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Palace (hĂ´tel)

Le terme palace désigne un hôtel de luxe[a 1].

Palace
Entrée de l'hôtel Shangri-La à Paris
Type
Bâtiment commercial - Shangri-La Paris
Caractéristiques
Composé de
Utilisation
Usage
hĂ´tellerie de luxe, tourisme, logement

En France, depuis 2010, la distinction « Palace » est officiellement attribuée à certains établissements hôteliers français de grand luxe. Ce label, décerné par Atout France, est exclusivement limité à des hôtels classés cinq étoiles offrant de surcroît des prestations exceptionnelles à leur clientèle. À la fin du mois d'août 2017, seuls 24 hôtels sur 343 sont admis dans cette catégorie[1].

Le terme « palace » en langue courante est cependant utilisé par d'autres établissements français (y compris dans leur nom commercial, comme l'ancien Élysée Palace) qui ne répondent plus aujourd'hui aux critères définis par la loi.

Entrée de l'hôtel Meurice, un des premiers palaces officiels. Depuis son inauguration en 1835, il s'est adapté pour satisfaire les clients les plus distingués mais aussi les plus difficiles, avec un souci de cohérence entre la tradition et la modernité.

Origine du terme

Victor Hugo évoque en 1851 « Crystal Palace » dans sa correspondance[2].

Depuis 1834, le mot anglais « palace » est associĂ© Ă  un Ă©tablissement commercial de grande taille, synonyme de raffinement et de bon goĂ»t, incarnant une idĂ©e d'une hĂ´tellerie de luxe, rĂ©servĂ©e Ă  une certaine Ă©lite[3]. Ă€ cette Ă©poque, « palace » signifie donc « palais », ou « demeure luxueuse Â»[3]. L'origine de ce terme provient de l'ancien français « paleys » (1290), ou « paleis »[3], « palais » selon le mot latin « palatium ».

Le terme « wagon palace » apparait dans le récit d'un voyageur français en 1881. En 1884, le premier emploi de « Palace Hotel » est avéré aux États-Unis. Enfin, tout comme le terme « hôtel », le mot « palace » revint en France pour désigner « un hôtel luxueux[a 1] » avec l'ouverture en 1898 de l'Élysée Palace Hôtel de la Compagnie des wagons-lits sur les Champs-Élysées.

Le terme devint rapidement d'usage courant. Ainsi, en 1935, le poète Léon-Paul Fargue remarque dans son essai Le Piéton de Paris :

« Le George-V (sic) n'a rien non plus du palace monumental et mélancolique où le luxe et l'ennui se confondent. C'est exactement l'hôtel qui est destiné à une clientèle […] intimement liée au jazz, à la vitesse, aux fluctuations des changes[c 1]… »

En austrasien, pallas signifie palais oĂą se rend la justice[4].

Histoire

Apparition des hôtels de grande qualité en France

Édouard, Prince de Galles, futur Édouard VIII.
LĂ©opold II de Belgique.

La clientèle appartenant à la haute société donna naissance au concept de palace. La France a été à l'avant-garde de ce mouvement, notamment par l'accueil de l'élite anglaise, puis américaine ou russe, dans ses stations balnéaires ou thermales. Avant la Révolution française déjà, de riches Anglais aimaient à séjourner en hiver à Nice, Hyères, Cannes et Pau[e 1]. Mais surtout, à la suite de la révolution industrielle, le phénomène de la marée anglaise, en matière de tourisme, devint une réalité [e 2]. De plus en plus d'Anglais des classes supérieures s'installaient en France pour y passer des vacances, notamment à Paris et sur la Côte d'Azur. Il fallut donc, au début du XXe siècle, ouvrir des établissements prestigieux afin d'y accueillir des clients fortunés.

Ces établissements étaient souvent installés dans des bâtiments ayant appartenu à l'aristocratie. Leurs normes de confort et de qualité s'adaptèrent tout naturellement à leur nouvel usage. Ainsi, en 1909, la résidence du duc de Crillon fut transformée en hôtel de luxe, l'hôtel de Crillon[5]. De même, l'hôtel du Palais de Biarritz était l'ancienne « Villa Eugénie », résidence d'été préférée de la famille de Napoléon III[6].

Parmi les clients de ce genre d'établissements, certains appartenaient aux familles royales européennes. En 1928, naquirent ainsi à Paris à la fois l'hôtel Prince de Galles, un établissement prestigieux destiné aux séjours du prince de Galles, futur Édouard VIII[7], et son voisin, l'hôtel George-V, du nom de son père[8] - [9].

Sur la CĂ´te d'Azur, il faut souligner le rĂ´le du roi LĂ©opold II de Belgique. CharmĂ© par la beautĂ© de Saint-Jean-Cap-Ferrat, il y construisit plusieurs villas, en acquĂ©rant jusqu'Ă  50 hectares de terrain. Selon la volontĂ© du roi, le Grand HĂ´tel du Cap-Ferrat ouvrit ses portes sur ce terrain en 1908[10].

Le Grand Hôtel du Cap-Ferrat après son inauguration en 1908 par le roi Léopold II de Belgique[10]. Cent ans plus tard, l'établissement est devenu l'un des premiers palaces de France.

Dans ce contexte, certains hĂ´tels de luxe s'autoproclamaient « palace Â», en l'absence de tout label officiel, notamment Ă  Paris, oĂą six Ă©tablissements haut de gamme se distinguaient : les Bristol, Crillon, George V, Meurice, Plaza AthĂ©nĂ©e et Ritz. De fait, une certaine reconnaissance officieuse existait pour ce qualificatif de « palace Â».

Dans un document gouvernemental, le cabinet de conseil PKF Hotelexperts précisait en 2005 la définition du palace :

«  Les palaces sont des Ă©tablissements dont la qualitĂ© du site (bâtiment historique, architecture tĂ©moignant d'une certaine Ă©poque), les infrastructures et les prestations sont exceptionnelles, avec des effectifs affectĂ©s Ă  un service personnalisĂ©. Cette excellence se traduit par un prix moyen supĂ©rieur Ă  600 eurosHT (en 2001)[N 1], fortement influencĂ© par le nombre de suites[11]. »

Les Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville suscitèrent la création d'un nouvel établissement haut de gamme, pour accueillir le comité olympique et les personnalités. La région manquait d'établissement de cette catégorie, mais la municipalité ne voulait pas que s'y installât un hôtel d'une chaîne hôtelière. C'est ainsi que naquit à Courchevel le palace indépendant Les Airelles[12].

La station compte un autre palace, le Cheval Blanc du groupe LVMH, inauguré en 2006. LVMH y promeut ses grandes marques, notamment son spa des Neiges Givenchy (devenu Guerlain en 2011), et le nom « Cheval Blanc », qui rappelle l'un des quatre Premiers grands crus classés de Saint-Émilion[13], Château Cheval Blanc, également propriété du groupe. Son restaurant, le 1947, évoque le plus grand millésime du XXe siècle de ce cru.

HĂ´tellerie de luxe et gastronomie

Auguste Escoffier.

