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Guide Michelin

Le Guide Michelin, souvent surnommé Guide rouge, est un livre sous forme d'annuaire et guide gastronomique hôtelier et touristique lancé au début du XXe siècle par la société des pneumatiques Michelin, qui en est toujours l'éditeur et le revendique en ornant sa couverture du célèbre Bibendum.

Guide Michelin
Image illustrative de l’article Guide Michelin
Couverture du Guide Michelin de 1929.

Pays Drapeau de la France France
Directeur de publication Gwendal Poullennec
Genre guide gastronomique
guide touristique
Date de parution Depuis 1900

Pour les touristes, il complémente souvent le Guide vert Michelin décrivant les principales visites et curiosités régionales intéressantes, ainsi que les cartes Michelin des routes et d'orientation, s'adjoignant elles-mêmes depuis quelques années au GPS.

L'ensemble, constitué par les cartes Michelin, le Guide vert touristique et le Guide rouge, peut se juxtaposer facilement, étant pratique à ranger grâce à leur format identique allongé en hauteur.

Le guide sĂ©lectionne chaque annĂ©e, selon ses critères, les hĂ´tels (plus de 4 650 en 2010), les restaurants (4 600 en 2014[1]) et les localitĂ©s proposant le gĂ®te et le couvert, sur lesquels il donne des renseignements et des apprĂ©ciations (textes brefs, de trois lignes au plus).

C'est l'un des plus anciens[alpha 1] et des plus célèbres guides gastronomiques du monde. La version française a été vendue, selon son éditeur, à trente-cinq millions d'exemplaires entre 1900 et 2007[2]. Chaque année, ses réalisateurs décernent les « étoiles Michelin » qui récompensent les meilleures enseignes. En 2016, en France et à Monaco, 25 restaurants étaient honorés des trois étoiles, 81 de deux étoiles, près de 500 d'une étoile.

En septembre 2018, Gwendal Poullennec devient le directeur international des Guides Michelin[3].

Histoire

Le Guide Michelin est crĂ©Ă© en 1900 par AndrĂ© Michelin et son frère Édouard. PubliĂ© Ă  l'occasion de l'exposition universelle de 1900, c'est alors un guide publicitaire offert avec l’achat de pneumatiques et il est tirĂ© Ă  35 000 exemplaires pour sa première Ă©dition en [4]. AndrĂ© Michelin s'adresse aux cyclistes mais fait Ă©galement Ă  cette Ă©poque le pari de miser sur le marchĂ© automobile encore embryonnaire, la France comptant alors 2 400 conducteurs[5], pionniers de l'automobile et Ă  qui le guide fournit des informations prĂ©cieuses : liste des rares garagistes, des mĂ©decins, carte routière avec le plan de quelques villes et une liste des curiositĂ©s[6].

En 1904, pour la cinquième édition, apparaît la classification des hôtels et les prix, qui incluent par exemple la fourniture d'une bougie[7].

En 1907, il existe également un Guide Michelin pour l'Algérie et la Tunisie[8].

Jusqu'en 1908, le guide comporte des réclames, les annonces d'hôtels et de mécaniciens. La suppression des publicités est solennellement annoncée : « […] tout comme la femme de César, Bibendum ne doit pas être soupçonné. Cette année, on ne trouvera dans notre guide aucune réclame payante […][9] ».

En 1909, oĂą le tirage grimpe Ă  76 000 exemplaires, Michelin - qui depuis l'origine fait appel Ă  ses lecteurs par l'intermĂ©diaire d'une fiche de renseignement - lève un coin du voile sur sa façon de prospecter en Ă©voquant les « visites effectuĂ©es par (nos) reprĂ©sentants »[7].

Dès la fin de la Première Guerre mondiale, l'automobile va permettre de développer une nouvelle forme de « gastronomie du voyageur ». La RN7, qui permet de descendre sur la Côte d'Azur ou remonter vers le nord de l'Europe, va drainer un tourisme de luxe à partir des trois plus grandes métropoles françaises Paris, Lyon, Marseille.

