Antoine Westermann
Antoine Westermann, né le à Wissembourg dans le Bas-Rhin, est un chef cuisinier français.
Naissance |
Wissembourg, Bas-Rhin, France |
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Nationalité | Français |
DiplĂ´me | |
Profession | |
Activité principale | |
Formation | |
Distinctions | |
Descendants |
• Éric Westermann : Chef 1 étoile au Guide Michelin propriétaire depuis 2007 du "Buerehiesel" à Strasbourg • Jean Westermann : propriétaire de "Secret de Table" à Strasbourg |
Compléments
• Membre de CREA (Centre de Recherche et d'Études pour l'Alimentation) depuis 1999
• Président de la Chambre Syndicale de la Haute Cuisine Française de 1998 -2001
• Membre du bureau de l'IFRAC (Institut Français de Formation et de Recherche sur les Arts Culinaires)
Il a été obtenu trois étoiles au Guide Michelin pour son restaurant à Strasbourg "Le Buerehiesel"[1] aujourd'hui tenu par son fils Eric.
Biographie
Un chef indépendant, voyageur et aventurier
La richesse du terroir d’Alsace, sa forte identité culinaire, la grande variété des recettes régionale, le goût familial pour la cuisine sont autant d’éléments qui prédestinaient Antoine Westermann à un avenir de cuisinier. La vie de la famille tournait autour de la fête à table, chaque repas était un moment de réjouissance, le menu du suivant était établi au cours précédent, les discussions, les blagues, les invités réguliers et variés agrémentaient les repas . Les parents se partageaient les fourneaux, la maman la semaine le papa le dimanche.
Il a fait ses études de cuisine à l'école hôtelière de Strasbourg[2] puis son apprentissage au Buffet de la gare de Strasbourg. Après l'obtention de son certificat d'aptitude professionnelle(CAP), il n’aura pas beaucoup de temps pour travailler dans de grands restaurants. Son père, fervent soutien de la carrière de son fils, hypothèque la maison familiale pour lui acheter Le Buerehiesel en 1969, il a alors 23 ans[3].
1969 - 2007
Chef-cuisinier et propriétaire de son premier restaurant dans un bâtiment du XVIIe siècle situé dans le parc de l'Orangerie, à côté du Conseil de l'Europe de Strasbourg. Le Buerehiesel est une magnifique maison traditionnelle alsacienne. Le guide Michelin lui décerne sa première étoile en 1975 à 29 ans, puis la deuxième en 1983 à 37 ans.
1994
Antoine Westermann décroche la troisième étoile au guide Michelin, à l'âge de 48 ans[3] - [4]. Le Guide Gault et Millau le note la même année 19/20. Il est parmi les grands de la cuisine française de sa génération avec Pierre Gagnaire, Michel Bras, Bernard Loiseau, Guy Savoy, Alain Ducasse...
1998 - 2016
Fortaleza do Guincho : le Chef apporte une étoile à ce restaurant de Cascais, au nord de Lisbonne (Portugal) et il en dirige les cuisines pendant 18 ans, avec Vincent Farges, chef exécutif[5].
2007
Il renonce Ă ses trois Ă©toiles pour s'orienter vers de nouvelles aventures culinaires. Son fils, Eric Westermann[6] reprend le Buerehiesel et remporte 1 Ă©toile au guide Michelin en 2008.
2003 -2017
Il ouvre un bistro à Paris : "Mon Vieil Ami" est centré sur les légumes[7] - [8], un hommage à la cuisine de sa maman. Première table d’hôte dans un restaurant parisien[9], une tradition alsacienne.
2006 - 2018
Chef & propriétaire du célèbre restaurant "Drouant", résidence du prix Goncourt et Renaudot, il y revisite la cuisine française à sa façon, réinvente les hors d’œuvres qu’il sert par 4, imagine un brunch à sa façon sous forme de 4 petites assiettes variées comme les hors d’œuvre « le p’tit traînard », instaure les plats du jour[10], sert les grands classiques français à sa façon, meilleure bouchée à la reine[10], meilleur pot-au-feu de paris[11], meilleur pâté en croûte[12].
En 2006, l’entreprise perd de l’argent quand Antoine Westermann l’achète, il la transmet en , en pleine forme financière au groupe familial Gardinier & fils[13] - [14].
2012
Antoine Westermann se recentre sur sa passion pour la volaille[15], il veut développer sa vision du bien manger de la viande, soutenir les fermiers qui sont engagés dans la qualité de leur souche pure et française et américaine[16], le respect de l’animal de sa naissance à sa mort, valoriser la croissance lente, le slow food est son credo.
