AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Diode Ă©lectroluminescente organique

Une diode Ă©lectroluminescente organique ou DELO — usuellement dĂ©signĂ©e par son acronyme anglais OLED, pour organic light-emitting diode — est un composant Ă©lectronique qui permet de produire de la lumiĂšre. La structure de la diode est relativement simple puisque c'est une superposition de plusieurs couches semi-conductrices organiques entre deux Ă©lectrodes dont l'une (au moins) est transparente.

Prototype de panneaux OLED.

La technologie OLED est utilisée pour l'affichage dans le domaine des écrans plats et son utilisation comme panneau d'éclairage est une autre application potentielle. En raison des propriétés des matériaux utilisés pour concevoir ces diodes, la technologie OLED possÚde des avantages intéressants par rapport à la technologie dominante des afficheurs à cristaux liquides (LCD). En effet, la propriété électroluminescente de l'OLED ne nécessite pas l'introduction d'un rétroéclairage ce qui confÚre à l'écran des niveaux de gris plus profonds et une épaisseur moindre. La flexibilité de ces matériaux (FOLED pour Flexible organic light-emitting diode (en)) offre aussi la possibilité de réaliser un écran souple et ainsi de l'intégrer sur des supports trÚs variés comme les plastiques.

Historique

Le premier brevet est déposé en 1987 par la société Kodak et la premiÚre application commerciale est apparue vers 1997.

AndrĂ© Paul Bernanose et son Ă©quipe ont produit de la lumiĂšre Ă  base de matĂ©riaux organiques, en soumettant des couches minces de cristal d’acridine orange et de quinacrine Ă  un courant alternatif de tension Ă©levĂ©e. En 1960, des chercheurs du laboratoire Dow Chemical ont dĂ©veloppĂ© des cellules Ă©lectroluminescentes dopĂ©es Ă  l’anthracĂšne, alimentĂ©es par un courant alternatif[1].

La faible conductivitĂ© Ă©lectrique de ces matĂ©riaux limitait la quantitĂ© de lumiĂšre Ă©mise, jusqu’à l’apparition de nouveaux matĂ©riaux comme le polyacĂ©tylĂšne, le polypyrrole et la polyaniline « noircie ». En 1963, dans une sĂ©rie de publications, l’équipe dirigĂ©e par Weiss indique que le polypyrrole oxydĂ© et dopĂ© Ă  l’iode possĂšde une trĂšs bonne conductivitĂ© : S/cm. Malheureusement, cette dĂ©couverte a Ă©tĂ© oubliĂ©e, tout comme le rapport de 1974 sur les commutateurs bistables Ă  base de mĂ©lanine, qui ont une grande conductivitĂ© lorsqu’ils sont sous tension. Ces commutateurs avaient la particularitĂ© d’émettre de la lumiĂšre lorsqu’ils changeaient d’état.

Dans une publication de 1977, l’équipe de Hideki Shirakawa indique une haute conductivitĂ© dans un matĂ©riau similaire, le polyacĂ©tylĂšne oxydĂ© et dopĂ© Ă  l’iode. Ces recherches vaudront Ă  ces chercheurs le prix Nobel de chimie pour « La dĂ©couverte et le dĂ©veloppement de polymĂšres organiques conducteurs ».

Des travaux plus rĂ©cents ont Ă©tĂ© menĂ©s depuis, avec de grandes avancĂ©es, comme la parution de l’équipe de Burroughs qui, en 1990, rapporte la trĂšs grande efficacitĂ© des polymĂšres Ă©mettant dans la longueur d’onde du vert.

Fonctionnement

Principe

La structure de base d'un composant OLED consiste à superposer plusieurs couches de matériaux organiques entre une cathode et une anode, laquelle est souvent transparente formée d'oxyde d'indium-étain (ITO). Les couches minces organiques comportent typiquement une couche de transport de trous (HTL), une couche d'émission (EML) et une couche de transport d'électrons (ETL). En appliquant une tension électrique appropriée, les électrons et les trous sont injectés dans la couche EML à partir de la cathode et de l'anode. Les électrons et les trous se combinent dans la couche EML pour former des excitons puis l'électroluminescence apparaßt. Les matériaux de transfert de charges, la couche d'émission et le choix des électrodes sont des paramÚtres fondamentaux qui déterminent les performances et l'efficacité du composant OLED.

