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TQS

TQS est une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision quĂ©bĂ©coise, anciennement connue sous le nom de TĂ©lĂ©vision Quatre-Saisons. Il s'agit du second rĂ©seau de tĂ©lĂ©vision privĂ©e gĂ©nĂ©raliste panquĂ©becois Ă  ĂȘtre entrĂ© en ondes. La chaĂźne tire son nom de sa programmation homogĂšne sur une base annuelle sans que des Ă©missions, sĂ©ries dramatiques ou magazines, ne soient interrompus pour la saison estivale.

TQS
Caractéristiques
Création
Disparition
Propriétaire
CFCF Inc. (1986-1997)
Quebecor (1997-2001)
Bell Globemedia et Cogeco (2001-2008)
Remstar (2008-2020)
Bell Globemedia (Depuis 2020)
Slogan
Voir plus bas
Langue
Pays
Statut
Généraliste privée
SiĂšge social
Ancien nom
Télévision Quatre-Saisons
(1986 Ă  1993)
TQS (1993 Ă  2009)
V-Télé (2009 à 2020)
Diffusion
Aire
Chronologie

Le , TQS a changé d'identité pour « V »; le , la chaßne est rebaptisée « Noovo[1] ».

Historique

Lancement

En , le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) lance un appel de demandes de licences pour une nouvelle station de télévision privée en langue française à Montréal et Québec. Il étudie les demandes de Télévision Saint-Laurent, propriété de Cogeco, ainsi que du Réseau de télévision Quatre-Saisons, entreprise pilotée par Jean A. Pouliot, Adrien D. Pouliot et Paul Chamberland, et détenue par CFCF Inc.. CFCF est également propriétaire, à l'époque, de la station de télévision anglophone CFCF de Montréal, du cùblo-distributeur CF Cùble TV, de la station de radio CFQR-FM ainsi que de Champlain Productions.

En , le CRTC approuve la demande de Quatre-Saisons[2], mais refuse l'exploitation d'une station à Québec. Le réseau est lancé le sous le nom de Télévision Quatre-Saisons. En plus des bulletins de nouvelles, elle produisait des émissions de journalisme (Caméra 86), des émissions de variétés, des jeux télévisés, et des talk-shows. Elle diffusait aussi des films tous les soirs, et par la suite, des matchs de hockey des Nordiques de Québec aprÚs un accord signé dans la nuit du avec la Brasserie O'Keefe et l'équipe des Nordiques. TQS devient alors diffuseur exclusif des Nordiques au Québec pour 16 matchs de la saison réguliÚre (le jeudi soir majoritairement) et certains matchs de la Coupe Stanley[3].

À QuĂ©bec, CFAP-TV est mis en ondes en .

Années 1990

Le , TQS acquiert les droits de diffusion des matchs de hockey des Canadiens de Montréal à partir de l'automne 1994 au détriment de TVA qui jugeait les droits trop coûteux[4].

NĂ©gociations puis Ă©chec du rachat par VidĂ©otron (1994–1996)

Le rĂ©seau accumule les pertes financiĂšres depuis sa fondation et hypothĂšque les ressources financiĂšres de CFCF Inc. qui en est toujours le propriĂ©taire. Le cĂąblo-distributeur doit se rĂ©soudre Ă  vendre l'entreprise au cĂąblodistributeur VidĂ©otron. Des rumeurs de fusion entre TVA et TQS circulent dĂšs 1994, mĂȘme si elles sont Ă  l'Ă©poque dĂ©menties par VidĂ©otron[5].

DĂ©but une autre rumeur indique que VidĂ©otron serait prĂȘt Ă  vendre TVA Ă  CFCF Inc. en Ă©change de sa division de cĂąblo-distribution CF CĂąble[6]. La rumeur est dĂ©mentie par Claire Samson, vice-prĂ©sidente exĂ©cutive de TQS[7]. Pourtant le une entente est entĂ©rinĂ©e entre VidĂ©otron et CFCF qui confirme le transfert de TVA Ă  CFCF (par une OPA sur les actions de TVA pour 204 millions de dollars) et celui de CF CĂąble Ă  VidĂ©otron (pour 227 millions)[8].