À partir de 1920, le guide n'est plus donné, mais vendu, André Michelin ayant constaté indigné que « les guides envoyés à un stockiste servaient à caler les pieds d'une table »[10]. En contrepartie, les restaurants apparaissent, les informations étant fournies par les clients de Michelin et par les premiers inspecteurs anonymes. Cet ajout des restaurants augmente le nombre de pages, donc le prix de revient du guide. Néanmoins, les indications « mérite un détour » ou « vaut le voyage » doivent en bonne logique inciter les automobilistes à consommer du pneu. La formule payante ne marche pas, peu de personnes se montrant enclines à payer ce qu'elles ont toujours reçu gratuitement. Se retrouvant avec des milliers d'invendus, Michelin les fait distribuer gratuitement aux écoles afin de récompenser les élèves les plus méritants lors de la distribution des prix. L'opération se révèle excellente en termes d'image en valorisant ainsi le guide, qui dès l'année suivante trouvera des acheteurs.

En 1926, le Guide régional Michelin (premier guide touristique Michelin, ancêtre du Guide vert) et les « étoiles de bonne table » apparaissent pour désigner les meilleurs restaurants[11].

Les guides routiers se multiplient et donnent des renseignements précis sur les haltes gastronomiques. Le Guide Michelin propose même une classification par étoiles. C'est en 1931 qu'est créé le classement en 1, 2 et 3 étoiles () qui récompense d'abord l'axe Paris-Lyon-Marseille (axe de la Nationale 6 et la Nationale 7)[12].

Exemple de contenu du Guide Michelin de 1929.

Le terme « macaron » est fréquemment utilisé, à tort, à la place de celui d'« étoile ». Selon Michelin, un ancien journaliste aurait utilisé ce terme pour éviter des répétitions dans un article, créant ainsi cette confusion[13].

Dans les annĂ©es 1930, le guide maille la France avec des Ă©tablissements tous les 10 kilomètres, Ă  l'instar des Guide Continental et Guide KlĂ©ber.

En 1940, lors de la bataille de France, les Allemands en première ligne de la Blitzkrieg sont équipés en guides Michelin qui leur facilitent l'invasion française. En 1944, l’état-major allié craint que la progression des troupes après le débarquement de Normandie ne soit ralentie sur les routes et surtout dans les villes françaises, car toute signalisation y a été détruite ou démontée par l’occupant allemand. Avec l’accord secret de la direction de Michelin à Paris, il choisit de faire imprimer à Washington, D.C. et de distribuer à chaque officier une reproduction de la dernière édition du Guide, celle de 1939, car elle comporte des centaines de plans de villes, détaillés et actualisés[14].

L'axe routier de la vallée Saône/Rhône se distingua rapidement par ses nombreux restaurants étoilés. À titre d'exemple, Jean-Robert Pitte indique que dans l'édition 1956 du guide rouge, la moitié des trois étoiles de province se retrouvait à proximité de « l'axe royal », avec sept restaurants, Paris n'en n'ayant que quatre.

En 1997 apparaît le Bib Gourmand, qui récompense un repas soigné à prix modéré. Un « Bib hôtel » signale les établissements offrant une prestation de qualité à prix raisonnable.

Le guide sélectionne aussi des maisons d'hôtes (avec un sigle rouge pour les plus agréables).

Avec le temps, le nombre de produits offerts par les guides Michelin s'est étoffé. Le site web[15] permet de retrouver les hôtels et restaurants des guides rouges. Une application est disponible pour l'iPhone, qui ne reprend que les restaurants sélectionnés et reste payante, contrairement au site.

L'Ă©dition 1999 tire encore Ă  600 000 exemplaires et celle du centenaire atteint le record de 880 000 exemplaires, avant que la rĂ©volution numĂ©rique fasse chuter l'Ă©dition papier. Dans les annĂ©es 2000, 150 000 exemplaires du guide rouge sont vendus en moyenne chaque annĂ©e[16]. Le tirage, ce qui ne veut aucunement dire la vente, serait de 150 000 exemplaires en 2016[17]. En , le groupe lance sa marque d'ustensiles de cuisine haute qualitĂ©, Le Guide Michelin, au salon Ambiente Ă  Francfort. Cette marque est le fruit d'un partenariat entre le groupe et FDG Group, leader de la mercerie en France.

