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Jean-Robert Pitte

Jean-Robert Pitte est un géographe français, né le , à Paris. Spécialiste du paysage et de la gastronomie, il est président de la Société de géographie, et président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA), ainsi que du salon Livres en vignes au Château du Clos de Vougeot.

Jean-Robert Pitte
Jean-Robert Pitte en 2013.

Il a été élu, le , membre de l’Académie des sciences morales et politiques, dans la section Histoire et géographie, au fauteuil laissé vacant par le décès du géographe Pierre George. Il en a été secrétaire perpétuel de 2017 à 2022, succédant à Xavier Darcos.

Il a été de 2003 à 2008 président de l'université Paris-Sorbonne (Paris IV)[1].

Il préside, de 2008 à 2013, l'Association pour le développement du Festival international de géographie[2] de Saint-Dié-des-Vosges (ADFIG).

Il a pris position pour la sélection des étudiants à l'entrée à l'université[3] et pour une augmentation des frais d'inscription à l'université[4], compensés par une augmentation des bourses au mérite et une modulation en fonction des revenus[5]. Il souhaite également une réforme en profondeur de la gouvernance des universités.

Biographie

Origines et formation

Jean-Robert Pitte a des racines variées : normandes, alsaciennes, parisiennes, lyonnaises, hongroises, etc. Catholique et français, il se sent aussi juif et pleinement européen. En effet, de par son grand-père paternel hongrois, il possède des racines juives qu'il revendique, comme il le dit lui-même dans son livre autobiographique Une famille d'Europe paru en 2011[6].

De 1966 à 1971, il suit des études de géographie à la Sorbonne et obtient son agrégation en 1971. En 1975, il obtient son doctorat de géographie à l'université Paris-Sorbonne. En 1986, il passe un doctorat ès lettres dans la même université.

Enseignement

Après son agrégation il devient professeur au lycée Chaptal à Paris pendant un an, avant de passer deux ans comme professeur à l’École normale supérieure de Nouakchott (Mauritanie), comme volontaire du service national actif. Il rejoint l'université de Paris IV en 1974, en tant qu'assistant, puis maître-assistant, ensuite maître de conférences. En 1988, il y devient professeur de géographie jusqu'à sa retraite en 2014. Les thèmes sur lesquels il enseigne relèvent de la géographie historique et culturelle avec, comme principaux centres d'intérêt, l'histoire du paysage et de l'aménagement du territoire, la gastronomie et le vin. Il a donné des conférences et enseigné dans plus de trente pays, en particulier au Japon. Il a enseigné de 2015 à 2017 en tant que Distinguished Professor à l'université de Hokkaidō à Sapporo (Japon) au sein de la nouvelle Graduate School of Global Food Resources.

Directions et présidences

Il crée en 1981 l'Université inter-âges de Paris-Sorbonne qu'il dirige jusqu'en 2006. Il dirige de 1988 à 1991 l'Institut d’urbanisme et d’aménagement, puis l'UFR de géographie et aménagement de 1991 à 1993. En 1992, il devient président du Comité national français de géographie, et effectue deux mandats jusqu'en 2000. Entre 1993 et 1995, il est également chef de la Mission de la carte universitaire et des affaires régionales au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Entre 1997 et 2001, il est vice-président de l'université de Paris IV. De 2003 à 2008, il est président de cette même université. Au cours de son mandat, il achève la maison de la recherche de la rue Serpente, il lance la construction du nouveau centre universitaire de Clignancourt, il mène l'intégration de l'Institut universitaire de formation des maîtres de Paris au sein de Paris-Sorbonne. Il ouvre par ailleurs en 2006 une antenne de l'université à Abou Dhabi (Paris-Sorbonne Abu Dhabi, PSUAD). Cette université de droit émirien confère le monopole de l'enseignement (dispensé par des professeurs de la Sorbonne sur des programmes identiques à ceux de la maison-mère) et de la collation des grades à Paris-Sorbonne et aux établissements français avec lesquels elle passe contrat (Paris-Descartes, par exemple) dans un cadre francophone, mixte et laïque.

