AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Maladie Ă  coronavirus 2019

La maladie Ă  coronavirus 2019, communĂ©ment appelĂ©e la[alpha 1] ou le Covid-19 (acronyme de l'anglais coronavirus disease 2019), est une maladie infectieuse Ă©mergente de type zoonose virale causĂ©e par la souche de coronavirus SARS-CoV-2. Les symptĂŽmes les plus frĂ©quents sont la fiĂšvre, la toux, la fatigue et la gĂȘne respiratoire. Dans les formes les plus graves, l'apparition d'un syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« peut entraĂźner la mort, notamment chez les personnes plus fragiles du fait de leur Ăąge ou en cas de comorbiditĂ©s. Une autre complication mortelle est une rĂ©ponse exacerbĂ©e du systĂšme immunitaire innĂ© (choc cytokinique).

Maladie Ă  coronavirus 2019 (Covid-19)
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Pneumonie aiguë bilatérale, les flÚches indiquent un infiltrat en verre dépoli dans les deux poumons.
Causes SARS-CoV-2
Transmission Transmission aĂ©roportĂ©e (d), contamination par les sĂ©crĂ©tions respiratoires (d), transmission par contact (d), transmission directe (d), transmission par surface contaminĂ©e (d) et infection de l’Ɠil (d) (?)
Incubation min 2 j
Incubation max 14 j ou 27 j
SymptÎmes FiÚvre, toux sÚche, dyspnée
Traitement
Diagnostic PCR sur prélÚvement nasopharyngé ou bronchique et scanner des poumons
Différentiel Infection virale à H5N1, H7N9, grippe et toutes infections pulmonaires bactériennes et virales y compris SRMO[1]/MERS, SRAS et tuberculose
Prévention Vaccination
Traitement Soins de support
Spécialité Infectiologie, pneumologie, virologie, épidémiologie et médecine d'urgence
ÉpidĂ©miologie
Mortalité Environ 0,5 % en moyenne
Fortement liée à l'ùge
Classification et ressources externes
CIM-10 U07.1 et U07.2
DiseasesDB 60833
MedlinePlus 007768
eMedicine 2500114
MeSH D000086382

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Une perte brutale de l'odorat (anosmie), associée ou non à une perte du goût (agueusie), est une manifestation relativement fréquente et à l'origine révélatrice de l'infection par le SARS-CoV-2. La diffusion des tests PCR permet en 2022 un diagnostic fiable.

La transmission interhumaine se fait surtout par gouttelettes respiratoires et aĂ©rosolisation[2] - [3], lorsqu'une personne respire dans un mĂȘme lieu clos ou Ă  proximitĂ© immĂ©diate d'autres personnes. La transmission augmente en intĂ©rieur mal ventilĂ© et lorsque la personne infectĂ©e tousse, Ă©ternue, parle ou chante. La transmission indirecte par surface contaminĂ©e, bien que possible, n'a pas Ă©tĂ© formellement dĂ©montrĂ©e[4]. La pĂ©riode d'incubation est en moyenne de 5 Ă  6 jours, avec des extrĂȘmes pouvant aller de deux Ă  quatorze jours.

Le taux de formes asymptomatiques est estimĂ© Ă  prĂšs de 20 % des personnes infectĂ©es. Une proportion importante de personnes infectĂ©es, notamment d'enfants, peu symptomatiques ou asymptomatiques peuvent nĂ©anmoins transmettre la maladie. De plus, chez les personnes symptomatiques, la contagiositĂ© peut prĂ©cĂ©der les symptĂŽmes de 2 Ă  3 jours et apparait maximale durant les premiers jours de la maladie.

La mortalitĂ© concerne principalement les personnes ĂągĂ©es, l'Ăąge moyen des dĂ©cĂšs dus Ă  la Covid-19 Ă©tant de 81 ans au dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie, et les personnes prĂ©sentant des comorbiditĂ©s (diabĂšte, obĂ©sitĂ©, etc.). Le taux de lĂ©talitĂ©, initialement estimĂ© Ă  environ 0,5 % en moyenne, varie de 0,01 % pour les moins de 15 ans Ă  17,4 % pour les plus de 90 ans[5].

Au début des années 2020, la maladie à coronavirus 2019 est une pandémie, qui bouleverse l'activité humaine sur la totalité de la planÚte, à travers des confinements généraux, de strictes mesures sanitaires, la fermeture des frontiÚres, et le ralentissement ou l'annulation dans de nombreux secteurs économiques ou événementiels. Plusieurs types de vaccins anti-covid sont fabriqués, notamment à ARN messager qui à partir de 2021, sont administrés à une grande partie de la population dans les pays riches, en Europe, Amérique du Nord et du Sud, Asie et Océanie, pour tenter de freiner la pandémie.

De nombreux variants apparus successivement depuis le début de la pandémie compliquent le tableau, concernant notamment les risques de réinfection et l'efficacité à terme des différents vaccins[6].

Nom de la maladie

DĂ©nomination par l'OMS

Le , l'OMS nomme officiellement la maladie dans plusieurs langues, dont la langue française, oĂč le terme retenu est : « maladie Ă  coronavirus 2019 (COVID-19) »[7]. La dĂ©signation COVID-19, donnĂ©e de façon identique Ă  toutes les langues, est un mot-valise formĂ© par amuĂŻssement des termes du syntagme en langue anglaise (coronavirus disease 2019)[8] - [alpha 2]. L'organisation, dans la version du texte en langue française, emploie majoritairement l'acronyme au fĂ©minin : « La COVID-19 est la maladie infectieuse causĂ©e par le dernier coronavirus qui a Ă©tĂ© dĂ©couvert »[9].

DĂ©nominations institutionnelles

L'acronyme Covid-19 est repris en France[10] et dans les rĂ©gions francophones d'Europe avec la typographie Covid-19 et un genre masculin, y compris dans les communications gouvernementales françaises, belges[11] et suisses[12], malgrĂ© quelques exceptions. Dans les textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires français instaurant l'Ă©tat d'urgence sanitaire en mars 2020, le mot est utilisĂ© au masculin, mĂȘlant l'Ă©pidĂ©mie et le virus[13] - [14]. Dans la lĂ©gislation suisse en français, il est Ă©crit en majuscules et utilisĂ© au masculin[15].

Dans le dĂ©cret français no 2020-545 du « prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de covid-19 dans le cadre de l'Ă©tat d'urgence sanitaire », le mot est Ă©crit en minuscule covid-19 avec un emploi au masculin[16] mais sert indiffĂ©remment Ă  dĂ©signer la maladie et le virus, comme dans d'autres textes ultĂ©rieurs[17] - [18]. On retrouve le mĂȘme genre d'usage dans des textes officiels belges[19].

DĂ©but , le site de l'AcadĂ©mie française Ă©crit sa prĂ©fĂ©rence pour l'emploi du fĂ©minin pour Covid-19[20] - [21], son noyau Ă©tant un Ă©quivalent du nom français fĂ©minin « maladie »[20] - [alpha 3]. Dans ses Ă©chos Ă  cet avis, la presse europĂ©enne doute de son impact[23] - [24] - [25] sur des usages bien ancrĂ©s[26], observant qu’il ne s’agit pas d’une position collĂ©giale de l’AcadĂ©mie[27] mais qu’il s’agirait d'une dĂ©cision d'HĂ©lĂšne CarrĂšre d'Encausse seule[22], son secrĂ©taire perpĂ©tuel, en raison de la difficultĂ© Ă  rĂ©unir les acadĂ©miciens en pĂ©riode de confinement[22].

Usages

Un sondage rĂ©alisĂ© en France par l'Ifop en montre que 56 % des Français emploient le mot « Covid » exclusivement au masculin, contre 19 % au fĂ©minin et 25 % aux deux genres, bien que, dans le mĂȘme temps, seuls 23 % de Français considĂšre le genre masculin comme le genre correct[28] - [29].

La recommandation de l’AcadĂ©mie française a eu peu d’effet sur les mĂ©dias français[30].

Dictionnaires

Le , le nom « covid » entre dans le dictionnaire en ligne du Robert qui le considÚre masculin ou féminin[31] - [32] en raison des usages différents en France et au Québec[33]. Dans la version 2022 du Petit Robert, le mot « Covid-19 » fait également son entrée au masculin ou féminin[34].

En 2021, le nom « COVID-19 » (avec la graphie « Covid-19 » comme variante) entre Ă©galement dans l’édition 2022 du Petit Larousse qui le considĂšre fĂ©minin ou masculin[35] - [36].

Canada francophone

Au Canada, le nom est repris avec la typographie COVID-19. Si l'usage du masculin pour COVID-19 l'emporte dans un premier temps[37], l’Office quĂ©bĂ©cois de la langue française se prononce rapidement pour un emploi au fĂ©minin[38] - [39]. DĂ©but mars, le mĂ©dia national Radio-Canada recommande l'emploi du fĂ©minin sur son antenne[39]. Par la suite, le Bureau de la traduction du gouvernement canadien prĂ©cise Ă©galement le mĂȘme genre[40]. Ces dĂ©marches aboutissent Ă  un usage beaucoup plus frĂ©quent du fĂ©minin au Canada que dans le reste de la francophonie[26]. Dans leurs allocutions, les premiers ministres Justin Trudeau[41], du Canada, et François Legault[42], du QuĂ©bec, emploient le fĂ©minin.

Une Ă©tude a montrĂ© que 100 % des mĂ©dias canadiens francophones suivent la recommendation d’utiliser le fĂ©minin[30].

Historique de la maladie

Bien que l'origine exacte du virus soit encore inconnue[43], la premiĂšre Ă©closion officiellement reconnue a eu lieu Ă  Wuhan en Chine en . NĂ©anmoins, en mars 2022, une analyse publiĂ©e dans la revue mĂ©dicale BMJ Global Health, rĂ©digĂ©e par un groupe de scientifiques italiens et co-Ă©crite par Sergei Pond, cite un nombre croissant d'Ă©tudes indiquant que le virus pourrait s'ĂȘtre propagĂ© dans le monde entier des semaines, voire des mois, avant la date de dĂ©but officiellement reconnue de novembre/dĂ©cembre 2019[44] - [45]. Un mois plus tard, quelques dizaines de cas sont recensĂ©s, incluant plusieurs personnes qui, travaillant au marchĂ© de gros de fruits de mer de Huanan, sont hospitalisĂ©es Ă  l'hĂŽpital de Wuhan dans la rĂ©gion du Hubei, pour pneumopathie[46]. Des mĂ©dias ont par la suite rapportĂ© qu'un premier cas aurait Ă©tĂ© un patient de 55 ans tombĂ© malade le en Chine[47].

Le , un kit diagnostic ciblant vingt-deux germes pathogÚnes respiratoires (dix-huit virus et quatre bactéries) donnant un résultat négatif, les médecins réalisent qu'ils sont en présence d'un nouvel agent pathogÚne respiratoire[48].

Le , l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est officiellement informée par les autorités chinoises de la survenue de cas de cette pneumonie d'origine inconnue dans la ville de Wuhan. Au 3 janvier 2020, un total de 44 cas sont signalés[49].

Le , les autoritĂ©s chinoises confirment qu'il s'agit bien d'un nouveau virus de la famille des coronavirus, baptisĂ© temporairement « 2019-nCoV »[50] et isolent un nouveau type de coronavirus : le SARS-CoV-2 (deuxiĂšme coronavirus liĂ© au syndrome respiratoire aigu sĂ©vĂšre). Le coronavirus de Wuhan, dĂ©signĂ© internationalement sous le terme « 2019 novel Coronavirus » abrĂ©gĂ© 2019-nCov, parfois appelĂ© « virus de la pneumonie du marchĂ© aux fruits de mer de Wuhan », est le coronavirus Ă  l'origine de l’épidĂ©mie de « pneumonie de Wuhan », nom provisoire repris par l'Institut Pasteur. La Chine a annoncĂ© la nommer provisoirement « pneumonie Ă  nouveau coronavirus », lui donnant le sigle anglais officiel de NCP (pour novel coronavirus pneumonia)[51].

Le , l'OMS annonce que la maladie est transmissible entre humains[52]. Dans la semaine qui suit, elle indique que les modes de transmission de la maladie sont probablement les mĂȘmes que pour d'autres coronavirus. La Commission nationale de la santĂ© de Chine annonce que le nouveau virus a une pĂ©riode d’incubation pouvant aller jusqu’à deux semaines, et surtout que la contagion est possible durant la pĂ©riode d’incubation. De ce fait, s'il ne fait pas l'objet d'une politique de dĂ©tection systĂ©matique et prĂ©coce, il est susceptible de se rĂ©pandre avec une croissance exponentielle[53].

Le , l'OMS déclare que l'épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI)[54]. Certains évoquent la « maladie X », nom donné en 2018 par l'OMS à une maladie susceptible de causer un danger international[55] - [56] - [57].

Le , l'OMS nomme officiellement la maladie : « maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) »[7] - [58]. Le virus est lui nommé : « coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévÚre (SARS-CoV-2) »[58].

