Vidéotron
Vidéotron S.E.N.C.[1] est l'une des principales compagnies de télécommunications du Canada. Fondée en 1964, elle est active dans les domaines de la cùblodistribution, de l'accÚs Internet, de la téléphonie par cùble et de la téléphonie sans-fil dans la plupart des marchés résidentiels et commerciaux du Québec, et aussi des villages de l'Ontario. C'est une filiale de Québecor Média.
Vidéotron | |
Création | 1964 |
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Fondateurs | André Chagnon |
Personnages clés | Pierre Karl Péladeau, Robert Dépatie, Manon Brouillette, Jean-François Pruneau |
Forme juridique | Filiale |
Slogan | « L'infiniment mieux » |
SiÚge social | Montréal, Québec Canada |
Direction | Pierre Karl Péladeau (par intérim) |
Activité | Télécommunications |
Produits | Télévision par cùble, Internet, Téléphonie par cùble, Téléphonie sans fil |
Société mÚre | Québecor Média |
Filiales | Le SuperClub Vidéotron MAtv |
Effectif | +6 000 |
Site web | www.videotron.com |
Chiffre d'affaires | 2,7 milliards $ CA (2012) |
RĂ©sultat net | 797,2 millions $ CA (2008) |
Le principal concurrent de la société est Bell Canada, qui offre elle aussi des services résidentiels et commerciaux au Québec.
Historique
Des débuts aux années 2000
Fondée en 1964 par André Chagnon, Roger Jauvin, Pierre Hébert et trois autres actionnaires sous le nom Télécùble Vidéotron ltée, est construit le premier réseau de cùblodistribution dans le nord de Montréal et dans certains secteurs de Laval sous la direction de André Chagnon.
De 1966 à 1969, Vidéotron s'étend et se modernise en acquérant plusieurs petits réseaux de distribution par cùble dans la plupart des régions du Québec.
En 1969, l'entreprise offre le premier service télé à la carte sous le nom de Sélecto-TV.
En 1974, un réseau bi-directionnel est créé à Saint-JérÎme, l'un des premiers au monde à l'époque.
En 1980, Vidéotron acquiert Cùblevision Nationale, devenant ainsi le plus important cùblodistributeur au Québec.
Le , en vue d'obtenir des fonds pour de futurs investissements, la compagnie est cotée en bourse.
Le , Vidéotron fait l'acquisition de Télé-Métropole, principale station de télévision privée à Montréal (affiliée au réseau TVA) et devient l'un des acteurs majeurs dans l'industrie des communications au Québec. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) appouve la transaction le [2].
En 1989, la société ouvre les premiers magasins de location vidéos sous la marque Le SuperClub Vidéotron. Un premier réseau de fibre optique est créé entre les villes de Québec et Montréal.
Le , Vidéotron lance un systÚme innovateur interactif en cùblodistribution nommé Vidéoway[3].
DÚs 1995, Vidéotron devient un fournisseur d'accÚs à Internet, en offrant un service par modem et par cùble qui comptait 638 000 clients en 2005[4].
En 1997, CF Cable TV, desservant principalement la clientÚle anglophone dans les territoires de l'ouest de Montréal et de Laval est acquise par Vidéotron.
Le , Vidéotron lance son service de télévision numérique sur le territoire de Montréal[5].
L'Úre Québecor
L'entreprise est rachetée par Québecor en , pour la somme de 4,9 milliards CAD. La transaction est conclue aprÚs une série d'offres publiques d'achat mettant en concurrence le groupe québécois Québecor, appuyé par la Caisse de dépÎt et placement du Québec et le géant canadien de la cùblodistribution Rogers Communications de Toronto. Le CRTC approuve le transfert des opérations de Vidéotron le , exigeant en échange que Québecor vende le réseau TQS, autre propriété du groupe[6].
En 2001, la Télé Numérique change de nom pour Illico.
En 2003 Vidéotron lance un service de vidéo à la demande et de télévision numérique haute-définition.