L'histoire du palace est aussi liée à celle de son restaurant, nécessairement gastronomique depuis déjà un certain temps. Ainsi, avant d'inaugurer son propre hôtel Ritz à Paris en 1898, César Ritz avait connu un immense succès à Londres, au sein de l'Hôtel Savoy, avec un chef cuisinier mythique, Auguste Escoffier. Bien entendu, ce dernier assista à l'inauguration du restaurant gastronomique du Ritz Paris.

Cependant, jusqu'à la fin du XXe siècle, les restaurants des palaces parisiens ne possédaient normalement qu'une étoile du guide Michelin. Leurs restaurants contribuaient à renforcer le prestige de l'hôtel. Mais, afin de satisfaire leurs habitués, l'ambiance originale, et le service personnalisé qu'ils offraient à leur clientèle, réclamaient de plus en plus de soin.

Ainsi l'installation au Plaza Athénée du restaurant Alain Ducasse, en septembre 2000, a fait de cet hôtel l'un des établissements parisiens les plus distingués, au même titre que le Ritz de Paris[14]. (Ducasse est le premier Cordon bleu à obtenir trois étoiles auprès d'un établissement de luxe, à savoir Le Louis XV de l'Hôtel de Paris Monte-Carlo.)

Auparavant propriété d'une grande maison de champagne, le restaurant de l'Hôtel de Crillon enrichit considérablement, au XXe siècle, la tradition gastronomique française des hôtels de luxe.

Un autre exemple est symbolique : dans le guide rouge - Michelin, Le Ritz de Paris, situé dans le 1er arrondissement, a longtemps été classé au premier rang des hôtels de Paris, jusqu'à ce que le restaurant du Meurice obtienne sa troisième étoile en 2007[15] dans le Guide Michelin. Depuis cette date, c'est le Meurice qui est la tête de tous les établissements parisiens dans ce guide[b 1].

Le restaurant Les Ambassadeurs de l'hôtel de Crillon demeure un symbole de l'hôtellerie française de luxe. Tout en conservant le décor original datant du règne de Louis XV[16], cette ancienne salle de bal du duc de Crillon possédait deux macarons du Guide Michelin[17] et était adhérent aux Relais & Châteaux[N 2]. Il s'agissait donc de l'un des restaurants les plus prestigieux en France. Il était en effet, avant sa vente à Starwood Capital Group en 2005, propriété de Taittinger, l'une de grandes maisons de champagne. En faveur de la maison de Reims, il était capable de distinguer l'Hôtel de Crillon d'autres palaces. Très connu dans le monde entier, car entre 1992 et 2012, celui-ci accueillit chaque année vingt-cinq jeunes filles du gotha international lors du Bal des débutantes. Ce bal était suivi d'un dîner exceptionnel, tout comme lors de la présentation de plusieurs prix littéraires.

Distinction Palace

Évolution vers une nouvelle classification

En dépit de plusieurs modifications effectuées en 1988, 1989, 1991 et 1992[11], l'ancien classement hôtelier français aux termes de l'arrêté du 14 février 1986 n'assurait plus la compétitivité des établissements français par rapport à la concurrence internationale.

D'une part, le système de classement en six catégories, de zéro à quatre étoiles luxe, manquait de cohérence avec les standards internationaux. L'absence de catégorie cinq étoiles le rendait peu lisible pour les principaux clients des établissements haut de gamme, notamment les Anglais et les Américains, alors que plus de 85 % de clients desdits palaces parisiens étaient étrangers et essentiellement de ces deux nationalités[d 1].

D'autre part, ses normes comprenaient principalement une trentaine de critères physiques ou liés à l'équipement, c'est-à-dire surface, nombre de chambres, existence de chauffage, présence d'une cabine téléphonique, etc. Faute de critères concernant les services et la qualité, ce classement entretenait parfois la confusion chez certains clients[d 2].

On prépara donc un nouveau classement, en cinq catégories, d'une à cinq étoiles, qui correspondent à chaque niveau de confort et de qualité, selon 240 critères examinés. La cinquième étoile est notamment conçue pour répondre à une clientèle internationale exigeante. Par exemple, un personnel parlant plusieurs langues étrangères, au moins deux dont l'anglais, sont obligatoires. L'accueil doit être assuré 24h sur 24 à partir de 30 chambres ainsi qu'en situation de handicap[18] - [d 3].

Toutefois, il Ă©tait de plus en plus Ă©vident que mĂŞme la nouvelle catĂ©gorie cinq Ă©toiles serait insuffisante pour les Ă©tablissements français les plus distinguĂ©s. C'est la raison pour laquelle commencèrent les Ă©tudes pour une sixième catĂ©gorie. Le cabinet PKF avait analysĂ© la diversitĂ© de l'ancienne catĂ©gorie quatre Ă©toiles dans la capitale. Elle Ă©tait composĂ©e de plusieurs groupes (prix moyens des quatre Ă©toiles Ă  Paris, en 2001 : 245,2 â‚¬)[d 4] :

  • les Bristol, Crillon, George V, Meurice, Plaza AthĂ©nĂ©e et Ritz (631,7 €) : dits palaces
  • le grand luxe : hĂ´tels de grande renommĂ©e, appartenant Ă  de grandes chaĂ®nes internationales
  • les hĂ´tels de charme : de capacitĂ© plus rĂ©duite, proposant des produits exclusifs dans un site de moins bonne visibilitĂ©
  • les gros porteurs : caractĂ©risĂ©s par une capacitĂ© importante d'hĂ©bergement (400 Ă  1 000 chambres)
  • les first class : correspondant aux cinq Ă©toiles standard actuel

Puis, une première définition juridique fut délivrée par l'arrêt de la Cour d'appel de Paris (première Chambre section H) du , à la suite de la décision no 05-D-64 du du Conseil de la Concurrence[11] :

« … en se fondant notamment sur l'analyse du cabinet PKF, que la demande Ă©mane majoritairement d'une clientèle « tourisme Â», le plus souvent Ă©trangère et très fortunĂ©e, peu sensible au prix, pour laquelle le prestige et l'image de luxe de ces Ă©tablissements jouent un rĂ´le essentiel, et que cette image provient de la conjonction d'un ensemble de caractĂ©ristiques que les six Ă©tablissements en cause Ă©taient alors seuls Ă  pouvoir rĂ©unir, soit une adresse prestigieuse, un personnel nombreux affectĂ© au service de la clientèle, un ensemble de services annexes de luxe, un restaurant de prestige, une proportion de suite Ă©levĂ©e dont certaines très prestigieuses par leur taille, leur dĂ©coration ou leur histoire[d 5]. »

Le classement hôtelier cinq étoiles en France fut mis en place par la loi du 22 juillet 2009, par Hervé Novelli, secrétaire d'État chargé du Tourisme. Celui de Palace suivit : par lettre du 29 juillet 2009, Hervé Novelli chargea deux professionnels de l'hôtellerie de luxe de créer une catégorie supplémentaire[d 6]. Il s'agissait de François Delahaye[d 7], directeur général du Plaza Athénée, et de Pierre Ferchaud[d 7], président directeur général du Bristol jusqu'en juin 2010. Avec la participation d'Alain Simon, contrôleur général[d 7] - [N 3], 70 pages de rapport furent achevées en septembre 2010.

