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Ligne de Bayonne Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port

La ligne de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port est une ligne ferroviaire française à écartement standard à voie unique reliant Bayonne (bifurcation de Mousserolles) à Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle est située intégralement dans le département des Pyrénées-Atlantiques.

Ligne de Bayonne Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port
Voir la carte de la ligne.
Carte de la ligne
Voir l'illustration.
Autorail TER Aquitaine Ă  la gare de Pont-Noblia-Bidarray.
Derrière un ancien pylône de l'électrification.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Bayonne, Ustaritz, Cambo-les-Bains, Saint-Jean-Pied-de-Port
Historique
Mise en service 1891 – 1898
Électrification 1930 – 1931 (ligne désélectrifiée)
Désélectrification 2010
Concessionnaires Midi (1883 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
NumĂ©ro officiel 660 000
Longueur 52,1 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Anciennement Ă©lectrifiĂ©e en 1 500 V cc
Pente maximale 10ʉۡ
Nombre de voies Voie unique sauf section commune avec la ligne Toulouse - Bayonne et la ligne Bordeaux - Irun.
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic TER Nouvelle-Aquitaine
Schéma de la ligne

Elle constitue la ligne 660 000 du rĂ©seau ferrĂ© national.

Histoire

Origine

En , le conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement est informĂ© d'une proposition du gouvernement pour deux projets de lignes de chemin de fer dont notamment une de « Bayonne Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port Â». La commission qui a Ă©tudiĂ© ce projet est unanime pour l'intĂ©rĂŞt qu'il comporte pour les populations desservies par cette ligne de desserte d'un chef-lieu de canton. NĂ©anmoins ce dossier comporte Ă©galement un rapport supplĂ©mentaire du prĂ©fet demandant Ă  la commission de complĂ©ter la demande par un embranchement d'Ossès aux Aldudes. Cet ajout est justifiĂ© par le double fait que cette branche de la ligne, favorisera l'exploitation et la mise en valeur des richesses minières et forestières de la vallĂ©e de BaĂŻgorry et qu'elle formera l'embryon d'une future ligne internationale vers Pampelune en Espagne[1].

Les membres de la commission ont accueilli favorablement l'ensemble de ce projet mais n'ont pas rĂ©ussi Ă  trouver un consensus sur le point du calendrier des rĂ©alisations, une minoritĂ© estimant que le vĹ“u du conseil devait mettre la prioritĂ© sur la rĂ©alisation de liaison avec l'Espagne. En fin de compte les conseillers sont amenĂ©s Ă  voter uniquement sur la proposition suivante : vĹ“u pour l'ouverture d'une voie ferrĂ©e de Bayonne Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port avec un embranchement d'Ossès aux Aldudes. La rĂ©ponse est majoritairement oui avec en consĂ©quence le vote d'un crĂ©dit de 1 300 fr pour les Ă©tudes Ă  faire sur cette ligne[1].

Cette ligne, ainsi que son embranchement, est intĂ©grĂ©e dans le plan Freycinet oĂą elle a Ă©tĂ© classĂ©e par la loi du en dernière position (no 181) des lignes du rĂ©seau des chemins de fer d'intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral, sous l'intitulĂ© « Bayonne Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port, avec embranchement d'Ossès Ă  Saint-Étienne-de-BaĂŻgorry Â»[2].

Études et déclaration d'utilité publique

En le rapport du prĂ©fet donne aux conseillers le rĂ©sultat des premières Ă©tudes : longue de 57 km elle se dĂ©tache de la grande ligne d'Espagne vers Irun, pour remonter la vallĂ©e de la Nive jusqu'Ă  Ossès oĂą elle bifurque vers Saint-Étienne et Saint-Jean. Les ingĂ©nieurs doivent prĂ©senter au cours de l'annĂ©e l'avant projet de la partie entre Bayonne et Ossès[3]. L'avant projet prĂ©cise son tracĂ© : elle s'embranche sur la ligne de Bayonne Ă  Irun au point oĂą ce chemin quitte la vallĂ©e de la Nive, et suit cette vallĂ©e jusqu'Ă  Ossès en passant par ou près Ustarits, Cambo, Bidarray. Ă€ Ossès, la ligne se bifurque, l'une des branches se dirige sur Saint-Jean-Pied-de-Port en suivant la vallĂ©e de la Nive de BĂ©hĂ©robie, l'autre aboutit Ă  Saint-Étienne-de-BaĂŻgorry. La longueur de la ligne avec l'embranchement est de 56,389 mètres. La dĂ©pense prĂ©vue est de 16 963 903 fr, dont 12 214 250 fr pour l'infrastructure, 3 621 913 fr pour la superstructure et 1 127 749 fr pour le matĂ©riel roulant[4].

