Mario Draghi
Mario Draghi (prononcĂ© : /ËmaËrjo ËdraËÉĄi/), nĂ© le Ă Rome, est un Ă©conomiste, professeur des universitĂ©s, banquier, haut fonctionnaire et homme d'Ătat italien. Il est prĂ©sident du Conseil des ministres d'Italie du au .
Vice-président pour l'Europe de Goldman Sachs de 2002 à 2005, il est gouverneur de la Banque d'Italie de 2006 à 2011, puis président de la Banque centrale européenne de 2011 à 2019. à ce poste, il doit gérer plusieurs crises auxquelles est confrontée la monnaie unique.
En , à la suite de la démission de Giuseppe Conte, il est chargé de former un gouvernement par le président de la République italienne, Sergio Mattarella, dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19. Il reçoit le soutien de la quasi-totalité des partis du Parlement.
L'annĂ©e suivante, il se montre intĂ©ressĂ© par la succession de Sergio Mattarella, qui est finalement rĂ©Ă©lu Ă la tĂȘte de l'Ătat. Quelques mois plus tard, il dĂ©missionne Ă la suite d'une crise gouvernementale et voit la nationaliste Giorgia Meloni le remplacer aprĂšs des Ă©lections gĂ©nĂ©rales anticipĂ©es.
Situation personnelle
Famille
Mario Draghi est fils d'un banquier originaire de Padoue et d'une pharmacienne originaire de Monteverde, commune de Campanie[1].
Marié à Serena Cappello, lointaine descendante de Bianca Cappello, il est pÚre de deux enfants : Federica, biochimiste née à Boston, et Giacomo, cadre au fonds spéculatif londonien LMR Partners[2].
Formation
Il effectue ses études à Rome, chez les jésuites, au prestigieux Institut Massimiliano Massimo. Il y croise une partie de la future élite économique d'Italie[2].
Il obtient une licence en économie et commerce à l'université de Rome « La Sapienza » en 1970, il obtient un Ph.D. en économie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1976, sous la direction de Franco Modigliani et Robert Solow.
CarriĂšre professionnelle
Ăconomiste
Mario Draghi commence sa carriĂšre comme professeur Ă l'universitĂ© de Trente, oĂč il enseigne l'Ă©conomie de 1975 Ă 1978. Il est ensuite professeur Ă l'universitĂ© de Padoue, Ă l'universitĂ© de Venise, puis Ă l'universitĂ© de Florence, jusqu'en 1991[3].
Entre 1984 et 1990, il est également directeur exécutif à la Banque mondiale[3].
Directeur général du Trésor
De 1991 à 2001, il exerce la fonction de directeur général du Trésor italien. à ce titre, il lance une politique de privatisations massives concernant quelque 750 entreprises, dont Autostrade, Eni, Enel et Telecom Italia[2] - [4].
Cadre dirigeant chez Goldman Sachs
Mario Draghi est, de 2002 Ă 2005, vice-prĂ©sident de la branche europĂ©enne de la banque d'affaires amĂ©ricaine Goldman Sachs[5] - [6]. Cette fonction prĂȘte Ă polĂ©mique quant Ă un Ă©ventuel conflit d'intĂ©rĂȘt[7] : contre rĂ©munĂ©ration, la banque d'affaires a notamment aidĂ© la GrĂšce Ă dissimuler son dĂ©ficit public via un procĂ©dĂ© considĂ©rĂ© comme relevant de l'inventivitĂ© comptable[8]. Le dĂ©putĂ© europĂ©en Pascal Canfin considĂšre qu'il est directement impliquĂ© dans l'Ă©change de swaps avec des Ătats aujourd'hui en difficultĂ©[9], ce que nie Mario Draghi qui prĂ©cise que ce type de contrats Ă©taient engagĂ©s avant son entrĂ©e en fonction Ă Goldman Sachs[10] ; il soutiendra lors d'une audition par les dĂ©putĂ©s europĂ©ens avoir travaillĂ© uniquement avec le secteur privĂ© alors qu'il Ă©tait chargĂ© aussi, selon les communiquĂ©s de Goldman Sachs[6], du travail avec les gouvernements et les agences gouvernementales (acteurs publics) et du dĂ©veloppement stratĂ©gique en Europe avec les principaux dirigeants de la firme.