Il crée la marque et le premier concept de bistrot mono maniaque autour de la volaille "Le Coq Rico", à Paris[17]. Le restaurant est consacré "meilleur poulet rôti de Paris" par plusieurs critiques gastronomiques[18] - [19].
2016-2018
Fort de ce succès parisien, il développe à New York son savoir faire et la marque le "Coq Rico" en association financière avec Francis Staub. Le succès est immédiat (2 étoiles au NY Times[20], Meilleure volaille rôtie de NYC [21]) et milite pour valoriser les petits fermiers avicole de l’état de NY[22]. En , il est soudainement révoqué de ses fonctions par son associé [23].
Désormais, il souhaite approfondir son travail autour de la volaille, renforcer ses liens avec les fermiers, et gagner, à son échelle, une sincère et complète traçabilité[24].
Il travaille main dans la main avec les fermiers sur la mise en valeur des races anciennes, tel que la dinde rouge des Ardennes[25], la volaille landaise, la volaille de Contre, le Cou Nu du Forez, La Flèche[26] - [19]...
Il partage sa passion pour la volaille de toutes les régions françaises, avec Le tour de France des belles volailles [27]est un rendez-vous chaque mois avec une race ancienne en plus de la carte. Et il continue de développer son travail aux USA où il est l'ambassadeur du Live Stock Conservancy [28] - [29] : organisme qui gère la réintroduction et la valorisation des races américaines anciennes.
2021
En septembre 2021, Le Coq Rico devient Le Coq & fils - The Poultry House
Pour aller toujours plus loin et affirmer ainsi l’engagement du chef Antoine Westermann pour une alimentation éthique, durable et vertueuse, en faisant le choix de privilégier la volaille d’excellence, élever dans le strict respect du bien être l’animal.
Les Ă©tablissements
En France
- 1969-2007 : Le Buerehiesel : Restaurant Gastronomique 3 Ă©toiles au Guide Michelin - 4 parc de l'Orangerie, 67000 Strasbourg[30]
- 2003-2016 : Mon Vieil Ami - 69 rue Saint Louis en l'île, 75004 Paris[31]
- 2006-2018 : Le Drouant par Antoine Westermann - 16-18 place Gaillon, 75002 Paris[32]
- 2012 : Le Coq Rico : Bistro de Belles Volailles - 98 rue Lepic, 75018 Paris dans le quartier du Sacré Cœur à Montmartre[33]
- 2013-2017 : La Dégustation : Bar à champagnes et dégustation- 93 rue Lepic, 75018 Paris[34]
États-Unis
- 2002-2005 : Restaurant Café 15 du Sofitel Washington DC Lafayette Square à Washighton DC[35]
- 2006-2013 : Le Café du Parc sur Pennsylvania Avenue à Washighton DC [36]
- 2016-2018 : Le Coq Rico à New York Bistro dédiée à la volaille issue de l'agriculture raisonnée de Pennsylvanie et de la Vallée de l'Hudson - 30 E 20th Street - 10003 New York
Portugal
Autriche
- 2011-2014 : Le Loft Ă Vienne[39]
Antoine Westermann est imprégné par la cuisine très identitaire de l'Alsace, il s'appuie sur elle pour ancrer son style. La cuisine qu'il aime est généreuse, festive et élégante. Il la revisite à sa façon et des plats emblématiques naîtront et signeront ses 3 étoiles comme «le pâté en croûte au foie gras truffé», «la poularde de Bresse cuite en Baeckeoffe», «les cuisses de grenouille avec les Schniederspäetle », «la brioche à la bière», «terrine de poularde au fenouil et au foie gras»… Grand curieux, son premier coup de cœur hors d'Alsace est pour la cuisine du sud-est de la France, on dira de lui qu'il est le plus méditerranéen des cuisiniers d'Alsace.
Les classiques culinaires d'Antoine Westermann
"Omnivore oui, mais pas à n’importe quel prix !"
Antoine Westermann souhaite s'engager pour la volaille de souche pure et bien élevée par de petites fermes traditionnelles dans le respect de l’animal. Le chef pense que quand un animal a été bien élevé et que ses origines sont pures, il nous le rend dans la qualité de sa viande !
Désormais, il souhaite approfondir son travail autour de la volaille, renforcer ses liens avec les fermiers, et gagner, à son échelle, une sincère et complète traçabilité[40].
Pour le futur, travailler main dans la main avec les fermiers sur la réintégration des races anciennes, partager sa passion pour la cuisine de la volaille dans d’autres régions françaises, européennes et américaines est une aventure qui le séduit[41].
Le Coq & Fils est le premier concept français mono produit autour de la volaille[42].