L'entente est finalement abandonnée puisque le Vidéotron offre de racheter l'ensemble de CFCF (TQS et CF Cùble) pour un prix estimé à 680 millions de dollars par une OPA sur les actions de CFCF[9]. Le Vidéotron et TVA signent une entente prévoyant que TQS sera intégrée à TVA[10].

En le CRTC accepte la transaction pour la division cùblo-distribution, mais refuse la transaction concernant le réseau TQS, car elle aurait fait de Vidéotron le propriétaire unique des deux seuls réseaux de télévision privés au Québec, soit TVA et TQS[11].

DĂšs lors plusieurs groupes de mĂ©dias dĂ©clarent leur intĂ©rĂȘt pour racheter TQS : CanWest, Astral (par son rĂ©seau Premier Choix), Cogeco, RDS, Radiomutuel[12] et Quebecor[13].

Acquisition par Québecor (1997)

Un consortium menĂ© par Quebecor[note 1] acquiert le rĂ©seau pour 40 millions de dollars en 1997[14] et l'amĂšne Ă  la rentabilitĂ© en rĂ©duisant ses budgets de production, en dĂ©mĂ©nageant toutes ses productions (sauf les variĂ©tĂ©s) dans le mĂȘme studio situĂ© au rez-de-chaussĂ©e du siĂšge social de l'entreprise sur la Rue Saint-Jacques le [15] et en engageant des animateurs vedettes, tels que Jean-Luc Mongrain, pour prĂ©senter les journaux tĂ©lĂ©visĂ©s. Ce virage permet de diminuer le dĂ©ficit annuel d'opĂ©rations du rĂ©seau.

Années 2000

Une offre d'achat est déposée par Rogers Communications de Toronto pour faire l'acquisition du cùblo-distributeur Vidéotron et du réseau de télévision TVA. Le gouvernement du Québec, avec l'aide de la Caisse de dépÎt et placement du Québec, finance Québecor afin que ce dernier se porte acquéreur de Vidéotron et de TVA.

Rachat par Cogeco et Bell Globemedia (2001–2002)

NĂ©anmoins, en 2001, le CRTC refuse que TVA et TQS soient contrĂŽlĂ©s par la mĂȘme entreprise. QuĂ©becor transige TQS Ă  un consortium formĂ© de Cogeco (qui prend 60 % des parts), dĂ©jĂ  propriĂ©taire de certaines des stations rĂ©gionales de TQS depuis 1987, et de Bell Globemedia (qui acquiert les 40 % restants), alors propriĂ©taire du rĂ©seau CTV. Une entente est signĂ©e le qui prĂ©voit la constitution d'une co-entreprise entre Cogeco et Bell Globemedia pour la gestion de TQS. Cogeco y transfĂšrerait les 13 % qu'elle dĂ©tient dĂ©jĂ  dans le rĂ©seau TQS ainsi que les 6 stations qui lui sont affiliĂ©s tandis que Bell Globemedia verserait 74 millions de dollars Ă  Quebecor[16] - [17].

La transaction pose problÚme à la Société Radio-Canada dont certaines stations affiliées sont détenues par Cogeco. De fait, Cogeco deviendrait à la fois un partenaire (pour les stations affiliés) et un concurrent direct (par TQS) pour la SRC. Les deux parties s'entendent pour transférer le contrÎle de la production de l'information des stations affiliées à la SRC quelques jours avant les audiences du CRTC sur la vente de TQS[18].

