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StarCraft

StarCraft est une sĂ©rie de jeux vidĂ©o de stratĂ©gie en temps rĂ©el dĂ©veloppĂ©e et publiĂ©e par Blizzard Entertainment. StarCraft, le premier titre de la sĂ©rie, est publiĂ© en 1998 et a bĂ©nĂ©ficiĂ© de trois extensions officielles — Insurrection, Retribution et Brood War — seule la derniĂšre ayant Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par Blizzard Entertainment. Il a Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une suite, baptisĂ©e StarCraft II et publiĂ©e en 2010, dont la premiĂšre extension, Heart of the Swarm, est sortie en 2013 et la seconde, Legacy of the Void, en 2015.

StarCraft
Logo de StarCraft.


Premier jeu
Dernier jeu
Plate-forme

Les diffĂ©rents jeux de la sĂ©rie se dĂ©roulent dans un univers de science-fiction dans lequel la surpopulation de la Terre au XXIe siĂšcle a conduit Ă  l'exil des individus indĂ©sirables dans une zone lointaine de la Voie lactĂ©e appelĂ©e secteur Koprulu. La sĂ©rie dĂ©bute en 2499 alors que les Terrans dĂ©couvrent l'existence de deux races d’extraterrestres — les Protoss et les Zergs — avec lesquelles ils se disputent le contrĂŽle du secteur.

Pour avoir introduit trois factions distinctes ayant chacune leurs propres unitĂ©s et caractĂ©ristiques, il est considĂ©rĂ© comme la rĂ©fĂ©rence du genre et comme un standard auquel tous les STR sont comparĂ©s. Il est Ă©galement dĂ©crit comme un des meilleurs – voire le meilleur – jeux de stratĂ©gie en temps rĂ©el de tous les temps, la presse notant qu'Ă  sa sortie, il a Ă©clipsĂ© la concurrence pourtant fĂ©roce de l'Ă©poque. Avec plus de onze millions de copies vendues, StarCraft est en effet le jeu de stratĂ©gie le plus vendu de tous les temps. Son mode multijoueur a Ă©tĂ© particuliĂšrement populaire, notamment en CorĂ©e du Sud oĂč de nombreux joueurs ont acquis le statut de professionnels et participent encore aujourd'hui Ă  des compĂ©titions dont les matchs sont retransmis Ă  la tĂ©lĂ©vision. Surfant sur ce succĂšs, StarCraft II a rencontrĂ© un succĂšs similaire en se vendant Ă  plus de six millions d'exemplaires dans le monde et en s'imposant comme un titre majeur du sport Ă©lectronique.

Liste des jeux

Jeux publiés

Jeu annulé

Trame

Univers

StarCraft prend place dans un univers de science-fiction militaire crĂ©Ă© par Chris Metzen et James Phinney pour Blizzard Entertainment[3]. Dans ce monde, la surpopulation de la Terre au XXIe siĂšcle a conduit le gouvernement international Ă  exiler les individus indĂ©sirables, comme les criminels, les cyborgs ou les mutants, dans une zone de la Voie lactĂ©e appelĂ©e secteur Koprulu[4]. Ces exilĂ©s fondent alors plusieurs gouvernements qui vont rapidement entrer en conflit les uns avec les autres. Une faction appelĂ©e la ConfĂ©dĂ©ration finit par Ă©merger de ce marasme politique et parvient Ă  prendre le contrĂŽle du secteur, mais sa nature autoritaire et ses mĂ©thodes brutales conduisent Ă  une forte opposition d’une faction rebelle, les Fils de Korhal[5]. En , soit juste avant le dĂ©but du jeu, une race extraterrestre disposant de technologies et de pouvoirs psychiques trĂšs avancĂ©s, les Protoss, entre en contact avec l’HumanitĂ© en dĂ©truisant une colonie de la ConfĂ©dĂ©ration sans avertissement prĂ©alable. Les Terrans ne tardent pas Ă  dĂ©couvrir qu’une autre race d’extraterrestres, les Zergs, est en train d’envahir plusieurs colonies et que les Protoss dĂ©truisent les planĂštes touchĂ©es par cette invasion de maniĂšre prĂ©ventive[6] - [7].