Gouverneur de la Banque d'Italie
Le , Mario Draghi est nommĂ© gouverneur de la Banque d'Italie par le prĂ©sident du Conseil, Silvio Berlusconi, pour un mandat renouvelable de six ans. Il prend ses fonctions le . Fait notable, provenant du secteur privĂ©, il est le premier gouverneur de la Banque d'Italie depuis 1960 Ă ne pas avoir fait l'intĂ©gralitĂ© de sa carriĂšre Ă la Banque d'Italie[alpha 1]. Il remplace Antonio Fazio, dĂ©missionnaire Ă cause de son implication dans une affaire de conflit d'intĂ©rĂȘts. En tant que gouverneur, il se retrouve aussi membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale europĂ©enne (BCE).
Il adresse en , avec le gouverneur de la BCE Jean-Claude Trichet, une lettre secrÚte à Silvio Berlusconi lui demandant d'accentuer les réformes libérales, notamment l'assouplissement de la législation sur les licenciements, des privatisations, et la baisse des salaires des fonctionnaires[11].
Le , il est remplacĂ© par Ignazio Visco Ă la tĂȘte de la Banque d'Italie. Il est depuis gouverneur honoraire.
Au dĂ©but de lâannĂ©e 2013, alors quâil est Ă la tĂȘte de la BCE, Mario Draghi est mentionnĂ© dans le cadre de lâaffaire « Monte Paschi ». La Banque dâItalie, qu'il dirigeait au moment des faits, est accusĂ©e dâavoir rĂ©agi trop lentement et de façon peu transparente Ă lâĂ©gard de la banque Monte dei Paschi di Siena, la troisiĂšme banque du pays, en difficultĂ© pour avoir procĂ©dĂ© Ă partir de 2006 Ă des transactions risquĂ©es de produits dĂ©rivĂ©s sur fond de soupçons de corruption. Le parquet de Trani ouvre alors une enquĂȘte sur la Banque dâItalie pour manquements Ă ses devoirs de rĂ©gulateur[12] - [13].
Président de la Banque centrale européenne
Le , Mario Draghi est formellement nommé par les dirigeants membres du Conseil européen à la présidence de la Banque centrale européenne. Il succÚde à Jean-Claude Trichet le [14].
DĂšs son arrivĂ©e Ă la tĂȘte de la BCE, il annonce une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt d'un quart de point, mesure saluĂ©e par les marchĂ©s financiers[15].
Il engage en 2015 un bras-de-fer avec le nouveau Premier ministre de GrĂšce, AlĂ©xis TsĂpras, Ă©lu sur un programme anti-austĂ©ritĂ©, afin de le pousser Ă se conformer aux recommandations de la BCE[4].
Le , il annonce un programme illimité de rachat de dette des pays de la zone euro ayant du mal à se financer sur les marchés[16].
Le , il annonce la baisse du principal taux directeur de 0,5 % Ă 0 %, ce qui signifie que la BCE prĂȘte dorĂ©navant gratuitement aux banques[17]. Cette annonce s'accompagne d'un ensemble de nouvelles mesures visant Ă dynamiser l'Ă©conomie europĂ©enne : baisse du taux de dĂ©pĂŽt, augmentation du rachat mensuel de dettes publiques, plus de prĂȘts aux banques assortis de taux nĂ©gatifs progressifs, et rachat des obligations d'entreprise. Sa stratĂ©gie implique que la BCE n'utilise plus le taux de dĂ©pĂŽt nĂ©gatif pour Ă©quilibrer l'euro[18].
Son mandat, non renouvelable, se termine le . Christine Lagarde le remplace.
Parcours politique en Italie
Possible recours pour les institutions
Son nom circule en 2020 comme possible prĂ©tendant pour la succession du prĂ©sident de la RĂ©publique italienne Sergio Mattarella, qui doit achever son septennat deux ans plus tard et qui soutiendrait cette hypothĂšse. Il entretient dans le mĂȘme temps des contacts rĂ©guliers avec Emmanuel Macron et Angela Merkel[2].
Dans le contexte de pandémie de Covid-19, il appelle à freiner l'augmentation des dépenses publiques, fustigeant « l'argent magique » et la hausse de la dette. Il critique également le « manque de vision » du président du Conseil, Giuseppe Conte, sur les questions économiques[2].
DĂ©signation
Le , Giuseppe Conte annonce sa démission aprÚs avoir été désavoué par le retrait du parti centriste Italia Viva de son gouvernement[19]. Le suivant, il est annoncé que les négociations ouvertes pour la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par Conte ont échoué en raison de tensions provoquées par la mésentente entre le chef d'Italia Viva, Matteo Renzi, et les responsables du Mouvement 5 étoiles et du Parti démocrate.