Le poultry House en français désigne le poulailler et la volonté de partager un art de vivre une expérience restaurant, semblable à celle qu’on peut retrouver dans les steakhouse américains[43].
Les recettes emblématique d'Antoine Westermann
- La poularde de Bresse cuite en Baekeofe, aux pommes de terre Bintje, artichauts, citron confit, romarin et Riesling
- L'oie rôtie et farcie à la façon de ma mère
- Les Schniederspäetle et les cuisses de grenouille poêlées au cerfeuil
- Le pâté en croûte
- La soupe d'huîtres aux poireaux et aux pommes de terre
- Le homard rôti, fondue d'oignons, pommes et raisins aux épices, jus de crustacés
- Le ris de veau rôti aux croûtons, oignons rouges et cassolette de légumes de saison
- La cocotte de légumes de saison au lard fumé
- La Brioche à la Bière et sa glace à la Bière
- Les recettes d'Antoine Westermann en vidéo
Publications
- Biographie
- Le coq Rico, la cuisine des belles volailles d'Antoine Westermann[46], photographies de Marie-Pierre Morel, illustrations de Shane & Christophe Meyer - Éditions Marabout, 2013 (ISBN 978-2-501-08204-4)
- La cuisine de Monsieur Momo"[47] par Maurice Joyant et Henri de Toulouse-Lautrec, recettes d'Antoine Westermann, préface de Pascal Ory - Éditions Menu Fretin, 2011 (ISBN 9782917008331)
- Cuisine-moi des étoiles" par Jean Orizet et Antoine Westermann [48] - Éditions Le Cherche midi, 2009 (ISBN 978-2-7491-1070-7)
- La cuisine ménagère d'un grand chef[49] d'Antoine Westermann, Préface de Philippe Gildas - Éditions Minerva, 1999 (ISBN 2830705394)
- L'Alsace des saveurs retrouvées[50] d'Antoine Westermann, Andréa Zana-Murat - Éditions Albin Michel, 1998 (ISBN 2-226-08792-3)
- Ouvrages de chefs
- Burger de chefs[51], photographies de Marie-Pierre Morel, illustrations de Shane & Christophe Meyer - Éditions Marabout pages 192 à 194 : Poultry Burger et Strass'Burger, 2014 (ISBN 978-2-03-590461-4)
- Le nouvel art culinaire français[52] - Éditions Flammarion, 2012 (ISBN 9782081272514)
- Les 100 mots de la gastronomie[53] d'Alain Bauer & Laurent Plantier - Éditions Que sais-je ?, 2010 (ISBN 978-2-13-058504-6)
- Trois étoiles au Michelin : une histoire de la haute gastronomie française et européenne[54] de Jean-François Mesplède, préface d'Alain Ducasse - Éditions Gründ, 2004 (ISBN 2700024680)
- La haute cuisine française, les recettes emblématiques des grands chefs du monde[55] par Nicolas de Rabaudy, Préface d'Antoine Westermann, illustrations de Sandrine Courau et Reno Marca - Éditions Minerva, 2001 (ISBN 2830705408)
Les chefs issus de sa cuisine
Les chefs actuellement en cuisine avec Antoine Westermann
Chefs issus de sa cuisine
- Pierre Basso-Moro[57],
- Enrico Crippa, Chef 3 Ă©toiles en Italie [58]
- Frédéric Crochet [59] + [60]
- Yves Decker
- Luc Dendievel Chef au Hilton Mc Lean à Washington DC États-Unis [61]
- Valère Diochet[62],
- Vincent Farges, Chef de l'avenir 2013 par l'Académie Internationale de la gastronomie [63]
- Thomas Faudry, chef exécutif du restaurant "UVA" à Funchal sur l'île de Madère [64]
- Martin Fleischmann[65],
- Angelo Galang, chef au Café du Parc à Washington[66],
- Guillaume Ginther chef exécutif pour "Le Coq Rico" à New York - États-Unis [67]
- Alain Kleinbeck,
- Emmanuel Lambelin,
- Marc Langenfeld,
- Marc Le Ouedec,
- Thierry Lébé,
- Emmanuel Lercher,
- Pierre Ludwig[68],
- Maxime Luvara, Chef du "Al Mahara" Ă DubaĂŻ [69]
- Hubert Maetz, Chef étoilé à Rosheim [70]
- Christophe Marque[71]
- Franck Marquez,
- Cyril MĂ©nard : sommelier [72],
- Sylvain Nouin[73],
- Philippe Obrecht,
- Will Octavon-Bazille,
- SĂ©bastien Pfeiffer,
- Philippe Piel, ancien chef exécutif du Restaurant de l'Hôtel « Sofitel Lafayette Square » à Washighton DC [74]
- Éric Pras, Chef 3 étoiles à Chagny
- Christian Sinicropi, Chef 2 Ă©toiles Ă "La Palme d'Or" Ă Cannes
- Vincent Thierry, Chef 3 Ă©toile
- Fabrice Thouret[75],
- Wimm Van Gorp[76],
- Clément Vincent [77]
- Mickael Wolff,
- Jean-Claude Ziegler
Notes et références
- Article de Gilles Pudlowski, critique gastronomique
- Lycée hôtelier Alexandre Dumas
- Jean-François Mesplède, « Une certaine idée du bonheur », L'Hôtellerie Restauration,