Le , le directeur général de l'OMS qualifie la Covid-19 de pandémie, soulignant que c'est la premiÚre fois qu'une pandémie est causée par un coronavirus[59].

Fin 2021, il apparait qu'en 2020-2021, entre le 31 décembre 2019 et la semaine 52 de 2021, le nombre de décÚs par continent se répartit comme suit : Amérique : 2 417 863 ; Europe : 1 650 836 ; Asie : 1 148 634 ; Afrique : 228 801 ; Océanie : 4 818 ; autre : 6[60]. Sur cette période, 290 613 933 cas ont été détectés dont 5 450 958 décÚs. Dans l'union européenne, cela correspond à 56 969 698 de cas et 908 731 décÚs[60].

Officiellement les principaux pays et territoires touchés par ordre décroissant sont :

  • Espace Ă©conomique europĂ©en : 910 142 dĂ©cĂšs dont 908 731 dĂ©cĂšs dans l’Union europĂ©enne ;
  • États-Unis : 826 065 ;
  • BrĂ©sil : 618 534 ;
  • Inde : 481 893 ;
  • Russie : 311 353 ;
  • Mexique : 299 544 ;
  • PĂ©rou : 202 818 ;
  • Royaume-Uni : 148 851 ;
  • IndonĂ©sie : 144 097 ;
  • Iran : 131 680 ;
  • Colombie : 130 061[60].

Agent causal

La maladie infectieuse Covid-19 est provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2.

Pénétration dans l'organisme et physiopathologie

Les virus infectent gĂ©nĂ©ralement les cellules en y entrant via une endocytose mĂ©diĂ©e par un rĂ©cepteur auquel chaque virus doit d'abord se lier. Le rĂ©cepteur utilisĂ© par le SARS-CoV-2 est une protĂ©ine de surface cellulaire : l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2), la mĂȘme que pour le SARS-CoV mais avec une affinitĂ© 10 Ă  20 fois plus importante que le SARS-CoV[61]. Le virus se lie avec le rĂ©cepteur ACE2 par ses protĂ©ines prĂ©sentes dans les Ă©pines (spicules) de sa couronne (protein spike)[61].

L'ACE2 est une enzyme de conversion des rĂ©cepteurs cellulaires de l'angiotensine II[62]. Elle est prĂ©sente sur les « cellules Ă©pithĂ©liales alvĂ©olaires AT2 » situĂ©es dans les alvĂ©oles pulmonaires, mais aussi dans l'Ɠsophage (dans les cellules Ă©pithĂ©liales supĂ©rieures et stratifiĂ©es), dans les entĂ©rocytes absorbants de l'ilĂ©on et du cĂŽlon[62] - [63] et dans le pancrĂ©as (de lĂ©gĂšres pancrĂ©atites sont d'ailleurs observĂ©es, via analyses d'amylase et de lipase et via l'imagerie mĂ©dicale, chez les malades lĂ©gĂšrement ou sĂ©vĂšrement atteints par la Covid-19[63]). Les « cellules Ă  AT2 » sont connues pour ĂȘtre sujettes aux infections virales[64].

Le virus, en utilisant l'ACE2, empĂȘche l'Ă©limination naturelle de l'angiotensine II. Cette accumulation d'angiotensine II pourrait entraĂźner une stimulation des rĂ©cepteurs AT1R prĂ©sents sur les lymphocytes TCD8[65] entraĂźnant une libĂ©ration de cytokines pouvant, en l'absence de rĂ©gulation, entraĂźner un choc cytokinique.

L'implication du systĂšme rĂ©nine-angiotensine, rĂ©gulant la pression artĂ©rielle dans la rĂ©ponse immunitaire innĂ©e, a fait l'objet de nombreuses publications[65] (plus de 15). Ce systĂšme agit par l'intermĂ©diaire du rĂ©cepteur AT1R prĂ©sent sur les lymphocytes T CD8+ (12 publications)[65].

Le virus pourrait s'introduire dans le liquide cérébrospinal des personnes contaminées[66].

Les lymphocytes cytotoxiques sont chargés de détruire les cellules dans lesquelles un virus commence à se répliquer : ce sont d'abord les cellules tueuses naturelles (éléments de l'immunité innée), et les lymphocytes T cytotoxiques qui viennent compléter le travail des précédentes et le poursuivre dans la durée. Ces cellules du systÚme immunitaire permettent de bloquer en quelques heures ou quelques jours une infection virale en cours[67].

Une Ă©quipe mĂ©dicale chinoise[68] constate qu'au dĂ©but de la maladie, l'organisme des patients (panel de 68 malades, Ăąge mĂ©dian de 47 ans) n'arrive pas Ă  produire les cellules NK et les lymphocytes T CD8+ nĂ©cessaires pour combattre le virus. Le nombre moyen de ces cellules a mĂȘme chutĂ© sous la moyenne normale[68]. Ceci a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© par le suivi des niveaux d'expression du rĂ©cepteur NKG2A, « rĂ©cepteur inhibiteur » dĂ©jĂ  connu comme indicateur d'« Ă©puisement » de ces types cellulaires lors d'autres infections virales chroniques[68]. Et, le jour de leur admission, la leucocytose et la lymphopĂ©nie des patients est proportionnelle Ă  la gravitĂ© de la maladie[68] (atteignant surtout les LT CD8+). Autrement dit : la phase de progression du virus dans les cas sĂ©vĂšres de Covid-19 correspondait Ă  un « Ă©puisement fonctionnel des lymphocytes cytotoxiques », avec un nombre total de cellules tueuses naturelles et de LT CD8+ qui s'effondrait quand le SARS-CoV-2 se dĂ©veloppait, alors que l'expression de NKG2A augmentait[68]. Par contre, chez les convalescents, on voyait le nombre de cellules tueuses NK et de LT CD8+ se restaurer, pendant que l'expression de NKG2A diminuait[68]. Ceci laisse penser que dans les cas les plus graves, le SARS-CoV-2 peut bloquer prĂ©cocement, efficacement (et durablement) notre immunitĂ© antivirale. Les auteurs de l'article estiment que le rĂ©cepteur NKG2A pourrait ĂȘtre une cible thĂ©rapeutique Ă  Ă©tudier[68].

Une caractéristique commune à de nombreux coronavirus est que « la gravité de la maladie augmente lors de la phase d'élimination du virus, suggérant que la réponse immunitaire de l'hÎte est à la fois protectrice et pathogÚne. De plus, l'inhibition d'aspects spécifiques de la réponse immunitaire entraßne une maladie moins grave et moins de destruction des tissus, sans diminuer la cinétique de la clairance virale »[69].

RĂ©partition dans l'organisme

Elle pourrait varier selon les souches virales ; par exemple chez un patient de Wuhan, « des populations de virus Ă  sĂ©quence distincte ont Ă©tĂ© systĂ©matiquement dĂ©tectĂ©es dans des Ă©chantillons de gorge et de poumon du mĂȘme patient, prouvant une rĂ©plication indĂ©pendante » (rĂ©plication dĂ©montrĂ©e par des ARN rĂ©plicatifs viraux)[70].

La premiĂšre synthĂšse basĂ©e sur 1 070 Ă©chantillons prĂ©levĂ©s en hĂŽpital en Chine en janvier-fĂ©vrier 2020[71] a montrĂ© que l'ARN viral Ă©tait fortement prĂ©sent dans les lavages bronchoalvĂ©olaires (14 cas sur 15 ; soit 93 %). Venaient ensuite les expectorations (72 cas sur 104 ; 72 %), les Ă©couvillons nasaux (cas sur 8 ; 63 %), la biopsie par fibroscopie bronchique (cas sur 13 ; 46 %), le pharynx (126 cas sur 398 ; 32 %), les matiĂšres fĂ©cales (44 cas sur 153 ; 29 %) et enfin dans le sang (cas sur 307 ; 1 %).
Le virus infectieux n'a jamais été retrouvé dans l'urine. Mais il a été trouvé dans les selles, dont chez deux patients sans diarrhées[71].

En avril, on dĂ©couvre[72], comme pour les virus du SRAS et du MERS, que le virus peut infecter le systĂšme nerveux central : un patient de 56 ans atteint de la Covid-19 Ă  l'hĂŽpital Ditan de PĂ©kin prĂ©sente des troubles neurologiques (contractions de muscles du visage aprĂšs quelques jours de traitement), des coronavirus sont retrouvĂ©s dans son liquide cĂ©rĂ©brospinal et il dĂ©veloppe une encĂ©phalite[73].

Le virus semble aussi affecter le foie et les reins (la mĂ©tabolisation des mĂ©dicaments administrĂ©s peut de ce fait ĂȘtre modifiĂ©e)[74].

Les sĂ©crĂ©tions vaginales et la voie vaginale ne semblent pas ĂȘtre une voie d'infection[75].

Fin avril 2020, le virus a été détecté dans les cellules épithéliales alvéolaires de type II, les monocytes, les cellules épithéliales du tube digestif, les cellules tubulaires rénales distales, les cellules des glandes sudoripares cutanées, les éosinophiles parathyroïdes et hypophysaires, les cellules du cortex surrénalien, les cellules pariétales gastriques, les cellules pancréatiques, les cellules acineuses et les cellules de la glande séreuse trachéale. Différent du SARS-CoV-1, le SARS-CoV-2 a été principalement détecté dans les cellules épithéliales alvéolaires de type II et les macrophages pulmonaires, et en partie dans les ganglions lymphatiques hilaires, la rate et les testicules[76].

Fin octobre 2020, une prĂ©publication amĂ©ricaine, encore Ă  confirmer par les pairs, a recherchĂ©, parmi les cellules Ă©pithĂ©liales, mĂ©senchymateuses et immunitaires de la bouche, celles qui expriment le plus l’ACE2 (rĂ©cepteur du virus) ; ce sont les glandes salivaires, la langue et les amygdales[77]. Les autopsies ont confirmĂ© cette spĂ©cificitĂ©, qui pourrait expliquer que la Covid-19 induit non seulement une perte de l’odorat, mais aussi du goĂ»t et une sĂ©cheresse persistante de la bouche chez certains patients[77]. Un essai clinique a aussi conclu que les cellules Ă©pithĂ©liales de la bouche peuvent effectivement ĂȘtre infectĂ©es par le SARS-CoV-2. Le taux de virus dans la salive des patients Ă©tait positivement corrĂ©lĂ© aux changements de goĂ»t et d’odeur ressentis. La dynamique d'excrĂ©tion virale Ă©tait distincte pour les zones buccale et nasale et les patients en guĂ©rison ont prĂ©sentĂ© des anticorps salivaires contre les protĂ©ines du SARS-CoV-2[77]. Le SARS-CoV-2 installĂ© dans les glandes salivaires pourrait contribuer Ă  une prolongation ou Ă©volution de la maladie, quand la salive infectĂ©e est avalĂ©e (induisant un risque d’infection intestinale) ou aspirĂ©e vers les poumons (avec alors un risque de pneumonie) ou expulsĂ©s lors des crachats, Ă©ternuements, postillons, d’une maniĂšre « peut-ĂȘtre sous-estimĂ©e » et parfois asymptomatique[77]. Ceci confirme, s'il en Ă©tait besoin, l’enjeu du port du masque facial correctement ajustĂ© et de la distanciation physique[77].

Transmission

La premiĂšre Ă©tude (portant sur les 425 premiers cas) dans The New England Journal of Medicine, montre que la transmission inter-humaine date au moins de la mi-[78].

Pour Ă©viter la contagion, une distance supĂ©rieure Ă  un mĂštre semble gĂ©nĂ©ralement suffisante. Par prĂ©caution 2 mĂštres, voire plus, sont parfois proposĂ©s ou imposĂ©s[79]. Une Ă©tude publiĂ©e le 2020 dans le JAMA montre qu'en cas de toux ou d'Ă©ternuement, la diffusion du virus est possible lors de l’expiration jusqu'Ă  une distance pouvant atteindre 8 mĂštres[80], trĂšs loin des deux mĂštres recommandĂ©s par le CDC[81]. En prĂ©sence d'aĂ©rosols et non de gouttelettes, un masque FFP2 est efficace.

L’existence de patients totalement asymptomatiques, en grand nombre (20 % des individus infectĂ©s[82] et contagieux), semble se confirmer et modifie les recommandations initiales de l'OMS de ne pas porter de masque[83].

Toutefois, Antoine Flahault, Ă©pidĂ©miologiste et directeur de l’Institut de santĂ© globale de l'universitĂ© de GenĂšve, considĂšre que la communication sur la transmission est un Ă©chec, car elle se focalise sur des points secondaires et oublie l'aĂ©ration des milieux fermĂ©s. Selon lui, de nombreuses Ă©tudes scientifiques ont dĂ©montrĂ© que la transmission par aĂ©rosols Ă©tait le mode de transmission quasi exclusif du SARS-Cov-2, les autres modes de transmission Ă©tant considĂ©rĂ©s comme secondaires[84].

Contagiosité

La contagiositĂ© du SARS-CoV-2 serait notamment due Ă  sa capacitĂ© Ă  ĂȘtre clivĂ© par la furine (protĂ©ine prĂ©sente dans de nombreux tissus), ce qui n'Ă©tait pas le cas des deux autres coronavirus hautement pathogĂšnes pour l'humain[85] - [86].