Fin 2016 le guide est confié à la société britannique Bookatable, 5th Floor, Elizabeth House, 39 York Road, Londres[18] qui est une filiale étrangère du groupe Michelin. Ceci se traduit par une baisse constante du nombre d'hôtels référencés sur le Guide Rouge en France.

Guides gastronomiques

Guide rouge

C'est le Guide Michelin « de référence », consacré aux hébergements, hôtels et restaurants. Imprimé dans le plus grand secret, ou presque, il fait l'objet d'un tirage (chiffre non communiqué) semblant dépasser de façon considérable celui des ouvrages supposés concurrents (pour la France : le Guide Pudlo, le Champérard et le Gault et Millau, notamment).

Les guides Michelin concernant la table et l'hébergement sont de plus en plus nombreux et divers.

En 2006, douze guides rouges citent plus de 45 000 hĂ´tels et restaurants dans toute l'Europe et Ă  New York. Selon son Ă©diteur, Le Guide rouge pour la France est vendu Ă  quelque 30 millions d'exemplaires depuis sa crĂ©ation, et tire Ă  500 000 copies tous les ans. Le Guide rouge existe pour la France (depuis 1900), l'Italie (depuis 1956 pour la partie nord, 1957 pour la PĂ©ninsule), Benelux (depuis 1959), l'Espagne (depuis 1962), l'Allemagne (depuis 1964), le Portugal (depuis 1973), le Royaume-Uni et l'Irlande (depuis 1974), la Suisse (depuis 1994) et les « principales villes d'Europe » (depuis 1982). Des guides urbains ont Ă©tĂ© mis en place notamment pour Paris (depuis 1969), Londres (depuis 1974) et New York (depuis 2006).

Un nouveau guide rouge est consacrĂ© Ă  la ville de Tokyo depuis 2008[19] - [20]. C'est le premier en dehors de l’Occident. 90 000 exemplaires en auraient Ă©tĂ© vendus le premier jour de sa sortie. Et dĂ©jĂ  huit restaurants japonais sont primĂ©s 3 Ă©toiles, sur un total de 150 restaurants Ă©toilĂ©s. Le premier restaurant chinois primĂ© 3 Ă©toiles du monde entier est signalĂ© dans le guide rouge pour Hong Kong et Macao en , pour l'Ă©dition 2009.

La première édition du Guide Michelin Thaïlande en 2018 mentionne 98 restaurants "remarqués" dont 16 étoilés dans la ville de Bangkok. Un vrai évènement pour cette ville devenue en quelques années une capitale de la gastronomie au même titre que Hong Kong, Singapour ou Tokyo. Gaggan est l'un des trois restaurants qui obtiennent 2 étoiles au Guide Michelin en 2018 avec Le Normandie (Mandarin Oriental Hotel) et Mezzaluna (au 65e étage du Lebua Hotel)[21], tandis qu'un restaurant de cuisine de rue reçoit une étoile[22] - [23] - [24].

Le , un exemplaire du guide rouge 1900 est adjugĂ© pour la somme record de 15 000 euros lors d’une vente aux enchères organisĂ©e dans le cadre de la 11e Convention des collectionneurs Michelin au casino de Royat, près de Clermont-Ferrand[25].

Le 23 juillet 2022 au Casino de Royat , un Guide Michelin de 1904 a été acquis pour près de 60 000 euros (avec frais) par un collectionneur privé[26].

Les Coups de cœur

Publiés depuis 2003, Les Coups de cœur proposent une sélection d'hôtels et de maisons d'hôtes de charme.

Les Guides Gourmands

Les Guides Gourmands proposent des restaurants « typiques » et des boutiques situés dans les régions de France. Cette collection a été lancée en 2003, avec le titre Rhône-Alpes.

Guides Food & Travel

Le , Michelin lance un nouveau format de guide-magazine, intitulé Food & Travel[27]. Ce guide porte sur la gastronomie et le voyage, est tiré à 13.000 exemplaires et sera réédité tous les deux ans. Le premier numéro porte sur la Corse et contient de nombreuses anecdotes, portraits ou propositions d'expériences insolites[28].