Cet avant projet est approuvé par une décision ministérielle le . Il est soumis à l'enquête d'un mois au début de l'année 1880. Les ingénieurs attendent la loi déclarative d'utilité publique pour présenter le projet définitif de tracé et de terrassement[4]. La ligne est déclarée d'utilité publique par une loi le [5].

Travaux

Dans son rapport prĂ©sentĂ© en au conseil gĂ©nĂ©ral, l'ingĂ©nieur en chef indique : les premiers chantiers sont ouverts, organisĂ©s en rĂ©gie, ils concernent la construction des galeries de plusieurs souterrains. Le premier lot, qui comprend les terrassements et ouvrages d'art pour 9 kilomètres, avec un coĂ»t Ă©valuĂ© Ă  2 000 000 fr, est en cours d'approbation par l'administration. Les enquĂŞtes spĂ©cifiques aux stations ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans deux des arrondissements intĂ©ressĂ©s. Le bilan de l'enquĂŞte rĂ©alisĂ©e dans celui de Bayonne est dans les mains de l'administration supĂ©rieure accompagnĂ©e des propositions suivantes : 1° Station de Cambo, Ă  Ă©tablir dans la plaine du Bas-Cambo, les chemins d'accès sont Ă  la charge de la commune ; 2° Halte de Halsou, ouverte uniquement aux voyageurs (grande vitesse[6]) elle doit disposer un petit bâtiment spĂ©cifique Ă©tabli au plus proche possible du pont de Larressore sur la Nive ; 3° Halte de Louhossoa Ă  Ă©tablir vers le piquet 279. L'enquĂŞte de l'arrondissement de MaulĂ©on est en prĂ©paration pour ĂŞtre envoyĂ© Ă  l'administration. Les enquĂŞtes sur les plans parcellaires ont eu lieu dans les communes de Bayonne, Villefranque, Ustaritz, Jatxou et Halsou[7].

Ligne de la compagnie du Midi

Elle est concédée à la Compagnie du Midi par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le [8].

La ligne est mise en service en plusieurs Ă©tapes :

  • Bayonne (bif de Mousserolles) Ă  Cambo-les-Bains : ;
  • Cambo-les-Bains Ă  Ossès : ;
  • Ossès Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port : .

Le était mis en service le court embranchement d'Ossès à Saint-Étienne-de-Baïgorry[9].

Une antenne « de Cambo Ă  Hasparren Â» est concĂ©dĂ©e Ă  titre Ă©ventuel Ă  la compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latĂ©ral Ă  la Garonne par une convention signĂ©e entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvĂ©e une loi le qui dĂ©clare la ligne d'utilitĂ© publique[10]. Cette antenne n'a pas Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e et elle est retirĂ©e des lignes concĂ©dĂ©es Ă  la Compagnie des chemins de fer du Midi par une convention signĂ©e le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette convention est approuvĂ©e par une loi le suivant[11].

Train en gare de Saint-Jean-Pied-de-Port vers 1910.

Des l'ouverture de la ligne dans sa totalitĂ© les trains mixtes, voyageurs et marchandises, Ă  traction vapeur sont favorablement accueillis par les utilisateurs potentiels, bien qu'ils mettent entre 1 h 45 et 2 h 0 pour parcourir la ligne dans sa totalitĂ©. En 1900 le bilan du transport est de 280 000 voyageurs et 50 000 tonnes de marchandises[12].

La ligne a Ă©tĂ© Ă©lectrifiĂ©e en 1,5 kV - CC en 1930 - 1931.