Le CRTC approuve dĂ©finitivement la transaction le estimant que le rachat de TQS « aura un impact limitĂ© sur la concentration des mĂ©dias au QuĂ©bec Â», d'autant que Bell Globemedia s'est engagĂ© Ă  ne pas fusionner la gestion de TQS et du rĂ©seau anglophone CTV qu'elle dĂ©tient aussi[18].

La transaction est définitivement conclue le [17].

Adaptations Ă  la grille des programmes

À partir du printemps 2003 TQS dĂ©passe rĂ©guliĂšrement la tĂ©lĂ©vision de Radio-Canada en audience. Les nouveaux propriĂ©taires de TQS injectent 12 millions de dollars en 2003 pour solidifier la programmation du rĂ©seau avec notamment :

Le , Bell Globemedia obtient les droits de diffusion des Jeux olympiques de Vancouver en 2010 et ceux de Londres en 2012 pour 153 millions de dollars américains. TQS fait donc partie du groupe de diffuseur des jeux en français avec RDS et RIS. Il est alors prévu que TQS consacre 12 heures de programmation par jour aux jeux et que la majorité de la production soit prise en charge par CTV et RDS[19].

ProblĂšmes financiers

TQS connait des difficultés financiÚres persistantes malgré les plans d'économies successifs. En Cogeco déprécie la valeur comptable de TQS de 50 millions de dollars pour refléter la chute de sa rentabilité[20].

En la Société Radio-Canada annonce qu'elle mettra fin en à son association à Cogeco et TQS pour ses stations de Sherbrooke, Trois-RiviÚres et Saguenay[21]. En , la SRC reçoit l'autorisation du CRTC pour racheter les stations en question à compter du [22].

En , Cogeco mandate la Banque CIBC pour trouver un acheteur pour TQS. Corus, Rogers, Radio-Nord, TC Transcontinental et la CDPQ se seraient déclarés intéressés par le rachat de TQS mais aucun des candidats ne dépose d'offre au terme de la période de réflexion[23] - [24].

Cogeco annonce, le , qu'elle abandonne le réseau de télévision TQS et demande de se placer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers[25].

L'entreprise explique en conférence de presse que le « marché francophone québécois de la télévision généraliste a connu une détérioration marquée malgré les mesures prises et les investissements effectués par l'entreprise au cours des derniers mois »[25].

En mars 2008, le syndic de faillite annonce que Remstar devient le nouveau propriétaire de la station, à condition que le CRTC accepte la transaction.

Fermeture du service de l’information

Le , Remstar annonce qu'il compte abolir le service de l'information graduellement au cours de l'été pour le fermer complÚtement lors de la rentrée automnale. Remstar veut plutÎt miser sur la production Internet et sur les séries lourdes, affirmant que les bulletins de nouvelles sont peu rentables[26].

Un Vent de renouveau et un changement d’appellation

Le logo de V-Télé, (nouveau nom de la chaßne de 2009 à 2020.)

AprÚs avoir abandonné son titre de « Mouton noir de la télé » au printemps 2009, la direction de TQS a convié les médias à la présentation préliminaire de leur nouvelle programmation 2009-2010 au mois de . Le nouveau TQS, qui bénéficiera d'une nouvelle image et d'une nouvelle appellation, se tournera vers les plaisirs décadents, en plus de marquer le retour de Gildor Roy à la barre de l'émission du matin et la venue de Mario Dumont, ex-chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ) pour un éditorial de l'actualité avec l'émission Dumont 360. La direction de TQS ajoute également un peu d'information à sa nouvelle programmation avec la venue d'une toute nouvelle émission d'information en semaine à 17 heures. AprÚs avoir éliminé la salle des nouvelles et de nombreuses émissions, TQS est relancée le 31 août 2009 sous le nom de V. Remstar espÚre se démarquer avec V en visant davantage les 18 à 49 ans et en abaissant sa moyenne d'ùge de cinq ans.