Ce rapport examinait Ă©galement le titre pour cette sixième catĂ©gorie. Étant donnĂ© que l'on utilisait dĂ©jĂ  le mot « luxe Â» dans l'ancienne catĂ©gorie quatre Ă©toiles, ce terme fut Ă©vitĂ©. Parmi les mots « privilège Â», « premium Â», « prestige Â» et « palace Â», le dernier fut finalement conseillĂ©. Ce terme, Ă©tabli depuis longtemps dans la langue française, reprĂ©sente aisĂ©ment les caractĂ©ristiques de la catĂ©gorie[d 8].

Distinction officielle depuis 2010

L'hôtel Meurice est l'un des premiers palaces officiels. Il est aussi le plus ancien, ayant été inauguré en 1835. Il était au XIXe siècle à Paris le principal hôtel qui accueillait les voyageurs anglais fortunés, jusqu'à l'ouverture du Ritz en 1898.

L’appellation reçut une reconnaissance officielle avec la création de la « distinction Palace » par un arrêté du 8 novembre 2010[19], à la suite de l'analyse du rapport. Ce label est décernée par Atout France, groupement d'intérêt économique (GIE), opérateur de l'État français en matière de tourisme créé en 2009.

Le 5 mai 2011, sur quatorze hôtels de grand luxe retenus, huit, dont quatre à Paris et deux à Courchevel, obtinrent la distinction pour une durée de cinq ans[20].

Néanmoins, ce premier classement provoqua la déception ainsi que le mécontentement parmi les candidats. Aussi le nouveau secrétaire d'État au tourisme Frédéric Lefebvre annonça-t-il qu'une prochaine session de candidature aurait lieu pour permettre à d'autres hôtels d'obtenir cette distinction. De plus, le jury lui demanda de réduire le délai d'ancienneté requise. En effet, pour la première session, les délais étaient fixés à 30 mois pour les nouveaux hôtels ainsi qu'à 24 mois dans le cas de rénovation. En conséquence, à partir de la deuxième, les délais furent diminués.

Une réunion du jury tenue le 8 septembre 2011 permit à l'hôtel George-V de recevoir la distinction une semaine plus tard. Puis, après la deuxième session close le 30 juin 2011, trois autres établissements furent admis en juin 2012. La France comptait désormais douze palaces, dont cinq établissements parisiens.

Le nombre de palaces français fut encore forcĂ©ment limitĂ© en comparaison des Ă©tablissements classĂ©s cinq Ă©toiles, tout comme ce qu'en 2010, le patron du Bristol Didier Le Calvez avait prĂ©vu : « Étant donnĂ© les normes exigĂ©es, la France pourrait avoir huit Ă  douze palaces dans un premier temps. C'est un bon ratio pour souligner le caractère exceptionnel de ces adresses[21]. ».

Puis le 27 juin 2013, Atout France autorisa sa 13e distinction pour le Royal Monceau[22]. En juillet 2014, trois nouveaux hôtels ont reçu la distinction Palace : les Mandarin Oriental et Shangri-La à Paris, le K2 à Courchevel[23].

En juillet 2016, trois autres établissements ont reçu cette distinction : le Cheval Blanc St-Barth Isle de France à Saint-Barthélemy, The Peninsula Paris et l'hôtel du Cap-Eden-Roc à Antibes[24].

En septembre 2018, l'hôtel de Crillon, dans la chaîne Rosewood Hotel, reçoit à son tour la distinction Palace[25].

En octobre 2019, cette fois-ci six nouveaux hôtels rentrent dans la famille des palaces : l'hôtel Lutetia (Paris), l'hôtel Barrière Les Neiges (Courchevel), L'Apogée (Courchevel), La Villa La Coste (Le Puy-Sainte-Réparade), Le Cheval Blanc (Saint-Tropez) et le Château de Saint-Martin (Vence).

Procédure en deux étapes

La session est constituée de deux phases :

Seuls les établissements classés cinq étoiles en France sont admissibles. Les nouveaux établissements doivent attendre douze mois, six mois pour ceux qui ont été rénovés, jusqu'à ce que la qualité de leurs activités soit stabilisée. Les candidats doivent soumettre leur dossier à Atout France, agence créée le et chargée par l'État d'accorder la distinction. Ils doivent satisfaire à 203 critères obligatoires et à 31 critères facultatifs, concernant la qualité[26]. Si l'établissement est admissible, le bureau transmet son dossier à une commission composée de personnalités de divers univers.

Présidée par l'académicien Dominique Fernandez (2010-2015), puis par Jean-Robert Pitte (depuis 2015), la commission analyse la qualité des candidats, selon plusieurs critères objectifs[27] : une histoire dense, une localisation agréable, la personnalisation et la précision du service, l'excellence de la restauration et la démarche environnementale. Si rien n'est officiellement annoncé, il est possible que la vérification soit effectuée, avant la décision finale, par une équipe d'inspecteurs anonymes.

La France est le premier et actuellement le seul pays qui ait officialisĂ© la catĂ©gorie « Palace Â». La dĂ©finition et les critères ne sont donc pas encore Ă©tablis dans d'autres pays.

Depuis le mois de janvier 2016, une nouvelle commission d'attribution dont le nombre de membres fut renforcé jusqu'à quatorze personnels est en fonction, à la suite de l'arrêté du . Cette deuxième commission est également chargée d'examiner le renouvellement des premiers établissements admis.

Caractéristiques du palace officiel de France

Dans d'autres pays

Certes, il existe la catégorie cinq étoiles supérieur dans d'autres pays. Toutefois, l'idée de la distinction Palace[29] est loin du classement de ce type. Ainsi, celui de l'association Hotelstars Union[30], actuellement composée de 16 pays européens dont la Suisse, est constitué de dix catégories : d'une à cinq étoiles ainsi que cinq catégories supérieures. Si l'établissement obtient plus de points, il est classifié en tant que supérieur (critères 2015 - 2020)[31] :

  • 1 Ă©toile : 90 - 169 points et plus de 45 critères (170 - : supĂ©rieur)
  • 2 Ă©toiles : 170 - 259 points et plus de 56 critères (260 - : supĂ©rieur)
  • 3 Ă©toiles : 260 - 399 points et plus de 80 critères (400 - : supĂ©rieur)
  • 4 Ă©toiles : 400 - 599 points et plus de 101 critères (600 - : supĂ©rieur)
  • 5 Ă©toiles : 600 - 699 points et plus de 121 critères (700 - : supĂ©rieur)

Dans ce système, les Ă©tablissements obtenant plus de 121 critères et plus de 700 points sont automatiquement admis, en tant que cinq Ă©toiles supĂ©rieur[31].

Toutefois, la classification de la distinction Palace ne se contente pas de ce système. Son idée principale est l'appréciation de la capacité d'établissement ; elle fait examiner si celui-ci est capable d'enrichir la vie des clients pendant leurs séjours.

Critères géographique et historique - originalité

L'hôtel du Palais, situé sur la côte Atlantique à Biarritz, est le seul palace appartenant à une commune, ville de Biarritz. Construit en 1855 par Napoléon III pour sa famille, cet édifice est l'un des meilleurs exemplaires du style Second Empire. Son livre d'or est magnifique. Avant de devenir hôtel en 1893, il accueillait des rois, reines et princes dont Isabelle II d'Espagne, Léopold II de Belgique ainsi que Prosper Mérimée, Otto von Bismarck. Après, la reine Victoria, le roi Édouard VII, l'impératrice Sissi, Sarah Bernhardt, Edmond Rostand, Maurice Ravel, Jean Cocteau, Ernest Hemingway, Gary Cooper, Frank Sinatra.
D'ailleurs, dès un bal « Second Empire Â» organisĂ© par le roi Alphonse XIII d'Espagne en 1922, toute l'Europe y dansait[6].

