Bell Canada
BCE Inc aussi appelé Bell est une grande entreprise canadienne active dans les télécom et les médias. Avec Telus, Rogers, et Quebecor, elle fait partie des 4 grands opérateurs télécom du Canada.
Bell | |
Logo de Bell Canada | |
SiĂšge social de Bell Canada situĂ© Ă l'Ăle des soeurs, au QuĂ©bec. | |
Création | 29 avril 1880 (La Compagnie de Téléphone Bell du Canada) |
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Fondateurs | Charles Fleetford Sise |
Forme juridique | Société par actions de droit canadien (d) |
Slogan | La vie est Bell |
SiÚge social | 1, Carrefour Alexander-Graham-Bell, Verdun, Montréal Canada |
Direction | Mirko Bibic, PDG[1] |
Actionnaires | voir tableau détaillé |
Activité | Télécommunication |
Produits | Téléphonie fixe |
Société mÚre | American Bell (1880-1899) AT&T Corporation (1899-1975) |
Filiales | Bell Wireless
Bell Wireline Bell Canada |
Effectif | nc |
Site web | bell.ca |
Capitalisation | $54,25 milliards de dollars canadiens (2022) |
Chiffre d'affaires | $24,17 milliards de dollars (2022) |
RĂ©sultat net | $2,71 milliards de dollars (2022) |
Société précédente | Nortel |
En matiÚre de capitalisation boursiÚre, Bell est la plus grande entreprise télécom du Canada, devant toutes les autres. Sur le marché canadien, elle contrÎle notamment les marques Virgin Plus, Lucky Mobile, Glentel, NorthwesTel et les magasins La Source.
Via sa filiale Bell Mobile, avec 9,8 millions de clients, c'est le second plus important opérateur mobile derriÚre Rogers. Via sa filiale Bell Media, le groupe contrÎle des dizaines chaines de télévision dont CTV, Crave, Discovery, TSN, RDS, Showtime Canada et HBO Canada. Il contrÎle aussi les radios iHeartRadio, CHUM-FM et Virgin Radio.
Le siÚge de Bell se trouve à Montréal.
Histoire
En 1874, Alexander Graham Bell expose le principe du téléphone à son pÚre, Alexander Melville Bell, à Brantford en Ontario.
En 1877, le bureau canadien des brevets octroie un brevet d'invention pour le téléphone à Alexander Graham Bell ; l'inventeur cÚde 75 % des droits canadiens du brevet à son pÚre Melville qui met sur pied la premiÚre entreprise de téléphonie canadienne.
En 1879, comme Melville Bell veut se dĂ©partir de son entreprise naissante et quâaucune compagnie canadienne nâest intĂ©ressĂ©e par lâentreprise, Melville Bell vend son entreprise et les droits canadiens liĂ©s au brevet d'invention du tĂ©lĂ©phone Ă la National Bell Telephone de Boston.
En 1880, Charles Fleetford Sise prend la direction de l'entreprise. Le 29 avril, une loi fĂ©dĂ©rale permet la crĂ©ation de La Compagnie Canadienne de TĂ©lĂ©phone Bell[2]. Cet acte permet Ă l'entreprise de fabriquer, vendre et louer des tĂ©lĂ©phones, construire, acheter et louer des lignes tĂ©lĂ©phoniques et obtenir du financement sur les marchĂ©s[2]. DĂšs lors, l'entreprise connaĂźt une croissance importante. DĂšs la fin de l'annĂ©e, elle peut desservir des clients au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Ăcosse, en Ontario, au QuĂ©bec et au Manitoba[3]. Ă ce moment, elle embauche 150 personnes et compte 2 100 clients[3]. Charles Fleetford Sise est traditionnellement considĂ©rĂ© comme le fondateur de la compagnie, car sous sa gouverne le nombre de clients a atteint 237 000 en 1914.
En 1882, la compagnie met sur pied une équipe de trois personnes chargées de la fabrication de téléphones; nommé Mechanical Department, cette équipe deviendra "The Northern Electric and Manufacturing Company" en 1895, puis sera renommée Northern Electric, Northern Telecom, Nortel Networks et finalement Nortel ; cette compagnie comptait 35 000 employés à la fin de 2005.
En 1892, une loi spĂ©ciale est adoptĂ©e au Parlement canadien qui stipule que toute augmentation des tarifs tĂ©lĂ©phoniques doit au prĂ©alable ĂȘtre approuvĂ©e par le gouverneur en conseil; cet Ă©vĂ©nement marque le dĂ©but de la rĂ©glementation de la tĂ©lĂ©phonie au Canada.