DĂ©tails

Le principe de fonctionnement des OLED est basĂ© sur l’électroluminescence. La source de lumiĂšre est due Ă  la recombinaison d’un exciton (paire Ă©lectron-trou), Ă  l’intĂ©rieur de la couche Ă©mettrice. Lors de cette recombinaison, un photon est Ă©mis. Le but des chercheurs est d’optimiser cette recombinaison. Pour cela, il faut que la couche Ă©mettrice possĂšde un nombre de trous Ă©gal au nombre d’électrons. Cet Ă©quilibre est cependant difficile Ă  atteindre dans un matĂ©riau organique. En effet, la mobilitĂ© des trous est gĂ©nĂ©ralement plus Ă©levĂ©e que celle des Ă©lectrons dans les matĂ©riaux organiques semi-conducteurs.

L’exciton a deux Ă©tats (singulet ou triplet). Seul un exciton sur quatre est de type « singulet ». Les matĂ©riaux utilisĂ©s dans la couche lumineuse contiennent souvent des fluorophores. Cependant, ces fluorophores n’émettent de la lumiĂšre qu’en prĂ©sence d’un exciton Ă  l’état de singulet, d’oĂč une perte notable de rendement.

Heureusement, en incorporant des mĂ©taux de transition dans une OLED Ă  petites molĂ©cules, il apparaĂźt un phĂ©nomĂšne quantique, le couplage de spin. Ce couplage permet une sorte de fusion entre les Ă©tats de singulet et de triplet. Ainsi, mĂȘme Ă  l’état triplet, l’exciton peut ĂȘtre source de lumiĂšre. Cependant, ce phĂ©nomĂšne implique un dĂ©calage du spectre d’émission vers le rouge, rendant ainsi les longueurs d’onde courtes (bleu-violet) plus difficiles Ă  atteindre Ă  partir d’un exciton Ă  l’état de triplet. Mais cette technique quadruple l’efficacitĂ© des OLED.

Afin de créer les excitons dans la couche émettrice, il faut injecter les charges positives (trous) et négatives (électron) à travers les deux électrodes :

  • La cathode est utilisĂ©e pour l'injection des Ă©lectrons
  • L'anode est utilisĂ©e pour l'injection des trous.

Les trous (positifs) et les Ă©lectrons (nĂ©gatifs), vont ĂȘtre transportĂ©s Ă  l'aide de couches dĂ©diĂ©es Ă  cet effet. Les deux charges vont ainsi se rencontrer pour former des excitons (ou paire Ă©lectron-trou).

Les luminophores (Ă©lĂ©ments de la couches lumineuse) utilisĂ©s dans une OLED sont principalement dĂ©rivĂ©s du PPV « Poly(p-phĂ©nylĂšne vinylĂšne) (en) » et du « PolyfluorĂšne ». L’anode reste classique, composĂ©e d’oxyde d’indium-Ă©tain (ITO), tout comme la cathode, en aluminium ou en calcium. À l’interface entre le matĂ©riau luminescent et les Ă©lectrodes, des matĂ©riaux spĂ©cifiques sont intercalĂ©s, afin d’amĂ©liorer l’injection d’électrons ou de trous et donc d’amĂ©liorer l’efficacitĂ© de la OLED.

Technologies dérivées

QD-OLED

QD-OLED est l’acronyme de Quantum Dots Organic Light-Emitting Diode. Cette technologie est en cours de dĂ©veloppement par Samsung. Elle vise Ă  combiner les avantages de l'OLED classique avec ceux des points quantiques (Quantum Dot en anglais). Les diodes OLED gĂ©nĂšrent une lumiĂšre bleue qui est ensuite filtrĂ©e par des points quantiques pour obtenir des couleurs rouge, verte et bleu pures.