Terran

Dans StarCraft, les Terrans reprĂ©sentent les descendants des humains ayant colonisĂ© le secteur Koprulu. Bien qu'Ă©tant confrontĂ©s Ă  l'invasion des Zergs et Ă  l'arrivĂ©e des Protoss dans le secteur, ils restent divisĂ©s, la ConfĂ©dĂ©ration devant faire face Ă  la rĂ©volte des Fils de Korhal d'Arcturus Mengsk. Celui-ci parvient nĂ©anmoins Ă  unifier les Terrans dans un nouvel empire — le Dominion — mais doit alors faire face Ă  la rĂ©bellion menĂ©e par Raynor ainsi qu'Ă  l'arrivĂ©e de la flotte terrienne dans le secteur Koprulu. En plus de leur capacitĂ© Ă  rapidement coloniser une planĂšte pour en exploiter les ressources, les Terrans se caractĂ©risent par l'efficacitĂ© de leur dĂ©fense, par leur flexibilitĂ© et par la mobilitĂ© de leurs bĂątiments et de leurs unitĂ©s[8].

Protoss

Les Protoss sont une race extraterrestre originaire d'AĂŻur et disposant de technologies et de pouvoirs psychiques trĂšs avancĂ©s. La sociĂ©tĂ© Protoss — le Khalai — est construite autour d'un systĂšme de castes, les judicateurs constituant la caste dirigeante et les templiers constituant la caste des combattants. Les Protoss du Khalai partagent un lien psionic — le Khala — Ă©tant rejetĂ© par une minoritĂ© d'individus, les templiers noirs. ConsidĂ©rĂ©s comme des hĂ©rĂ©tiques par le Khalai, ces derniers se sont exilĂ©s avant de trouver refuge sur la planĂšte Shakuras. ConsidĂ©rĂ©s comme la race la plus avancĂ©e du jeu, ils se caractĂ©risent par des troupes plus puissantes mais plus chĂšres, les forçant Ă  se focaliser sur la qualitĂ© de leurs unitĂ©s plutĂŽt que la quantitĂ©[9].

Zerg

L'essaim Zerg est une conscience collective constituée de différentes races d'extraterrestres ayant été assimilées au sein d'un génome commun. Les Zergs évoluent en s'appropriant le potentiel génétique d'autres races de l'univers, cette capacité d'évolution leur permettant de s'adapter et de lutter à armes égales avec les technologies avancées dont disposent les Terrans et les Protoss. Leur mode de reproduction leur donne également l'avantage en leur permettant de submerger leurs ennemis par le nombre. Les Zergs sont initialement dirigés par le maßtre-esprit, matérialisation de la conscience collective de l'essaim, par l'intermédiaire d'une chaßne de commandement incluant notamment les cérébrats capables de relayer ses ordres[10].

Jim Raynor

Jim Raynor est le personnage principal des campagnes Terran de Starcraft et de Starcraft II. Il commence sa carriĂšre comme soldat de la ConfĂ©dĂ©ration avant de devenir hors-la-loi en compagnie d'un autre vĂ©tĂ©ran, Tychus Findlay. AprĂšs avoir Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, Raynor devient marshall dans la colonie Terran de Mar Sara. Lors de l'invasion par les Zergs de cette derniĂšre, il dĂ©truit des bĂątiments confĂ©dĂ©rĂ©s infestĂ©s et est arrĂȘtĂ© par les forces de la ConfĂ©dĂ©ration, et se trouve forcĂ© de rejoindre Arcturus Mengsk et les Fils de Korhal[11].

Sarah Kerrigan

Sarah Kerrigan est le personnage principal des campagnes Zerg de Starcraft et de Starcraft II. Elle commence sa carriÚre comme assassin d'élite pour la Confédération avant de rejoindre les rangs des Fils de Khoral. Elle devient rapidement le bras droit d'Arcturus Mengsk mais au cours de la lutte contre la Confédération, celui-ci la trahit et l'abandonne face à une armée de Zerg. Infestée par ces derniers, Kerrigan devient un hybride entre Terran et Zerg au service du maßtre-esprit. AprÚs la mort de ce dernier, elle retrouve sa liberté et prend alors le contrÎle des armées Zerg[12].