Guides Verts

Michelin édite aussi des collections de guides à vocation touristique (Guide vert) lancés en 1926.

Guides illustrés des champs de bataille 1914-1918

Une première édition des Guides Illustrés Michelin Des Champs De Bataille 1914-1918 est parue entre 1917 et 1925. Elle comprenait 32 titres[29] - [30]. Une deuxième édition des Guides Illustrés Michelin Des Champs De Bataille 1914-1918 est parue à partir de 2011. Elle comprenait, en 2014, 7 titres.

Critiques du « Guide rouge »

Gastronomie (restaurants)

Au dĂ©but du XXIe siècleLe Guide rouge est un des guides gastronomiques les plus rĂ©putĂ©s, et donc les plus critiquĂ©s, notamment Ă  travers les ouvrages L'inspecteur se met Ă  table (2004) de Pascal Remy qui fut inspecteur pendant seize ans pour le compte du guide et pendant quatre ans au Gault et Millau et Food Business : la face cachĂ©e de la gastronomie française d'Olivier Morteau (2004).

Il est si influent, en raison de ses ventes, que l’octroi ou la rĂ©cupĂ©ration d'une Ă©toile entraĂ®ne une augmentation notable de la clientèle. Ă€ l'inverse, la perte d'une Ă©toile, notamment pour les « trois Ă©toiles », est très mĂ©diatisĂ©e et, semble-t-il, pĂ©nalisante, comme ce fut le cas notamment pour Les Crayères Ă  Reims et La Tour d’Argent Ă  Paris[31].

Certains chefs de cuisine refusent ostensiblement de jouer le jeu et allèguent ne pas vouloir recevoir d'Ă©toiles, ou prĂ©tendent « la rendre ». La plupart des intĂ©ressĂ©s le font savoir par voie de presse, Ă  l'instar d'Alain Senderens quand il prend du recul au Lucas-Carton (Antoine Westermann fit exception lorsqu'il abandonne le Buerehiesel de Strasbourg Ă  son fils, qui reconquiert rapidement une Ă©toile Ă  titre personnel). D'après l'Ă©diteur, un Ă©tablissement peut refuser d'apparaĂ®tre dans le guide alors qu'il n'est pas possible de retirer ses Ă©toiles[32].

En 2005, le restaurant Ostend Queen, installĂ© dans le Casino Kursaal d'Ostende, reçoit deux « fourchettes » et un « Bib gourmand », alors qu'il n'est pas encore ouvert. Après avoir admis s'ĂŞtre appuyĂ© exclusivement sur la rĂ©putation de Pierre Wynants (chef du Comme chez soi, un restaurant trois Ă©toiles), Michelin retire son guide Benelux des librairies[33].

Le , le chroniqueur gastronomique PĂ©rico LĂ©gasse consacre un long article très critique au « Guide rouge » sur le site de Marianne. IntitulĂ© Guide Michelin 2016 : mais oĂą est passĂ©e la cuisine française ?, [34] il s'attarde longuement sur la 108e Ă©dition. En prologue Ă  une attaque dĂ©taillĂ©e et documentĂ©e, il annonce : « Pas sĂ»r, en rĂ©alitĂ©, que l'Ă©quipe dirigeante, formĂ©e par la directrice gĂ©nĂ©rale des marques, Claire Dorland-Clauzel, le directeur international des guides, l'AmĂ©ricain Michael Ellis, et par la rĂ©dactrice en chef des guides, l'Allemande Juliane Caspar, soit Ă  la hauteur du dĂ©fi. Des gens charmants et ouverts, certes, mais visiblement dĂ©passĂ©s par les enjeux du moment et contraints de se confiner dans une opĂ©ration de com oĂą le jeu des Ă©toiles n'est plus le reflet d'une rĂ©alitĂ© culinaire mais une partie de chaises musicales virant Ă  la pitrerie. »

En , le chef Marc Veyrat déclare au Point qu’il ne veut plus apparaitre dans le Guide Michelin qui lui a retiré une étoile un peu plus tôt dans l’année[35]. Il lui est reproché d’avoir remplacé le reblochon et le beaufort par du cheddar dans son soufflé. Marc Veyrat incrimine l'incompétence des inspecteurs et qualifie les éditeurs « d'imposteurs ne désirant que des clashes pour des raisons commerciales ».