En 1968, La Compagnie de Téléphone Bell du Canada est renommée Bell Canada.
En 1974, le concept des magasins « Téléboutique » est lancé avec l'ouverture des magasins de Longueuil (Québec), de Sherbrooke (Québec) et de Guelph (Ontario).
En 1980, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ouvre la concurrence dans le marché des appareils téléphoniques.
En 1983, par une transaction complexe, Bell Canada crĂ©e le groupe d'exploitation BCE, devient membre de ce groupe et place certaines de ses filiales dont Northern Telecom dans le groupe; tous les actionnaires de Bell Canada deviennent des actionnaires de BCE. La mĂȘme annĂ©e Bell Canada dĂ©mĂ©nage son siĂšge social dans la Tour Bell au centre-ville de MontrĂ©al.
Un important mouvement de grÚve est déclenché au matin du à Bell Canada. 20 000 employés affiliés au Syndicat des travailleurs en communication cessent le travail pour protester contre la politique de salaire, le régime de retraite et la politique de sous-traitance de l'entreprise, alors que la précédente convention collective avait expiré en . La grÚve fut la plus longue de l'histoire de Bell Canada (16 semaines) et ne s'acheva que le avec la signature d'un accord de trois ans qui porte sur des augmentations de salaire et des améliorations au régime de retraite[4]. Ce mouvement de grÚve est également marqué par de nombreux sabotages à l'été 1988. Des bris de cùbles sont commis à partir du début du mois de juillet touchant de nombreuses régions comme Saint-JérÎme, LanaudiÚre, Joliette, l'Outaouais au Québec mais aussi Toronto, Barrie et Pembroke en Ontario. Les cadres non grévistes de Bell Canada sont mis à contribution pour restaurer le service[5].
Ouverture à la concurrence et diversification (depuis les années 1990)
En 1992, le CRTC ouvre la concurrence dans l'interurbain puis en 1997 dans le service local.
En 1998, le CRTC ouvre la concurrence dans les téléphones publics; depuis cette date, toutes les activités de Bell Canada sont soumises à la concurrence. BCE se départ de sa participation dans Nortel. BCE investit massivement dans une stratégie de convergence numérique en faisant les acquisitions de Téléglobe, CTV, TQS et du Globe and Mail.
En 2001, avec l'effondrement de la bulle des technologies de l'information, plusieurs des investissements récents de BCE perdent une trÚs grande partie de leur valeur. BCE se départ alors de Téléglobe et entreprend un recentrage sur ses activités traditionnelles de télécommunications. Cette nouvelle stratégie amÚnera le consortium à se départir de ses avoirs dans CGI, CTV, TQS et le Globe and Mail au cours des années suivantes.
En 2005, BCE fonde Bell Solution d'affaire et fait son entrée dans les TI avec l'aqusition de plusieurs entreprises en TI dont Nexxlink et Charron SystÚme au Québec[6]. BCE devient une des plus grandes compagnie de TIC au Canada.
En , le CRTC oblige Bell à diviser par deux ses tarifs de gros pour l'accÚs à ses infrastructures pour les offres Internet dégroupé (accÚs à Internet sans abonnement à un service de téléphone), service offert depuis le début 2005. Cette décision représente une victoire pour les FAI indépendants qui critiquaient l'ancienne politique tarifaire de Bell, alléguant qu'elle comprimait au minimum leur marge bénéficiaire[7].
En 2006, BCE annonce son intention de faire comme plusieurs autres compagnies et de se transformer en fiducie de revenus, mais le gouvernement fédéral bloque ce plan en changeant la loi sur les fiducies de revenus.
En 2007, les services professionnels de Bell Solution d'affaire sont intégrés à l'intérieur de Bell le reste est vendu[8].
Projet de rachat par Teachers (2007â2008)
à l'été 2007 des rumeurs circulent sur un possible rachat de Bell Canada par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (Teachers), avec le soutien du fonds américain Providence Equity Partner. Bell Canada avait annoncé chercher des acquéreurs au début de l'année 2007, Teachers demande ainsi le l'accÚs à ses informations financiÚres. D'autres acquéreurs sont alors également sur les rangs tel que Telus, la Caisse de dépÎt et placement du Québec, les fonds Onex Corporation et KKR ou le régime de pension du Canada (en)[9].
Le projet de rachat par Teachers est finalement abandonné en au terme de 17 mois de négociations. Les deux parties s'étaient alors entendues sur un prix d'acquisition de 51,7 milliards de dollars canadiens. Un bras de fer juridique s'engage entre Teachers et Bell Canada qui demande au premier une indemnité de 1,2 milliard de dollars canadiens au titre de la rupture des négociations[10].