À la différence de la catégorie cinq étoiles supérieur, aucun hôtel, qui est situé dans une zone industrielle, près d'une autoroute ou en face du parking d'un aéroport, ne pourra obtenir la distinction Palace[29]. Il se trouve dans la Ville lumière ou le village entre ciel et mer. Soit dans la station de ski vraiment chic, soit dans la ville thermale romaine. « La localisation de l'établissement doit être exceptionnelle[27] ».

L'histoire est prise en compte, non seulement celle de l'hôtel lui-même, mais aussi celle de l'édifice, à savoir « l'architecture exceptionnelle du bâtiment qu'il soit historique ou de facture contemporaine ». Par exemple, l'Hôtel du Palais de Biarritz bénéficie de son histoire exceptionnelle. Il faut aussi que l'histoire de la clientèle soit riche, car le client est l'un des composants importants du palace, qui augmente la splendeur de l'établissement. Ainsi, lors de l'inauguration de l'hôtel Byblos le , l’établissement invita plus de 700 personnes parmi lesquelles l'administrateur général de la Comédie-Française Maurice Escande, Françoise Sagan, René Clair, Bernard Buffet, Paco Rabanne[32]. Le jury apprécie donc « la légende, l'histoire et la personnalité de l'établissement ». Pourtant, aujourd'hui, ce critère historique, qui était respecté stricto sensu, ne semble plus indispensable. En effet, de nouveaux établissements parmi les candidats devinrent plus nombreux.

Séance de photos pour le Bal des débutantes à Paris, en 2011 dans une salle traditionnelle qui n'existe plus. Désormais déplacé au Peninsula Paris, sur l'avenue Kléber.

De même, avant de finir leur rapport en 2010, deux experts, François Delahaye et Pierre Ferchaud, soulignèrent « un effet salle de bal »[d 10] :

« Il y a dans les palaces, de par leur taille et leur histoire, un effet salle de bal. Les lustres y sont pour quelque chose, ainsi que les personnes chics qui s'y croisent dans le sillage d'un parfum ou d'une belle robe. La perfection y est un instinct, les grands salons bruissant de conversation ou de musique vivante douce, une merveille, et la recherche de plaisir, une attention de tous les instants. »

C'est dorĂ©navant The Peninsula Paris, nouveau palace depuis juillet 2016, qui accueillit de nombreuses filles de Gotha, en tant que nouveau partenaire du Bal des dĂ©butantes. Entre 1992 et 2012, il s'agit de celui de l'HĂ´tel de Crillon auquel participèrent plusieurs filles de vedettes internationales, dont celles de Kristin Scott Thomas, de Bruce Willis. Tout singulières dans le monde entier, certains palaces officiels se distinguent avec ce « caractère unique de l'Ă©tablissement Â».

Qualité des services de bouche

De sorte que soit inoubliable le sĂ©jour des clients auprès du palace officiel, il faut « l'excellence de la restauration et du bar Â».

L'existence du bar dans l'hĂ´tellerie de haute gamme Ă©tait très importante, car, au XXe siècle en France, celui-ci fonctionnait comme haut lieu oĂą les gens se rencontraient, crĂ©ant de nouvel esprit. Il suffit de citer un bar mystique, celui de l'HĂ´tel Pont Royal, mais disparu. Il Ă©tait en effet le salon quasi-officiel des Éditions Gallimard. Dans le bar Hemingway du Ritz, frĂ©quentĂ© par cet Ă©crivain, le cocktail « Ritz Sidecar Â» Ă©tait rĂ©putĂ© tant pour son goĂ»t exceptionnel que pour son prix de plusieurs centaines d'euros. Il entrait dans sa composition un cognac particulier, le Fine Champagne 1865, distillĂ© juste avant le dĂ©sastre du phylloxĂ©ra[33].

Le Plaza Athénée, l'un des premiers palaces officiels, fut également le premier établissement de luxe en France à accueillir un restaurant trois étoiles, le restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée. Déplacé au sein de l'hôtel Meurice en raison des travaux de ce palace en 2013[34], ce restaurant ouvrit à nouveau ses portes en septembre 2014 au Plaza Athénée.

Contrairement à ce qui concerne le bar, le restaurant gastronomique devint un phénomène florissant qui remarque le label officiel français. En 2016, tandis que le label comptait alors 23 palaces, trois établissements, le Bristol, le Plaza Athénée et le George-V, avaient l'honneur d'accueillir leurs clients dans leur restaurant classés trois étoiles. Encore cinq autres palaces possédaient-ils leur restaurant gastronomique avec deux étoiles.

Si le rapport de 2010 conseillait « une restauration de haut niveau avec un chef distinguĂ© par les grands guides internationaux (Ă©toiles par exemple) et avec au moins un restaurant français »[d 11], le critère du jury devint cependant plus simple : « un restaurant gastronomique de renommĂ©e internationale (reconnu par les principaux guides gastronomiques internationaux) »[35]. La liste est plus riche, Ă  la suite de l'arrivĂ©e de Michel Guerard, l'un des chefs français les plus distinguĂ©s, en juillet 2017, avec son propre hĂ´tel[1]. Il est très connu comme un des crĂ©ateurs de la nouvelle cuisine.

En dix ans, le label officiel fit amplifier cette caractĂ©ristique gastronomique. En effet, le critère ne nĂ©glige pas la coutume française, repos dominical[N 4]. C'est pourquoi reste « Ă  la carte Â» la « possibilitĂ© de dĂ®ner Ă  l'hĂ´tel 7 jours sur 7 Â», et non obligatoire[36]. Mais cette fermeture est tout Ă  fait incomprĂ©hensible pour la clientèle Ă©trangère. La solution des Ă©tablissements Ă©tait l'installation d'un deuxième restaurant sans fermeture hebdomadaire. Et en mars 2013, le restaurant secondaire du Bristol, Le 114, Faubourg, obtint sa première Ă©toile, grâce auquel ce palace conserve quatre macarons du guide Michelin. DĂ©sormais, plusieurs restaurants Ă©toilĂ©s dans un Palace français ne sont pas inhabituels.

Le résultat, qui était obtenu en 2019, était significatif. 19 palaces sur 31 possédaient au moins un restaurant récompensé par le guide rouge. Ils comptaient 44 macarons (2,3 par établissement). Parmi eux, le George V se distinguait avec cinq étoiles (un restaurant trois étoilés et deux restaurants d'une étoile).

Il faut ajouter que le jury apprĂ©cie « la qualitĂ© et l'importance des rĂ©fĂ©rences de la carte des vins Â»[35]. La cave est une des traditions françaises. Le 9 fĂ©vrier 1477, le roi de France Louis XI dicta une lettre, mais sans doute envieusement ou narquoisement :

« Messeigneurs les contes, j'ay receu voz lettres et vous mercye de l'honneur que me voulez faire de me mettre a butin ........ Touchant les vins du duc de Bourgogne, qui sont en ses celliers, je suis content que vous les ayez. Escript a Peronne, le IXe jour de febvrier.