L'annonce du nouveau nom s'est effectuée lors d'un 5 à 7 tenu au Centre des sciences de Montréal, le 19 août 2009. Les semaines précédentes, la direction de la chaßne avait donné comme simples indices deux mots-clés : « divertissement » et « plaisir coupable », ce qu'elle disait vouloir offrir à ses téléspectateurs avec son renouveau. La chaßne appartenait à Remstar via sa filiale Groupe V Média (aujourd'hui Remstar Media) qui détient également les chaßnes Musique-Plus, Music-Max et Elle Fictions.

Noovo (Bell MĂ©dia)

Le 24 juillet 2019, Bell Média annonce avoir conclu une entente avec les actionnaires du Groupe V Média pour faire l'acquisition du réseau V et de son site web noovo.ca,. Le CRTC a autorisé le rachat de V par Bell Média sous conditions le 3 avril 2020. De façon exceptionnelle, le Conseil publie les motifs de sa décision un mois plus tard. Il reconnaßt que l'acquéreur (Bell Media) aura besoin de plusieurs années pour redresser la situation financiÚre de la chaßne, dont les revenus ont plongé de 41 % depuis 2016 :

« Étant donnĂ© la situation Ă©conomique actuelle qui nous touche tous, il est difficile de faire des prĂ©visions prĂ©cises pour le moment, mais nous nous concentrons sur l'atteinte de la rentabilitĂ© dans un horizon de cinq ans »

— Caroline Audet, porte-parole de Bell


Logos

  • Logo de TQS utilisĂ© de 1993 Ă  1997.
    Logo de TQS utilisé de 1993 à 1997.
  • Logo de TQS utilisĂ© de 1997 Ă  2006.
    Logo de TQS utilisé de 1997 à 2006.
  • Logo de TQS utilisĂ© de 2006 Ă  2008.
    Logo de TQS utilisé de 2006 à 2008.
  • Logo de TQS utilisĂ© de 2008 Ă  2009.
    Logo de TQS utilisé de 2008 à 2009.
  • Logo de TQS utilisĂ© de 2009 Ă  2012
    Logo de TQS utilisé de 2009 à 2012
  • Logo de TQS utilisĂ© de 2012 Ă  2020
    Logo de TQS utilisé de 2012 à 2020
  • Logo de TQS utilisĂ© depuis 2020
    Logo de TQS utilisé depuis 2020

Programmation

PremiĂšres Ă©missions

TQS investit massivement dÚs le départ dans la production d'émissions originales.

TQS occupe Ă©galement le crĂ©neau de la sexualitĂ© et de l'Ă©rotisme en prĂ©sentant le premier variĂ©tĂ© Ă©rotique au QuĂ©bec (Sur l’oreiller animĂ© par France Castel), des films Ă©rotiques le samedi en fin de soirĂ©e (Bleu Nuit) et Sexe et confidences, une Ă©mission de lignes ouvertes.

TQS obtient également les droits de diffusion des matchs de hockey sur glace des Nordiques de Québec, ainsi que plusieurs films quotidiennement.

Émissions culturelles

TQS a mis en ondes le premier magazine culturel quotidien en direct PREMIÈRE animĂ© par Claire Caron et AndrĂ© Chouinard avec les journalistes Claire Riley, Sylvie Desbois, Daniel Daigneault et Elisabeth Paradis. Cette derniĂšre animait Ă©galement l’édition du samedi.

TQS permet au groupe d'humoristes Rock et Belles Oreilles (RBO) de rĂ©ussir son passage de la radio Ă  la tĂ©lĂ©vision. Julie Snyder fait Ă©galement ses dĂ©buts tĂ©lĂ©visuels Ă  la barre de l'Ă©mission culturelle Sortir[27]. Sonia Benezra y anime le talk-show le plus populaire des annĂ©es 1990 durant plusieurs annĂ©es avec plus de 1111 Ă©missions et avec souvent plus d'un million de tĂ©lĂ©spectateurs chaque soir. Guy A. Lepage (maintenant Ă  la barre de la version quĂ©bĂ©coise de Tout le monde en parle) y a fait ses dĂ©buts en tant qu'animateur de tĂ©lĂ©vision, l'humoriste Jean-Marc Parent y prĂ©sente pendant deux ans une Ă©mission en direct faisant une grande place Ă  l'improvisation. De 1995 jusqu'Ă  2006, TQS diffuse aussi Flash, qui est la rĂ©fĂ©rence en magazine artistique et culturel au QuĂ©bec. De 2008 Ă  2009, TQS diffuse l'Ă©mission Monsieur Showbiz, animĂ© par Érick Remy.