Le , le Guide annonce que le restaurant du défunt Paul Bocuse à Collonges-au-Mont-d'Or près de Lyon, va perdre une étoile. Ce dernier faisait partie des 127 restaurants au monde à posséder 3 étoiles, et cette rétrogradation secoue le monde de la gastronomie et la région lyonnaise. Le Guide est sujet à de nombreuses critiques sur sa légitimité et ses critères d'évaluation.

HĂ´tellerie

On constate une baisse continue du nombre d'hĂ´tels rĂ©pertoriĂ©s par le Guide Rouge, en France. Ainsi, de 5 320 hĂ´tels et maisons d'hĂ´tes en 2006[36], on passe Ă  4 650 en 2010 (cf. supra), puis Ă  900 hĂ´tels et maisons d'hĂ´tes dans l'Ă©dition 2020[37]. Ceci s'accompagne de la disparition de nombreuses communes françaises du guide.

Bibliographie

  • Marc Francon, Le "Guide vert Michelin" : l'invention du tourisme culturel populaire, Paris, Economica, , 289 p. (ISBN 2-7178-4297-7)
  • Marc Francon, « L’univers touristique Michelin », dans Gilles Chabaud, Évelyne Cohen, Natacha Coquery et JĂ©rĂ´me Penez (dir.), Les guides imprimĂ©s du XVIe au XXe siècle : villes, paysages, voyages, Paris, Belin, (ISBN 978-2-7011-2738-5), p. 113-120.
  • Pierre-Gabriel Gonzalez, « Cent ans de guides Michelin », GĂ©nium/Nos AncĂŞtres, (dossier de 32 pages)
  • (en) Stephen L. Harp, Marketing Michelin : advertising & cultural identity in twentieth-century France, Baltimore, Johns Hopkins University Press, , 356 p. (ISBN 0-8018-6651-0)
  • La saga du guide Michelin : de 1900 Ă  aujourd'hui, un formidable voyage Ă  travers le temps, Clermont-Ferrand, Manufacture française des pneumatiques Michelin, , 284 p.
  • (en) Kory Olson, « Maps for a New Kind of Tourist : The First Guides Michelin France (1900-1913) », Imago Mundi, vol. 62, no 2,‎ , p. 205-220 (lire en ligne Accès payant)
  • Pascal Remy, L'inspecteur se met Ă  table, Sainte-Marguerite-sur-Mer, Equateurs, (ISBN 2-84990-006-0)
  • « La mondialisation vaut le dĂ©tour, ou comment le guide Michelin s'est imposĂ© au Japon », Paris Innovation Review, [38]

Filmographie

Le guide Duchemin de L'Aile ou la Cuisse.