Depuis et jusqu'en , il a occupé le poste de "Délégué à l’information et à l’orientation" (DIO) auprès du Premier ministre, chargé de coordonner la politique d'orientation tout au long de la vie des ministères de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, du Travail et de l'Emploi, des organismes publics ou privés chargés de la formation et de l'emploi (chambres consulaires, Pôle Emploi, Cités des métiers, collectivités territoriales variées, en particulier les régions, etc.). Cette fonction de DIO a été supprimée par la loi au printemps 2014, principalement en raison d'un refus de "certains milieux" de l'Éducation nationale de travailler en harmonie avec le monde de l'entreprise et de l'insertion professionnelle.

Il est également depuis 2007 président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA), organisme qui a porté et obtenu en 2010 l'inscription du "Repas Gastronomique des Français" sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité (PCI UNESCO). Il coordonne à ce titre le réseau des quatre cités de la gastronomie (Dijon, Lyon, Paris-Rungis et Tours). De 2014 à 2018, il a été le premier Président d'honneur de Ferrières, la nouvelle école consacrée à la gastronomie, à l'hôtellerie et au luxe, implantée dans le château de Ferrières, construit par la famille de Rothschild entre 1855 et 1859 à Ferrières-en-Brie.

Depuis 2012, il est membre du conseil scientifique du Figaro histoire, oĂą il assure une chronique d'histoire de la gastronomie[7].

Prises de position

RĂ©formes gouvernementales et universitaires

Il a pris position Ă  de nombreuses reprises dans le dĂ©bat public, en particulier depuis le mouvement Ă©tudiant contre le CPE (Contrat première embauche) en 2006[8]. Il avait alors pris parti contre l'occupation des universitĂ©s, selon lui « illĂ©gale et scandaleuse » et considĂ©rait que les Ă©tudiants se comportaient en « enfants gâtĂ©s » qui croient que « tout leur est dĂ» »[9]. Ces critiques avaient inspirĂ© l'ouvrage Jeunes on vous ment, sorti quelques semaines après la fin du mouvement. Il rappelait qu'un Ă©tudiant Ă  la Sorbonne dispose d’un espace de 2,6 m2, alors qu’un poulet de Bresse dispose de 10 m2, et en rendait responsables « l'Ă©tatisation du système » ou « le blocage de toute rĂ©forme par les syndicats »[10]. Ce livre a suscitĂ© des rĂ©actions très nĂ©gatives de la FĂ©dĂ©ration syndicale Ă©tudiante.

Il appuie également ses demandes de sélection sur la dénonciation d'« étudiants fantômes » qui à l'en croire « profitent du nom et de la réputation de l'établissement à son détriment », dérive contre laquelle la seule solution est selon lui l'augmentation des frais d'inscription[11].

Ces prises de position lui ont valu le qualificatif de « Sorbonnard incorrect »[12].

Il a annoncé en qu'il pourrait demander le statut de « Grand établissement » comme l'Université Paris-Dauphine ou Sciences Po si les réformes sur l'autonomie, la sélection ou les droits d'inscription ne voyaient pas rapidement le jour[13].

En 2007, il avait plaidé pour que la loi relative aux libertés et responsabilités des universités aille plus loin, en particulier en matière de gouvernance qu'il estime trop enfermée sur la communauté universitaire. Il souhaiterait que l'on sorte de l'hypocrisie actuelle de la sélection des étudiants par l'échec et qu'une orientation-sélection intelligente permette la réussite de tous, c'est-à-dire l'obtention d'un diplôme débouchant rapidement sur un emploi[14]. C'est la raison pour laquelle il soutint la réforme portée en 2006 par le gouvernement et créant un contrat première embauche (CPE) qui fut combattue par la gauche et par une grande partie des syndicats universitaires d'enseignants, d'étudiants et de personnels administratifs. Ces prises de position lui ont valu d'être « connu pour son engagement à droite[15] », et il en fit les frais en perdant la présidence de l'université de Paris IV Sorbonne le au profit du Professeur Georges Molinié, classé à gauche, qui avait soutenu Ségolène Royal durant la campagne présidentielle française.

En décembre 2007, sa décision d'interdire la projection d'un film consacré à l'université lui a valu de recevoir les « Ciseaux d'or » décernés par Sauvons la recherche[16].