Dans la soirée, le porte-parole de la présidence de la République, Giovanni Grasso, déclare que Sergio Mattarella a convoqué Mario Draghi pour un entretien le lendemain au palais du Quirinal[20]. Il est ainsi chargé de former un gouvernement[21].
Mario Draghi reçoit le soutien du Parti démocrate, d'Italia Viva, et de Forza Italia, ainsi que de l'opposition puis du soutien avec réserve de la Ligue du Nord[22] et du Mouvement 5 étoiles, ce dernier laissant le choix à ses militants[23]. Le , les militants du Mouvement 5 étoiles, par 59 % des suffrages exprimés, approuvent à leur tour le soutien de leur parti au gouvernement Draghi lors d'un vote en ligne[24].
Prise de fonction
De retour au palais du Quirinal le , il accepte formellement la proposition du chef de l'Ătat de prendre les fonctions de prĂ©sident du Conseil des ministres et prĂ©sente alors son gouvernement qui associe des personnalitĂ©s politiques Ă des techniciens comme le nouveau ministre des Finances Daniele Franco, directeur gĂ©nĂ©ral de la Banque d'Italie, et marque une certaine continuitĂ© avec la reconduction du ministre des Affaires Ă©trangĂšres Luigi Di Maio, de la ministre de l'IntĂ©rieur Luciana Lamorgese et du ministre de la SantĂ© Roberto Speranza[25]. Le nouveau gouvernement est assermentĂ© le lendemain[26].
Le suivant, il demande un vote de confiance au SĂ©nat de la RĂ©publique, qui la lui accorde par 262 voix pour, 40 contre et deux abstentions[27]. La Chambre des dĂ©putĂ©s fait de mĂȘme le lendemain, par 535 suffrages favorables, 56 oppositions et cinq abstentions[28].
Exercice du pouvoir
RÎle dans l'élection présidentielle de 2022
La candidature de Draghi au scrutin prĂ©sidentiel fait l'objet d'une grande incertitude, une rĂ©Ă©lection de Mattarella pour quelques annĂ©es dans une rĂ©pĂ©tition de la transition assurĂ©e par Giorgio Napolitano Ă©tant mĂȘme Ă©voquĂ©e[29]. Le , cependant, Mario Draghi annonce ĂȘtre disposĂ© Ă accĂ©der Ă la prĂ©sidence de la RĂ©publique lors d'une confĂ©rence de presse. Le prĂ©sident du Conseil estime le travail effectuĂ© par son gouvernement lors des dix derniers mois suffisant pour mettre en Ćuvre le plan de relance europĂ©en « quelle que soit la personne Ă la barre »[30]. Il se prĂ©sente Ă cette occasion comme un « grand-pĂšre [âŠ] au service des institutions »[31]. Le prĂ©sident du Conseil fait cependant toujours face Ă la rĂ©ticence d'une partie de la coalition gouvernementale, plusieurs partis craignant que son Ă©lection Ă la prĂ©sidence de la RĂ©publique â et son retrait consĂ©cutif de celle du Conseil â ne conduise Ă une nouvelle crise politique et Ă la convocation d'Ă©lections gĂ©nĂ©rales anticipĂ©es[32] - [33].
Le , la rumeur d'une reconduction de Mattarella se rĂ©pand jusqu'Ă ce que les dirigeants des partis composant la coalition gouvernementale annoncent leur soutien Ă la rĂ©Ă©lection du prĂ©sident sortant. Celui-ci finit par consentir Ă la requĂȘte des chefs de groupes parlementaires venus nombreux dans sa rĂ©sidence du Quirinal pour lui demander sa disponibilitĂ©[34]. Finalement, alors que la candidature de l'ancien prĂ©sident du Conseil Silvio Berlusconi est Ă©voquĂ©e dans le mĂȘme temps, Mario Draghi renonce Ă se porter candidat. Le prĂ©sident de la RĂ©publique Sergio Mattarella est rĂ©Ă©lu pour un nouveau septennat lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle.
Crise gouvernementale de 2022 et démission
Le , Mario Draghi dĂ©pose sa dĂ©mission aprĂšs le refus du vote de confiance au Parlement du Mouvement 5 Ă©toiles estimant que « le pacte de confiance fondant lâaction de ce gouvernement a disparu ». Celle-ci est nĂ©anmoins refusĂ©e par le prĂ©sident de la RĂ©publique qui lui suggĂšre de se prĂ©senter au Parlement « afin qu'ait lieu une Ă©valuation de la situation »[35] - [36] - [37] - [38].