Renouvellement de la programmation

Lors du passage dans le giron de Cogeco et Bell Globemedia, TQS prend un virage plus irrĂ©vĂ©rencieux et sensationnaliste. Le rĂ©seau prĂ©sente de plus en plus de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ©s (Loft Story, Le Bachelor, S.O.S. BeautĂ©, Donnez au suivant, Mademoiselle Swan, Solutions Gay) et d'Ă©missions de sĂ©quences choc (Faut le voir pour le croire, Rire et dĂ©lire, CamĂ©ra extrĂȘme, etc.). Les Ă©missions de fiction refont leur apparition Ă  l'antenne aprĂšs plusieurs annĂ©es d'absence, avec notamment les comĂ©dies 3X Rien, 450, chemin du Golf.

Cependant, le plus important virage pris par les dirigeants de Cogeco est de convertir un à un les journaux télévisés en émissions de débats et d'opinions ayant une durée de plus d'une heure chacun.

La prĂ©sentation plus traditionnelle des nouvelles (prĂ©sentation d'un reportage, suivi du reportage du journaliste) a laissĂ© la place Ă  de plus en plus de dĂ©bats avec invitĂ©s sur des sujets chocs ainsi que des tribunes tĂ©lĂ©phoniques. Quoique contestĂ© par des puristes du journalisme, ce virage a permet Ă  TQS d'atteindre enfin la rentabilitĂ© et de voir ses parts de marchĂ© augmenter significativement. TQS prĂ©sente mĂȘme des spectacles de plusieurs artistes quĂ©bĂ©cois, canadiens et internationaux, comme The Confessions Tour de Madonna.

DÚs 2003, Jean Pagé anime 110 %, émission de débats sur le sport diffusée en fin de soirée. Cette émission disparaßt lors du changement de TQS en V.

PlutĂŽt que d'ĂȘtre prĂ©sentĂ©s par un journaliste, les diffĂ©rents journaux tĂ©lĂ©visĂ©s sont prĂ©sentĂ©s par des animateurs populaires tels que Jean-Luc Mongrain, Denis LĂ©vesque, Gilles Proulx ou Benoit Dutrizac ou d'anciens politiciens comme Michel Gauthier. Il est mĂȘme arrivĂ© rĂ©guliĂšrement Ă  l'hiver 2005 que les dĂ©bats de fin de soirĂ©e de TQS obtiennent des parts de marchĂ© supĂ©rieures au TĂ©lĂ©journal/Le Point de Radio-Canada, considĂ©rĂ© comme une institution dans le domaine de l'information au QuĂ©bec.

En 2006, TQS et son vice-prĂ©sident Luc Doyon ont proposĂ© une Ă©mission de dĂ©bats et d'affaires publiques intitulĂ©e L'avocat et le diable, coanimĂ©e par Gilles Proulx et StĂ©phane Gendron, alors maire d'Huntingdon. Cette Ă©mission matinale diffusĂ©e de h Ă  10 h a atteint des sommets dans les cotes d'Ă©coute, dĂ©passant rĂ©guliĂšrement son plus proche rival, Deux filles le matin du rĂ©seau TVA, avec un auditoire atteignant parfois 300 000 personnes. Le concept prend fin le pour cĂ©der le pas Ă  une nouvelle programmation proposĂ©e par les nouveaux propriĂ©taires de TQS, Remstar.