Il a soutenu la réforme du baccalauréat mise en place par Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale de 2017 à 2022, qui donne plus de poids au contrôle continu, au livret scolaire et aux équipes pédagogiques des lycées. De même en est-il de la procédure Parcoursup mise en place par Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pendant la même période, et qui donne aux établissements d'enseignement supérieur une vraie responsabilité dans le choix de leurs étudiants en appréciant leur niveau, leur motivation, leur projet et leurs capacités à réussir, c'est-à-dire à trouver un emploi qualifié au terme de leurs études. Il regrette que les facultés littéraires soient les plus réticentes à entrer dans cette démarche, alors qu'elles en ont un évident besoin au regard du taux de chômage ou d'emploi précaire de leurs diplômés, y compris les docteurs. Il continue à plaider pour que les droits d'inscription soient sensiblement revalorisés, comme c'est le cas de beaucoup de grands établissements (Sciences Po, par exemple), de même que les bourses étudiantes accordées au mérite.

RĂ©chauffement climatique

En 2010, le grand prix de la Société de géographie est attribué à Claude Allègre pour son livre L’Imposture climatique[17].

En 2012, Olivier Godard cite Jean-Robert Pitte comme une figure climato-sceptique médiatique en France, parmi quelques dizaines d'autres personnalités[18]. Il s'en est défendu dans diverses publications[19] - [20] - [21] et médias[22] - [23], invitant à le replacer dans le contexte de l'histoire du climat depuis que l'humanité peuple la terre et, en particulier au cours des deux derniers millénaires. Par ailleurs, il plaide pour que tout soit mis en oeuvre afin de lutter contre l'effet de serre et estime qu'à l'heure actuelle le recours à l'énergie nucléaire est le meilleur moyen dont on dispose. Il a co-rédigé en 2022 un rapport voté par les académies des Sciences, des Beaux-Arts et des Sciences morales et politiques qui va dans ce sens[24].

En , il signe un article polémique dans L'Opinion[25], décrivant le réchauffement climatique comme une opportunité, par exemple pour les vignobles et pour les dépenses de chauffage des régions des latitudes moyennes et hautes. Il y écrit à propos de Greta Thunberg, que sa famille « devrait plutôt l’encourager à faire de bonnes études pour participer plus vite à la recherche des techniques dont l’humanité a besoin pour mieux vivre sur terre ».

Divers

En 2012, avec dix-sept autres intellectuels, il signe une tribune dans la presse pour soutenir Nicolas Sarkozy, lors de l'élection présidentielle[26].

En , il signe le « manifeste contre le nouvel antisémitisme » paru dans Le Parisien[27].

Ĺ’uvre

Auteur d'une thèse sur l'histoire des rapports entre l'homme et le châtaignier[28], Jean-Robert Pitte, élève de Xavier de Planhol (1926-2016), a orienté ses recherches vers la géographie historique et culturelle, principalement vers l'étude des paysages, de la gastronomie et du vin, envisagés séparément, mais aussi dans leurs rapports mutuels.

Son Histoire du paysage français, publiée en 1983[29], retrace l'évolution du paysage français, aussi bien rural qu'urbain. Il souligne la manière dont l'activité humaine a entièrement remodelé le paysage, depuis l'urbanisme systématique de la Gaule romaine et la domestication progressive de l'espace rural jusqu'aux remembrements modernes et à la construction des grands ensembles. Il oppose une première période marquée par un rapport « sacré » avec la nature et l'organisation urbaine, jusqu'au Moyen Âge, au traitement « profane » de l'espace qui caractériserait l'époque moderne depuis la Renaissance, au risque d'aboutir à l'époque contemporaine à la mise en place d'un « paysage banal ».

Depuis la fin des années 1980, il travaille principalement sur la géographie de la gastronomie et du vin et montre que le seul avenir de la production alimentaire réside dans la diversité et la qualité, lesquelles contribuent fortement à créer de beaux paysages qui peuvent aussi être valorisés par des formes diversifiées de tourisme. Il tente de développer l'idée selon laquelle dans le monde contemporain et sous toutes les latitudes, seule la qualité et le terroir permettent la viabilité économique sur le long terme, avec des retombées culturelles positives pour l'ensemble de la chaîne qui va de l'environnement à la consommation et à la santé, en passant par tous les stades de la production et de la transformation agroalimentaire.