Zeratul

Zeratul est un des personnages principaux des campagnes Protoss de Starcraft et de Starcraft II. C'est un templier noir, un assassin disposant de pouvoirs psioniques, originaire de la planĂšte Shakuras oĂč s'Ă©taient installĂ©s ses ancĂȘtres aprĂšs avoir Ă©tĂ© exilĂ©s d'Aiur. Il est un des instigateurs, avec le templier Tassadar, de la rĂ©conciliation entre les Protoss du Khalai et les templiers noirs. Il aide en effet ce dernier lors de la guerre contre les Zergs en Ă©liminant un premier cĂ©rĂ©brat. Il aide ensuite les Protoss Ă  fuir Aiur pour rejoindre Shakuras[13].

StarCraft

StarCraft dĂ©bute alors que Jim Raynor tente de rĂ©sister aux assauts des Zergs sur la colonie Terran de Mar Sara. AprĂšs avoir dĂ©truit des bĂątiments confĂ©dĂ©rĂ©s infestĂ©s par les Zergs, il est arrĂȘtĂ© par les forces de la ConfĂ©dĂ©ration et se trouve forcĂ© de rejoindre les Fils de Korhal[7] - [11]. Avec son aide et celle de Sarah Kerrigan, Arcturus Mengsk utilise des Ă©metteurs psi pour attirer les Zergs sur les planĂštes confĂ©dĂ©rĂ©es, sacrifiant notamment Kerrigan lors d'une mission sur Tarsonis, la capitale confĂ©dĂ©rĂ©e[14]. RĂ©voltĂ© par ses mĂ©thodes, Raynor dĂ©serte mais Mengsk parvient malgrĂ© tout Ă  prendre le contrĂŽle du secteur et Ă  se proclamer empereur d'un nouvel empire, le Dominion[11] - [15]. Kerrigan n'est cependant pas morte, elle a Ă©tĂ© contaminĂ©e par les Zergs et est maintenant sous les ordres du maĂźtre-esprit[15]. AidĂ© par le commandant Protoss Tassadar, le templier noir Zeratul parvient en effet Ă  Ă©liminer un cĂ©rĂ©brat, ce qui dĂ©sorganise les Zergs mais permet au maĂźtre-esprit de localiser le monde natal des Protoss, AĂŻur[13]. Les Zergs lancent alors l’assaut contre AĂŻur et ne tardent pas Ă  dominer la planĂšte[15]. ConsidĂ©rant sa coopĂ©ration avec les templiers noirs comme une trahison, le Khalai dĂ©met Tassadar de ses fonctions, ce qui dĂ©clenche une guerre civile entre ses partisans et les forces gouvernementales. Lors de ces affrontements, les templiers noirs parviennent Ă  Ă©liminer deux cĂ©rĂ©brats sur Aiur, gagnant ainsi la confiance du Khalai. À nouveau unifiĂ©s, les Protoss parviennent Ă  percer les dĂ©fenses du maĂźtre-esprit et Ă  dĂ©truire son enveloppe extĂ©rieure. Tassadar combine alors son Ă©nergie psionique avec celle des templiers noirs et lance son vaisseau vers le maĂźtre-esprit, se sacrifiant ainsi pour le dĂ©truire[15] - [16].