A nostre ame et feal cousin, conseiller et premier chambellan le sire de Craon, conte de Ligny, et a nostre ame et feal conseiller et chambellan le conte de[37]… »

Étant donné que le restaurant trois étoilé, notamment sa cave, est vraiment coûteux, les clients fortunés des palaces sont idéaux pour maintenir sa qualité. Car personne ne peut prévoir quand des vins précieux seront commandés, soit demain, soit dans dix ans. Pendant cette durée imprévisible, il est impossible que le propriétaire reprenne ceux qu'il a placé dans la cave et les réinvestisse. Auprès des palaces, il existe plus de possibilité : service d'étages, réunion, banquets, surtout ceux de mariage[N 5].

Critère de confort et investissement pour la rénovation

En 1998, l'hĂ´tel George-V effectua sa rĂ©novation en dĂ©pensant 18,3 millions d'euros ainsi qu'en 2011, 28 millions[38]. Le dĂ©corateur Pierre-Yves Rochon travaillait toujours avec cet Ă©tablissement[39].

Les signes officiels qui distinguent les établissements les plus cotés sont attribués à condition de satisfaire les exigences de l'hôtellerie de luxe en ce qui concerne « l'esthétique, la générosité des lieux, la remarquable qualité des équipements et éléments de confort ».

Parmi les palaces labellisés, certains profitent de la variété et de la richesse, qui se trouvent dans l'ameublement et la décoration historiques. Ainsi, le Meurice se caractérise par un décor où le style Louis XV s'associe au style Louis XVI. Quant à l'hôtel du Palais de Biarritz, il s'agit d'une synthèse entre le style Second Empire[40] - [41] et la restauration par Édouard-Jean Niermans et Marcel Dourgnon, qui fut effectuée de 1903 à 1905[42].

Mais la tendance actuelle vise surtout la rĂ©novation, qui devint quasiment obligatoire pour les palaces. Ce renouvellement a commencĂ©, d'abord, dans quelques hĂ´tels de petite taille. Par exemple, le cĂ©lèbre dĂ©corateur Pierre-Yves Rochon rĂ©organisa toute l'architecture intĂ©rieure de l'un des Ă©tablissements des Relais & Châteaux, Château Cordeillant-Bages de Pauillac, lors de sa rĂ©novation en 1989[43]. Vraisemblablement inspirĂ©s par cette amĂ©lioration, plusieurs Ă©tablissements de luxe dont le Bristol et le Plaza AthĂ©nĂ©e entreprirent de rĂ©nover leurs chambres dans les annĂ©es 1990. Le collaborateur du Bristol Ă©tait Hermès. Le George-V et le Grand-HĂ´tel du Cap-Ferrat aussi bĂ©nĂ©ficièrent du travail de Pierre-Yves Rochon. Pour cela, depuis 1997, le Plaza AthĂ©nĂ©e devait dĂ©penser plus ou moins 1,5 million d'euros par an[38].

Le Bristol Paris est l'un des premiers palaces qui effectua une rénovation moderne dès les années 1990. Suite d'arrivée de Pierre Ferchaud en 1994, l'amélioration fût réalisée grâce à sa collaboration d'Hermès. Il transforma aussi les chambres de petite taille en suites de luxe[44].

À la suite de l'arrivée des chaînes hôtelières asiatiques à Paris, le cercle étroit des membres parisiens de l'hôtellerie de luxe fut bouleversé. L'inauguration de deux nouveaux hôtels, le Mandarin Oriental et le Shangri-La, principalement destinés aux clients asiatiques, eut un grand retentissement.

DĂ©jĂ  en 2002, après l'ouverture du Park Hyatt VendĂ´me, la capitale française comptait 1 150 chambres et suites dans cette catĂ©gorie de luxe[d 12]. La crĂ©ation de deux hĂ´tels y ajouta 218 chambres complètement nouvelles selon le site d'Atout France.

Puis, ce fut le Royal Monceau acquis par le groupe Raffles de Singapour qui paracheva en octobre 2010 son amĂ©lioration après une fermeture complète de deux ans[N 6], et la rĂ©alisation de travaux pour 120 millions d'euros[38].

Le Bristol et le Plaza Athénée, entreprirent également de s'aggrandir en acquérant des immeubles voisins[45].

Il est symbolique que le Ritz Paris, qui n'avait jamais connu sa rĂ©novation pendant trente ans, ait fermĂ© entièrement ses portes en aoĂ»t 2012. Cette fermeture fut suivie de celle de l'HĂ´tel de Crillon le 31 mars 2013[46]. DorĂ©navant, fortement affectĂ© par la guerre des palaces, la distinction officielle liĂ©e Ă  l'hĂ´tellerie de luxe concernait surtout les Ă©tablissements entièrement rĂ©novĂ©s[47]. Chose symbolique, ce qui dĂ©crocha le 13e distinction officielle le 27 juin 2013 Ă©tait le Royal Monceau[22]. En dĂ©pit d'un nombre limitĂ© de clients, en France, les investissements, qui avaient but d'obtenir et de maintenir le label, restaient Ă©normes jusqu'en 2020. L'HĂ´tel Lutetia aussi dĂ©pensa, par exemple, 200 millions d'euros qui Ă©taient rĂ©servĂ©s aux travaux, avant de devenir palace en 2019.

Pourtant, cette tendance risque de porter atteinte aux caractéristiques uniques de chaque établissement et de provoquer la disparition des décors historiques. Ainsi, l'Hôtel de Crillon effectua sa vente aux enchères du 18 au 22 avril 2013, pour sa collection d'art décoratif[46] - [48].

Critères de personnalisation du service et taux de suites

Le palace officiel est loin d'ĂŞtre un hĂ´tel de catĂ©gorie six Ă©toiles. En effet, mĂŞme au dĂ©but du XXIe siècle, les clients du Ritz Paris ne portaient pas de clĂ©. C'Ă©taient les concierges qui conservaient les clĂ©s, car l'Ă©quipe circulait rĂ©gulièrement dans les couloirs. Cette particularitĂ© peut ĂŞtre expliquĂ©e par la proportion de suites du Ritz, qui Ă©tait de 38 % en 2001. Il s'agit de la rĂ©flexion et d'un retour vers la tradition. Dans les rĂ©sidences du noble, « la personnalisation, la rapiditĂ©, la prĂ©cision et la permanence du service Â» Ă©taient assurĂ©es par de nombreux serviteurs[N 7]. C'est pourquoi « la capacitĂ© de l'Ă©tablissement et la prĂ©sence importante de suites Â» sont essentielles. Le rapport de 2010 proposait que les palaces se composent d'entre 30 et 250 chambres, pour que ces qualitĂ©s du service soient assurĂ©es et optimisĂ©es par assez nombre de personnels[d 13]. D'ailleurs, afin de satisfaire l'un des critères de la distinction Palace, il faut au minimum 20 % de suites[49]. Toutefois, l'HĂ´tel le Bristol va plus loin. Dès les annĂ©es 1990, celui-ci augmente sans cesser les nombre, taille et qualitĂ© des suites[N 8]. En 2013, l'Ă©tablissement comptait 92 suites et 96 chambres[50] alors qu'en 2001, sa proportion de suites n'Ă©tait que de 26 %[51]. Le Bristol dĂ©pense beaucoup pour cette transformation : 60 millions d'euros en 2009, 10 millions en 2010 et 25 millions en 2011[38]. L'HĂ´tel La RĂ©serve, quant Ă  lui, ne possĂ©dait que sept chambres et seize suites, lors de sa promotion[52].