- Nicolas de Rabaudy, « Gastronomie: le menu du repas du prix Goncourt », Slate.fr,
- Gilles Pudlowski, « Sintra/Cascais: Westermann sur un air de Guincho », Le blog de Gilles Pudlowski - Les Pieds dans le Plat,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Gilles Pudlowski, « Éric Westermann, le bel héritier, par Gilles Pudlowski », Les Nouvelles Gastronomiques d'Alsace by JULIEN BINZ,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Philippe Baverel, « Paris : le restaurant « Mon vieil ami » cède la place à un marchand de glaces », leparisien.fr,‎ 2017-02-06cet15:00:14+01:00 (lire en ligne, consulté le )
- Jérôme Berger, « Le grain de sel de Antoine Westermann », lesechos.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Mon Vieil Ami », Gourmets&Co,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Patrick Faus, « MERCREDI - La Bouchée à la Reine de Drouant », Gourmets&Co,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Colette Monsat, Alice Bosio, Hugo de St Phalle, Anne-Charlotte de Langhe, « Les meilleurs pot-au-feu de Paris », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Emmanuel Giraud, « Le retour en grâce du pâté en croûte », Madame Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Ezéchiel Zérah, « Antoine Westermann revient sur la vente du restaurant Drouant à la famille Gardinier - ATABULA », ATABULA,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Philippe Baverel, « Paris : Antoine Westermann a vendu «Drouant», le restaurant du Goncourt », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Laurent Guez, « Coq Rico, hymne à la volaille », lesechos.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Colette Monsat, « Antoine Westermann, grand chef à plumes », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Emmanuel Rubin, « Les vingt meilleures tables de 2012 à Paris », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le )
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- « Le Coq Rico, les belles volailles françaises d'Antoine Westermann », sur FIGARO, (consulté le )
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- « The Livestock Conservancy », sur livestockconservancy.org (consulté le )
- « The Livestock Conservancy », sur livestockconservancy.org (consulté le )
- Article de Gilles Pudlowski, critique gastronomique
- Article sur le site de Best restaurant Paris
- Article sur le site Châteaux Hôtel
- Article de l'Express "Le Coq Rico, bistrôtisserie chic d'Antoine Westermann" par François-Régis Gaudry, critique gastronomique 10/07/2013
- Article du FigaroScope par Emmanuel Rubin, critique gastronomique
- Article sur le site américain Food Arts
- Article sur le site Café du parc
- Article dans "Relais & Châteaux"
- Article sur le site Portugal Live
- Article de Gilles Pudlowski, critique gastronomique
- (en-US) Pete Wells, « Poultry Has a Pedigree at Le Coq Rico », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Antoine Westermann - de Drouant au Coq Rico, de la place Gallion à la rue Lepic, histoire d'un grand chef de cuisine, littéraire et de plume - Food & Sens », sur foodandsens.com (consulté le )
- « Le Coq Rico à Paris, le 3 étoiles de la volaille. », sur lefigaro.fr
- « Le Coq & Fils, une «Poultry House» d'exception à Paris », sur le site slate.fr
- Recette sur le site de CĹ“ur Gourmand
- Recette sur le site de Julien Binz, critique gastronomique
- Antoine Westermann est fou de volaille, France Culture
- Article dans Le Monde par Jean-Claude Ribaut 28/09/2011
- Cuisine-moi des Ă©toiles Article sur le site de Julien Binz, critique gastronomique
- Article sur le site Miam Miam
- Antoine Westermann est fou de volaille, France Culture
- Extrait du livre : "Je suis un réductionniste !"
- Article de l'Académie Goncourt 2014
- (en) « Beautiful Birds | James Beard Foundation », sur www.jamesbeard.org (consulté le )
- Article du site Sommeliers International
- « En cette rentrée, les gourmets sont gâtés », sur Slate.fr, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Claude Hahn, « Antoine Westermann », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 40, p. 4200
- Le restaurant Drouant