Développements récents
En 2008, BCE dĂ©mĂ©nage son siĂšge social au Campus Bell situĂ© au 1, Carrefour Alexander-Graham-Bell sur l'Ăle-des-SĆurs (MontrĂ©al). Le Campus Bell obtient la certification LEED[11].
Le , Bell achÚte la chaßne de magasins La Source. Le , BCE participe à l'achat du Canadien de Montréal à la hauteur de 18 %[12].
En 2010, BCE devient l'unique propriétaire de CTV.
En 2011, implantation de la fibre optique FTTH et IPTV dans la ville de Québec.
Le , Bell Canada et Rogers achÚtent les Maple Leaf Sports & Entertainement (MLSE), le consortium sportif qui détient notamment les Maple Leafs de Toronto (LNH), les Raptors de Toronto (NBA), le Toronto FC (soccer) et le Air Canada Centre. Les deux compagnies, Bell et Rogers, investissent plus de 533 millions chacune[13].
Le , Astral a annoncĂ© la vente de lâentreprise Ă BCE, pour environ 3,38 milliards de dollars[14]. Le , la demande a Ă©tĂ© refusĂ©e par le CRTC. Un mois plus tard une nouvelle demande est dĂ©posĂ© par Bell[15]. Le , le CRTC autorise la vente Ă BCE mais sous certaine condition[16].
En , BCE annonce l'acquisition des participations dans Bell Aliant qu'il ne détenait pas, soit 47 % des parts de l'entreprise, pour 3,95 milliards de dollars canadiens[17].
En février 2022, BCE annonce l'acquisition d'EBOX, fournisseur de services Internet, de téléphonie et de télévision[18].
Le 4 mai 2023, BCE annonce l'acquisition de FX Innovation, fournisseur dans les services infonuagiques et professionnels au Québec[19]
Activité
En 2006, BCE employait 60 000 personnes et a généré des revenus de 20 milliards de dollars. En 2007, l'entreprise comptait 55 000 employés dont 17 000 au Québec, pour un chiffre d'affaires de 17,7 milliards de dollars[20]. BCE investissait pour 1,4 milliard de dollars et employait 426 ingénieurs, ce qui en faisait le 10e plus grand employeur d'ingénieurs au Québec[20].
La majorité des activités de BCE se situent dans le domaine des télécommunications et sont conduites par les deux entités suivantes :
- les compagnies Bell, habituellement désignées collectivement par le nom Bell Canada ; ces compagnies sont possédées à 100 % par BCE ;
- la compagnie Bell Aliant.
Bell Canada offre une gamme complÚte de services de télécommunications à ses clients résidentiels et commerciaux :
- la téléphonie filaire ;
- la téléphonie cellulaire ;
- lâaccĂšs Internet ;
- la télévision par satellites ;
- la télévision IP ;
- les télécommunications numériques (principalement pour les clients commerciaux) ;
- la gestion de réseaux privés (principalement pour les clients commerciaux) ;
- la gestion des technologies de lâinformation (principalement pour les clients commerciaux).
Ă lâorigine, Bell Canada offrait des services de tĂ©lĂ©phonie traditionnelle et des services de communications numĂ©riques au QuĂ©bec et en Ontario. Au cours des vingt derniĂšres annĂ©es, la compagnie a introduit de nombreux services majeurs : la tĂ©lĂ©phonie cellulaire en 1985, lâaccĂšs rĂ©sidentiel Ă Internet en 1995, la tĂ©lĂ©diffusion par satellites en 1997, la tĂ©lĂ©phonie par protocole Internet en 2005. Au cours de la mĂȘme pĂ©riode, la compagnie a commencĂ© Ă offrir ses services dans les dix provinces du Canada et non seulement dans les deux provinces qui constituaient son territoire d'origine.
Bell Aliant offre les services de télécommunications suivants à ses clients résidentiels et commerciaux :
- la téléphonie traditionnelle ;
- la téléphonie cellulaire ;
- la téléphonie par protocole Internet ;
- lâaccĂšs Internet ;
- les télécommunications numériques (principalement pour les clients commerciaux).
Bell Aliant est active dans les provinces de lâEst du Canada : le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Ăcosse, Terre-Neuve et lâĂle-du-Prince-Ădouard. En vertu dâune entente conclue avec Bell Canada, Aliant transfĂ©rera, durant la seconde moitiĂ© de 2006, ses activitĂ©s de tĂ©lĂ©phonie cellulaire Ă Bell Canada et absorbera les activitĂ©s de tĂ©lĂ©phonie traditionnelle et d'accĂšs Internet de Bell Canada dans les rĂ©gions rurales du QuĂ©bec et de lâOntario.