En 2005, l'entreprise lance un service de tĂ©lĂ©phonie rĂ©sidentielle par cĂąble dans la rĂ©gion mĂ©tropolitaine de MontrĂ©al, qu'elle Ă©tend progressivement Ă l'ensemble des rĂ©gions qu'elle dessert. Cette mĂȘme annĂ©e l'entreprise fusionne ses activitĂ©s VidĂ©otron TĂ©lĂ©com et VidĂ©otron ltĂ©e en une sociĂ©tĂ© unique. En moins d'un an, VidĂ©otron est devenue le deuxiĂšme plus important fournisseur de tĂ©lĂ©communications au QuĂ©bec, aprĂšs Bell Canada, avec 163 000 abonnĂ©s[7].
En 2006 la société se lance dans la téléphonie mobile, mais ne possÚde pas son propre réseau.
En 2007, VidĂ©otron ouvre un centre d'appels en Ăgypte par l'intermĂ©diaire de la sociĂ©tĂ© Xceed qui travaille Ă©galement pour Microsoft ou General Motors, afin d'Ă©tendre la capacitĂ© de l'entreprise Ă rĂ©pondre aux demandes de renseignements et au suivi techniques des clients[8].
En , VidĂ©otron effectue une rĂ©vision de son service Internet Ă Haute-Vitesse illimitĂ© rĂ©sidentiel en limitant son forfait Internet Haute Vitesse ExtrĂȘme, qui Ă©tait illimitĂ© au niveau de la bande passante depuis sa crĂ©ation en 2002, en instaurant une limite de consommation de 100 Go combinĂ©e en amont et en aval, avec des frais de 1,50 CAD par Go supplĂ©mentaire. La nouvelle mesure, entrĂ©e en vigueur le , provoque une controverse parmi les usagers[9]. Un recours collectif est d'ailleurs intentĂ© Ă la suite de ce changement de limite de consommation par l'Union des consommateurs du QuĂ©bec[10] - [11], avec succĂšs.
Au , Vidéotron comptait 1 638 000 clients abonnés au service de télédistribution classique, incluant 768 000 d'abonnés au service de télédistribution numérique illico télé numérique[7].
En 2008, VidĂ©otron dĂ©ploie la technologie Internet DOCSIS 3.0 Wideband pour permettre le lancement le , des accĂšs Internet TGV 30 et Internet TGV 50 permettant des vitesses respectives de tĂ©lĂ©chargement atteignant les 30 Mbit/s et 50 Mbit/s pour rĂ©pondre aux besoins des internautes en quĂȘte de trĂšs haute vitesse.
En , VidĂ©otron annonce avoir atteint le chiffre d'un million d'abonnĂ©s Ă son service internet haute vitesse par cĂąble[12]. En octobre de la mĂȘme annĂ©e, VidĂ©otron injecte 800 M CAD dans son rĂ©seau sans-fil Ă©voluĂ©[13].
Au printemps 2010, Vidéotron lance IllicoWeb, un service de télévision et de vidéo sur demande accessible par le Web. La compagnie annonce aussi qu'elle devrait lancer son nouveau systÚme de téléphonie mobile à l'automne 2010.
Le , Vidéotron lance son service de téléphonie mobile 3G+. Les abonnés peuvent aussi regarder la télé (IllicoMobile) et programmer leur enregistreur numérique personnel directement à partir de leur téléphone mobile (EnpMobile) : Le tout rebaptisé Illico.
Le , Vidéotron conclut une entente avec Apple, pour ajouter la plate-forme iOS à sa gamme de téléphones cellulaires commercialisés, qui comprenait les plateformes Android, Windows et Symbian. Vidéotron atteint le cap des 500 000 clients pour la téléphonie mobile un peu plus tÎt durant l'année. Une fusion entre les réseaux mobiles de Rogers Communications et de Vidéotron est faite au printemps 2014.
En , Vidéotron Affaires lance le tout premier forfait nord-américain qui inclut un forfait Voix et Données combinées dans sa gamme de forfait, pour tenter d'offrir des forfaits similaires aux forfaits européens, plus avantageux.