Ouvrages

  • 1977 : Nouakchott, capitale de la Mauritanie, Publications du dĂ©partement de gĂ©ographie de l'UniversitĂ© de Paris IV.
  • 1983 : Histoire du paysage français, 2 vol., Éditions Tallandier 5e Ă©dition, 1 vol. 2011.
  • 1986 : Terres de Castanide. Hommes et paysages du Châtaignier de l'AntiquitĂ© Ă  nos jours, Fayard.
  • 1991 : Gastronomie française. Histoire et gĂ©ographie d'une passion, Fayard.
  • 1991 : Le Japon, Sirey.
  • 1993 : Paris. Histoire d'une ville (sous la dir.), Hachette.
  • 1997 : La France, Nathan. Nouvelle Ă©dition, Armand Colin, 2009.
  • 2002 : Philippe Lamour, Père de l'amĂ©nagement du territoire, Fayard .
  • 2004 : Le Vin et le divin, Fayard.
  • 2005 : Bordeaux-Bourgogne. Les passions rivales, Hachette.
  • 2006 : GĂ©ographie culturelle, Fayard.
  • 2006 : Jeunes, on vous ment ! Reconstruire l'universitĂ©, Fayard (ISBN 2213630518)
  • 2007 : Stop Ă  l'arnaque du bac : plaidoyer pour un bac utile, Oh! Éditions (ISBN 2915056544)
  • 2009 : Le dĂ©sir du vin Ă  la conquĂŞte du monde, Fayard
  • 2009 : Ă€ la table des dieux, Fayard.
  • 2010 : Le gĂ©nie des lieux, CNRS Éditions.
  • 2011 : Une famille d'Europe, Fayard.
  • 2013 : L'Amour du Vin, CNRS Éditions.
  • 2013 : La Bouteille de vin. Histoire d'une rĂ©volution, Tallandier.
  • 2015 : Dictionnaire amoureux de la Bourgogne, Plon.
  • 2016 : Cent petites gorgĂ©es de vin, Tallandier.
  • 2017 : Atlas gastronomique de la France, Armand Colin.
  • 2017 : Les accords mets-vins. Un art français, CNRS Éditions.
  • En 2019, avec Guillaume Gomez, Roselyne Bachelot et Philippe Faure , il participe Ă  la direction de l'ouvrage Les cuisiniers de la RĂ©publique française : Les meilleures recettes (GlĂ©nat).
  • 2020 : La planète catholique. Une gĂ©ographie culturelle, Tallandier.
  • 2021 : Dardanus, roman, Calmann-LĂ©vy.
  • 2021 : co-direction avec Perrine Michon, Ă€ quoi sert la gĂ©ographie ?, PUF.
  • 2021 : avec Benoist Simmat et Philippe Bercovici, L'incroyable histoire de la gĂ©ographie, Les Arènes BD.

Distinctions

Prix

DĂ©corations

Sociétés savantes

Honneurs

En 2017, un ouvrage en son honneur a été publié : L'Univers d'un géographe, mélanges en l'honneur de Jean-Robert Pitte aux Presses de l'université Paris-Sorbonne (PUPS), sous la direction de Jean-René Trochet, Guy Chemla et Vincent Moriniaux.

Il possède plusieurs doctorats honoris causa :