Établir la contagiositĂ©

Mesurer la contagiositĂ© du virus n'est pas simple. Le test-diagnostic RT-PCR n'indique que la prĂ©sence d'ARN viral (en fait d'un fragment qui diffĂšre selon les tests), il ne peut pas diffĂ©rencier l'ARN de virus activement infectieux de celui de restes de virus inactivĂ©s par le systĂšme immunitaire. Il ne mesure donc pas le degrĂ© de contagiositĂ© du patient[87]. La rĂ©plication active du virus peut cependant ĂȘtre dĂ©montrĂ©e par l'analyse d'intermĂ©diaires rĂ©plicatifs sous-gĂ©nomiques viraux, mais ce n'est pas une pratique de routine en laboratoire[88].

Un bon moyen d'Ă©tablir le pouvoir infectieux et la contagiositĂ© est la culture virale (in vitro), mais elle n'est pas utilisable en pratique, car elle est longue, non reprĂ©sentative de la vitesse de reproduction du virus in vivo, et de faible sensitivitĂ© (beaucoup d'Ă©chec de culture)[89]. Pour la grippe, il existe une corrĂ©lation entre la quantitĂ© de copies retrouvĂ©e par RT-PCR et la quantitĂ© de virus retrouvĂ©e par culture virale[90]. Il n’existe aucune donnĂ©e pour le SARS-CoV-2.

Le , le South China Morning Post cite une Ă©tude post-mortem de l’universitĂ© de Hong-Kong sur la multiplication du SARS-CoV-2 (par rapport au SARS-Cov, responsable du SARS) dans le tissu pulmonaire. Le SARS-CoV-2 se multiplie de 5 Ă  10 fois plus que le SARS-Cov dans la mĂȘme unitĂ© de temps, aboutissant Ă  une production de virus 3 fois supĂ©rieure au SARS-Cov. Cette multiplication importante s'accompagne d'une rĂ©ponse immunitaire plus faible de l'organisme[91].

Durée de la période d'excrétion virale

C'est le temps durant lequel un malade est potentiellement contagieux. Elle commence dans les heures qui suivent la contamination, donc avant toute manifestation perceptible de la maladie.

En général :

  • lors de l'incubation : avant les premiers symptĂŽmes, avant que le systĂšme immunitaire ne soit dĂ©jĂ  bien activĂ©, le futur malade est dĂ©jĂ  contagieux[92]. Mi-avril 2020, dans Nature, une Ă©tude a confirmĂ© qu'il est particuliĂšrement contagieux en fin d'incubation (c'est peut-ĂȘtre le moment oĂč il le sera le plus). La contagiositĂ© commence 2,3 jours avant les premiers symptĂŽmes, et elle culminerait Ă  0,7 jour avant l'apparition de ces symptĂŽmes[92] ; une autre Ă©tude a trouvĂ© que l'excrĂ©tion pharyngĂ©e Ă©tait trĂšs Ă©levĂ©e la premiĂšre semaine de symptĂŽmes (pic Ă  7,11 Ă— 108 copies d'ARN par prĂ©lĂšvement de gorge au jour 4)[70] ;
  • pendant la phase clinique (symptomatique) : le malade est contagieux ; aprĂšs l'apparition des signes cliniques, la moyenne de la durĂ©e de contagiositĂ© serait de 20 jours pour les personnes de moins de 65 ans et de 22 jours pour les personnes de plus de 65 ans[93] ;
  • durant la convalescence : certains malades excrĂštent encore le virus aprĂšs disparition des symptĂŽmes. De l'ARN viral est retrouvĂ© dans les expectorations et les selles aprĂšs disparition totale des symptĂŽmes[70].

À la mi-mars 2020, peu de donnĂ©es concernent les porteurs asymptomatiques et/ou non hospitalisĂ©s, mais chez les patients hospitalisĂ©s, la durĂ©e mĂ©diane d'excrĂ©tion virale Ă©tait de 20 jours environ chez les survivants. Et le SARS-CoV-2 Ă©tait dĂ©tectable jusqu'Ă  la mort chez tous les non-survivants[94]. Il est probable que ces patients sont ceux qui excrĂštent le plus de virus, et le plus longtemps. La durĂ©e la plus longue d'excrĂ©tion virale observĂ©e parmi prĂšs de 200 cas Ă©tudiĂ©s a Ă©tĂ© (parmi les survivants) de 37 jours[94].

Cette excrĂ©tion, plus prĂ©coce et plus longue qu'attendue, est Ă  prendre en compte dans les modĂ©lisations Ă©pidĂ©miologiques. Elle confirme la nĂ©cessitĂ© d'isoler les patients infectĂ©s et de rechercher des antiviraux plus efficaces[94]. La contagiositĂ© ne disparaĂźt pas nĂ©cessairement quand l’excrĂ©tion du virus disparaĂźt de la gorge, notamment chez l'enfant qui peut encore excrĂ©ter le virus via l'intestin jusqu'Ă  8 Ă  20 jours aprĂšs que le virus n'est plus prĂ©sent dans la gorge[95].

Chez les enfants

L'enfant ne prĂ©sente souvent que des symptĂŽmes bĂ©nins (ou aucun symptĂŽme) mais tout en excrĂ©tant le virus et pouvant alors ĂȘtre contagieux. De plus, l'excrĂ©tion virale dans les selles persiste mĂȘme aprĂšs la disparition du virus dans les excrĂ©tions nasales ou dans les Ă©couvillonages de la gorge, avec des Ă©carts constatĂ©s de 8 Ă  20 jours. Ce fait Ă©voque des mĂ©canismes diffĂ©rents de ceux constatĂ©s chez l'adulte[96] - [97].

Taux de contagion

Selon de premiers travaux de recherche, le taux de reproduction de base (notĂ© R0) qui est un indice de contagiositĂ© se situerait entre 2,2 et 3,5[78] - [98]. Il est de 2,2 (intervalle de confiance 95 %, de 1,4 Ă  3,9) sur les 425 premiers cas confirmĂ©s[78].

Une revue de la littérature publiée entre le et le indique une médiane du taux de reproduction de base à 2,79[99].

En avril 2020, le taux de contagiosité est réévalué fortement à la hausse, entre 3,8 et 8,9, avec une médiane à 5,7[100] - [101].

Taux d’attaque secondaire

Ce taux décrit le nombre de foyers secondaires apparaissant à partir d'un foyer primaire. Il indique la facilité d'une infection à se propager dans un lieu clos (foyer...). Une publication du dans le Lancet, estime ce taux d'attaque secondaire à 35 %[102].

Survie du virus hors de l'organisme

Elle a dans un premier temps été estimée comprise entre trois heures (en milieu sec) et trois jours (en milieu humide), mais, comme pour la plupart des virus, elle varie beaucoup selon les conditions de température, d'humidité, de lumiÚre (les UV solaires le détruisent), et selon le type de surface sur laquelle le virus, ou le résidu sec de gouttelettes en contenant, se sont déposés.

En , on estimait que le pouvoir infectieux du virus disparaissait en quelques heures[103]. On notait cependant que le virus de la Covid-19 se montrait bien plus contagieux que celui du SRAS et encore bien plus que celui du MERS, surtout pour le personnel soignant, surexposé, et ce malgré les masques chirurgicaux utilisés.

Une étude américaine parue le dans le NEJM[104] a mesuré le temps de « survie » des virus SARS-Cov-1 et SARS-CoV-2 dans différentes conditions :

  1. En aĂ©rosol (en suspension sĂšche, dans l'air — c'est-Ă -dire hors de gouttelettes) ;
  2. Sur quatre types de surfaces[105].

Les rĂ©sultats peuvent ĂȘtre rĂ©sumĂ©s ainsi :

Virus En suspension dans l'air Sur une surface de cuivre Sur une surface de carton Sur une surface d'inox Sur une surface de polypropylĂšne
SARS-Cov-1 Encore trĂšs prĂ©sent aprĂšs 3 heures. Les virus infectieux ont disparu en 8 heures. Les virus infectieux ont disparu en 8 heures. Encore dĂ©tectable Ă  faible concentration aprĂšs 48 heures. Encore dĂ©tectable Ă  faible concentration aprĂšs 72 heures.
SARS-CoV-2 Encore trĂšs prĂ©sent aprĂšs 3 heures. Les virus infectieux ont disparu en 4 heures. Les virus infectieux ont disparu en 24 heures. Encore dĂ©tectable Ă  faible concentration aprĂšs 72 heures. Encore dĂ©tectable Ă  faible concentration aprĂšs 72 heures.

Important : trois heures est la durée maximale testée ci-dessus pour les aérosols (virus en suspension dans l'air) ;
trois heures aprĂšs l'aĂ©rosolisation, le taux de SARS-CoV-2 viables Ă©tait encore trĂšs significatif (le titre infectieux n'Ă©tait passĂ© que de 103,5 Ă  102,7 TCID50/mL). Il en allait de mĂȘme pour le SARS-CoV-1 qui en 3 heures passait de 104,3 Ă  103,5 TCID50/mL.

Remarque : cette Ă©tude visait Ă  « prĂ©venir le milieu hospitalier et les chercheurs qui manipulent le virus en laboratoire — qui sont en contact Ă©troit avec les agents infectieux — sur diffĂ©rentes surfaces, pour minimiser les risques de contamination et d'infections nosocomiales »[106]. Les quantitĂ©s de virus (charge virale) utilisĂ©es pour ces tests en laboratoire Ă©taient trĂšs Ă©levĂ©es, non reprĂ©sentatives de contaminations accidentelles en milieu ordinaire. L'Ă©tude amĂ©ricaine prĂ©cisait d'ailleurs que le virus rĂ©siste moins de 5 minutes en dessous de 10 000 particules (contre 100 millions de copies pour test)[106].

  • Toutefois, en cas de toux ou d'Ă©ternuement, les gouttelettes exhalĂ©es se diffusent dans l'air sous la forme d'un nuage chaud et humide dont la cinĂ©tique retarde l'Ă©vaporation de ces gouttelettes ; l'aĂ©rosol (rĂ©sidu sec aprĂšs leur Ă©vaporation) pourrait rester dans l'atmosphĂšre ambiante pendant plusieurs heures, et dans des conditions propices se diffuser via les systĂšmes de ventilation, ce qui serait alors une source potentielle d'infections nosocomiales[80].
  • Le 7 juillet 2020, aprĂšs que plus de 200 scientifiques ont consignĂ© une lettre ouverte dans la revue Oxford Clinical Infectious Diseases, exhortant l’OMS et la communautĂ© mĂ©dicale Ă  « reconnaĂźtre le potentiel de transmission aĂ©rienne de la Covid-19 » (l'OMS a alors reconnu qu'une transmission aĂ©rienne n'est pas Ă  exclure), Joshua Santarpia et son Ă©quipe (Ă  l'universitĂ© du Nebraska) ont confirmĂ© que des particules virales expirĂ©es sous forme d'aĂ©rosols (dans leur Ă©tude, captĂ©es Ă  30 centimĂštres au-dessus des pieds de cinq malades alitĂ©s dans leur chambre d'hĂŽpital, dans des microgouttelettes de moins de 1 Ă  cinq microns de diamĂštre, issues de l'expiration des malades) semblent bien capables de se rĂ©pliquer chez un autre individu et de provoquer une infection. Pour 3 de 18 Ă©chantillons de gouttelettes d'un micron le virus a pu se reproduire in vitro. Selon la professeure Linsey Marr (experte en contamination virale aĂ©roportĂ©e), qui Ă©voque Ă  ce sujet « des preuves solides », « il y a du virus infectieux dans l'air[107] ». On ignore encore la concentration Ă  inhaler pour ĂȘtre infectĂ©[107].

Saisonnalité

Une étude chinoise sur la température et le taux d'humidité dans la transmission du virus conclut que celle-ci semble peu influencée par ces paramÚtres[108].

Le chef du service de virologie du CHU de Caen, le Dr Astrid Vabret, rappelle que l'épidémie de SRAS s'est produite de à , puis de à . De l'automne au printemps, voire à l'été, donc. Et « on ne sait pas quel a été le rÎle de la saisonnalité sur le SRAS ». Certes, « les virus sont tués par les hautes températures, mais on parle là de plus de 56 °C », insiste la virologue. « Si l'organisme d'un humain atteint cette température-là, s'il ne peut pas se refroidir, lui aussi meurt. C'est déjà compliqué de survivre à 43 °C »[109].

Le directeur de l'Institut de santé globale au sein de la faculté de médecine de l'université de GenÚve, Antoine Flahault, estime que, « sous les latitudes tempérées, les virus respiratoires, comme ceux de la grippe ou les coronavirus, sont sensibles aux saisons et l'hiver est leur saison de prédilection »[109].

Lieux de transmission du virus

Garçon portant un masque durant la pandĂ©mide de COVID-en Égypte.

Les entreprises sont les lieux oĂč l'on a le plus de chances de se faire contaminer (une contamination sur quatre). Viennent ensuite le milieu scolaire, universitĂ©s en tĂȘte, et les Ă©tablissements de santĂ©[110].