Ligne de la SNCF

Au dĂ©but des annĂ©es 2000, la ligne qui n'a pas fermĂ©, comme bien d'autres, est nĂ©anmoins constituĂ©e d'une voie Ă  bout de souffle, que RĂ©seau ferrĂ© de France et la SNCF estiment comme n'ayant pas un trafic annuel suffisant pour justifier les investissements nĂ©cessaires Ă  sa rĂ©novation. Les trains circulent avec une vitesse maximum de 70 km/h, atteinte uniquement sur quelques tronçons, ce qui donne pour le trajet complet un temps de 55 minutes. Les circulations comportent encore quelques trains de marchandises, essentiellement du bois, et des trains de voyageurs Ă  raison de trois allers-retours quotidiens hors saison d'Ă©tĂ© oĂą deux trains voyageurs supplĂ©mentaires sont ajoutĂ©s. L'hiver le matĂ©riel roulant utilisĂ© est diesel et l'Ă©tĂ© ce sont des Z 7300 qui assurent les missions omnibus voyageurs[13].

Les installations de traction électrique ont été déposées en . La vitesse est réduite à 50 km/h, voire moins par portions, avant des travaux de régénération de la ligne qui permettent son retour à 70 km/h en 2015.

Tracé

La ligne suit la Nive durant la majeure partie de son parcours et s'élève progressivement vers Saint-Jean-Pied-de-Port. Au départ de la gare de Bayonne, elle partage durant quelques kilomètres le tracé à double voie des lignes de Bordeaux à Irun et de Toulouse à Bayonne jusqu'à la bifurcation de Mousserolles.

Un kilomètre après cette bifurcation qui marque le début de la voie unique, la ligne était rejointe par le raccordement d'Aïtachouria, qui permettait via un viaduc sur la Nive, de rejoindre les voies ferrées du port de Bayonne (rive gauche), autrement dit la Ligne de Bayonne à Allées-Marines. Ce raccordement est déclassé par décret le [14].

Exploitation

La ligne est desservie par des TER Nouvelle-Aquitaine dont le mode de traction est le diesel étant donné la dés-électrification commencée en raison de la vétusté de la ligne. Des travaux ont été entrepris entre Bayonne et Cambo-les-Bains pour moderniser cette portion en 2010. Le temps de trajet est d'environ 1h20 (entre 1h18 et 1h25 pour le trajet quotidien qui dessert tous les arrêts) à la mi-2015 ce qui est très légèrement plus qu'avant les travaux de rénovation des voies entre Bayonne et Cambo, puis il redescend à un peu moins d'une heure avec l'achèvement de la rénovation complète. Beaucoup de voyageurs sont des pèlerins sur les chemins de Saint-Jacques.

Jusqu'en 2004, la ligne était utilisée pour le fret ferroviaire. Étant donné que la ligne est en cul-de-sac, et qu'elle dessert une région très faiblement industrialisée, le trafic se limitait au bois et autres produits agricoles de masse.

En 2010, des travaux de renouvellement du ballast et de la voie se sont déroulés entre Cambo les Bains et Bayonne[15].

En mars 2014, des éboulements ont eu lieu sur la ligne ce qui a eu pour conséquence la fermeture complète de la ligne et le remplacement par des cars de substitution. En juillet le tronçon Bayonne - Cambo-les-Bains doit être rouvert à la circulation.

En 2015, des travaux de renouvellement du ballast et de la voie se sont dĂ©roulĂ©s entre Cambo les Bains et Saint Jean Pied de Port, sur 32,6 km. Ces travaux, normalement achevĂ©s en octobre, ont retardĂ© la rĂ©ouverture de la ligne de 5 semaines. Celle-ci a eu lieu le [15]. La ligne ferme Ă  nouveau le Ă  la suite d'un glissement de terrain[16] puis rouvre après travaux le [17].

En 2016/2017, la fréquence est de quatre à cinq allers-retours par jour et la fréquentation d'environ 130 voyageurs par jour[18].

Le 15 décembre 2019, la fréquence est renforcée entre Bayonne et Cambo les Bains, passant de cinq à huit allers-retours en semaine en desserte omnibus avec la fermeture de trois gares : Jatxou, Itxassou et Louhossoa[19] - [20]. Finalement la gare d'Itxassou rouvre à partir de [21].