Petites molécules

La technique OLED Ă  petites molĂ©cules a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par Eastman-Kodak. La production utilise un systĂšme de dĂ©pĂŽt sous vide, ce qui rend le procĂ©dĂ© plus cher que d’autres techniques de fabrication. De plus, comme ce procĂ©dĂ© utilise un substrat en verre, il rend l’écran rigide (bien que cette limitation ne soit pas due aux petites molĂ©cules). Le terme « OLED » se rĂ©fĂšre par dĂ©faut Ă  ce type de technique (parfois sous le terme de SM-OLED, pour Small Molecules).

Les molécules principalement utilisées pour les OLED incluent des chélates organométalliques (exemple : Alq3, utilisé dans le premier dispositif électroluminescent organique) et des dendrimÚres conjugués.

Il existe maintenant une couche électroluminescente hybride qui emploie des polymÚres non conducteurs, enduits de molécules électroluminescentes conductrices (petites molécules). Ce polymÚre est utilisé pour ses avantages mécaniques (résistance) et pour faciliter la production, sans se soucier de ses propriétés optiques. La longévité de la cellule reste inchangée.

PLED

Les diodes Ă©lectroluminescentes Ă  polymĂšre (DELP ou son anglicisme PLED pour Polymer Light-Emitting Diodes, Ă©galement connues sous le nom de PEL pour PolymĂšres Électroluminescents ou, en anglais, LEP pour Light-Emitting Polymer) dĂ©rivent des Ă©crans OLED mais ces derniers utilisent des polymĂšres pris entre deux feuilles souples pour Ă©mettre de la lumiĂšre[2]. Ces polymĂšres peuvent ĂȘtre liquides, ce qui favoriserait une industrialisation rapide. En outre, le taux de rafraĂźchissement de ces Ă©crans serait bien plus Ă©levĂ© que ceux des Ă©crans LCD classiques[3].

Les Ă©crans PLED sont issus de recherches portant sur des polymĂšres capables d’émettre de la lumiĂšre, initialement par le dĂ©partement « technique d’affichage » de l’universitĂ© Cavendish Laboratory of Cambridge en 1989[4].

Le principe de fabrication est le dĂ©pĂŽt en couche mince, et permet de crĂ©er des Ă©crans couleur recouvrant tout le spectre visible, tout en consommant peu d’électricitĂ©. Leur fabrication n’utilise pas le dĂ©pĂŽt sous vide, et les molĂ©cules actives peuvent ĂȘtre dĂ©posĂ©es sur le substrat par un procĂ©dĂ© similaire aux imprimantes Ă  jet d’encre. De plus, le substrat peut ĂȘtre flexible (comme dans les PET), rendant la production moins coĂ»teuse.

PHOLED

PHOLED est l’acronyme de Phosphorescent Organic Light-Emitting Diode. Cette technique est brevetĂ©e par l’entreprise amĂ©ricaine Universal Display Corporation[5]. Peu d’informations sont actuellement accessibles (fonctionnement, caractĂ©ristiques) du fait de la jeunesse de cette technique. Cependant, on peut citer comme atout un meilleur rendement que les OLED classiques, et comme dĂ©faut une durĂ©e de vie limitĂ©e dans les bleus (comme souvent en technique LED).

Utilisation

Les OLED sont actuellement de plus en plus utilisĂ©es sur des produits Ă  durĂ©e de vie moyenne (tĂ©lĂ©phones mobiles, appareils photo numĂ©riques, baladeurs mp3, et mĂȘme un clavier d’ordinateur, etc.). L’utilisation pour des produits de plus grande taille et Ă  durĂ©e de vie plus longue (moniteurs d’ordinateurs et tĂ©lĂ©viseurs notamment) met un peu plus de temps (cependant, la marque LG commercialise depuis 2013 des tĂ©lĂ©viseurs OLED, ainsi que Samsung, mais la firme corĂ©enne avait temporairement retirĂ© cette technique de ses ventes Ă  la suite de problĂšmes de fidĂ©litĂ© des couleurs dans le temps). Ils sont aussi en dĂ©veloppement pour l’utilisation d’éclairages avec une performance similaire aux fluocompactes CFL, et un IRC similaire Ă  l’incandescent.

