Luciana Lamorgese
Luciana Lamorgese, née le à Potenza, est une préfète et femme politique italienne.
Luciana Lamorgese | |
Portrait de Luciana Lamorgese. | |
Fonctions | |
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Ministre italienne de l'Intérieur | |
– (3 ans, 1 mois et 17 jours) |
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Président du Conseil | Giuseppe Conte Mario Draghi |
Gouvernement | Conte II Draghi |
Prédécesseur | Matteo Salvini |
Successeur | Matteo Piantedosi |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Potenza (Italie) |
Nationalité | Italienne |
Parti politique | Indépendante |
Diplômée de | Université de Naples - Frédéric-II |
Profession | Préfète |
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Ministres de l'Intérieur d'Italie | |
Biographie
Elle naît à Potenza le . Elle commence à travailler pour le ministère de l'Intérieur en 1979. Diplômée en droit de l'université de Naples - Frédéric-II et habilitée à l'exercice de la profession d'avocat, elle devient vice-préfète inspectrice en 1989, puis vice-préfète en 1994. Elle est promue préfète en 2003 et prend la direction du département des Affaires intérieures et territoriales du ministère[1].
En 2010, elle est nommée préfète de la province de Venise, puis elle devient en 2013 directrice de cabinet du ministre de l'Intérieur Angelino Alfano. Elle est reconduite par Marco Minniti en 2016, mais est nommée en 2017 préfète de Milan[2].
Elle prend sa retraite du corps préfectoral en et intègre le Conseil d'État. Le , Luciana Lamorgese est désignée ministre de l'Intérieur du second gouvernement de l'indépendant Giuseppe Conte[1]. Elle est ainsi la troisième femme à occuper cette fonction, après Rosa Iervolino puis Annamaria Cancellieri[2]. Elle se voit proposer en février 2021 de poursuivre dans cette fonction au sein du gouvernement de Mario Draghi[3].
Références
- (it) « Luciana Lamorgese ministra dell'Interno del governo Conte bis », La Repubblica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (it) « Interno: Luciana Lamorgese (tecnico) - 4/23 », Il Fatto Quotidiano,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jérôme Gautheret, « En Italie, l’attelage hétéroclite du gouvernement de Mario Draghi », Le Monde,‎ (lire en ligne)