Notes et références

  1. « Georges Molinié président de la Sorbonne », Le Figaro, 15 mars 2008, consulté sur http://www.lefigaro.fr le 10 juillet 2010.
  2. « Biographie de Jean-Robert Pitte », sur Académie des sciences morales et politiques - section histoire et géographie/, (consulté le ).
  3. «Instaurer la sélection à l'entrée de l'université» « Copie archivée » (version du 2 novembre 2015 sur Internet Archive), Tribune dans Le Figaro,
  4. « Université: insérer d'abord ? », L'Express, 3 juin 2006.
  5. Interview de Jean-Robert Pitte, linternaute.com.
  6. Une famille d'Europe par Pitte, Jean-Robert.
  7. Jean-Christophe Buisson, « Le Figaro fait l'Histoire », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Caroline Franc, « Mobilisation anti-CPE: "J'ai honte de mon pays", déclare le président de Paris-IV - Paris-Sorbonne dans le "Financial Times" », AEF Info - Dépêche n° 398235,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. CPE : "Nos Ă©tudiants vivent dans le rĂŞve et l'illusion", LCI.fr, 6 avril 2006.
  10. Jean-Robert Pitte, Jeunes, on vous ment ! : Reconstruire l'Université, Fayard, , 132 p. (ISBN 2213630518, présentation en ligne).
  11. Justine Ducharne et Marie-Estelle Pech, « Des milliers d'étudiants fantômes inscrits dans les universités », lefigaro.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Jean-Robert Pitte Sorbonnard incorrect, lemonde.fr, 8 juin 2006
  13. Paris-Sorbonne n'exclut pas de demander le statut de grand Ă©tablissement comme Dauphine, boivigny.com, 25 mars 2007.
  14. [MP3]Entretien avec Jean-Robert Pitte, lemensuel.net.
  15. M. Pitte, classé à droite, perd la présidence de la Sorbonne, Le Monde.
  16. Les "Ciseaux d'or" de la censure au président de la Sorbonne
  17. Allègre et le climat, Jean-Robert Pitte, Dans Commentaire 2011/2 (numéro 134), pages 525 à 526].
  18. Olivier Godard, « Le climato-scepticisme médiatique en France : un sophisme moderne », Écologie & politique,‎ 2eme trimestre 2012, p. 47 à 69 (lire en ligne Accès libre)
  19. Jean-Robert Pitte, « L'écologisme n'aime pas l'homme », Sociétal,‎ 3e trimestre 2020, p. 86-93
  20. « Traditional Wisdom and Modern Knowledge for the Earth’s Future », International Perspectives in Geography,‎ (ISSN 2197-7798 et 2197-7801, DOI 10.1007/978-4-431-54406-7, lire en ligne, consulté le )
  21. Jean-Robert Pitte, « Vin et changement climatique », The Conversation,‎
  22. Jean-Robert Pitte, « Béni soit le réchauffement climatique, », La Revue du Vin de France,‎ , p. 33
  23. Jean-Robert Pitte, « Face à la série des étés chauds », La Revue du Vin de France,‎ 627, déc. 2018-janv. 2019, p. 83
  24. Institut de France, « Mix énergétique français: quelle place pour les éoliennes »,
  25. « « Et si le réchauffement climatique était une opportunité? ». La tribune de Jean-Robert Pitte », sur L'Opinion, (consulté le ).
  26. « 18 intellectuels et artistes signent une tribune pour défendre Nicolas Sarkozy », sur archive.wikiwix.com, (consulté le ).
  27. « Manifeste contre le nouvel antisémitisme », sur leparisien.fr, .
  28. Terres de Castanide, Hommes et paysages du Châtaignier de l’Antiquité à nos jours, Fayard, 1986.
  29. Histoire du paysage français, de la Préhistoire à nous jours, Tallandier, 1983. Nouvelles éditions en 2001, 2003 et 2011.
  30. « Prix Broquette-Gonin (littérature) », sur Académie française (consulté le ).
  31. « Prix Diane Potier-Boès », sur Académie française (consulté le ).
  32. DĂ©cret du 11 juillet 2003 portant promotion et nomination.
  33. DĂ©cret du 18 avril 2014 portant promotion et nomination.
  34. DĂ©cret du 14 mai 1994 portant promotion et nomination.
  35. DĂ©cret du 14 novembre 2006 portant promotion et nomination.
  36. DĂ©cret du 15 novembre 2018 portant promotion et nomination.
  37. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2006 », sur Ministère de la Culture (consulté le ).
  38. « Remise de décorations par Frédéric Mitterrand à Françoise Bonnot, Jean-Robert Pitte, et Mehdi Qotbi », sur Ministère de la Culture (consulté le ).
  39. https://fr.rti.org.tw/archives/110699.
  40. https://www.einnews.com/pr_news/589579236/president-tsai-confers-decoration-on-member-of-institut-de-france-jean-robert-pitte
  41. « Jean-Robert Pitte », sur Académie des sciences morales et politiques (consulté le ).
  42. « PITTE Jean-Robert », sur Académie des sciences d'outre-mer (consulté le ).
  43. (en) « Jean-Robert Pitte », sur Academia Europaea (consulté le ).
  44. (en) « Honorary Doctor of Philosophy », sur Université de Tel Aviv (consulté le ).
  45. (en) « June 2012 Convocation », sur Université York (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Sylvain Allemand (dir.), « Jean-Robert Pitte », in Comment je suis devenu gĂ©ographe, Le Cavalier Bleu, Paris, 2007 (ISBN 978-2846701778)

Articles connexes

Liens externes

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