Parcours en images

Notes et références

  1. « Chemin des Pyrénées centrales », Rapports et délibérations / Conseil général des Pyrénées-Atlantiques,‎ , p. 242-282 (lire en ligne, consulté le )
  2. « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456,‎ , p. 6 - 12 (lire en ligne).
  3. « Chemins de fer en construction », dans Rapports et délibérations / Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Pau, (lire en ligne), p. 14-16
  4. « Ligne de Bayonne à St-Jean-Pied-de-Port et St-Étienne-de-Baïgorry », dans Rapports et délibérations / Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Pau, 1880/084 (lire en ligne), p. 47-48
  5. « N° 10952 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port et à Saint-Étienne-de-Baïgorry : 28 juillet 1881 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 23, no 647,‎ , p. 383 - 384 (lire en ligne).
  6. Note : à cette époque dans les chemins de fer le service des voyageurs est appelé grande vitesse et celui des marchandises petite vitesse.
  7. « Rapport de l'ingénieur en chef des chemins de fer de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port et embranchements », dans Rapports et délibérations / Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Pau, CG des Pyrénées-Atlantiques, (lire en ligne), p. 21-22
  8. « N° 14215 - Loi qui approuve la convention passée, le 9 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer du Midi : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 340 - 345 (lire en ligne).
  9. Toutes dates de l'historique : Revue La Vie du Rail, no 1811 pages 8 Ă  10.
  10. « N° 38802 - Loi qui approuve une convention passée entre l'État et la Compagnie des chemins de fer du Midi, pour la concession, à cette compagnie, des chemins de fer d'Auch à Lannemezan, de Colombier à Capestang, avec prolongement jusqu'à ou près Cruzy, de Biarritz (gare de la Négresse) à Biarritz-Ville, et de Cambo à Hasparren : 8 juillet 1900 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 61, no 2202,‎ , p. 1308 - 1310 (lire en ligne).
  11. « N° 51420 - Loi qui déclare d'utilité publique, à titre d'intérêt général, l'établissement des chemins de fer d'Auch à Lanmenzan, de Castelau-Magnoac à Tarbes et d'Arreau à Saint-Lary, ainsi que d'une usine hydro-électrique pour l'exploitation de divers chemins de fer, et approuvant une convention avec la Compagnie des chemins de fer du Midi : 17 juillet 1908 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 77, no 2976,‎ , p. 1375 - 1381 (lire en ligne).
  12. « XIX-XX siècles : une époque de changements », sur Saint-Jean-Pied-de-Port (consulté le ).
  13. Pierre Etcheleku, « Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port avec la Nive pour compagne », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Décret du 5 mai 1950 portant déclassement du raccordement d'Aïtachouria reliant les lignes de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port et de Bayonne aux Allées-Marines », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale,‎ , p. 5048 (lire en ligne).
  15. Bernard Vieu, « Cambo - Saint Jean : réouverture retardée », Rail Passion, no 218,‎ , p. 8 (ISSN 2264-5411)
  16. « Pays basque : la ligne entre Bayonne et Saint-Jean-Pied-de-Port de nouveau fermée », sur SudOuest.fr (consulté le )
  17. « Pays Basque : les trains circulent de nouveau entre Bayonne et Saint Jean Pied de Port », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. SNCF, « Présentation comité de ligne étoile de Bayonne »,
  19. https://www.mediabask.eus/fr/info_mbsk/20190923/ligne-ferroviaire-bayonne-garazi-la-frequence-sera-plus-elevee
  20. https://www.mediabask.eus/fr/info_mbsk/20200102/ligne-bayonne-garazi-un-desert-ferroviaire
  21. https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bayonne/transport-au-pays-basque-un-arret-de-train-a-itxassou-a-partir-de-juillet-11229936.php

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Collardey, « Bayonne - Saint-jean-Pied de Port : une petite ligne reprend son souffle », La Vie du Rail, no 1811 « En suivant la Nive »,‎ , p. 8-10
  • Reinhard DoutĂ©, « [660] Bayonne - St-Jean-pied-de-Port », dans Les 400 profils de lignes voyageurs du rĂ©seau français : lignes 601 Ă  990, vol. 2, La Vie du Rail, (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 52
  • Didier Janssoone, Gares et Trains du Pays Basque : de Bayonne Ă  Hendaye, Ossès-Saint-Martin-d'Arrosa et PuyoĂ´, de Biarritz-la-NĂ©gresse Ă  Biarritz-ville..., Grandvilliers, Éditions Delattre, , 160 p. (ISBN 978-2-36464-002-3)

Articles connexes

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