BCE détient également la société de média de masse Bell Media (soit principalement le réseau de télévision par cùble CTV et une trentaine de stations radio).
Stratégies
Durant les annĂ©es 1970 et 1980, le partenariat Ă©troit entre Bell Canada et Northern Telecom a permis aux deux compagnies de devenir des chefs de file mondiaux dans leur domaine respectif. Ainsi, Bell Canada a Ă©tĂ© la premiĂšre compagnie au monde Ă implanter un rĂ©seau commercial de communications numĂ©riques et la premiĂšre compagnie Ă implanter un rĂ©seau commercial de communication par paquets, Datapac, basĂ© sur le Datagramme. De son cĂŽtĂ©, Northern Telecom est devenu le chef de file dans le dĂ©veloppement et la fabrication dâĂ©quipement de commutation et de transmission numĂ©rique.
Par contre, durant la mĂȘme pĂ©riode, les tentatives de Bell Canada de se diversifier dans les domaines de lâĂ©nergie, de lâimmobilier et de lâinformatique ont Ă©chouĂ©.
Durant les annĂ©es 1990, BCE sâest aventurĂ© sur le terrain de la convergence en acquĂ©rant des journaux, des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision, des compagnies de services informatiques et des compagnies de tĂ©lĂ©communications hors de son territoire traditionnel. Ă la suite de lâeffondrement de la bulle technologique en 2000-2001, certains de ces investissements se sont avĂ©rĂ©s nĂ©fastes. Depuis 2001, BCE se recentre avec succĂšs sur ses activitĂ©s de tĂ©lĂ©communications.
Depuis 1990, avec lâĂ©volution de la technologie et lâintensification de la concurrence, BCE a dĂ» adapter ses mĂ©thodes de gestion et procĂ©der Ă plusieurs rĂ©ductions de personnel par des programmes de retraite anticipĂ©e et de dĂ©parts. Dans les annĂ©es 1990, ces programmes de rĂ©duction de personnel Ă©taient largement volontaires, câest-Ă -dire quâils sâadressaient aux employĂ©s qui Ă©taient volontaires pour quitter la compagnie. Depuis 2000, les programmes de rĂ©duction de personnel ont souvent une composante non volontaire, câest-Ă -dire quâils visent aussi des employĂ©s qui ne voudraient pas quitter lâentreprise.
Les principaux changements que BCE a dû apporter à ses méthodes de gestions pour faire face à la concurrence sont :
- la mise en place dâune importante Ă©quipe de tĂ©lĂ©marketing ;
- lâintensification des activitĂ©s de recherche marketing, de publicitĂ© et de ventes ;
- le développement de nombreux services et forfaits pour satisfaire les besoins spécifiques de tous les segments de marché ;
- la réduction des prix de ses services;
- la rĂ©duction de ses coĂ»ts dâexploitation pour maintenir une marge bĂ©nĂ©ficiaire acceptable pour les investisseurs ;
- lâimplantation de nouvelles technologies pour augmenter sa productivitĂ© et la qualitĂ© de son service.
L'arrivée au pouvoir de George Cope anciennement PDG de TELUS en 2008 marquera un des changements les plus importants de l'histoire de la compagnie. Dans un plan de 100 jours, il mettra en place des mesures concrÚtes dans l'objectif de faire en sorte que Bell soit reconnu comme la premiÚre entreprise de télécommunication au Canada.
Depuis les derniÚres années, Bell Canada communique ses objectifs au travers de 6 impératifs stratégiques, décrits comme suit:
- Accélérer le sans-fil
- Tirer meilleur parti du sans-fil
- Accroitre le leadership dans les médias
- Investir dans les réseaux et les services large bande
- Ătablir une structure de coĂ»ts concurrentielle
- Améliorer le service à la clientÚle
En fĂ©vrier 2021 et en lien avec lâimportance montante des rĂ©seaux sans fils 5G, BCE annonce lancer un plan dâinvestissement de 1 milliard de dollars afin de doubler la proportion de Canadiens couverts[21].
Filiales
- Bell Canada (revenus de 15,1 milliards de dollars ; c'est la compagnie la plus importante au Québec et en Ontario et elle est aussi active dans le reste du Canada
- Bell Télécommunications ; filiale française du groupe Canadien, cette jeune compagnie a racheté les réseaux de LDCom et Nerim.