Brood War

À la suite de l’invasion d’AĂŻur, les Protoss Ă©vacuent la planĂšte et se rĂ©fugient sur Shakuras, la planĂšte des templiers noirs. Dans leur fuite, ils ont cependant Ă©tĂ© suivis par une partie des Zergs et pour s'en dĂ©barrasser, ils dĂ©cident d'activer un ancien temple Xel'Naga, Ă©radiquant ainsi les Zergs mais ravageant Ă©galement Shakuras[17]. Pendant ce temps, une flotte terrienne — commandĂ©e par l’amiral GĂ©rard DuGalle et le vice-amiral Alexei Stukov — arrive dans le secteur Koprulu pour Ă©liminer les Zergs et imposer un protectorat terrien. Avec l'aide de Samir Duran, ils s'emparent d'un Ă©metteur psi avant de s'emparer de Korhal, la capitale du Dominion. Arcturus Mengsk parvient cependant Ă  s'Ă©chapper et en le poursuivant, Stukov est Ă©liminĂ© par Duran qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre un traĂźtre Ă  la solde de Kerrigan. L'amiral DuGalle attaque nĂ©anmoins la planĂšte Char et prend le contrĂŽle du nouveau maĂźtre-esprit grĂące Ă  l’émetteur psi[17]. De son cĂŽtĂ©, Kerrigan a retrouvĂ© une certaine libertĂ© Ă  la suite de la mort du premier maĂźtre-esprit et tente de prendre le contrĂŽle des Zergs. S'alliant avec les Protoss puis les Terrans, elle parvient Ă  Ă©liminer les cĂ©rĂ©brats restants et Ă  dĂ©truire l'Ă©metteur psi contrĂŽlĂ© par les terriens. Kerrigan trahit alors ses alliĂ©s en enlevant la matriarche des templiers noirs pour contraindre Zeratul Ă  s’infiltrer sur Char et Ă  dĂ©truire le maĂźtre-esprit. Celui-ci parvient Ă  remplir sa mission, permettant Ă  Kerrigan de retourner sur Char pour prendre le contrĂŽle des Zergs avant d'affronter les Terriens, les Terrans et les Protoss qui se sont liguĂ©s contre elle. Les Zergs remportent nĂ©anmoins la victoire, la flotte Terrienne Ă©tant anĂ©antie et Raynor, Mengsk et Artanis devant prendre la fuite[17].

StarCraft II

AprĂšs sa prise de contrĂŽle des Zergs et malgrĂ© sa victoire, Sarah Kerrigan se contente de rĂ©gner sur la planĂšte Char, mettant fin aux affrontements entre les trois factions[18]. Le secteur Koprulu se retrouve alors sous la coupe de l'empereur Arcturus Mengsk qui rĂšgne d'une main de fer sur les colonies Terrans et dont le seul adversaire est maintenant le rebelle Jim Raynor qui tente de renverser le Dominion. Quatre ans aprĂšs la conclusion de la guerre, celui-ci se trouve sur la planĂšte Mar Sara pour encourager la rĂ©bellion. Il y retrouve son ancien camarade Tychus Findlay qui lui propose de s’emparer d’un ancien artefact Xel’Naga pour les revendre Ă  une mystĂ©rieuse fondation. C'est alors que les Zergs sortent de leur lĂ©thargie et envahissent Mar Sara, forçant Raynor Ă  Ă©vacuer la planĂšte Ă  bord de son vaisseau. Lors de sa recherche des piĂšces de l'artefact, Raynor est contactĂ© par le templier noir Zeratul qui lui fait entrevoir une prophĂ©tie concernant la crĂ©ation imminente d’un hybride entre Zerg et Protoss pouvant causer l’éradication de toute vie dans le secteur et que seule Kerrigan peut mettre fin Ă  cette menace. AprĂšs avoir retrouvĂ© toutes les piĂšces de l'artefact, Raynor rencontre son commanditaire — ValĂ©rian Mengsk, le fils de Mengsk — avec qui il s'allie pour attaquer les Zergs de la planĂšte Char et rendre son humanitĂ© Ă  Kerrigan en utilisant l’artefact. AprĂšs avoir dĂ©barquĂ© sur Char, Raynor et ses troupes parviennent Ă  repousser les Zergs puis Ă  rendre sa forme humaine Ă  Kerrigan. Tychus rĂ©vĂšle alors ĂȘtre Ă  la solde d’Arcturus Mengsk et tente d'assassiner Kerrigan, forçant Raynor Ă  la dĂ©fendre et Ă  tuer son ancien camarade[19].