Selon une étude américaine basée sur de la modélisation, et réalisée en mars 2020, les lieux clos et mal aérées, qui accueillent beaucoup de monde, ont un taux de contamination plus fort qu'ailleurs. Cette étude pointe ainsi les restaurants, les salles de sports, les cafés et les hÎtels comme étant des hauts lieux de contamination, sachant toutefois qu'à l'époque, aucun protocole sanitaire n'était respecté, et aucun masque n'était porté dans ces lieux. Pour des raisons pratiques, les entreprises n'ont pas été incluses dans cette étude[111].

En France, un collectif de six médecins estime que l'on se contamine surtout lors de rassemblements privés, et appelle donc la population à limiter ces rassemblements[112].

Selon « Santé Publique France », la majorité des clusters de contamination en France viennent des milieux universitaires, des EHPAD, et des entreprises[113].

En Espagne, les discothÚques sont considérées comme des lieux propices à la transmission, en raison d'une moindre aération, du non port du masque durant la consommation des boissons, du non-respect des distances physiques, et du parler fort nécessaire pour couvrir une sonorisation bruyante[114].

Ces discothÚques ne génÚrent pas de nombreux foyers de contagion, mais les foyers de contagion générés par les discothÚques touchent une plus grande population[115].

Environnement de transmission

L'environnement peut jouer un rÎle dans la transmissibilité du virus et ou de la maladie :

  • la transmission de Covid-19 est commune dans les lieux fermĂ©s.
  • malgrĂ© l'existence de deux clusters attribuĂ©s Ă  des mĂ©canismes de ventilation/climatisation, il n'y a pas de preuve d'infection humaine par SARS-CoV-2 via la distribution d'aĂ©rosols infectieux avec des ventilations HVAC (anglais : Heating ventilation air-conditioning) systĂšme contrĂŽlant la tempĂ©rature de chauffage, la ventilation et l'air conditionnĂ©) : le risque est considĂ©rĂ©/supposĂ© trĂšs faible par l'ECDC (Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies).
  • les systĂšmes HVAC bien entretenus peuvent filtrer sĂ»rement des grosses gouttelettes contenant du SARS-CoV-2, mais des aĂ©rosols Covid-19 peuvent se propager Ă  travers des HVAC de bĂątiments ou de vĂ©hicules lorsque l'air circule en circuit fermĂ©.
  • les flux d'air de ventilation/climatisation peuvent faciliter l’épandage des gouttelettes sur de plus longues distances dans des espaces fermĂ©s.
  • les HVAC peuvent jouer un rĂŽle complĂ©mentaire pour rĂ©duire la transmission intĂ©rieure en changeant l'air intĂ©rieur par de l'air extĂ©rieur[116].

En avril 2021, en France, avant l'arrivĂ©e du variant anglais/delta, il est estimĂ© que « Le virus comme on le sait maintenant se transmet via les postillons Ă  une distance de moins d’un mĂštre, les surfaces contaminĂ©es par ces postillons, le contact physique direct, ou les aĂ©rosols en suspension dans les espaces clos. Le fait que les lieux Ă  risque - les rĂ©unions privĂ©es, les bars, les restaurants, les salles de sport en intĂ©rieur, et les voitures partagĂ©es - soient des lieux clos oĂč les gestes barriĂšres ne peuvent pas, ou ont pu ne pas, ĂȘtre complĂštement respectĂ©s va dans le sens de ce que l’on sait sur la physiopathologie de la transmission du virus. »

Environnement de transmission à l'été 2021 en France

En 2021, une étude menée entre le 23 mai et le 31 aout a été réalisée en France.

  • Cette Ă©tude confirme que les bars et les lieux festifs sont des lieux qui augmentent le risque d'infection.
  • Cette Ă©tude indique que les parents de moins de 40 ans ayant des enfants en daycare, en kindergarden, en Ă©cole primaire ou en Ă©cole moyenne, ont un risque accru d'infection[117].

La réouverture des terrasses extérieures des bars et restaurant n'ont pas créé de sur-risque, sans doute en raison de la faible capacité et de la bonne aération[117].

L'augmentation du covid a coïncidé avec trois possible facteur:

  • la rĂ©ouverture des espaces intĂ©rieurs des bars et restaurants
  • quelques matches d'un championnat de football de l'UEFA
  • la prĂ©dominance du variant delta

Le 9 juillet, l'ouverture des clubs de nuit en a fait un lieu de haute contamination, prenant le dessus sur les autres lieux de contamination[117].

Transmission interhumaine

Estimation du nombre de cas de Covid-19 Ă  Wuhan en fonction du taux de reproduction de base (R0).

Au , les modalités précises de transmission sont encore mal cernées. Certaines personnes infectées n'ont pas transmis le virus, tandis que d'autres l'ont transmis à plusieurs personnes[118].

Plusieurs voies de transmission semblent coexister :

  • la voie respiratoire directe : c'est la plus commune. Une Ă©tude publiĂ©e le 26 mars dans le JAMA montre que la diffusion du virus est possible lors de l’expiration jusqu'Ă  une distance pouvant atteindre 8 mĂštres en cas de toux ou d'Ă©ternuement[80], trĂšs loin des deux mĂštres recommandĂ©s par le CDC[81] ;
  • la parole est suffisante pour Ă©mettre un nombre important de gouttelettes de salive. Une personne prononçant trois fois la phrase « Stay healthy » pendant vingt-cinq secondes, Ă©met environ 350 gouttelettes avec une courte pause entre les phrases, au cours de la premiĂšre phrase et 230 Ă  la troisiĂšme. Ce rĂ©sultat a Ă©tĂ© obtenu par Ă©tude utilisant une lumiĂšre laser verte[119], le virus stagne alors dans l'air d'un espace confinĂ© pendant environ dix Ă  douze minutes[120] - [121] ou, selon une autre Ă©tude, entre 8 et 14 minutes[122] ; en extĂ©rieur, la propagation des gouttelettes aprĂšs un Ă©ternuement sans masque dĂ©pend beaucoup de la vitesse et de la direction du vent[122] ;
  • par contact avec une surface ou un objet infectĂ© : les doigts qui se sont contaminĂ©s sur une surface, s'ils sont ensuite portĂ©s Ă  la bouche, prĂšs des narines ou sur l'Ɠil, peuvent ĂȘtre vecteurs du virus. Les virus du SRAS et du MERS pouvaient rester infectieux sur des surfaces lisses et certains objets (dits fomites)[123] : ceci est aussi dĂ©montrĂ© depuis fĂ©vrier 2020 pour le SARS-CoV-2[124]. Mi-mars, on estime qu'Ă  l'intĂ©rieur d'une piĂšce, un coronavirus reste infectieux 9 jours sur des substrats lisses non poreux[125], sauf sur le cuivre ou les mĂ©taux Ă  base de cuivre (laiton, bronze) qui sont naturellement biocides. La demi-vie du virus (temps nĂ©cessaire pour que la moitiĂ© des virus soient inactivĂ©s) est d'environ treize heures sur de l'inox et seize heures sur du polypropylĂšne[126] ;
    En juillet 2020, dans un commentaire[127] envoyĂ© au Lancet, l'amĂ©ricain Emanuel Goldman (Microbiologiste et biochimiste en gĂ©nĂ©tique molĂ©culaire Ă  la New Jersey Medical School - de l'universitĂ© Rutgers) considĂšre que ce risque existe surtout Ă  court terme (pour quelques heures) et quand une personne a directement Ă©ternuĂ© ou toussĂ© sur un objet, mais que le risque a pu ĂȘtre surestimĂ© par le titre Ă©levĂ© de virus caractĂ©risant les inoculums faites pour Ă©valuer la durĂ©e d'infectiositĂ© du virus sur divers types de surface (ex : 105 Ă  107 particules virales infectieuses par ml dans les aĂ©rosols, 104 particules virales infectieuses sur les surfaces)[126] ; selon Emanuel Goldman : en situations rĂ©elles, le nombre de virus contaminant les fomites est bien moindre (par exemple sur le latex des gants[128] ou sur d'autres surfaces[129]) ; remarque : il n'Ă©voque pas les fomites contaminĂ©s par d'autres fluides corporels que les gouttelettes expectorĂ©es (vomi, excrĂ©ments de malades notamment).
  • par aĂ©rosolisation d'un inoculum viral: une transmission par aĂ©rosols a Ă©tĂ© pĂ©titionnĂ©e par des scientifiques[2] - [130], puis acceptĂ©e par l'OMS[131] et confirmĂ©e[126] (le virus pouvant alors rester infectieux deux Ă  trois heures dans l'air, sans doute plus si l'hygromĂ©trie est trĂšs Ă©levĂ©e) ;
  • par des particules ou gouttelettes fĂ©cales ; la Covid-19 induit souvent des diarrhĂ©es, et une modĂ©lisation rĂ©cente a montrĂ© qu'activer la chasse d'eau (lors d'un rinçage « Ă  entrĂ©e unique », et pire encore lors d'un « rinçage annulaire »), entraĂźne un « transport ascendant et massif de particules virales aĂ©rosolisĂ©es » (avec 40 Ă  60 % de ces particules s'Ă©levant au-dessus du niveau du siĂšge des toilettes). Une vitesse ascendante atteignant m/s dans la cuvette permet une propagation du virus Ă  grande Ă©chelle dans l'air intĂ©rieur de la piĂšce, avec « 0 Ă  60% du nombre total de particules pouvant s'Ă©lever (...) Ă  106,5 cm au dessus du sol »[132]. Le risque est attĂ©nuĂ© si le couvercle du W-C est rabattu au moment de la chasse d'eau. Le risque est fortement diminuĂ© si le contenu des toilettes est dĂ©sinfectĂ© et si on y ajoute un surfactant de type ammonium quaternaire (mais le temps de contact doit ĂȘtre d'au moins quinze minutes)[132]. Les personnes se lavant mal les mains aprĂšs ĂȘtre passĂ©es aux toilettes sont donc potentiellement vectrices du virus, ce qui a d'abord Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© en fĂ©vrier par deux laboratoires d'État chinois[133] puis confirmĂ© dans JAMA le 12 mars 2020[134], et qui est cohĂ©rent avec le fait que le rĂ©cepteur de surface utilisĂ© par le virus pour pĂ©nĂ©trer dans une cellule est aussi prĂ©sent dans les entĂ©rocytes de l'ilĂ©on et dans les colonocytes du tube digestif[62] - [135] - [136] ;
  • par le rĂ©seau des eaux usĂ©es (en cas d'assĂšchement de siphons et/ou de fuites
) : lors de la pandĂ©mie de SRAS de 2002-2003, une flambĂ©e majeure de SARS-CoV a concernĂ© 321 personnes infectĂ©es dans un mĂȘme immeuble de grande hauteur, au mĂȘme moment, Ă  Hong Kong. La conduite d'eau usĂ©e qui descendait Ă  l'extĂ©rieur Ă  proximitĂ© d'une rangĂ©e verticale de climatiseurs et de fenĂȘtres a Ă©tĂ© jugĂ©e responsable de cette brutale contagion[137] ;
  • par les systĂšmes de climatisation[138] - [139].

Une étude de suggÚre que le port régulier de lunettes réduit le risque de contamination[140], confirmant ainsi que les yeux sont un point d'entrée possible pour le virus.

Transmission humain-animal

En mars 2020, un cas de transmission de l'humain vers l'animal semble documentĂ© Ă  Hong Kong[141]. Il s'agit d'un spitz nain testĂ© faiblement positif aprĂšs que son propriĂ©taire a dĂ©veloppĂ© la Covid-19. Selon le ministĂšre de l'Agriculture, des PĂȘches et de la Conservation de Hong Kong, les experts pensaient unanimement que ce chien avait « un faible niveau d'infection et qu'il s'agirait probablement d'un cas de transmission d'humain Ă  animal ». Des experts mĂ©dicaux, notamment de l'OMS, enquĂȘtent pour dĂ©terminer si le chien a Ă©tĂ© directement infectĂ© ou s'il s'agit d'une contamination acquise via un objet porteur du virus. Pour l'OMS, il n'y avait pas encore de preuve que des animaux, comme les chiens ou les chats, puissent ĂȘtre infectĂ©s par ce coronavirus. Les autoritĂ©s locales recommandent cependant de ne plus embrasser les animaux de compagnie. Le chien est mort 7 jours aprĂšs avoir Ă©tĂ© testĂ© et le propriĂ©taire a refusĂ© l'autopsie[142].

Un deuxiÚme cas de transmission de l'humain vers l'animal a été recensé en Belgique ; il s'agit d'un chat qui a été contaminé par son maßtre testé positif à la Covid-19.

