Moreau 979, citĂ© par Manex Goyhenetche, Histoire gĂ©nĂ©rale du Pays basque III : Évolution Ă©conomique et sociale du XVIe au XVIIIe siĂšcle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 299.
    60. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    61. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    62. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    63. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    64. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Uhart-Mixe%20%2864%29}}.
    65. {{http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=121&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0}}.
    66. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur le chùteau d'Uhart-Mixe
    67. Benoßt Duvivier, « Uhart-Mixe : une puissante seigneurie... un chùteau ».
    68. « Atlas du patrimoine historique et culturel des royaumes, comtés et vicomtés sous l'autorité de Catherine I de Navarre Foix-Grailly-Béarn ».
    69. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Route à Uhart
    70. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Vieil arbre, prÚs d'Uhart
    71. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Pierre
    72. « La chapelle de Soyarza ».

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.