Heart of the Swarm

AprĂšs avoir retrouvĂ© sa forme humaine, Sarah Kerrigan est enfermĂ©e par ValĂ©rian Mengsk dans un laboratoire spatial pour y subir des tests destinĂ©s Ă  rĂ©vĂ©ler ses pouvoirs. Lors d'une attaque du Dominion, et avec l'aide de Jim Raynor, elle parvient Ă  s'enfuir mais Raynor est capturĂ© par les forces d’Arcturus Mengsk. DĂ©terminĂ©e Ă  sauver son compagnon et Ă  se venger, elle se rend sur Char pour reprendre le contrĂŽle des Zergs puis sur la planĂšte primitive Zerus oĂč elle reprend sa forme d'hybride tout en conservant son libre arbitre. Elle parvient ensuite Ă  sauver Raynor avant de se rendre dans un laboratoire du Dominion oĂč sont produits les hybrides qu'elle redoute. Elle y rencontre Narud qui lui rĂ©vĂšle ĂȘtre un serviteur d'un puissant Xel'Naga dĂ©chu nommĂ© Amon, dont la venue est imminente. AprĂšs avoir tuĂ© Narud, Kerrigan se lance Ă  l'assaut de Korhal et parvient finalement Ă  renverser et Ă  tuer l'empereur Arcturus Mengsk.

SystĂšme de jeu

StarCraft est un jeu vidĂ©o de stratĂ©gie en temps rĂ©el reprenant le concept du « rĂ©colter-construire-conquĂ©rir » popularisĂ© par les sĂ©ries Command and Conquer et Warcraft[3] - [20]. Bien qu’il ne rĂ©volutionne pas ce concept, il est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence du genre pour avoir entre autres introduit trois races distinctes ayant chacune leurs propres unitĂ©s et caractĂ©ristiques, rendant les mĂ©canismes de jeu de chacune d’elles fondamentalement diffĂ©rents[21] - [22].

DĂ©veloppement

StarCraft

Blizzard Entertainment commence Ă  rĂ©flĂ©chir au dĂ©veloppement de StarCraft en 1995, soit peu aprĂšs la sortie de Warcraft II: Tides of Darkness et le dĂ©but de dĂ©veloppement de Diablo[23]. Sous la pression de la sociĂ©tĂ© mĂšre Davidson and Associates, Allen Adham, alors prĂ©sident de Blizzard, planifie une sortie en 1996 afin de pallier le vide laissĂ© dans le planning de la sociĂ©tĂ© par l'annulation de Shattered Nations, un jeu de tactique au tour par tour dans le style de X-COM[24]. Une premiĂšre version de StarCraft, basĂ©e sur le moteur graphique de Warcraft II et programmĂ©e par Bob Fitch, fait ainsi son apparition lors de l’E3 de 1996. Celle-ci est mal accueillie par les critiques qui considĂšrent alors le jeu comme un simple Warcraft dans l’espace. Le jeu fait en effet pĂąle figure face Ă  d'autres titres prĂ©sentĂ©s lors du salon comme Dominion: Storm Over Gift 3, dĂ©veloppĂ© par Ion Storm, qui impressionne alors les dĂ©veloppeurs de StarCraft. Cet Ă©chec pousse Blizzard Entertainment Ă  retravailler entiĂšrement le jeu et Ă  se concentrer sur la crĂ©ation de trois diffĂ©rentes factions[24] - [25]. Un des producteurs du jeu, Bill Roper, explique alors que cela constituerait une approche trĂšs diffĂ©rente de celle des premiers Warcraft dans lesquels, comme aux Ă©checs, les deux factions prĂ©sentes Ă©taient trĂšs similaires et que StarCraft, au contraire, permettrait aux joueurs de dĂ©velopper des stratĂ©gies uniques en fonction de la race jouĂ©e et de celle que le joueur affronte[26]. Au dĂ©but de 1997, Blizzard prĂ©sente sa nouvelle version du jeu qui reçoit alors un accueil bien plus positif. Cependant, le jeu souffre encore de nombreuses difficultĂ©s techniques et Bob Fitch doit totalement reprogrammer le moteur de Warcraft II en Ă  peine deux mois afin de permettre l’introduction de nouveaux Ă©lĂ©ments de jouabilitĂ© voulus par les concepteurs, comme la possibilitĂ© de s’enfouir sous terre pour les Zergs ou de se rendre invisible pour les Terrans[27]. D’autres amĂ©liorations du moteur sont plus tard implĂ©mentĂ©es comme des sprites et des arriĂšres plans prĂ©-rendus Ă©laborĂ©s sur 3D Studio Max. Une vue isomĂ©trique est Ă©galement adoptĂ©e Ă  la place de la perspective au 3⁄4 utilisĂ©e dans Warcraft II, des musiques de haute qualitĂ© sont incorporĂ©es au jeu et des acteurs professionnels sont embauchĂ©s pour rĂ©aliser les dialogues[28].