D'oĂą, le palace se distingue de « la structure de leurs coĂ»ts prĂ©sente des coĂ»ts fixes supĂ©rieurs aux coĂ»ts variables Â». Afin de conserver leur rĂ©putation, leur niveau de prestations et de services supĂ©rieurs alourdit considĂ©rablement leur part de coĂ»ts fixes[d 14]. (Pour d'autres Ă©tablissements, il s'agit des coĂ»ts variables de l'eau, de l'Ă©lectricitĂ©, des serviettes, par exemple, d'après le nombre rĂ©el de clients.) En 2004, la directrice de trois etablissements dont Les Airelles prĂ©cisa : « Nous employons plus de 112 salariĂ©s pour 59 suites et chambres pour satisfaire les clients les plus difficiles »[12]. Ă€ Paris, il faut au minimum 2,5 employĂ©s par chambre, d'après Didier Le Calvez, directeur gĂ©nĂ©ral du Bristol. En 2010, son hĂ´tel comptait 540 salariĂ©s pour 190 chambres et suites[53], alors que le Ritz avait besoin de 550 personnes pour 161 chambres et suites en 2007[54].

De sorte qu'est appréciée « l'implication des équipes dans la recherche de l'excellence », y compris le budget formation.

Obligations des Ă©tablissements

Avant que le dossier ne soit prĂ©parĂ©, il faut que soit dĂ©jĂ  Ă©tablis et stabilisĂ©s « des indicateurs Ă©conomiques distinguant l'excellence du service Â» :

  • Ă  la performance commerciale de l'Ă©tablissement par rapport Ă  la moyenne des Ă©tablissements classĂ©s cinq Ă©toiles sur la place;
  • Ă  l'effectif moyen annuel par clĂ© rapportĂ© par taux d'occupation de l'Ă©tablissement :
    • supĂ©rieur ou Ă©gale 2,2 pour les Ă©tablissements parisiens ;
    • supĂ©rieur ou Ă©gale 1,5 pour les Ă©tablissements non parisiens.

Afin d'obtenir la distinction Palace, l'établissement doit pareillement respecter « une démarche exemplaire et responsable ». D'une part, il s'agit de la qualité des conditions de travail proposées aux personnels. D'autre part, il faut que la croissance de l'établissement soit achevée, à condition de la promotion du développement durable.

DĂ©finition

François Delahaye et Pierre Ferchaud soutiennent que c'est : « un endroit qui vous procure le sentiment de vivre un instant rare, unique ». Il s'agit du prestigieux établissement français qui est capable de charmer la clientèle mondiale, grâce aux qualités exceptionnelles ainsi qu'aux caractéristiques distinguées[d 10].

C'est aussi ce qu'annonçait en 1998 une brochure du Plaza Athénée :

« Palace de charme, le Plaza Athénée est beaucoup plus qu'un hôtel de luxe. C'est une institution, un privilège. Il résiste aux modes et aux époques, il est unique. On ne peut pas l'expliquer car on n'explique pas l'exceptionnel. C'est le Plaza tout court, la meilleure manière d'apprécier l'hospitalité à la française, un must international. »

— Brochure de l'Hôtel Plaza Athénée (1998), p. 3.

Liste des palaces selon la distinction française

2019

2023 (liste actuelle)

La pandémie de covid-19 a touché le secteur. Ainsi, en juillet 2020, le restaurant avec deux étoiles L'Abeille auprès du Shangri-La annonça sa fermeture définitive[58]. Alain Ducasse quitta l'Hôtel Plaza Athénée en juin 2021, après plus de vingt ans d'existence[59].

En ce qui concerne le label Palace, en mai 2021 l'Atout France garde 31 établissements[60] - [61]. À la suite des déconfinements progressifs, des palaces officiels et leurs restaurants étoilés commencèrent à rouvrir. Si la plupart des palaces gardent leurs chefs cuisiniers étoilés, le service de restauration est parfois effectué sur la terrasse ou le toit, en raison des gestes barrières sanitaires requis.

Toutes ces distinctions seront valables et prolongées, en raison de la gestion sous la pandémie, jusqu'au 31 décembre 2022 puis encore au 31 décembre 2023, sans toucher les attributions effectuées en 2016 et 2018, initialement pour une période de cinq ans[62].

Nom Ville DĂ©partement Distinction Inauguration Restaurant (2023) Notes
HĂ´tel du Cap-Eden-RocAntibesAlpes-Maritimes20161870[63]
Hôtel du PalaisBiarritzPyrénées-Atlantiques20111893[64]
Les AirellesCourchevelSavoie20111992[65]
L'Apogée CourchevelCourchevelSavoie20192013[66]
Hôtel Barrière Les NeigesCourchevelSavoie20192016[67]
Cheval Blanc CourchevelCourchevelSavoie20112006[68]
Le K2 PalaceCourchevelSavoie20142011[69]
Les Prés d'EugénieEugénie-les-BainsLandes20171961[70]
Hôtel RoyalÉvian-les-BainsHaute-Savoie20161909[71]
La Bastide de GordesGordesVaucluse2016[63]
Les Sources de CaudalieMartillacGironde20161999[72]
Mandarin Oriental ParisParis 1erParis20142011[73]
Le MeuriceParis 1erParis20111835[74]
Park Hyatt Paris-VendĂ´meParis 2eParis20112002[75]
HĂ´tel LutetiaParis 6eParis20191910[76]
Le Bristol ParisParis 8eParis20111925 + [77]
HĂ´tel de CrillonParis 8eParis20181909[78]
Four Seasons Hotel George VParis 8eParis20111928 + + [79]
Plaza AthénéeParis 8eParis20111913[59]
La RĂ©serve ParisParis 8eParis20162015[80]
Le Royal MonceauParis 8eParis20131928[81]
The Peninsula ParisParis 16eParis20162014[82]
Shangri-La Hotel ParisParis 16eParis20142010[74]
Villa la CosteLe Puy-Sainte-RĂ©paradeBouches-du-RhĂ´ne20192017[65]
La RĂ©serveRamatuelleVar20122003[63]
Cheval BlancSaint-BarthélemySaint-Barthélemy20161991[83]
Grand-HĂ´tel du Cap-FerratSaint-Jean-Cap-FerratAlpes-Maritimes20111908[84]
HĂ´tel ByblosSaint-TropezVar20121967[85]
Château de la MessardièreSaint-TropezVar20121992[86]
Cheval Blanc St-TropezSaint-TropezVar20192019[63]
Château Saint-Martin & SpaVenceAlpes-Maritimes2019[87]

Évolution du label Palace

  • 2011 : 9
  • 2012 : 12
  • 2013 : 13
  • 2014 : 16
  • 2016 : 23
  • 2017 : 24
  • 2018 : 25
  • 2019 : 31

Les classifications avant 2012 s'accordaient essentiellement à ceux qui étaient de dits palaces traditionnels. À partir de cette année, de nouveaux établissements sont admis en tant que palace. Mais, certains manquent de restaurants gastronomiques. En octobre 2019, le nouveau classement a été publié par Atout France, ce qui porte le total à 31 établissements[55].