Avantages

La technique OLED possĂšde de nombreux avantages par rapport aux LCD :

  • Meilleur rendu des couleurs (100 % du diagramme NTSC)
  • Noir extrĂȘmement profond
  • Consommation d'Ă©nergie infĂ©rieure par rapport Ă  la technologie LCD
  • Contraste quasi infini
  • LumiĂšre plus diffuse (moins directive) : angle de confort de vision plus Ă©tendu
  • Minceur et souplesse du support
  • Processus de fabrication plus abordable
  • Temps de rĂ©ponse < 0,1 ms

Le processus de fabrication des Ă©crans OLED est radicalement diffĂ©rent de celui des Ă©crans LCD. Le fait d’utiliser des techniques proches des imprimantes Ă  jet d’encre permet d’envisager un coĂ»t de production trĂšs avantageux.

De plus, les Ă©crans OLED Ă©mettent directement la lumiĂšre, ce qui induit d’une part une diffusion proche de 90° par rapport au plan de l’écran et d’autre part une meilleure restitution des couleurs.

Enfin, le noir des OLED est « vrai », c'est-Ă -dire qu'aucune lumiĂšre n'est Ă©mise, contrairement aux LCD utilisant un rĂ©tro-Ă©clairage qui a tendance Ă  filtrer Ă  travers la dalle dans les noirs. Les LCD perdent Ă©galement la moitiĂ© de leur puissance lumineuse Ă  cause de la polarisation de la lumiĂšre plus encore 2⁄3 de leur puissance au passage des filtres de couleur : finalement, on perd 8⁄9 de la puissance lumineuse. En comparaison, la technique OLED est beaucoup plus Ă©conome.

Inconvénients

Le principal dĂ©faut des OLED est leur durĂ©e de vie (environ 14 000 heures), notamment pour les OLED bleues. On estime qu’il faudrait une durĂ©e de vie d’environ 50 000 heures pour qu’une dalle OLED puisse jouer le rĂŽle de tĂ©lĂ©viseur. Cette faible durĂ©e de vie comparĂ©e aux Ă©crans LCD et aux Ă©crans plasma freine le dĂ©veloppement commercial de cette technologie. Cependant, de nouvelles techniques Ă©mergent, comme les PHOLED, qui utilisent un matĂ©riau phosphorescent. Les Ă©carts d’énergie ainsi crĂ©Ă©es permettent d’atteindre une durĂ©e de vie proche de 20 000 heures pour les PHOLED bleues. Toshiba et Displaylink auraient toutefois rĂ©ussi Ă  pallier ce problĂšme en utilisant une technique fondĂ©e sur une membrane de mĂ©tal afin d’optimiser la diffusion de la luminositĂ©. GrĂące Ă  cette technique, les deux firmes affirment avoir rĂ©ussi Ă  concevoir un prototype OLED de 20,8 pouces d’une durĂ©e de vie supĂ©rieure Ă  celle des Ă©crans classiques LCD, soit plus de 50 000 heures[6].

Il reste désormais à résoudre les problÚmes de conception et de production de larges dalles OLED ; en effet, les téléviseurs OLED pourraient remplacer les écrans LCD et plasma.

De plus, les matĂ©riaux organiques des OLED sont sensibles Ă  l’humiditĂ©, d’oĂč l’importance des conditions de fabrication et de leur confinement dans l’écran (notamment pour les Ă©crans flexibles)[1].

Enfin, les OLED sont une technique propriétaire, détenue par plusieurs sociétés dont Eastman Kodak, ce qui pourrait constituer un frein au développement de la technique jusqu'à ce que les brevets entrent dans le domaine public[1].