Le , Québécor, gestionnaire du nouvel amphithéùtre de Québec donne le nom de Centre Vidéotron à cet édifice.
En 2017, l'entreprise est condamnée par la Cour d'appel à rembourser ses abonnés, à la suite de ses révisions unilatérales des causes contractuelles en 2007, prévoyant une limitation du débit internet[14].
En , Vidéotron a lancé la phase test de Fizz, un fournisseur MVNO à faible coût utilisant son réseau[15].
Le , le CRTC impose Ă VidĂ©otron et Ă ses deux concurrents, Bell et Rogers, une baisse du prix de revente de leur rĂ©seau aux petits fournisseurs d'accĂšs indĂ©pendants, en raison de nombreuses erreurs dans les mĂ©thodes de calcul de coĂ»t. La dĂ©cision, rĂ©troactive Ă 2016, aprĂšs une premiĂšre dĂ©cision temporaire dans le mĂȘme sens, a pour effet de diviser les tarifs par 10[16].
Le , Vidéotron lance Helix, un nouveau service d'Internet et IPTV basé sur la plate-forme X1 de Comcast[17] - [18].
En , Vidéotron officialise son partenariat avec Samsung pour le déploiement de ses réseaux d'accÚs LTE-A et 5G au Québec et dans la région d'Ottawa. Cette nouvelle étape permettra à Vidéotron d'accélérer la construction de son réseau de nouvelle génération et de viser une mise en service graduelle en 2020[19].
Slogans
- Avant 2009 : « Le pouvoir infini du cùble »
- 2009 à 2014 : « Le pouvoir infini »
- Depuis 2015 : « L'infiniment mieux »
Commanditaires officiels
- Canadiens de Montréal (LNH)
- Alouettes de Montréal (LCF)[20]
Notes et références
- « Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2010-859 », sur CRTC, .
- « L'acquisition de TĂ©lĂ©-MĂ©tropole s'est faite hier », La Presse,â , p. D1 (lire en ligne)
- « Vidéoway s'ajuste au ralentissement de la demande et effectue 19 mises à pied », sur BAnQ, La Presse, , E3
- Québecor inc, Rapport annuel 2005
- « Vidéotron lance son service numérique », sur BAnQ, La Presse, , B4
- « Décision CRTC 2001-283 », sur CRTC,
- ibid
- François Desjardins, « Centre d'appels: Vidéotron mise davantage sur le Québec », sur Le Devoir, (consulté le )
- Maxime Bergeron, « ColĂšre «extrĂȘme» contre VidĂ©otron », sur La Presse, .
- Presse canadienne, « Recours collectif contre Vidéotron », sur Le Devoir, .
- Union des consommateurs du Québec. Demande de recours collectif contre Vidéotron. Communiqué de presse. Le 22 août 2007.
- Annonce du millioniÚme abonné à Internet haute vitesse
- Alexandre Shields, « Vidéotron déploie son réseau sans fil », sur Le Devoir,
- « Recours collectif contre Vidéotron : 3 millions $ à distribuer et plus que quelques jours pour réclamer », sur https://uniondesconsommateurs.ca/, .
- (en-US) « Videotron to Launch âFizzâ Wireless Brand in Quebec, Seeks Beta Testers », sur iPhone in Canada Blog, (consultĂ© le )
- « Gros coup de pouce du CRTC aux petits fournisseurs internet », sur lapresse.ca, .
- « Lancement d'Helix par Vidéotron: une expérience télé enrichie et simplifiée », sur Le Journal de Montréal,
- « Vidéotron lance Helix, sa plateforme de divertissement et de vie connectée », sur TVA Nouvelles,
- « VidĂ©otron sâassocie Ă Samsung pour le dĂ©ploiement de ses rĂ©seaux dâaccĂšs LTE-A et 5G », sur news.samsung.com (consultĂ© le )
- Philippe Asselin, « VidĂ©otron sâassocie aux Alouettes », (consultĂ© le )