Notes et références

Notes

  1. Deux fois plus cher que d'autres Ă©tablissements.
  2. Il dut quitter cette chaîne.
  3. Il était le contrôleur général au service du Contrôle Général économique et financier au Ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi et du Ministère du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État.
  4. Néanmoins, le restaurant l'Espadon du Ritz Paris ne ferma jamais ses portes avant sa rénovation totale. De même, en 2012, Épicure, du Bristol Paris était toujours ouvert, en dépit de ses trois étoiles, tel Le Cinq de l'Hôtel Four Seasons George-V, deux étoiles. Pour les deux établissements de Courchevel, leurs restaurants gastronomiques n'ont pas de fermeture hebdomadaire, en raison de l'ouverture saisonnière.
  5. Lors de l'installation du restaurant Alain Ducasse auprès du Plaza Athénée en 2000, un spécialiste analysa que Ducasse bénéficierait de l'amélioration de sa productivité grâce à ces activités supplémentaires au sein du l'hôtel de luxe.
  6. La rénovation est parfois effectuée à la suite du changement des gestionnaires. Ainsi, la première rénovation de l'Hôtel Savoy de Londres fut tenue après la transmission conclue en 1994.
  7. Donc, il fallait préparer un montant considérable de pourboire. En général, cela était plus cher qu'un séjour dans l'hôtel.
  8. Depuis 1978, Rudolf-August Oetker, fondateur du groupe industriel allemand Oetker, poursuit ce chemin.
  9. Certes, les bâtiments furent construits d'abord dans les années 1970. Toutefois, l'établissement fut abandonné avant que Michel Reybier ne l'acquière en 1997. Reybier l'ouvrit à nouveau en 2003 comme douze villas possédant 51 chambres. Enfin, sous la direction de l'architecte Jean-Michel Wilmotte, actuellement un des jurés, l'établissement fut transformé en 2009 en hôtel de luxe, seules 7 chambres et 16 suites. Donc, il n'existe pas de continuité entre deux gestions.