En avril 2020, une Ă©tude d'une Ă©quipe de scientifiques de l'Institut de recherche vĂ©tĂ©rinaire de Harbin, foyer de la seconde vague de Covid-19 en Chine, montre que le chat peut ĂȘtre infectĂ© par le virus mais sans prĂ©senter de symptĂŽme ; son rĂŽle semble nĂ©anmoins trĂšs minime dans la propagation du virus[143], mais les scientifiques chinois ont toutefois constatĂ© que la transmission entre chats pouvait ĂȘtre possible par crachats et que les chatons Ă©taient plus gravement atteints que les adultes, avec « des lĂ©sions massives dans la muqueuse nasale et trachĂ©ale, ainsi que les poumons »[144]. Par contre, le furet serait plus sensible au virus, puisque certains d'entre eux auraient perdu l’appĂ©tit et eu de la fiĂšvre[144]. Les autres animaux Ă©tudiĂ©s, dont le chien, le porc, le poulet ou le canard, ne semblent pas ĂȘtre atteints par le virus[143] - [144].

Selon une Ă©tude prĂ©-publiĂ©e sur BioRxiv l'inoculation expĂ©rimentale sur la conjonctive de l'Ɠil du singe Macaque s'est montrĂ©e infectieuse[145].

En novembre 2020, un variant dit « Cluster 5 » du SARS-CoV-2 est identifiĂ© chez des visons d'Ă©levage. « A ce jour, six pays, Ă  savoir le Danemark, les Pays-Bas, l'Espagne, la SuĂšde, l'Italie et les États-Unis ont rapportĂ© des cas de SARS-CoV-2 chez des Ă©levages de visons auprĂšs de l'Organisation mondiale de la santĂ© animale » dĂ©clare l'OMS[146]. La France rapporte Ă  son tour un cas le 22 novembre dans un Ă©levage d'Eure-et-Loir et ordonne l'abattage immĂ©diat des mille bĂȘtes de l'exploitation[147].

DĂ©but 2021, il a Ă©tĂ© relevĂ© que les espĂšces suivantes Ă©taient susceptibles d'ĂȘtre infectĂ©es par le SARS-CoV-2 : les chauves-souris, les chats, les chiens, les lions et les tigres (du zoo de New-York), les visons d'Ă©levage, les furets sauvages, les hamsters, les macaques[148], le cerf de Virginie[149]
 Une Ă©tude publiĂ©e par Sean King et Mona Singh en novembre 2021 suggĂšre que les rongeurs seraient rĂ©sistants aux coronavirus et pourraient ĂȘtre d'importants porteurs asymptomatiques du Covid-19[150] - [151].

Transmission en phase d'incubation

Elle est prouvée par des tests faits systématiquement chez des sujets ayant eu un contact avec un cas « index »[152]. Ont été ainsi mis en évidence :

Transmission durant la maladie

  • Des charges virales plus Ă©levĂ©es sont dĂ©tectĂ©es peu aprĂšs l'apparition des symptĂŽmes, avec des valeurs plus fortes dans le nez que dans la gorge. Le schĂ©ma d'excrĂ©tion virale par les malades symptomatiques semble plus proche de celui des sujets grippĂ©s[154] que de celui observĂ© chez les patients infectĂ©s par le SARS-CoV-2[155].

Transmission par des sujets asymptomatiques

En novembre 2020, les preuves suggÚrent qu'environ une personne infectée sur cinq ne présentera aucun symptÎme et qu'elle transmettra le virus à beaucoup moins de personnes qu'une personne présentant des symptÎmes. Une méta-analyse publiée en octobre 2020 a calculé un taux d'infections asymptomatiques à 17 %. Cette analyse révÚle également que les personnes asymptomatiques étaient 42 % moins susceptibles de transmettre le virus que les personnes symptomatiques (le risque qu'une personne asymptomatique transmette le virus à d'autres personnes chez elle serait, lui, d'environ un quart du risque de transmission par une personne symptomatique)[82].

Un programme de dĂ©pistage de masse de plus de 10 millions d'habitants de Wuhan, en Chine, rĂ©alisĂ© aprĂšs la maĂźtrise du SRAS-CoV-2, a identifiĂ© 300 cas asymptomatiques de covid-19, dont aucun n'Ă©tait infectieux. Les chercheurs n'ont trouvĂ© aucun « virus viable » dans les cultures d'Ă©chantillons asymptomatiques. Ils ont nĂ©anmoins dĂ©clarĂ© que leurs dĂ©couvertes ne montraient pas que le virus ne pouvait pas ĂȘtre transmis par des porteurs asymptomatiques, et n’ont pas suggĂ©rĂ© que leurs rĂ©sultats Ă©taient gĂ©nĂ©ralisables[156].

DurĂ©e d'incubation, estimĂ©e, pour 3 types de coronavirus, par diffĂ©rentes Ă©tudes (boĂźtes Ă  moustaches) :
bleu : SARS-CoV-2 ; rose : SARS-CoV ; vert : MERS-CoV ; mĂ©diane : point noir ; intervalle interquartile : encadrĂ© ; la longueur des « moustaches » valant 1,5 fois l’écart interquartile.
D'aprÚs les 1res données disponibles pour le SARS-CoV-2 (à confirmer donc...)

Incubation

La pĂ©riode d'incubation de la Covid-19 serait d'environ cinq jours, le plus souvent comprise entre trois et sept jours. Exceptionnellement, pour un peu plus de 1 % des cas, le temps d'incubation dĂ©passe quatorze jours[157] et trĂšs exceptionnellement pourrait durer jusqu'Ă  24 jours[158].

Quatorze jours est donc considéré comme un bon délai de sécurité pour savoir si une personne est symptomatiquement infectée, et pour éviter qu'elle ne contamine d'autres gens hors de sa zone de confinement.

Historiquement, fin janvier, l'OMS, en se basant notamment sur les observations anciennes faites sur le MERS[159], a estimĂ© la durĂ©e d'incubation Ă  en moyenne cinq jours (entre deux et dix jours)[160]. On savait aussi dĂ©jĂ  qu'« on peut ĂȘtre contagieux avant que les signes cliniques soient lĂ  », voire sans symptĂŽmes, comme avec la grippe ; et « que les cas secondaires sont de plus en plus frĂ©quents »[161].

Le , une Ă©tude chinoise supervisĂ©e par Zhong Nanshan (mĂ©decin ayant dĂ©couvert le SRAS en 2003)[158], menĂ©e sur prĂšs de 1 100 patients conclut Ă  une incubation de 0 Ă  24 jours, avec une durĂ©e mĂ©diane de trois jours[162] - [163].

Le 10 mars, une Ă©tude internationale[164] estime la durĂ©e mĂ©diane d'incubation Ă  5,1 jours (5,5 jours en moyenne), et que 97,5 % des personnes seront malades 11,5 jours aprĂšs le contact infectieux. MĂȘme si dans 101 cas sur 10 000 (99e percentile), les 14 jours sont dĂ©passĂ©s, les auteurs principaux, le docteur Lauer et Ms. Grantz, jugent qu'il n'y a pas lieu de remettre en cause la durĂ©e de 14 jours de quarantaine[157].

SymptĂŽmes et manifestations cliniques

SymptÎmes et manifestations observés.

Une étude française publiée le décrit trois types de malades[165] :

  • patients prĂ©sentant peu de signes cliniques mais avec une charge virale nasale Ă©levĂ©e et Ă©tant trĂšs contagieux ;
  • patients ayant des symptĂŽmes lĂ©gers au dĂ©part mais subissant une aggravation vers le dixiĂšme jour avec apparition d'un syndrome respiratoire aigu sĂ©vĂšre malgrĂ© une charge virale qui diminue ; la rĂ©action immunitaire au niveau pulmonaire ne serait plus rĂ©gulĂ©e ;
  • patients avec une aggravation rapide vers un syndrome respiratoire aigu avec persistance d'une charge virale Ă©levĂ©e dans le nez et dans la gorge et apparition d'une virĂ©mie sanguine Ă  SARS-CoV-2 provoquant une dĂ©faillance multiviscĂ©rale conduisant au dĂ©cĂšs. Ce troisiĂšme type de malade concerne surtout les personnes ĂągĂ©es.

Dans certains cas, la maladie peut durer de 30 Ă  60 jours[166].

Formes cliniques (la plus fréquente étant respiratoire)

L’installation des symptĂŽmes se fait progressivement sur plusieurs jours, contrairement Ă  la grippe qui dĂ©bute brutalement[167].

Signes cliniques

En , les signes cliniques sont, selon le British Medical Journal[168], en fonction de leur fréquence :

  • signes cliniques principaux :
    • la fiĂšvre (sauf chez l'enfant) chez 77 % Ă  98 % des patients, qui peut parfois apparaĂźtre aprĂšs la toux ;
    • la toux, le plus souvent sĂšche, chez 57 % Ă  82 % des patients ;
    • une anosmie (perte totale de l'odorat) chez 70 % Ă  86 % des patients (d'autres Ă©tudes ont obtenu des taux diffĂ©rents[169] - [170] - [171]) ;
    • une agueusie (perte du goĂ»t) chez 54 % Ă  88 % des patients (d'autres Ă©tudes ont obtenu des taux diffĂ©rents[172] - [173]) ;
    • la dyspnĂ©e (gĂȘne respiratoire) chez 18 % Ă  57 % des patients ;
  • signes secondaires :
    • la fatigue chez 29 % Ă  69 % des patients,
    • une perte d'appĂ©tit chez 40 % des patients ;
    • des crachats chez 26 % Ă  33 % des patients,
    • les douleurs musculaires chez 11 % Ă  44 % des patients,
    • des maux de gorge chez 5 % Ă  17 % des patients.

D'autres signes cliniques ont été peu à peu rapportés :

  • Les « orteils Covid » : ce sont des symptĂŽmes dermatologiques passant souvent inaperçus. Ils touchent les doigts de main ou surtout de pied et seraient prĂ©sents dans 20 % des cas[174] (exanthĂšme ou pseudo-engelures)[175] - [176].
    Selon le Massachusetts General Hospital, le syndrome dit « orteil covid » pourrait persister Ă  long terme chez certains patients[177] - [178]. Ces lĂ©sions « acrales » semblent toucher de jeunes individus, qui ont Ă©tĂ© fortement exposĂ© au virus, mais qui sont restĂ©s asymptomatiques (pour l'Ă©chantillonnage par Ă©couvillon nasopharyngĂ© et/ou via la sĂ©rologie) malgrĂ© une exposition importante au virus. Ces personnes ont un taux (sanguin et intratissulaire) anormalement Ă©levĂ© de cytokines antivirales (IFN de type I), lequel serait la cause de ce symptĂŽme inhabituel (qui peut aussi apparaitre aprĂšs une vaccination contre la Covid). Mi 2022, les origines molĂ©culaires et gĂ©nĂ©tiques de ce symptomes ne sont pas encore comprise mi-2022, mais le mĂ©canisme pourrait ĂȘtre proche de celui des engelures du Lupus Ă©rythĂ©mateux dissĂ©minĂ©[179] - [180] - [181] - [182]. Les preuves clinicopathologiques analysĂ©es durant les trois annĂ©es de pandĂ©mie montrent que ces pseudo-engelures liĂ©es au Covid-19 ne sont pas liĂ©es Ă  une coagulopathie systĂ©mique et ne sont pas des lĂ©sions thrombotiques (ni livedo racemosa, ni purpura rĂ©ticulaire ni nĂ©crose acrale ischĂ©mique). Dans le cadre des mesures barriĂšres anti-pandĂ©mie, « les personnes prĂ©sentant des lĂ©sions acrales doivent ĂȘtre isolĂ©es »[183]. Quelques cas de lĂ©sions de ce type ont aussi Ă©tĂ© signalĂ©s sur d'autres parties du corps (ex. : genoux)[184].
  • des symptĂŽmes oculaires. Lors des pandĂ©mies de SRAS de 2002-2003 puis de MERS (2012), quelques Ă©tudes avaient dĂ©tectĂ© le virus dans les larmes de patients[185] - [186], et une autre non (dans le cas du SRAS)[187], mais des signes et symptĂŽmes oculaires ont Ă©tĂ© rĂ©trospectivement retrouvĂ©s[188]. Ainsi, une premiĂšre Ă©tude (fĂ©vrier 2020) notait une « congestion conjonctivale » chez certains malades[189]. Une autre Ă©tude parmi 38 patients chinois hospitalisĂ©s pour Covid-19 dans le Hubei du 9 au , 28 (soit 73,7 %) ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs et 12 (soit 31,6 % ; environ un tiers) ont manifestĂ© des troubles oculaires associĂ©s Ă  une conjonctivite (dont hyperĂ©mie conjonctivale, chĂ©mosis, Ă©piphora ou sĂ©crĂ©tions anormalement abondantes)[188]. Ces troubles sont plus marquĂ©s chez ceux qui ont Ă©tĂ© les plus gravement malades[188]. La RT-PCR Ă©tait positive SARS-CoV-2 pour 28 Ă©couvillons nasopharyngĂ©s et Ă©galement pour des Ă©couvillons conjonctivaux chez deux d'entre eux (soit 5,2 %)[188]. Une conjonctivite (Ă©ventuellement avec kĂ©ratoconjonctivite) peut ĂȘtre le premier symptĂŽme de la maladie[190]. Les anomalies sanguines Ă©taient les plus marquĂ©es chez les patients ayant ces troubles oculaires[188]. Ces troubles ont une valeur diagnostique[188] ; les connaĂźtre peut contribuer Ă  prĂ©venir la transmission de la maladie[188]. L'Ɠil est une cible possible du virus car l'ACE2 (cible du SRAS-CoV-2)[191] est prĂ©sente dans la rĂ©tine humaine[192], la choroĂŻde de l'Ă©pithĂ©lium pigmentaire rĂ©tinien vascularisĂ©[193] et la cornĂ©e ainsi que sur l'Ă©pithĂ©lium conjonctival[194]. Bien que le virus soit peu prĂ©sent dans les larmes « il est possible de le transmettre par les yeux »[188]. En avril, des informations et prĂ©conisations pour les ophtalmologistes ont Ă©tĂ© publiĂ©es[195]. La tomographie par cohĂ©rence optique (ou PTOM) permet l'observation non invasive de la rĂ©tine ; elle avait dĂ©jĂ  montrĂ© des changements rĂ©tiniens discrets (infracliniques) en cas de diabĂšte, maladie de Parkinson et maladie d'Alzheimer, et pour beaucoup d'infections virales[196]. En 2020, elle a montrĂ© que le SARS-CoV-2 induit aussi de discrets changements rĂ©tiniens (dans un panel de patients hospitalisĂ©s, mais n'ayant pas nĂ©cessitĂ© de soins intensifs et dont les paramĂštres sanguins Ă©taient normaux au moment de l'Ă©valuation ophtalmologique)[197]. Tous ces patients prĂ©sentaient des lĂ©sions hyper-rĂ©flĂ©chissantes au niveau des cellules ganglionnaires et des couches plexiformes internes de la rĂ©tine, plus visibles au niveau du faisceau papillomaculaire. Ni leur acuitĂ© visuelle ni leurs rĂ©flexes pupillaires n'Ă©taient dĂ©gradĂ©s, et aucun signe d'inflammation intraoculaire n'Ă©tait visible[197] ; l'angiographie OCT et de l'analyse des cellules ganglionnaires semblaient normales chez tous ces patients, mais quatre d'entre eux prĂ©sentaient de subtiles taches cotonneuses et des microhĂ©morragies le long de l'arc rĂ©tinien (visible lors de l'examen du fond d'Ɠil, Ă  la photographie couleur du fond d'Ɠil, et Ă  l'imagerie sans rouge)[197]. « Les implications oculaires doivent Ă©galement ĂȘtre prises en compte pour le traitement. Car un traitement potentiel est la chloroquine et ses dĂ©rivĂ©s, y compris l'hydroxychloroquine. Or l'hydroxychloroquine peut induire une toxicitĂ© rĂ©tinienne »[190].