- Bell Aliant : revenus de 3,3 milliards de dollars ; c'est la compagnie la plus importante dans les provinces de lâest du Canada : le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Ăcosse, Terre-Neuve et lâĂle-du-Prince-Ădouard ;
- Bell Média : Regroupe 109 stations de radio, 35 stations de télévision (via trois réseaux généralistes : CTV, CTV 2 et Noovo) et 29 chaßnes spécialisées dont RDS et Canal D. La filiale est aussi composée d'Astral (affichage) et de studios appartenant majoritairement à l'entreprise. Le service Crave fait également partie de cette filiale.
- BCE possĂšde aussi quelques filiales qui Ćuvrent dans des domaines autres que les tĂ©lĂ©communications et ces filiales gĂ©nĂšrent des revenus de 1,5 milliard de dollars.
Principaux actionnaires
Au 17 février 2020[22]:
Royal Bank of Canada | 5,77% |
BNP Paribas Securities | 2,76% |
BMO Asset Management | 2,65% |
Paulson & Co | 2,50% |
Mackenzie Cundill Investment Management | 2,45% |
RBC Dominion Securities | 2,39% |
Fidelity (Canada) Asset Management | 2,33% |
Viking Global Investors | 1,73% |
Capital Research & Management | 1,71% |
BlackRock Asset Management Canada | 1,56% |
Identité visuelle
- Logo de Bell de 1977 au .
- Logo de Bell du au .
- Logo depuis le .
Controverses
Affaire de piratage
Entre 2002 et 2005, les signaux de Bell ExpressVu étaient facile à intercepter. Bell Canada était au courant du problÚme mais n'a rien fait pour régler le problÚme selon Vidéotron et TVA qui auraient perdu respectivement 339 000 $ et 220 000 $. L'affaire est allée en cour et en 2012, Bell Canada a été condamné à verser 1 000 000 $ à Vidéotron et TVA. Ces compagnies ont toutefois fait appel du jugement et la cour a finalement condamné Bell à verser 135 million de plus[23].
Notes et références
- Paillé, Alexandre, George A. Cope deviendra chef de la direction de BCE, 17 octobre 2007, consulté en ligne le 19 novembre 2008.
- Gouvernement du Canada, Actes du Parlement de la Puissance du Canada, Ottawa, Brown Chamberlin, , 141 p. (lire en ligne), p. 102
- « Compagnie de téléphone Bell du Canada - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
- UniversitĂ© de Sherbrooke, « DĂ©clenchement d'une grĂšve par les employĂ©s de Bell Canada », Bilan du SiĂšcle,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Lina Binsse, « D'autres cĂąbles sautent: les cadres de Bell Canada ont dĂ» mettre les bouchĂ©es doubles pour restaurer le service », La Presse,â , A4
- « Bell Canada conclut l'acquisition de Nexxlink et lance une nouvelle entreprise de technologie de l'information », sur www.bce.ca (consulté le )
- Marie Tison, « Victoire des fournisseurs d'accÚs Internet contre Bell », La Presse (consulté le )
- « Groupe GFI Solutions acquiert Bell Solutions d'affaires | Direction Informatique - Actualités », sur www.directioninformatique.com (consulté le )
- La Presse Affaires et Bloomberg, « Teachers sur le point de faire une offre », La Presse,â , p. D1 (lire en ligne, consultĂ© le )
- Maxime Bergeron, « Bataille juridique Ă l'horizon », La Presse,â , p. D2 (lire en ligne, consultĂ© le )
- « La phase 1 du Campus Bell obtient la certification LEED », sur Voirvert.ca (consulté le )
- « Bell a participĂ© Ă l'acquisition du Canadien », Le Soleil,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Bell met la main sur Astral, consulté le 16 mars 2012
- Astral et Bell soumettent une nouvelle proposition pour approbation par le CRTC, consulté le 19 novembre 2012
- « Le CRTC donne son accord Ă la proposition de BCE pour lâachat des services de tĂ©lĂ©vision et de radio dâAstral » sur CRTC
- BCE to take Bell Aliant private in $3.7 billion deal, Euan Rocha et Alastair Sharp, Reuters, 23 juillet 2014
- PlanHub, « Bell achÚte le fournisseur Internet EBOX », sur PlanHub, (consulté le )
- (en) Bell Canada, « Bell to acquire cloud-services leader FX Innovation to accelerate the digital transformation of Canadian businesses », sur www.newswire.ca (consulté le )
- Morazain, Jeanne, Bell Canada in Top 45, Plan - La revue de l'Ordre des Ingénieurs du Québec, janvier-février 2008, p. 14. (ISSN 0032-0536)
- Anita Balakrishnan, « BCE-prevoit-depenser-1-milliard », sur La Presse,
- Zone Bourse, « BCE INC. : Actionnaires principaux », sur www.zonebourse.com (consulté le )
- Journal de Montreal 7 mars 2015 p. 2