Plus tard, TQS mise sur Isabelle Maréchal, journaliste, animatrice et comédienne. En plus de commenter les nouvelles du journal de fin de soirée de TQS, elle anime la deuxiÚme saison de la télé-réalité québécoise Loft Story. Son arrivée à TQS en entraßne le départ du chef d'antenne Denis Lévesque pour LCN une semaine avant la grande rentrée de TQS. Lévesque prétexte refuser de verser « l'information spectacle » avec Isabelle Maréchal. Il est remplacé par le journaliste Martin Robert[28].

En , TQS place Benoßt Dutrizac dans la case horaire de 22 heures à l'automne, mettant fin au bulletin de nouvelles conventionnel en fin de soirée. L'émission Dutrizac consistait en un bloc d'entrevues de 45 minutes, suivi d'un bloc de nouvelles de 15 minutes à 22h45. Le concept de l'émission n'a jamais attiré le public, habitué de voir des nouvelles en fin de soirée.

En , devant l'Ă©chec de l'Ă©mission de BenoĂźt Dutrizac, TQS annonce l'embauche d'Esther BĂ©gin Ă  titre de chef d'antenne du Journal du soir, bulletin d'informations conventionnel d'une durĂ©e de 45 minutes[29]. À la suite de l'annonce de l'abolition du service de l'information, elle ne sera restĂ©e qu'une saison Ă  l'antenne.

Diffusion en haute définition et télévision numérique

Logo de TQS HD

Le , TQS offre en haute définition toutes ses émissions de sa programmation[29]. Le , la station mÚre CFJP de Montréal diffuse d'un émetteur hertzien numérique ATSC au canal 42, canal virtuel 35.1 (CFJP-DT) pour les récepteurs ATSC. L'émetteur est situé sur le toit d'un édifice de la rue Sherbrooke, coin Berri, à Montréal. Il a une puissance d'émission de kW.

Slogans

  • 1987-1989: On grandit ensemble!
  • 1989-1995: TQS Au cƓur de l'action!
  • 1995-1997: AllumĂ©e!
  • 1997-2007, 2008-2009: Le mouton noir de la tĂ©lĂ©
  • 2007: Parce que vous ĂȘtes... diffĂ©rent!

Téléromans, comédies et séries originales

Jeux télévisés

Émissions de divertissement

Audience

Part d'audience de TQS à Montréal
(auditoire francophone) sur la journée entiÚre
Saison 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998
Printemps NC 14 % 13 % 12 % 13 % 12 % 10 %
Automne 15 % 14 % 13 % 12 % 10 % 10 % 10 %
Source : Rapports annuels du Groupe TVA d'aprĂšs BBM
Part d'audience de TQS à Montréal
(auditoire francophone) sur la journée entiÚre
Saison 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Printemps 11 % 13 % 14 % 15 % 12 % 13,5 %[30] NC NC
Automne 12 % 14 % 14 % 14 % 17 % NC NC 13,9 %[31]
Source : Rapports annuels du Groupe TVA d'aprĂšs BBM

Notes et références

Notes

  1. Quebecor aurait déboursé 25 millions de dollars pour 58,5 % de participation aux cÎtés de Cancom (19,5 %), Cogeco (20 %), Radio-Nord (1 %), Radio Saguenay (0,5 %) et Télévision MBS (0,5 %)