Les critÚres de gravité sont les suivants :

  • Une frĂ©quence respiratoire supĂ©rieure Ă  30 par minute ;
  • Une saturation en oxygĂšne au repos infĂ©rieure Ă  93 % (SaO2) ;
  • Un rapport pression en oxygĂšne sur concentration en oxygĂšne infĂ©rieur Ă  300 mm de mercure (PaO2/FiO2).

DĂ©gĂąts pulmonaires

Les études en microscopie électronique et sur coupes histologiques de tissus pulmonaires (faites aprÚs autopsies) ont montré que les virions sont dans le poumon essentiellement localisés dans les pneumocytes[198].

Comme dans le cas du SARS, puis du MERS, la Covid se traduit dans l'arbre respiratoire par des lĂ©sions alvĂ©olaires diffuses, caractĂ©risĂ©es par des phases exsudatives et prolifĂ©ratives de ces lĂ©sions, avec une congestion des vaisseaux capillaires et une nĂ©crose systĂ©matique des pneumocytes, et trĂšs souvent une atteinte des membranes hyalines, un ƓdĂšme interstitiel et intra-alvĂ©olaire.

Les autopsies ont aussi révélé de fréquents événements thromboemboliques (« parfois cliniquement insoupçonnés au décÚs »)[199]. Outre une hyperplasie pneumocytaire de type 2, on a souvent observé une métaplasie squameuse avec atypie et micro-thrombus plaquettaire-fibrine[198] - [200] - [201] - [202] - [203].

L'infiltrat inflammatoire est toujours majoritairement composĂ© de macrophages, souvent prĂ©sents dans la lumiĂšre alvĂ©olaire, souvent accompagnĂ©s de lymphocytes dans l'interstitium[198]. Des membranes hyalines se forment frĂ©quemment, et une hyperplasie atypique des pneumocytes est Ă©galement frĂ©quemment constatĂ©e post-mortem. Le thrombus plaquettaire-fibrine des petits vaisseaux artĂ©riels peut ĂȘtre reliĂ© Ă  une coagulopathie apparemment frĂ©quente chez les malades de Covid-19 et qui selon Carsana & al (2020) devrait ĂȘtre l'une des principales cibles du traitement[198].

Formes extra-respiratoires

Quatre mois aprùs l’apparition de la maladie, celle-ci fait l'objet de plusieurs nouvelles descriptions.

Manifestations gastro-intestinales

DÚs décembre 2019, des symptÎmes gastroentériques sont épisodiquement signalés chez les malades[204] - [205], suivis de preuves éparses d'atteintes entériques[206] - [207] - [208] - [209] - [210] - [211] - [212].

Ces Ă©tudes laissaient penser que les symptĂŽmes gastro-intestinaux ne survenaient qu'au cours de la maladie, mais une autre Ă©tude[205] a signalĂ© que des patients atteints de Covid-19 avaient dĂ©jĂ  des diarrhĂ©es 1–2 jours avant apparition d'une fiĂšvre et/ou de dyspnĂ©e.

Début avril 2020, une analyse virologique détaillée de 9 malades conclut que dans ces cas, des virus infectieux était abondants dans la gorge et les poumons, mais pas dans les échantillons de sang, d'urine ou de selles (malgré une forte concentration en ARN viral dans les selles)[70].

Mi-avril 2020, la frĂ©quence d'atteintes gastroentĂ©riques est rĂ©trospectivement confirmĂ©e par une Ă©tude multicentrique[213], menĂ©e en Chine dans la province du Hubei, oĂč les cas de 232 patients testĂ©s positifs au SARS-CoV-2 entre le et le ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s[214]. Ces malades se rĂ©partissaient en 129 hommes et 101 femmes ; ils Ă©taient ĂągĂ©s de 7 Ă  90 ans (Ăąge mĂ©dian : 47,5 ans)[214]. Des diarrhĂ©es ont Ă©tĂ© signalĂ©es chez 49 (21 %) patients, plutĂŽt chez les plus ĂągĂ©s, et chez les plus susceptibles d'avoir des comorbiditĂ©s et plus souvent touchĂ©s par une pneumonie grave (par rapport Ă  la moyenne des malades)[214].

SinguliĂšrement, plus l'Ă©pidĂ©mie avançait dans le temps, plus la part des malades souffrant de diarrhĂ©e augmentait ; ainsi 43 % des patients accueillis entre le et le prĂ©sentaient des diarrhĂ©es contre 19 % des malades accueillis dans le mois prĂ©cĂ©dent (entre le et le )[214]. Les auteurs n'ont pas trouvĂ© de corrĂ©lation entre le risque de diarrhĂ©e et la supplĂ©mentation en oxygĂšne. Mais chez les patients souffrant de diarrhĂ©e, la part de ceux ayant nĂ©cessitĂ© des soins intensifs et une assistance respiratoire a Ă©tĂ© significativement plus Ă©levĂ©e[214]. Les rĂ©sultats aux tests de laboratoire, de mĂȘme que la part des patients ayant reçu un traitement antibiotique et/ou antiviral, Ă©taient globalement identiques chez les patients avec ou sans diarrhĂ©e[214]. Dans quelques cas (4 % des 230 malades du panel), des problĂšmes hĂ©morragiques ont Ă©tĂ© signalĂ©s (selles sanglantes) et 1 % des cas ont manifestĂ© des douleurs abdominales, mais en aucun cas (dans ce panel) les symptĂŽmes gastroentĂ©riques n'Ă©taient seuls. Les auteurs notent que parmi les malades du SRAS en 2003, on avait dĂ©jĂ  notĂ© que les patients diarrhĂ©iques avaient Ă©tĂ© plus nombreux Ă  nĂ©cessiter des soins intensifs et une ventilation (par rapport aux non-diarrhĂ©iques)[215].

Expliquer ces diarrhĂ©es et ces corrĂ©lations, et pourquoi le nombre de maladies diarrhĂ©iques augmente entre janvier et mars (passage de 2 Ă  3 % avec diarrhĂ©e Ă  21 %)[204] - [216] pourrait selon Yunle Wan et al. (en ) « aider Ă  identifier de nouvelles stratĂ©gies d'intervention pour rĂ©duire ou prĂ©venir les consĂ©quences graves de COVID-19 »[214]. Le taux apparent d'atteintes gastroentĂ©riques signalĂ©es intrigue car ayant plus que doublĂ© en un mois[214]. Il pourrait en partie s'expliquer par une sous-estimation de ces symptĂŽmes par les cliniciens en dĂ©but d'Ă©pidĂ©mie, et/ou reflĂ©ter des diffĂ©rences gĂ©ographiques entre les populations humaines ou virales Ă©tudiĂ©es (car les premiĂšres Ă©tudes portent sur des malades de Wuhan et le panel a ensuite Ă©tĂ© Ă©largi Ă  quatre autres villes de la province)[214]. Le manque de donnĂ©es sur le nombre de cas asymptomatiques a pu faire surestimer la part des patients prĂ©sentant des troubles gastro-intestinaux. Et par ailleurs, le lopinavir et le ritonavir ici utilisĂ©s comme antiviraux contre le SARS-CoV-2 ont comme effet secondaire frĂ©quent des diarrhĂ©es, il aurait pu ĂȘtre source de quelques biais, mais l'Ă©tude n'a rĂ©trospectivement pas constatĂ© chez les malades de corrĂ©lation entre diarrhĂ©e et utilisation d'antiviraux ou d'antibiotiques[214]. Il est donc possible que le virus ait mutĂ© en modifiant son tropisme, en l'Ă©largissant aux intestins, ce qui invite Ă  des travaux approfondis. Le virus Ă©tant prĂ©sent dans les diarrhĂ©es, ces excrĂ©tas devraient faire l'objet d'une gestion adaptĂ©e (dĂ©chet Ă  risque infectieux).

Une hypothÚse, testée par deux études à partir d'avril 2020, est qu'une faible diversité du microbiote intestinal facilite l'infection[217] - [218].

Manifestations neurologiques

On sait que le virus du SRAS ou celui du MERS peuvent infecter les cerveaux des souris[219], notamment le thalamus et le tronc cĂ©rĂ©bral. Il en va de mĂȘme pour l'humain[220], et les cellules gliales du cerveau ont bien des rĂ©cepteurs ACE2 (utilisĂ©s par le virus pour pĂ©nĂ©trer les cellules qu'il infecte, respiratoires notamment)[221].
Une seconde porte d'entrĂ©e dans le systĂšme nerveux central (SNC) peut ĂȘtre la circulation pĂ©riphĂ©rique via le franchissement des barriĂšres qui sĂ©parent la circulation du cerveau et la circulation gĂ©nĂ©rale.
Une troisiÚme voie possible est sa dispersion des poumons dans le nerf vague, via les récepteurs d'étirement pulmonaire, atteignant éventuellement le tronc cérébral[220] (d'autres coronavirus peuvent infecter le cerveau via une voie synaptique vers le centre respiratoire situé dans la moelle allongée, par le biais de mécanorécepteurs comme les récepteurs pulmonaires extensibles et les chimiorécepteurs (principalement les chimiorécepteurs centraux) dans les poumons)[222].
Dans tous les cas, un dysfonctionnement du centre respiratoire pourrait aggraver le syndrome de dĂ©tresse respiratoire aigĂŒe observĂ© chez beaucoup de patients Covid-19[220].

Les manifestations neurologiques signalées chez des patients Covid-19 concernent :

  • le systĂšme nerveux central (maux de tĂȘte, vertiges, troubles de la conscience, ataxie, maladie cĂ©rĂ©brovasculaire aiguĂ« et Ă©pilepsie). Un dĂ©lire peut ĂȘtre causĂ© par l'inflammation du cerveau et/ou Ă  l'apparition d'hĂ©morragies et/ou de caillots privant certaines partie du cerveau d'oxygĂšne (AVC/IVC) ; ainsi une confusion mentale survient chez environ 80 % des patients Covid-19 admis en soins intensifs, peut ĂȘtre Ă  cause d'une rĂ©action inflammatoire systĂ©mique induite par le SARS-CoV-2 (comme pour la tempĂȘte de cytokine)[223] ; les femmes y seraient plus Ă  risque selon une Ă©tude et les hommes selon une autre (peut ĂȘtre car la COVID-19 affecte principalement les hommes[224] - [225] - [226] ; Chez les patients touchĂ©s, l'Ă©tat dĂ©lirant est maximal durant 4 Ă  17 jours, une dizaine en moyenne ; il se caractĂ©rise par un dĂ©lire combinant des troubles aigus de l'attention, de la conscience et de la cognition. S'y ajoute frĂ©quemment une agitation, en dĂ©pit de traitements sĂ©datifs et de neuroleptiques, avec des signes corticospinaux.
    Des troubles cognitifs (délire, dépression) persistent parfois aprÚs sortie de l'hÎpital[227] - [223]. La Covid-19 est plus sévÚre et sa guérison plus longue chez les patients atteints de délires. L'incidence du délire induit par la COVID-19 est probablement trÚs sous-estimée[228] car beaucoup de malades ont été intubés avant l'admission en réanimation et en étant déjà sous bloquants neuromusculaires ; chez eux un délire n'est au mieux repéré qu'au moment du sevrage de sédation quand ils se remettent de la période d'insuffisance respiratoire[223] ;
  • le systĂšme nerveux pĂ©riphĂ©rique (anosmie, agueusie, nĂ©vrite optique)[229] - [230]. Une encĂ©phalite aigĂŒe par pĂ©nĂ©tration directe du virus dans le cerveau est rapportĂ©e le 1er avril 2020[231].