Les formations centristes â le Parti dĂ©mocrate et Italia Viva â sont en revanche trĂšs rĂ©ticentes face Ă lâhypothĂšse de nouvelles Ă©lections et dĂ©fendent le maintien de Draghi Ă son poste. «âJe suis furieux contre le M5S, je ne veux mĂȘme pas leur parler, je lutterai de toutes mes forces pour quâil y ait un gouvernement Draghiâ», affirme ainsi Matteo Renzi.
La dĂ©tĂ©rioration de la situation Ă©conomique a entachĂ© lâimage du gouvernement Draghi : inflation Ă prĂšs de 9 % (juillet 2022), augmentation de la pauvretĂ© et de la prĂ©caritĂ©, bas salaires, crise des systĂšmes hospitalier et Ă©ducatif, etc. Le parti de gauche radicale Refondation communiste affirme pour sa part que «âle bilan de son gouvernement est proprement dĂ©sastreux, comme lâest lâensemble dâune carriĂšre construite sur la vente Ă la dĂ©coupe de notre pays et lâĂ©tranglement de la GrĂšce[39]â».
Le 20 juillet, il perd le soutien de la Ligue, du M5S et de Forza Italia, qui s'abstiennent lors d'un vote de confiance au SĂ©nat[40]. DĂšs le lendemain, Draghi se rend au Quirinal afin de prĂ©senter Ă nouveau la dĂ©mission du gouvernement au chef de l'Ătat, qui dĂ©clare ensuite en « prendre acte » et le charge d'expĂ©dier les affaires courantes[41]. AprĂšs la victoire de la coalition de centre droit aux Ă©lections parlementaires de septembre suivant, Giorgia Meloni lui succĂšde le 21 octobre suivant[42].
Autres engagements
Il est membre de longue date du groupe Bilderberg et de l'Académie pontificale des sciences sociales[2].
Distinctions
- Grand-croix de l'ordre du MĂ©rite de la RĂ©publique italienne (2000 ; grand officier en 1991)[43] - [44].
- Grand-croix avec collier de l'ordre de l'Infant Dom Henri (2019)[45].
- Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne (2020)[46].
- Docteur honoris causa de l'université de Padoue et de l'université de Tel Aviv[47] - [48].
Notes et références
Notes
- Sa nomination alors qu'il nâa aucune carriĂšre prĂ©alable de banquier central ne constitue pas un Ă©vĂ©nement unique dans l'histoire de l'institut d'Ă©mission italien, puisque Luigi Einaudi, gouverneur entre 1945 et 1948, Ă©tait issu du milieu acadĂ©mique.
Références
- « Mi chiamo Mario Draghi e mia madre era di Monteverde », Il Corriere dell'Irpinia, 16 javier 2006.
- « Mario Draghi, le super-banquier qui fait encore rĂȘver les Ă©lites », sur lesechos.fr, .
- (it) « Mario Draghi »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), sur bancaditalia.it.
- Gaël De Santis, « Un « Super Mario » pas si génial », sur humanite.fr, .
- Marc Roche, La "franc-maçonnerie" européenne de Goldman Sachs, Le Monde, 15 novembre 2011
- (en) Professor Mario Draghi Joins Goldman Sachs - Communiqué de presse Goldman Sachs, 28 janvier 2002
- La GrĂšce, dossier noir de l'ancien VRP du hors-bilan chez Goldman Sachs
- BCE : Mario Draghi doit lever les doutes - Pervenche BerĂšs (PS) et Pascal Canfin (EELV), Le Monde, 14 juin 2011
- [vidéo] « Interview : 'Mario Draghi didn't convince me' - Pascal Canfin, MEP », sur europarltv.europa.eu, 15 juin 2011.
- Un ancien responsable de Goldman Sachs Ă la tĂȘte de la BCE ? - Laurent Deschamps, LCI, 1er mai 2011
- « L'incroyable diktat de Trichet à Berlusconi », sur challenges.fr, (consulté le ).
- Gavin Jones, « Monte Paschi va gĂȘner Mario Draghi, le superviseur bancaire », sur reuters.com, (consultĂ© le ).