L'Ă©chec de StarCraft: Ghost

Nihilistic Software commence le dĂ©veloppement de StarCraft: Ghost en 2001. Le jeu devait Ă  l’origine sortir sur les consoles de jeux Xbox, PlayStation 2 et GameCube fin 2003. L’annonce du jeu est saluĂ©e trĂšs positivement par la presse spĂ©cialisĂ©e[29]. Mais la sortie est plusieurs fois repoussĂ©e, et fin 2004, Nihilistic Software arrĂȘte de travailler sur le projet. Blizzard Entertainment dĂ©clare alors que Nihilistic Software a terminĂ© le travail pour lequel ils Ă©taient sous contrat et que le jeu sortirait dans les temps. En , Blizzard Entertainment commence sa collaboration avec Swingin' Ape Studios pour le dĂ©veloppement de StarCraft: Ghost[30] puis rachĂšte la compagnie en [31]. MalgrĂ© l’attente des journalistes pour le jeu[32] - [33], StarCraft: Ghost est Ă  nouveau retardĂ© et sa sortie est repoussĂ©e Ă  . Lors de l’Electronic Entertainment Expo de 2005, le jeu est officiellement annoncĂ© pour la deuxiĂšme fois mais la version sur GameCube est annulĂ©e par Swingin' Ape Studios car la console est trop ancienne pour dĂ©sormais accueillir le jeu[34]. La sortie est Ă  nouveau repoussĂ©e Ă  2006. MalgrĂ© les efforts Swingin' Ape Studios, StarCraft: Ghost n’est pas prĂȘt Ă  la date prĂ©vue et en , Blizzard Entertainment annonce que le dĂ©veloppement du jeu est indĂ©finiment suspendu. La compagnie dĂ©clare vouloir explorer de nouvelles options visant Ă  exploiter les consoles de septiĂšme gĂ©nĂ©ration[35].

StarCraft II

Le dĂ©veloppement de StarCraft II a Ă©tĂ© annoncĂ© le au Blizzard Worldwide Invitational Ă  SĂ©oul en CorĂ©e du Sud[36] - [37]. Il a en rĂ©alitĂ© commencĂ© dĂšs 2003, peu aprĂšs la sortie du jeu Warcraft 3: The Frozen Throne[38] - [39]. D’aprĂšs le chargĂ© de crĂ©ation Rob Pardo, le dĂ©veloppement de StarCraft II prend du retard du fait de la crĂ©ation en parallĂšle du jeu World of Warcraft[40].

Joueurs professionnels

Ventes

Surfant sur le succĂšs de ses prĂ©dĂ©cesseurs, StarCraft connaĂźt dĂšs sa sortie un important succĂšs commercial. Il est ainsi le jeu vidĂ©o sur PC le plus vendu en 1998 avec plus de 1,5 million de copies vendues dans le monde[41]. Dans les dix annĂ©es suivant sa sortie, le jeu s’écoule Ă  plusieurs millions d’exemplaires dans le monde pour atteindre 11 millions de copies vendues - dont 4,5 millions pour la seule CorĂ©e du Sud - en 2009. StarCraft est ainsi le jeu de stratĂ©gie le plus vendu au monde et un des plus importants succĂšs commerciaux de tous les temps sur PC, seules les franchises Sims et World of Warcraft s’étant mieux vendues sur ce support[42] - [43].

Comme le premier Ă©pisode de la sĂ©rie, StarCraft II connaĂźt un important succĂšs commercial avec un million d'exemplaires vendus le jour de sa sortie, et plus de trois millions d'exemplaires vendus en un mois[44] - [45]. D'aprĂšs Blizzard Entertainment, le jeu s'est vendu Ă  quatre millions et demi d'exemplaires en 2010[46], et fin 2012 il jeu dĂ©passe les six millions de copies vendues[47]. Sa premiĂšre extension, Heart of the Swarm, dĂ©passe elle le million d'exemplaires vendus deux jours seulement aprĂšs sa sortie[48], tandis que la seconde extension, Legacy of the Void, dĂ©passe ce mĂȘme total en 24 heures[49].