Depuis avril 2020[232], quelques encĂ©phalopathies (alors Ă©ventuellement accompagnĂ©s de convulsions ou des signes extrapyramidaux)[233] et/ou mĂ©ningites ont Ă©tĂ© observĂ©es chez certains patients (et confirmĂ©e par imagerie), avec certains rapports de dĂ©tection du virus par ponction lombaire. La prĂ©sence de bandes oligoclonales semble ĂȘtre un point commun Ă  tous ces patients[234].

Une étude australienne invite les autorités de santé à exercer une vigilance sur les manifestations neurologiques consécutives à la Covid-19, notamment en recherchant la présence de neurofilaments dans les prélÚvements sanguins[235] - [236].

Le , une Ă©tude parue dans le Journal of Experimental Medicine dĂ©montre la capacitĂ© du SARS-CoV-2 Ă  infecter les neurones, avec des effets divers : maux de tĂȘte, perte d'odorat, perte de conscience ou accident vasculaire cĂ©rĂ©bral[237].

En octobre 2021, les chercheurs mettent au jour l'impact de la maladie sur les cellules endothéliales vasculaires cérébrales, « composantes essentielles de la barriÚre hémato-encéphalique qui protÚge le cerveau ». En infectant ces cellules, le SARS-CoV-2 leur fait produire un ciseau moléculaire dégradant la protéine NEMO indispensable à leur survie. La mort de ces cellules conduit à dégrader la barriÚre hémato-encéphalique avec deux effets opposés : soit une sous-irrigation du cerveau, soit des microhémorragies. Heureusement l'effet de la maladie sur ces vaisseaux sanguins est réversible[238] - [239].

Manifestations cardiovasculaires

Les complications cardiovasculaires aiguĂ«s sont une partie du tableau clinique de la Covid-19, comme l'a montrĂ© une vaste Ă©tude basĂ©e sur 86 742 patients atteints de Covid-19 en SuĂšde entre le 1er fĂ©vrier et le 14 septembre 2020 (patients comparĂ©s Ă  348 481 sujets-tĂ©moins)[240]. L'Ă©tude a montrĂ© un triplement du risque d'infarctus aigu du myocarde (et d'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral ischĂ©mique) lors des 15 jours suivant le diagnostic de Covid-19, si l'on comptabilise les cas survenus Ă  partir du jour suivant le diagnostic, et ceci « mĂȘme aprĂšs ajustement pour les facteurs de risque » ; le risque diminue (0,60 fois plus) les 3e et 4e semaines aprĂšs le diagnostic. Par contre si l'on prend en compte le jour mĂȘme de l'exposition, l'incidence de l'infarctus est encore plus importante (risque 8,44 fois plus Ă©levĂ© lors de la 1re semaine, 2,56 fois plus la 2e semaine, et 0,62 fois plus les 3e et 4e semaines)[240]. En incluant le jour d'exposition, l'incidence de l'AVC ischĂ©mique est multipliĂ©e par 6,18 au cours de la 1re semaine, par 2,85 lors de la 2e semaine et par 2,14 les semaines 3 et 4[240].
Remarques : 1) l'étude avait exclu les personnes ayant déjà subi un infarctus du myocarde et/ou un AVC car le risque d'une récidive est accru aprÚs un premier incident de ce type. 2) Ces chiffres valent pour 2020, le risque peut avoir diminué depuis le début de la pandémie, à la suite de l'amélioration des traitements, et il peut ensuite encore diminuer avec la généralisation de la vaccination[240].

Formes critiques

Les principales complications sont une détresse respiratoire aiguë dans 30 % des cas, une myocardite dans 10 % des cas et une surinfection bactérienne dans 10 % des cas[241] ou une libération importante de cytokine responsable d'une lymphohistiocytose hémophagocytaire secondaire qui est une forme particuliÚre de choc cytokinique.

Ces complications peuvent entraßner la mort spécialement, mais pas exclusivement, chez les personnes rendues fragiles par l'ùge ou par des comorbidités.

Dysfonctionnement de la coagulation

Le risque thrombo-embolique est une complication des formes critiques. Ces derniÚres s'accompagnent d'un état d'hypercoagulabilité, et on observe une corrélation entre le taux de D-dimÚre et le risque de mortalité[242]. L'embolie massive est une cause majeure de mortalité[243], surtout chez les sujets jeunes et chez les patients sévÚrement atteints[244]. Un temps de prothrombine prolongé et des niveaux élevés de protéine C-réactive à l'admission à l'hÎpital sont associés au déroulement sévÚre du COVID-19 et au transfert en unité de soins intensifs (USI)[245] - [246].

Mi-avril, une étude sur 183 patients de Wuhan estimait qu'environ 71 % des morts de Covid-19 ont présenté une thrombose et une hémostase répondant aux critÚres de diagnostic d'une coagulation intravasculaire disséminée (CID)[247].

On avait déjà montré (2013) que le virus du SRAS, via une voie anormale d'urokinase, pouvait induire une lésion du poumon par le SARS-CoV, ce qui évoquait une interaction complexe entre les nouveaux coronavirus, la coagulation et les systÚmes fibrinolytiques[248].

En avril 2020, la Chine a publiĂ© un consensus d'experts sur les troubles de la coagulation liĂ©s Ă  la Covid-19 sĂ©vĂšre, sur les tests de coagulation, le traitement anticoagulant, un traitement de remplacement et sur un traitement de soutien et la prĂ©vention, avec 18 recommandations cliniques[72]. L'effet inflammatoire multi-organes endommage aussi le systĂšme microvasculaire, ce qui suractive le systĂšme de coagulation, avec comme manifestation une vascularite gĂ©nĂ©ralisĂ©e des petits vaisseaux et une microthrombose largement rĂ©partie[249] - [250] - [251].

Rhabdomyolyse

La rhabdomyolyse est une complication sous-estimée car se manifestant principalement par des douleurs musculaires mais qui persiste et se focalise. Le diagnostic de cette complication est facile car elle se fait par le dosage de la créatine-kinase et de la myoglobine. Mais ces examens ne font pas partie des examens biologiques de routine[252].

Cause des décÚs plus cardiovasculaire que pulmonaire

Plusieurs articles avaient signalé en Chine et à Singapour un aspect cardiovasculaire chez des patients, mais sans les étudier systématiquement[253] - [254].

Le 25 mars 2020, un article scientifique confirme que de nombreux patients sévÚrement touchés avaient une maladie cardiovasculaire sous-jacente et/ou des facteurs de risque cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Une lésion cardiaque aiguë (notamment démontrée par des taux élevés de troponine) est fréquente dans les cas graves et trÚs associée à la mortalité. Les auteurs estiment que la Covid-19 induit plus souvent qu'on ne le pensait initialement une inflammation vasculaire, une myocardite et des arythmies cardiaques, ce qui invite à mieux étudier les facteurs de risque, cardiovasculaires[255].

Le 10 avril 2020, Sandro Giannini, professeur de mĂ©decine Ă  l'universitĂ© de Bologne estime que les dĂ©cĂšs dus Ă  la Covid-19 qu'il a observĂ©s ont une cause cardiovasculaire plutĂŽt que respiratoire. La Covid-19 induit un affolement du systĂšme immunitaire oĂč l'inflammation induit aussi une embolie pulmonaire (caillots sanguins). Ceci expliquerait l'efficacitĂ© des anti-inflammatoires et l'inefficacitĂ© de la ventilation assistĂ©e[256] - [257]. Le Dr Cameron Kyle-Sidell (mĂ©decin urgentiste du centre mĂ©dical MaĂŻmonide de New York) pense de mĂȘme : les poumons des patients sont sains et remplis d'air, mais le niveau d'oxygĂšne sanguin est insuffisant. 50 % des patients soignĂ©s par Luciano Gattinoni (professeur au service d’anesthĂ©sie-rĂ©animation de l’universitĂ© de Göttingen en Allemagne, et expert renommĂ© en ventilation mĂ©canique) Ă©taient dans ce cas[258] - [259].

Pronostic et létalité

Avertissements :

  • Deux indicateurs sont Ă  ne pas confondre :
    • taux de lĂ©talitĂ© = ratio du nombre de dĂ©cĂšs sur nombre de personnes malades (ce qui est diffĂ©rent du nombre de personnes testĂ©es positives sauf si on teste l’ensemble des personnes concernĂ©es),
    • taux de mortalitĂ© = ratio du nombre de dĂ©cĂšs sur l’ensemble d’une population concernĂ©e ;
  • Ces taux sont incertains, car mesurer le nombre total de malades et de morts par le virus est en dĂ©but d'Ă©pidĂ©mie impossible, faute de moyens de test suffisants. Le nombre de guĂ©risons et de dĂ©cĂšs, et donc le vrai taux de lĂ©talitĂ©, ne seront connus de façon dĂ©finitive qu'aprĂšs la fin de l'Ă©pidĂ©mie[260] - [261] - [262] - [263]. Si les cas pas et peu symptomatiques sont moins dĂ©tectĂ©s, cela biaise les taux vers le haut. Si les morts sont attribuĂ©s Ă  la Covid-19 sur des critĂšres restrictifs en ne comptant par exemple que les morts constatĂ©s Ă  l'hĂŽpital, cela biaise les taux vers le bas.

Taux de létalité de l'épidémie de coronavirus de 2019-2020

  • Au , le taux de lĂ©talitĂ© provisoire (nombre de morts rapportĂ© au nombre de cas positifs) calculĂ© par l'OMS d'aprĂšs les chiffres fournis par les diffĂ©rents pays, Ă©tait de 3 % environ (80 dĂ©cĂšs sur 2 800 infections)[264]. Cette valeur provisoire est bien plus faible que celles des Ă©pidĂ©mies de SRAS en 2002-2003 (9,6 %) et de MERS en 2009 (34,4 %)[265] mais nĂ©anmoins beaucoup plus Ă©levĂ©e que la plupart des virus grippaux touchant les humains.
  • Au 11 fĂ©vrier 2020, le taux de lĂ©talitĂ© recalculĂ© par le CDC chinois (« Chinese Center for Disease Control and Prevention ») sur prĂšs de 45 000 cas confirmĂ©s, Ă©tait de 2,3 %[266], restant bien plus Ă©levĂ© que celui des grippes saisonniĂšres typiques ; il est supĂ©rieur Ă  celui de la pandĂ©mie grippale de 1957 (0,6 %) qui fit entre 1 et 4 millions de morts, et mĂȘme Ă  celui de la pandĂ©mie de grippe espagnole (1918) (2 %)[267] - [268].
  • Au 28 fĂ©vrier 2020, sur la base du nombre de pneumonies hospitalisĂ©es confirmĂ©es, une Ă©tude chinoise portant sur les 421 premiers cas donne un taux de lĂ©talitĂ© d'environ 2 %, suggĂ©rant des consĂ©quences proches de celles d'une Ă©pidĂ©mie de grippe saisonniĂšre sĂ©vĂšre, ou d'une grippe pandĂ©mique modĂ©rĂ©e (comme celles de 1957 et 1968), plutĂŽt que de celles d'une Ă©pidĂ©mie type SRAS ou MERS[269].
  • Ces taux de lĂ©talitĂ© sont souvent calculĂ©s sur le nombre de cas dĂ©clarĂ©s et ne tiennent pas compte des cas asymptomatiques ou peu symptomatiques qui sont pourtant la majoritĂ© des cas[270].
  • Le 22 mars 2020, un Ă©tude française se basant sur un couplage entre une approche statistique et un modĂšle Ă©pidĂ©miologique calcule un taux de lĂ©talitĂ© de 0,8 % en France (0,5 % si l'on ne tient compte que des donnĂ©es hospitaliĂšres)[271].
  • Une Ă©tude du 30 mars parue dans le Lancet permet d'affiner la lĂ©talitĂ© de cette maladie : le taux de lĂ©talitĂ© en Chine serait de 1,38 % chez les moins de 60 ans, de 6,4 % chez les plus de 60 ans et jusqu'Ă  13,4 % aprĂšs 80 ans[272].
  • Le , une Ă©tude allemande menĂ©e dans la commune de Gangelt a consistĂ© notamment Ă  dĂ©tecter les personnes immunisĂ©es en recherchant chez un Ă©chantillon reprĂ©sentatif de la population des anticorps anti-SARS-CoV-2. Les rĂ©sultats montrent que 14 % de la population a Ă©tĂ© infectĂ©e par le virus. Dans cette commune le taux de lĂ©talitĂ© de la maladie a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© Ă  0,37 % lors de l’étude (Ă  comparer au taux de lĂ©talitĂ© de prĂšs de 2 % pour la totalitĂ© du pays pour la mĂȘme pĂ©riode). Le taux de mortalitĂ© Ă©tait de 0,06 % calculĂ© sur la population de Gangelt[273].
  • Le une modĂ©lisation de l'Institut Pasteur indique notamment que le « taux de lĂ©talitĂ© chez les personnes infectĂ©es est de l’ordre 0,5 % (13 % chez les hommes de plus de 80 ans) » sur la base des donnĂ©es hospitaliĂšres, confirmant ainsi la valeur obtenue le 22 mars[271] et indiquant une stabilitĂ© de ce taux dans le temps. D'aprĂšs cette Ă©tude, au « prĂšs de 6 % des Français devraient avoir Ă©tĂ© infectĂ©s par le SARS-CoV-2 »[274].
  • Le 23 avril 2020, une Ă©tude sĂ©rologique Ă  grande Ă©chelle conduite Ă  New York donne un taux de lĂ©talitĂ© de 0,6 %[275].
  • Le 20 mai 2020, le Centers for Disease Control and Prevention publie un taux de lĂ©talitĂ© de 0,4 % des patients symptomatiques, et 35 % d'infections asymptomatiques[276].
  • Selon une Ă©tude de l'Imperial College London, le taux de lĂ©talitĂ© serait d'environ 1 % avec des variations entre pays, liĂ©es Ă  l'Ăąge de leur population (le taux de lĂ©talitĂ© variant de 0,01 % pour les moins de 15 ans Ă  17,4 % pour les plus de 90 ans)[277] - [5].
Taux de lĂ©talitĂ© en fonction de l'Ăąge. Le groupe des plus de 65 ans est beaucoup plus vulnĂ©rable au SARS-CoV-2 que les jeunes.