Références

  1. « V change de nom et devient Noovo », sur Radio-Canada,
  2. « Décision CRTC 85-733 », sur crtc.gc.ca,
  3. « Les Nordiques Ă  Quatre-Saison, le jeudi », Le Devoir,‎ , PC.24 (lire en ligne)
  4. Paule des RiviĂšres, « 
et c'est le but! », Le Devoir,‎ , p. C2 (lire en ligne)
  5. Paule des RiviĂšres, « Fusion de TQS et de TĂ©lĂ©-MĂ©tropole: VidĂ©otron dĂ©ment : Il n'y a eu aucune discussion, affirme le prĂ©sident », Le Devoir,‎ , A5
  6. Paule des RiviĂšres et Robert Dutrisac, « Vent de bouleversement dans la tĂ©lĂ©vision privĂ©e : VidĂ©otron vendrait TĂ©lĂ©-MĂ©tropole Ă  CFCF et ferait l'acquisition de CF Cable », Le Devoir,‎
  7. Louise Cousineau, « TQS ne fermera pas et n'est pas Ă  vendre, selon Claire Samson », La Presse,‎ , A1
  8. Éric ClĂ©ment, « MĂ©gatransaction CFCF et VidĂ©otron: la concentration gagne du terrain », La Presse,‎ , A1
  9. Maurice Jannard, « VidĂ©otron offre de tout acheter », La Presse,‎ , A1
  10. « Entente de principe entre TĂ©lĂ©-MĂ©tropole et VidĂ©otron », Le Devoir,‎ , p. C3
  11. Marie-Claude Lortie, « VidĂ©otron forcĂ©e de vendre TQS », La Presse,‎ , A1
  12. Marie-Claude Lortie, « Les acheteurs potentiels de TQS se multiplient », La Presse,‎ , p. D3
  13. « Nouveau prĂ©tendant : Jean-Luc Mongrain s'allierait Ă  Quebecor pour acquĂ©rir TQS », Le Devoir,‎ , B8
  14. Robert Dutrisac, « RequĂȘte dĂ©posĂ©e devant le CRTC pour l'acquisition de TQS », Le Devoir,‎ , p. C1
  15. Paul Cauchon, « TQS dĂ©mĂ©nage », Le Devoir,‎ , B8
  16. Paul Cauchon, « Vente de TQS: ça y est : Cogeco et Bell Globemedia rachĂštent comme prĂ©vu le rĂ©seau Ă  Quebecor », Le Devoir,‎ , A1
  17. La Presse canadienne, « Cogeco et Bell Globemedia concluent l'acquisition du rĂ©seau TQS », La Presse,‎ , E6
  18. Paul Cauchon, « Le CRTC autorise l'achat de TQS », Le Devoir,‎ , A5
  19. Hugo Dumas, « La SRC perd les Jeux olympiques de 2010 et de 2012 », La Presse,‎ , A1
  20. Karine Fortin, « Cogeco radie 50 millions de TQS », Le Devoir,‎ , B3
  21. Zone Aucun thÚme sélectionné- ICI.Radio-Canada.ca, « Virage important pour Radio-Canada », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  22. Conseil de la radiodiffusion et des tĂ©lĂ©communications canadiennes (CRTC) Gouvernement du Canada, « ARCHIVÉ - SociĂ©tĂ© Radio-Canada - acquisition d'actif », sur crtc.gc.ca, (consultĂ© le )
  23. Mario Cloutier, « La petite histoire du Mouton noir », La Presse,‎ , A&S 2
  24. Paul Journet, « Rogers, Corus et Radio-Nord Ă©taient intĂ©ressĂ©s », La Presse,‎ , A&S 1
  25. ICI.Radio-Canada.ca, « Au bord de la faillite », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  26. LCN : TerminĂ© l’information Ă  TQS (23 avril 2008)
  27. http://www.reocities.com/Hollywood/Palace/9565/bio.html
  28. Louise Cousineau, « Denis Lévesque quitte TQS pour LCN », sur numerique.banq.qc.ca, La Presse, (consulté le )
  29. Pascale LĂ©vesque, « Esther BĂ©gin quitte LCN
 pour TQS », Journal de MontrĂ©al,‎ (lire en ligne).
  30. « Les BBM du printemps Ă  MontrĂ©al », Infopresse,‎
  31. Paul Cauchon, « Émissions fortes recherchĂ©es », Le Devoir,‎ , B7

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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