Postérité

Impact culturel

StarCraft est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence du genre et comme un standard auquel tous les jeux de stratĂ©gie en temps rĂ©el sont comparĂ©s[21]. Il est Ă©galement dĂ©crit comme un des meilleurs – voire le meilleur – jeux de stratĂ©gie en temps rĂ©el de tous les temps[50] - [51]. De nombreux journalistes spĂ©cialisĂ©s considĂšrent qu'il a contribuĂ©, avec Age of Empires et Total Annihilation, Ă  propulser le genre Ă  un nouveau sommet de popularitĂ©[20] - [52]. Certains journalistes notent d'ailleurs qu’à sa sortie, StarCraft a Ă©clipsĂ© la concurrence, pourtant fĂ©roce, de l’époque[53]. Le succĂšs de son mode multijoueur a permis Ă  la plate-forme de jeu en ligne Battle.net de s’établir comme l'une des plus utilisĂ©es du genre, sa frĂ©quentation ayant augmentĂ© de plus de 800 % entre la sortie du jeu et [54]. Ce succĂšs inĂ©dit a entraĂźnĂ© le dĂ©veloppement de vĂ©ritables circuits de compĂ©tition professionnelle – notamment en CorĂ©e du Sud - dans lesquelles les meilleurs joueurs s’affrontent pour d’impressionnantes rĂ©compenses[21] - [42]. La popularitĂ© du jeu lui a permis d’ĂȘtre Ă  l’affiche des World Cyber Games de 2001 Ă  2010 et de dĂ©crocher quatre records inscrits dans l’édition des joueurs du Livre Guinness des records de 2008 dont ceux du jeu de stratĂ©gie le plus vendu de tous les temps, du plus haut revenu pour un joueur professionnel de jeux vidĂ©o et du plus grand nombre de spectateurs lors d’une compĂ©tition de jeux vidĂ©o lorsque 120 000 personnes assistĂšrent Ă  la finale de la SKY ProLeague Ă  Pusan en CorĂ©e du Sud en 2005[55] - [56].

Impact Ă©conomique

StarCraft est particuliĂšrement populaire en CorĂ©e du Sud oĂč les meilleurs joueurs s’affrontent dans des compĂ©titions dont les matchs sont diffusĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©vision. La popularitĂ© du jeu, notamment dans les PC bang, conduit dĂšs Ă  l’organisation des premiĂšres compĂ©titions professionnelles puis Ă  la crĂ©ation de la premiĂšre chaĂźne de tĂ©lĂ©vision spĂ©cialisĂ©e dans le sport Ă©lectronique, Ongamenet, en 1999[57]. Les matchs de StarCraft rencontrent rapidement un important succĂšs auprĂšs du public, les matchs diffusĂ©s par Ongamenet attiraient par exemple entre 3 et 4 millions de tĂ©lĂ©spectateurs en premiĂšre partie de soirĂ©e en 2007, contribuant Ă  une perte de popularitĂ© des sports traditionnels[58]. Ce succĂšs permet aux meilleurs joueurs d’intĂ©grer des Ă©quipes professionnelles sponsorisĂ©es par de grands groupes, comme Samsung ou SK Telecom, qui investissent plusieurs millions de dollars dans le secteur[59]. Le pays comptait ainsi plus de 240 joueurs professionnels en 2006[60]. Les plus cĂ©lĂšbres, comme Lim Yo-Hwan et Lee Yun-Yeol, deviennent de vĂ©ritables cĂ©lĂ©britĂ©s mĂ©diatiques, comparables aux sportifs ou aux acteurs, dont les fan clubs comptent plusieurs centaines de milliers de membres[59] - [61]. Ils dĂ©crochent ainsi d’importants contrats publicitaires leur rapportant parfois plus de 200 000 USD par an[62] - [61]. StarCraft est ainsi Ă  l’origine de prĂšs de 70 % du chiffre d’affaires de l’e-sport sud-corĂ©en, secteur qui pesait 112 millions de dollars en 2010[63] - [64]. Le jeu a eu un impact important sur le dĂ©veloppement de l’industrie high-tech sud-corĂ©enne, contribuant notamment Ă  maintenir celle-ci Ă  flot pendant la crise financiĂšre asiatique des annĂ©es 2000[65]. Il a Ă©galement jouĂ© un rĂŽle majeur dans le dĂ©veloppement des cybercafĂ©s du pays, surnommĂ©s les « PC bang », leur nombre Ă©tant passĂ© de 100 avant la sortie du jeu en 1998 Ă  plus de 23 000 en 2001[66] - [67].