Notes et références

Notes

  1. Il existe des guides imprimés en français pour les voyageurs depuis le début du XVIIe siècle.

Références

  1. Mariana Gonçalves, « Michael Ellis : "Le Guide Michelin se doit d'être honnête pour être crédible" », sur journaldesfemmes.com, (consulté le ).
  2. Pierre-Antoine Donnet, La Saga Michelin, Seuil, , p. 56.
  3. Pierre Maunoury, « Guide Michelin, 120 ans de routes aux étoiles », sur Marie Claire (consulté le )
  4. Anne Parizot, Le Bibendum Michelin et ses Bibs, Éditions L'Harmattan, , p. 25
  5. Pierre-Antoine Donnet, La saga Michelin, Seuil, , p. 53
  6. Michelin, « Guide Michelin 1901 - 2ème édition », Dans la table des matières de ce guide, nous pouvons apercevoir les chapitres : Chapitre 1 : Tout ce qui à trait à la maison Michelin Chapitre 2 : Plans et renseignements sur les villes pouvant intéresser un chauffeur (routes ennuyeuses et pittoresques) Chapitre 3 : Renseignements utiles à un chauffeur, sur bidiris.com, (consulté le )
  7. Jean-François Mesplède, Trois étoiles au Michelin : Une histoire de la haute gastronomie française et européenne, Gründ, , p. 13
  8. Guide Michelin pour l'Algérie et la Tunisie, Michelin-guide (Paris), (présentation en ligne, lire en ligne)
  9. Philippe Alexandre et Béatrix de L'Aulnoit, Des fourchettes dans les étoiles. Brève histoire de la gastronomie française, Fayard, (lire en ligne)
  10. Pierre-Antoine Donnet, La saga Michelin, Seuil, , p. 20
  11. Gilles Chabaud, Les guides imprimés du XVIe au XXe siècle, Belin, , p. 114
  12. Pierre-Antoine Donnet, La saga Michelin, Seuil, , p. 55
  13. David Caviglioli, Guide Michelin : ces macarons qui n'en sont pas, Nouvel Obs, 1er mars 2010
  14. Lottman, Herbert R., The Michelin men : driving an empire, I.B. Tauris, , 310 p. (ISBN 978-1-86064-896-0, OCLC 57425743, lire en ligne), p. 178
  15. viamichelin.fr
  16. Pierre-Antoine Donnet, La saga Michelin, Seuil, , p. 44
  17. « Qui sont les nouveaux étoilés du Guide Michelin 2016 ? », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Notice légale | MICHELIN Restaurants », sur restaurant.michelin.fr (consulté le )
  19. Gwendal Poullennec, « Le guide Michelin : une référence mondiale de la gastronomie locale », Le journal de l'école de Paris du management, no 89,‎ , p. 37–42 (ISSN 1253-2711, DOI 10.3917/jepam.089.0037, lire en ligne, consulté le )
  20. Le Point, magazine, « Guide Michelin: Tokyo devient la capitale des trois étoiles, devant Paris », sur Le Point.fr (consulté le )
  21. « Gaggan Guide MICHELIN 2018 », viamichelin.fr,
  22. AFP, Une cantine de rue étoilée dans le premier Guide Michelin de Bangkok, 6 décembre 2017
  23. Le Monde, « Street Food » : Netflix célèbre les bouis-bouis de première classe, 7 mai 2019
  24. The Conversation, Quel avenir pour la street food Ă  Bangkok ?, 20 janvier 2020
  25. Un guide Michelin vendu 15 000 euros, le Figaro, 22 juillet 2012
  26. « Clermont-Ferrand. Un Guide Michelin historique vendu à un prix fou », sur actu.fr (consulté le )
  27. « Michelin lance un nouveau format de guides-magazines », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Michelin lance un nouveau format de guides-magazines », sur FIGARO, (consulté le ).
  29. Guides Michelin, « Les champs de bataille 1914-1918 », Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1918
  30. Dossier de presse Michelin sur fortificationetmemoire.fr
  31. Olivier Gergaud, Étoiles Michelin : Quel impact économique et financier sur les restaurants ?, , 12 p.
  32. Mariana Gonçalves, « Michael Ellis : "Le Guide Michelin se doit d'être honnête pour être crédible" », sur journaldesfemmes.com, (consulté le ).
  33. « Le guide Michelin Bénélux retiré de la vente », L'Obs Culture,‎ (lire en ligne)
  34. Périco Légasse, « Guide Michelin 2016 : mais où est passée la cuisine française ? », sur Marianne (consulté le )
  35. Thibaut Danancher, « EXCLUSIF. Marc Veyrat : « Je rends mes 2 étoiles Michelin » », sur Le Point, (consulté le )
  36. 4e de couverture Michelin Rouge France 2006 : "Plus de 5 000 hĂ´tels + 320 maisons d'hĂ´tes"
  37. 4e de couverture Michelin Rouge France 2020
  38. « La mondialisation vaut le détour, ou comment le guide Michelin s'est imposé au Japon », Paris Innovation Review,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Guides gastronomiques
Guides généralistes

Liens externes


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