Références

  1. L’hôtel Les Prés d’Eugénie - Michel Guérard reçoit la distinction Palace - Atout France, 28 juillet 2017.
  2. Palace - Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL).
  3. Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Nathan, , 14833 p. (ISBN 978-2-321-00013-6, lire en ligne), p. 13973-13974.
  4. Dom Jean-François, [Vocabulaire austrasien, pour servir à l'intelligence des preuves de l'Histoire de Metz, des loix & atours de la ville, des chartres, titres, actes & autres monumens du moyen âge, écrits en langue romance, tant dans le pays-Messin, que dans les provinces voisines, J.-B. Collignon (Metz), 1773, p. 99 (lire en ligne).
  5. Une icĂ´ne parisienne intemporelle - HĂ´tel de Crillon.
  6. La légende - Hôtel du Palais.
  7. 80 ans d'histoire - HĂ´tel Prince de Galles.
  8. Congrès des Audioprothésistes - Unsaf.org, 2010, p. 26 [PDF].
  9. Cependant, l'usage hésite sur l'orthographe exacte du nom de l'hôtel : George-V, Georges-V, George V, Georges V. Le trait d'union est nécessaire pour un établissement en raison de la métonymie (Maurice Grevisse et André Goosse, Le Bon Usage, 14e édition, p. 112, De Boeck, Bruxelles 2007). Cependant, lorsque le prénom est suivi d'un élément subordonné, on ne met pas de trait d'union (p. 114, par exemple, le restaurant Le Louis XV de Monte-Carlo, le style Louis XV). Pour la station de métro, on écrit donc « George V ». L'ancienne avenue de l'Alma prit le nom de l'hôtel en devenant avenue George-V, et c'est l'origine de cette hésitation. Dans cet article en français, on emploie simplement « George V », d'après le Guide rouge - Michelin (p. 1296).
  10. « Grand-Hôtel du Cap-Ferrat », Fourseasons.com (consulté le ).
  11. Décision no 05-D-64 du 25 novembre 2005 relative à des pratiques mises en œuvre sur le marché des palaces parisiens - Autorité de la concurrence [PDF].
  12. « Raymonde Fenestraz, dirige l'hôtel le plus rent », sur lhotellerie-restauration.fr (consulté le ).
  13. Depuis septembre 2012, Saint-Émilion compte quatre « Premiers grands crus classĂ©s A Â», au lieu de deux. Deux nouveaux "Premiers grands crus" Saint Emilion, FranceInfo, 6 septembre 2012.
  14. Alain Ducasse au Plaza Athénée - L'Hôtellerie Restauration, 18 mai 2010.
  15. Le Meurice Alain Ducasse - Guide Michelin.
  16. « 5 Star Hotel Paris / Luxury Hotel Paris / Rosewood Hôtel de Crillon », sur crillon.com (consulté le ).
  17. http://www.lhotellerie-restauration.fr/hotellerie-restauration/Articles/2005/M_2922_28_Avril_2005/Jean_Francois_Piege.htm ; après le départ du cuisinier Jean-François Piège en 2009, il ne reçoit qu'une étoile.
  18. Hôtels : comment décrocher la cinquième étoile, par Isabelle de Foucaud, Le Figaro, 21 juillet 2012.
  19. ArrĂŞtĂ© du 8 novembre 2010 portant crĂ©ation d'une « distinction Palace Â» - LĂ©gifrance
  20. Il y a désormais huit palaces en France - Quotidien du Tourisme, 5 mai 2011.
  21. Classe Palace - Jean-Pierre Chanial, Le Figaro, 17 novembre 2010
  22. « Le Royal Monceau - Raffles Paris reçoit la Distinction Palace », Atout France,
  23. Trois nouveaux palaces Ă  Paris et Courchevel - Mathilde Visseyrias, Le Figaro, 10 juillet 2014
  24. « 3 nouveaux hôtels reçoivent la distinction Palace », Atout France,
  25. « L’Hôtel de Crillon reçoit la distinction Palace », sur atout-france.fr, (consulté le )
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  27. Distinction Palace : Les critères d'appréciation du jury - Atout France [PDF] (voir archive).
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  29. « La Distinction Palace », sur atout-france.fr (consulté le )
  30. http://www.hotelstars.eu
  31. http://www.hotelstars.eu/criteria/ voir aussi catalogue de critèries [PDF]
  32. Historique - HĂ´tel Byblos
  33. (en) In Pictures: World's Priciest Cocktails - Pascale Le Draoulec et Lauren Sherman, Forbes, 2 novembre 2007.
  34. Restaurant le Meurice Alain Ducasse
  35. p. 2
  36. Critères no 210 et 208.
  37. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VI, Société de l'histoire de France et Librairie Renouard, Paris 1898, p. 126.
  38. Les capitaux étrangers sont-ils les sauveurs du patrimoine hôtelier ? - Évelyne de Bast, L'Hôtellerie Restauration, 3 mai 2011.
  39. Label palace : le George V, déçu, attend son heure - L'Hôtellerie Restauration, 9 mai 2011.
  40. Deluxe Biarritz - HĂ´tel du Palais
  41. Merveilles de l'Hôtel du Palais - Maurice Beaudoin, Le Figaro, 8 décembre 2006
  42. Institut français d'architecture, Archives d'architecture du XXe siècle, Volume 1, Mauad Editora Ltda, 1991 (ISBN 978-2-8700-9446-4), pp. 340-344 [lire en ligne]
  43. Selon sa brochure, obtenue auprès de l'établissement le 15 mai 1998
  44. Le Bristol, discrétion assurée - Léna Lutaud, Le Figaro, 21 novembre 2006.
  45. HĂ©bergement : Calendrier des ouvertures et fermetures, Paris et ĂŽle-de-France - ParisInfo.com, 3 avril 2012 [PDF] p. 4 (voir archive)
  46. HĂ´tel de Crillon - Site officiel
  47. HĂ´tellerie de luxe : licenciement et recrutement cinq Ă©toiles - Emilie Vidaud, myRHline.com, 2 avril 2012
  48. Le Figaro, le 23 avril 2013 ; en fait, 3 500 pièces disparurent.
  49. Les critères de l'appréciation du jury, p. 1
  50. http://www.lebristolparis.com/fr/chambres-et-suites
  51. DĂ©cision no 05-D-64 du 25 novembre 2005, p. 31
  52. Luxe et volupté à La Réserve Ramatuelle - Jacques Gantié, L'Hôtellerie Restauration, 2 octobre 2009
  53. Des suites au prix d'une voiture - Mathilde Visseyrias, Le Figaro, 17 novembre 2010
  54. Le prix d'une nuit dans un palace Ă  Paris - Anne Jouan, Le Figaro, 5 novembre 2007
  55. « La distinction Palace attribuée à 6 nouveaux hôtels », sur www.atout-france.fr, (consulté le )
  56. « France : quatre nouveaux hôtels obtiennent la distinction 'palace' », Le Figaro,
  57. « La France compte trois nouveaux palaces, tous en Côte d'Azur », Luxe, sur challenges.fr, Challenges, (consulté le )
  58. Le Figaro, le 14 juillet 2020
  59. Numéro, Qui remplacera le chef Alain Ducasse au Plaza Athénée ?, le 20 mai 2021
  60. Atout France
  61. On constate quelques changements de gestion, qui a théoriquement besoin de renouvellement du label 5 étoiles. Il est possible qu'à cause du covid, le classement soit maintenu jusqu'à ce que la situation soit maîtrisée.
  62. Atout France
  63. AD Magazine, Les plus beaux hĂ´tels pour un long week-end dans le sud de la France, le 13 mai 2021
  64. La continuation fut précisée par le maire de Biarritz Maider Arosteguy, dans l'article du journal L'Éclair le 27 février 2021, p. 2 - 3 L'Hôtel du Palais va rouvrir ; la ville possède l'établissement avec 57% d'actionnaire.
  65. Men's up, Quels sont les plus beaux palaces de France ?, le 9 février 2021
  66. Site officiel : réouverture prévue en décembre 2021
  67. Le Journal du dimanche, Comment les hôtels Barrière se préparent à rouvrir, le 10 mai 2021
  68. RTL, Restauration de luxe : Yannick Alléno ambitionne de préparer le voyage avec le client, le 8 juin 2021 Il est à noter qu'Yannick Alléno déclara que ses restaurants trois étoilés n'ouvriraient ses portes que le 6 septembre 2021.
  69. « Guide Michelin 2023 : voici tous les restaurants qui ont obtenu leur première étoile », MSN,‎ (lire en ligne)
  70. Tendance hôtellerie, Relais & Châteaux : revivre, repartir ! La paroles aux acteurs du changement, le 13 mai 2021
  71. Tourmag, Évian Resort : l'Hôtel Ermitage et l'Hôtel Royal ouvriront en avril 2021, le 11 mars 2021
  72. Avantages, Terroir, vin et beauté : une escapade de luxe aux Sources de Caudalie, le 7 juin 2021
  73. Franceinfo, À la carte. Les terrasses font le plein, le 22 mai 2021
  74. Les Échos, Alain Ducasse ne régnera plus sur le Plaza Athénée y compris l'enseignement sur le Shangri-La, le 18 mai 2021
  75. Paris capitale, La Piazzetta, un voyage italien au Park Hyatt Paris-VendĂ´me, le 2 juin 2021
  76. Paris Match, L'esprit d'Isabelle Huppert Ă  l'hĂ´tel Lutetia, le 15 mai 2021
  77. Le Figaro, La partition gastronomique chic et nature du chef Éric Frechon au domaine de Primard, le 28 mai 2021
  78. Actu Paris, Cinq rooftops à découvir à Paris, le 21 mai 2021
  79. Journal de Palaces, Four Seasons Hotel George V, Paris unveils two of the City's Most Exclusive Terraces, le 3 juin 2021 (en)
  80. Sortir Ă  Paris, La RĂ©serve Paris HĂ´tel & Spa rouvre ses trois terrasses, le 4 mai 2021
  81. Elle, Quentin Lechat au Royal Monceau, le 29 avril 2021
  82. Le Figaro, Hôtellerie de luxe : le Peninsula Paris étoffe ses prestations pour sa réouverture, le 26 février 2021
  83. Paris Match, Sous la Loupe de Paris Match : le Cheval Blanc Isle de France Ă  Saint Barth, le 9 mai 2021
  84. Les Échos, Mon « grand bleu » perso, le 21 mai 2021
  85. Hospitality Net, Hotel Byblos, Saint Tropez Reopened Its Doors, le 21 mai 2021 (en)
  86. Hospitality on, L'Histoire commence Ă  Saint-Tropez : Airelles annonce l'ouverture de deux nouvelles maisons de luxe, le 3 mars 2021
  87. Fodor's Travel, The 15 Dreamiest Hotels in France, le 31 mars 2021 (en)

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Sous la direction d'Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française deuxième Ă©dition, tome II F-PR, Dictionnaires le Robert, Paris 1998 (ISBN 978-2-84902-249-8), 4 302 pages, ainsi que Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, Dictionnaire le TrĂ©sor
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  • Le guide Michelin rouge France, Monaco et Andorre 2012, Michelin, Clermont-Ferrand 2012 (ISBN 978-2-06-716973-9), 2 016 pages
    1. p. 1256.
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  • François Delahaye et Pierre Ferchaud, avec la participation d'Alain Simon, Rapport sur la crĂ©ation d'une catĂ©gorie « Palaces » parmi les Ă©tablissements cinq Ă©toiles du nouveau classement hĂ´telier, septembre 2010 [lire en ligne] [PDF]
  1. p. 9
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  5. p. 7
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  7. p. 28
  8. pp. 19-21
  9. pp. 22-23
  10. p. 24
  11. p. 14
  12. p. 1
  13. pp. 13-14
  14. p. 10
  • Marc Boyer, Histoire gĂ©nĂ©rale du tourisme du XVIe au XXIe siècle, Éditions l'Harmattan, Paris 2005 (ISBN 978-2-7475-8432-6), 327 pages
  1. p. 175-176.
  2. p. 181.

Liens externes

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