- Richard Heuzé, « L'affaire Monte dei Paschi embarrasse Mario Draghi », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « LâItalien Mario Draghi prend la tĂȘte de la BCE dans un contexte Ă©conomique difficile », rfi.fr, 31 octobre 2011.
- « âSuper Marioâ, sauveur de l'Euro ? », sur atlantico.fr, 4 novembre 2011.
- Mario Draghi tire la zone euro vers le haut - Libération, 7 septembre 2012
- Catherine Guichard, « Le jeu dangereux de Mario Draghi », sur courrierinternational.com, .
- Marie Charrel, « La détermination de Mario Draghi », sur lemonde.fr, .
- Olivier Tosseri, « Italie : le gouvernement Conte privé de majorité », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « Crise politique en Italie : Mario Draghi appelé à la rescousse », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « En Italie, Mario Draghi officiellement chargé de former un nouveau gouvernement », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Anne Le Nir, « Italieâ: Mario Draghi sâoffre un deuxiĂšme tour de consultations », sur la-croix.com, (consultĂ© le ).
- Beniamino Morante, « En Italie, les partis sâagenouillent devant Mario Draghi », sur courrierinternational.com, (consultĂ© le ).
- (it) « Risultati voto M5s su Rousseau, ha vinto il SĂŹ allâingresso nel governo Draghi. Hanno votato in 74mila: 59,3% a favore. 40,7% contrari », sur ilfattoquotidiano.it, (consultĂ© le ).
- « Italie : Mario Draghi accepte le poste de premier ministre », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Italie: Mario Draghi a prĂȘtĂ© serment comme Premier ministre (officiel) », sur RFI, (consultĂ© le ).
- « Italie : le nouveau chef du gouvernement Mario Draghi obtient la confiance du Sénat et veut "reconstruire" le pays », sur Franceinfo, (consulté le )
- (it) QuotidianoNet, « Governo Draghi, fiducia alla Camera: 535 sÏ, 56 no e 5 astenuti », sur QuotidianoNet, (consulté le )
- « Italie, la succession compliquée du président Mattarella », sur Atalayar (consulté le ).
- (en) « Italy's Draghi signals he's willing to become president », sur www.msn.com (consulté le ).
- « Mario Draghi, le âgrand-pĂšreâ des institutions italiennes », sur Courrier international (consultĂ© le )
- « Présidentielle en Italie : Silvio Berlusconi retire sa candidature », sur euronews, (consulté le ).
- « Silvio Berlusconi se retire de la course Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle en Italie », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
- (it) « Elezioni presidente della Repubblica: settima votazione, al via lo spoglio. Accordo tra i leader per Mattarella. Draghi parla con il capo dello Stato e media per il bis », La Repubblica,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Par Le Parisien avec AFP Le 14 juillet 2022 à 15h42 et Modifié Le 14 juillet 2022 à 19h20, « Italie : Mario Draghi va démissionner, aprÚs le refus du vote de confiance », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Italie : Mario Draghi annonce qu'il démissionnera dans la soirée », sur LEFIGARO, (consulté le )
- « Mario Draghi, prĂ©sident du conseil italien, annonce sa dĂ©mission aprĂšs lâeffritement de sa coalition », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Italie : le Premier ministre Mario Draghi remet sa démission, mais le président la refuse », sur Franceinfo, (consulté le )
- Thomas Lemahieu, « Italie. Une coalition au bord de l'explosion et un Mario Draghi qui joue avec le feu », sur L'Humanité,
- « Italie: Draghi sur le départ aprÚs l'implosion de sa coalition », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
- « En Italie, Mario Draghi jette lâĂ©ponge », sur LibĂ©ration, LibĂ©ration (consultĂ© le ).
- « La PremiÚre ministre italienne Giorgia Meloni dévoile son gouvernement », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- (it) Cavaliere di Gran Croce Ordine al Merito della Repubblica Italiana
- (it) Grande Ufficiale Ordine al Merito della Repubblica Italiana
- (pt) Presidente da RepĂșblica condecorou Mario Draghi
- (de) « Draghis Bundesverdienstkreuz: âPassender als die Pickelhaubeâ », Frankfurter Allgemeine Zeitung,â (ISSN 0174-4909, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) (it) Laurea honoris causa al prof. Mario Draghi - Banca d'Italia, 18 décembre 2009
- (it) (en) I Master cuoa honoris causa - Fondation CUOA
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives Ă la recherche :
- (en) Mathematics Genealogy Project
- (mul) Scopus
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :