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Gare de Biarritz-Ville

La gare de Biarritz-Ville est une gare ferroviaire française fermée de la ligne de Biarritz-la-Négresse à Biarritz-Ville, située sur la commune de Biarritz dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Biarritz-Ville
Image illustrative de l’article Gare de Biarritz-Ville
Localisation
Pays France
Commune Biarritz
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 43° 28′ 46″ nord, 1° 33′ 30″ ouest
Gestion et exploitation
Exploitant désaffectée
Code UIC 87673426
Caractéristiques
Ligne(s) Biarritz-la-Négresse à Biarritz-Ville (fermée)
Voies 0
Quais 0
Altitude 38 m
Historique
Mise en service 1911
Fermeture 1980
Architecte Adolphe Dervaux

Mise en service en 1911 par la Compagnie des chemins de fer du Midi, elle est fermée au service ferroviaire en 1980.

L'ancien bâtiment voyageurs, dĂ» Ă  l'architecte Adolphe Dervaux, est transformĂ© en un « centre d'art et de loisirs Â» inaugurĂ© en 1990. Devenu « Palais des Festivals Â» en 1992, il a depuis Ă©tĂ© renommĂ© « Gare du Midi Â».

Situation ferroviaire

Établie Ă  38 mètres d'altitude[1], la gare terminus en impasse de Biarritz-Ville Ă©tait situĂ©e au point kilomĂ©trique (PK) 210,5 de la ligne de Biarritz-la-NĂ©gresse Ă  Biarritz-Ville, après la gare de Biarritz-la-NĂ©gresse.

Cette courte ligne est fermée et en partie désaffectée.

Histoire

Une loi du concède Ă©ventuellement, Ă  la Compagnie des chemins de fer du Midi une « ligne de la gare de la NĂ©gresse Ă  Biarritz-Ville Â». Le l'Ă©tude de la ligne est confiĂ©e aux ingĂ©nieurs de l'État du service des chemins de fer d'intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement qui procèdent au lever de plan nĂ©cessaires pour fixer l'emplacement de la future gare terminus de Biarritz-Ville. Ils engagent alors des « pourparlers-officieux Â» avec la Compagnie pour trouver un accord sur ce point qui conditionne le tracĂ© de l'embranchement[2]. En aoĂ»t 1901 les nĂ©gociations sont toujours en cours avec la Compagnie, les ingĂ©nieurs lui ayant proposĂ© plusieurs emplacements possibles[3]. Au dĂ©but de l'annĂ©e 1902, les ingĂ©nieurs de l'État dĂ©terminent deux choix possibles. Ils ont demandĂ© Ă  la Compagnie de les faire Ă©tudier par ses ingĂ©nieurs[4]. Durant cette mĂŞme annĂ©e l'accord pour l'emplacement est trouvĂ© ce qui permet une Ă©tude sur le terrain du tracĂ© de l'embranchement et d'entamer la rĂ©daction de l'avant-projet, qui est en cours au mois d'aoĂ»t[5].

Afin de mieux desservir le centre-ville de Biarritz, un embranchement de 3,5 kilomètres est ouvert le entre la gare de la NĂ©gresse (actuelle gare de Biarritz), situĂ©e sur la ligne d'Espagne (ligne de Bordeaux-Saint-Jean Ă  Irun), Ă  une nouvelle gare, baptisĂ©e Biarritz-Ville, situĂ©e sur le plateau de Montloris. Cet embranchement emprunte un tunnel courbe d'une longueur de 495 m entre La NĂ©gresse et le lac Marion, et aboutit au niveau du bâtiment voyageurs certains journalistes qualifient alors de « plus belle et plus Ă©lĂ©gante des gares françaises », conçue pour convenir aux personnalitĂ©s frĂ©quentant alors la station balnĂ©aire de Biarritz, « sĂ©jour prĂ©fĂ©rĂ© des souverains ».

Desservie par quelques trains directs, comme le Sud-Express ou le Côte basque, la gare de Biarritz-Ville est toutefois essentiellement visitée par des voitures directes détachées ou rattachées au train en provenance ou à destination d'Hendaye, et par des navettes, souvent exploitées à l'aide de matériel ancien. L'activité de trains auto-couchettes y est importante durant les années 60. Toutefois, l'insistance de la municipalité qui convoite les terrains de la gare, associé à la vétusté grandissante des installations de Biarritz-Ville, conduisent au report du chantier auto-couchettes à la gare de La Négresse et à la fermeture totale de l'antenne en date du [6].

Patrimoine ferroviaire

Aujourd'hui restauré, le bâtiment-voyageurs de Biarritz-Ville fait désormais partie d'un ensemble immobilier destiné à la tenue de spectacles et congrès[7]. Il abrite par ailleurs depuis 1998, le centre chorégraphique national de Biarritz dirigé par le chorégraphe Thierry Malandain.

  • Gare du Midi
  • En 2006.
    En 2006.
  • En 2007.
    En 2007.

Notes et références

  1. Source Google Earth (consulté le 23 mars 2016)
  2. Gadart (ingénieur en chef), « VII Chemin de fer d'intérêt général : ligne de la gare de la Négresse à Biarritz-Ville », Rapports et délibérations / Conseil général des Pyrénées-Atlantiques,‎ , p. 15-16 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Gadart (ingénieur en chef), « Rapport de l'ingénieur en chef du département des Pyrénées-Atlantiques pour les chemins de fer d'intérêt général : ligne de la gare de la Négresse à Biarritz-Ville », Rapports et délibérations / Conseil général des Pyrénées-Atlantiques,‎ , p. 165 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Delure (ingénieur en chef), « Chapitre III - Chemins de fer : ligne de Biarritz (Gare la gare de la Négresse) à Biarritz (Ville) », Rapports et délibérations / Conseil général des Pyrénées-Atlantiques,‎ , p. 29 (lire en ligne, consulté le ).
  5. L. Delure (ingénieur en chef), « Rapport de l'ingénieur en chef (...) : ligne de Biarritz (Gare la gare de la Négresse) à Biarritz-Ville », Rapports et délibérations / Conseil général des Pyrénées-Atlantiques,‎ , p. 20 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Pierre-Henri Émangard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, Des omnibus aux TER (1949-2002), Paris, La Vie du Rail, , 466 p. (ISBN 2-902808-83-6), p. 191.
  7. Lucien Chanuc, « De la Négresse à Biarritz-Ville », Connaissance du Rail, nos 336-337,‎ , p. 32 à 37.

Voir aussi

Bibliographie

  • Didier Janssoone, Biarritz : La Gare du Midi, Le Coudray-Macouard, Cheminements, coll. « Trains d'ici », , 251 p. (ISBN 978-2-84478-642-5 et 2-84478-642-1)
  • Lucien Chanuc, « De la NĂ©gresse Ă  Biarritz-Ville », Connaissance du Rail, nos 336-337,‎ , p. 32 Ă  37

Articles connexes

Lien externe

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