Surfant sur le succĂšs de son prĂ©dĂ©cesseur, StarCraft II s'impose rapidement comme un titre majeur du sport Ă©lectronique. Ainsi, dĂšs , Blizzard Entertainment s’associe avec le service de diffusion en flux GOM TV pour organiser une sĂ©rie de tournois professionnels en CorĂ©e du Sud baptisĂ©e Global StarCraft 2 League dont les matchs sont diffusĂ©s sur internet via GOM TV et dont les vainqueurs se partagent un prix de 199 600 000 wons (environ 130 000 euros)[68] - [69]. Le jeu est Ă©galement Ă  l’affiche des principales compĂ©titions internationales de sport Ă©lectronique tels que la Major League Gaming[70], la Dreamhack[71], les World Cyber Games et l'Electronic Sports World Cup.

À partir de 2012, Blizzard Entertainment organise son propre circuit de compĂ©tition baptisĂ© StarCraft 2 World Championship Series dont la finale annuelle se dĂ©roule lors de la BlizzCon[72].

Romans et nouvelles

  • StarCraft: Revelations (1999) de Chris Metzen et Sam Moore, publiĂ© dans le magazine Amazing Stories
  • StarCraft: Hybrid (2000) de Micky Neilson, publiĂ© dans le magazine Amazing Stories
  • StarCraft: Uprising (2000) de Micky Neilson
  • StarCraft: Liberty's Crusade (2001) de Jeff Grubb (traduction française : StarCraft: La Bataille de Liberty)
  • StarCraft: Shadow of the Xel'Naga (2001) de Gabriel Mesta (traduction française : StarCraft: La TempĂȘte)
  • StarCraft: Speed of Darkness (2002) de Tracy Hickman (traduction française : StarCraft: Retour Ă  Bountiful)
  • StarCraft: Queen of Blades (2006) de Aaron S. Rosenberg (traduction française : StarCraft: La Reine des lames)
  • StarCraft Ghost: Nova (2006) de Keith R.A. DeCandido (traduction française : StarCraft: Nova)
  • StarCraft: The Dark Templar Saga (2007 - 2009) de Christie Golden (traduction française : StarCraft: La Saga du templier noir)
    • Firstborn (traduction française : StarCraft: Premiers-nĂ©s)
    • Shadow Hunters (traduction française : StarCraft: Chasseurs de l'ombre)
    • Twilight (traduction française : StarCraft: CrĂ©puscule)
  • StarCraft: I, Mengsk (2008) de Graham McNeill
  • StarCraft II: Heaven's Devils (2010) de William C. Dietz (traduction française : Starcraft 2 : Les diables du ciel)
  • StarCraft II: Devil's Due (2011) de Christie Golden (traduction française : Starcraft 2 : La Dette du diable)
  • StarCraft Ghost: Spectres (2011) de Nate Kenyon
  • StarCraft II: Flashpoint (2012) de Christie Golden (traduction française : Starcraft 2 : L'Embrasement)
  • StarCraft: War Stories (2013) de Micky Neilson (traduction française : Starcraft: RĂ©cits de guerre)

Comics

  • StarCraft: Frontline (2008) de Richard A. Knaak
  • StarCraft: Ghost Academy (2010) de Keith R.A. DeCandido et David Gerrold

Jeux de société

Jeux de rĂŽle

Notes et références

  1. [vidéo] StarCraft FR, StarCraft: Cartooned de Carbot Animations est disponible ! sur YouTube, (consulté le ).
  2. (en) [vidéo] CarbotAnimations, StarCraft Cartooned [NOW AVAILABLE] sur YouTube, (consulté le ).
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Annexes

Bibliographie

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