Applications

Voici quelques applications possibles des OLED (actuellement et Ă  moyen terme) :

  • Petits Ă©crans souples divers (portables, appareils photos, baladeurs, porte photo
), la console portable PlayStation Vita de Sony.
  • Écrans plats de plus grande dimension (home-cinema)
  • Affichage tĂȘte haute (head up display ou HUD) Ă  destination des avions ou des automobiles,
  • Éclairage d’ambiance. En 2009, Philips a vendu en premier, des pixels OLED de grande surface[7] (60 cm2) dont la forme, la taille et la couleur peuvent ĂȘtre choisies (300 lumens pour 144 cm2)[8]
  • Gadgets en tout genre (vĂȘtements lumineux, stylos lumineux, ruban dĂ©pliable, etc.)

DĂ©monstrations

Au 40e Consumer Electronics Show (CES), en , Sony prĂ©sente un Ă©cran OLED de 27 pouces (68 cm), dotĂ© d’un contraste de 1 000 000:1.

Sony commercialise depuis le XEL-1, un Ă©cran OLED de 11 pouces, pour une dĂ©finition de 960×540, Ă  un prix de 3 610,05 EUR. — DĂ©but 2010, Sony a dĂ©clarĂ© avoir abandonnĂ© cette technologie et continue par contre Ă  dĂ©velopper davantage le LCD-LED (tĂ©lĂ©viseur Ă  cristaux liquides rĂ©tro-Ă©clairĂ© aux lampes LED ou DEL).

Au CeBIT de Hanovre, en , Samsung prĂ©sente un Ă©cran OLED de 31 pouces (78 cm) ayant pour caractĂ©ristiques :

  • DurĂ©e de vie : 70 000 heures, soit environ 10 ans, Ă  raison de 20 heures d'utilisation par jour.
  • Contraste > 1 000 000:1.
  • Temps de rĂ©ponse < 0,1 ms — cette technique serait effectivement Ă  mĂȘme de concurrencer la rĂ©activitĂ© du tube.
  • Le tĂ©lĂ©viseur utilise une dalle Full HD, 1 920 × 1 080 pixels et dispose de trois entrĂ©es HDMI.

Au 45e CES, en Ă  Las Vegas, la sociĂ©tĂ© LG prĂ©sente sa nouvelle TV OLED 55 pouces, avec ratio de contraste annoncĂ© Ă  100 000:1 et la technologie de diodes WOLED (White OLED) censĂ©e offrir de meilleurs angles de vue et une consommation Ă©lectrique moindre, Ă  4 couleurs par pixel (RVBB : rouge, vert, bleu et blanc) et avec un « affineur de couleurs »[9]. Samsung commercialise un tĂ©lĂ©viseur similaire (OLED, Ă©cran incurvĂ© de 55 ou 65 pouces) mais qui n'utilise pas la technologie WOLED.

Notes et références

  1. (en) Kho, Mu-Jeong, Javed, T., Mark, R., Maier, E., and David, C. (2008) « Final Report: OLED Solid State Lighting: Kodak European Research Â» MOTI (Management of Technology and Innovation) Project, Judge Business School of the University of Cambridge and Kodak European Research, Final Report presented in 04 March 2008 at Kodak European Research at Cambridge Science Park, Cambridge, UK.
  2. PC inpact - Les Ă©crans plats d’aprĂšs-demain : OLED, PLED 
, sur le site pcinpact.com.
  3. PLED, sur le site futura-sciences.com
  4. (en) Introduction to P-OLEDs « Copie archivée » (version du 6 août 2018 sur Internet Archive), Cambridge Display Technology
  5. (en) Universal Display Corporation - PHOLED
  6. TV Oled : c'est pour bientĂŽt ?, sur le site bestofmicro.com du 8 mars 2011
  7. OLED solutions – Lumiblade - Philips lighting.philips.com
  8. Philips Lumiblade OLED Panel Brite FL300 lighting.philips.com consulté 17 octobre 2015
  9. « LG 55EM9600: nouveaux détails et photos de la TV OLED 55" », AudioVideoHD.fr, (consulté le )

Reste Ă  traduire de en:Organic light-emitting diode (en)

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.