Taux de létalité par ùges

En dĂ©cembre 2020, la maladie tue principalement les personnes ĂągĂ©es, 78 % des victimes de la Covid-19 en France ayant 75 ans et plus. Ce taux monte Ă  92 % pour les personnes de 65 ans et plus[278]. L'Ăąge moyen des dĂ©cĂšs liĂ©s Ă  la Covid-19 est de 81 ans, et l'Ăąge mĂ©dian de 84 ans. Les moins de 50 ans ne reprĂ©sentent que 1,9 % des dĂ©cĂšs liĂ©s Ă  la maladie[279].

Distribution des décÚs en fonction de l'ùge
Âge (en % de cas)
75 ans ou plus 78 %
65 - 74 ans 14 %
45 - 64 ans 7 %
Moins de 45 ans 1 %

Selon une Ă©tude rĂ©alisĂ©e sur 540 667 adultes hospitalisĂ©s avec COVID-19 entre mars 2020 et mars 2021 par les Centres pour le contrĂŽle et la prĂ©vention des maladies, 94,9 % d'entre eux avaient au moins un problĂšme de santĂ© sous-jacent, c'est-Ă -dire qu'ils avaient, en plus de la Covid-19, une autre maladie susceptible d'avoir causĂ© leur hospitalisation. Les facteurs de risque de dĂ©cĂšs les plus importants Ă©taient l'obĂ©sitĂ©, les troubles liĂ©s Ă  l'anxiĂ©tĂ© et Ă  la peur et le diabĂšte avec complication[280].

Le taux mĂ©dian de lĂ©talitĂ© chez les plus jeunes serait beaucoup plus faible qu'estimĂ© initialement[281]. Il serait de 1 sur 333 333 (0,0003 %) entre 0 et 19 ans, 1 sur 50 000 (0,002 %) entre 20 et 29 ans, 1 sur 9000 (0,011 %) entre 30 et 39 ans, 1 sur 3000 (0,035 %) entre 40 et 49 ans, 1 sur 800 (0,123 %) entre 50 et 59 ans et 1 sur 200 (0,506 %) entre 60–69 ans ; soit 1 sur 1500 (0,07 %) entre 0 et 69 ans[281].

Taux de létalité en fonction des pathologies existantes

Source : Centre chinois pour le contrÎle et la prévention des maladies. Données au 11 février[282].

HTA DiabĂšte Maladies cardiovasculaires Maladies respiratoires Cancer
6 % 7,3 % 10,5 % 6,3 % 5,6 %

L'hypertension artĂ©rielle (HTA) semble ĂȘtre le facteur de risque le plus important dans une Ă©tude du 24 mars[283]. Les coronavirus SARS et SARS-CoV-2 utilise le rĂ©cepteur ACE2 pour pĂ©nĂ©trer dans l'Ă©pithĂ©lium respiratoire. Plusieurs hypothĂšses sont avancĂ©es notamment la perturbation du fonctionnement des ACE2 par un traitement antagoniste des rĂ©cepteurs de l'angiotensine II ou les enzymes impliquĂ©es dans le fonctionnement de ces rĂ©cepteurs[284]. Un autre mĂ©canisme Ă©voquĂ© est la surexpression des ACE2 chez les patients atteints d'hypertension ou de diabĂšte[285]. Le Dr Karol Watson, Ă©diteur associĂ© du NEJM Journal Watch Cardiology indique qu'il n'y a aucune donnĂ©e actuelle qui laisse penser Ă  un risque supplĂ©mentaire chez les patients prenant un antagoniste des rĂ©cepteurs de l'angiotensine II ou un inhibiteur de l'enzyme de conversion[286] - [287]. Au contraire, une Ă©tude rĂ©trospective sur 511 patients montre que la prise d'antagoniste des rĂ©cepteurs de l'angiotensine II pour HTA s’accompagne d'une mortalitĂ© diminuĂ©e par rapport aux hypertendus ne prenant pas ce traitement. L'effet est net aprĂšs 65 ans. Ce caractĂšre protecteur du traitement anti-HTA est spĂ©cifique des antagonistes des rĂ©cepteurs de l'angiotensine II. Il n'est pas retrouvĂ© dans les autres catĂ©gories d'anti-hypertenseurs (bĂȘta-bloquant, inhibiteur calcique)[288].

Ce mĂȘme mĂ©canisme pourrait ĂȘtre Ă  l'origine de l'effet dĂ©lĂ©tĂšre de l'ibuprofĂšne sur la maladie.

Selon le sexe

Le nombre de malades est égal entre les sexes, mais parmi les personnes sévÚrement touchées, les hommes survivent moins à la maladie. Ainsi :

  • la seconde semaine d’avril 2020 selon l'OMS[289], 50 % des cas de Covid-19 dĂ©clarĂ©s sur le continent europĂ©en Ă©tait des hommes, mais les hommes comptaient pour 60 % des dĂ©cĂšs (alors qu'il y a moins d'hommes ĂągĂ©s que de femmes ĂągĂ©es)[290] ; les hommes sont aussi beaucoup plus nombreux que les femmes Ă  ĂȘtre envoyĂ©s en soins intensifs, mais avec des diffĂ©rences importantes selon l'Ăąge[289] ;
  • l'ONG Global Health 5050, qui travaille sur les inĂ©galitĂ©s de santĂ© entre hommes et femmes, a montrĂ© que lĂ  oĂč des donnĂ©es sont disponibles, les dĂ©cĂšs sont toujours plus nombreux chez les hommes que chez les femmes (que les hommes soient plus souvent infectĂ©s ou pas) ; en France au 2020, 47 % des cas et 58 % des dĂ©cĂšs Ă©taient des hommes[291] ;
  • du 16 mars au 16 avril, en un mois 2 806 cas graves de Covid-19 ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s par SantĂ© publique France (par 144 services de rĂ©animation du rĂ©seau sentinelle) ; parmi les malades envoyĂ©s en rĂ©animation (ĂągĂ©s en moyenne de 61 ans), 73 % Ă©taient des hommes. Et les hommes restent aussi trĂšs sur-reprĂ©sentĂ©s parmi les morts[292]. En outre, quand les femmes mettent quatre jours pour Ă©liminer le virus, les hommes en mettent six (temps de 50 % plus long) ;
  • en Lombardie, 82 % des 1 591 patients envoyĂ©s en unitĂ©s de soins intensifs (du au ) Ă©taient des hommes (Ăąge moyen : 63 ans)[290].

Causes de surmortalité masculine
Cette surmortalitĂ© masculine est particuliĂšrement marquĂ©e chez les 40-70 ans (d'aprĂšs les statistiques OMS)[289]. Elle pourrait s'expliquer par :

Mortalité

En juillet 2021, l'ECDC indique que la maladie a tuĂ© 3 986 982 personnes dans le monde, dont 740 809 dans l'union europĂ©enne et l'espace Ă©conomique europĂ©en, 605 526 aux États-Unis, 524 417 au BrĂ©sil, 402 728 en Inde, 233 689 au Mexique, 193 389 au PĂ©rou, 137 925 en Russie et 128 231 au Royaume-Uni entre le et la semaine 26 de l'annĂ©e 2021[304].

Au 24 novembre 2021, le nombre de morts officiellement dues au Covid-19 est de 5,2 millions, mais sur la période prise en compte, l'excÚs de morts par rapport aux années précédentes est de 20,1 millions ; l'écart entre ces deux nombres est variable selon les pays : +20% dans l'Union Européenne et en Amérique du Nord, +700% en Asie, +800% en Afrique[305].

L'OMS estime que l'excÚs de mortalité dû à la Covid-19 dans le monde en 2020 et 2021 est de 15 millions.

Causes

  • La dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« (SDRA) est la cause physiologique principale de la mortalitĂ© de la Covid-19[306]. D'apparition particuliĂšrement brutale et sĂ©vĂšre, la mortalitĂ© induite par le SDRA se situe entre 30 et 50 % selon le site European Lung[307]. Le pronostic du SDRA dĂ©pend de l'Ă©tat de santĂ© initial du patient[308]. Il peut entraĂźner des sĂ©quelles Ă  long terme dans la plupart des cas[308].
  • Selon F. Zhou et ses collĂšgues (mars 2020) environ la moitiĂ© des morts de la Covid-19 rĂ©sultent de coinfections ou surinfections (dites sur infections secondaires)[309], le plus souvent bactĂ©riennes, mais dĂšs fĂ©vrier 2020 Chen et ses collĂšgues avaient notĂ© que la coinfection est parfois Ă  la fois bactĂ©rienne et fongique[310].
  • Une rĂ©action immunitaire trop importante connue responsable d'une lymphohistiocytose hĂ©mophagocytaire secondaire, une forme particuliĂšre de choc cytokinique, est aussi un facteur majeur de mortalitĂ©[311].

Facteurs de risque

ConnaĂźtre les facteurs favorisant ou non l'infection, le dĂ©veloppement des symptĂŽmes et le diagnostic aide les cliniciens Ă  mieux identifier, et prĂ©cocement trier les patients Ă  risque[94]. Selon une Ă©tude portant sur 540 667 adultes hospitalisĂ©s avec la COVID-19 entre mars 2020 et mars 2021[280], les facteurs de risques de mortalitĂ© sont :

Facteur de risquePrécisions
ComorbiditéUne comorbidité est présente dans 94,9 % des formes les plus graves de la maladie (hospitalisation)[280].
Il s’agit d’hypertension le plus souvent (50,4 % des comorbiditĂ©s), devant les troubles du mĂ©tabolisme des lipides (49,4 % des cas), l'obĂ©sitĂ© (33,0 % des cas. NĂ©anmoins, la prĂ©valence est de 50,8 % chez les patients pour lesquels des donnĂ©es de taille et de poids sont disponibles), le diabĂšte avec complication (31,8 %) et l'athĂ©rosclĂ©rose coronarienne et autres maladies cardiaques (24,9 %)[280].

Une comorbidité est présente dans 99,1 % des décÚs. Le risque relatif de décÚs, selon l'étude, est 30 % plus élevé avec l'obésité, 28 % plus élevé avec des troubles liés à l'anxiété et à la peur, 26 % plus élevé avec un diabÚte avec complication, 21 % plus élevé avec une insuffisance rénale chronique (IRC), 18 % plus élevé avec les troubles neurocognitifs tels que la démence et la maladie d'Alzheimer, 18 % plus élevé avec une maladie pulmonaire obstructive chronique et une bronchectasie, 17 % plus élevé avec une anémie aplasique, y compris une anémie dans l'IRC, 14 % plus élevé avec une athérosclérose coronarienne et d'autres maladies cardiaques, et 4 % plus élevé avec des troubles thyroïdiens, y compris l'hypothyroïdie[280]. L'hypertension artérielle essentielle semble un facteur de risque, en particulier chez les patients plus jeunes (entre 18 et 39 ans)[280].

Âge avancĂ©Les plus de 65 ans risquent plus de dĂ©velopper une forme grave de la maladie, et risquent plus d'en mourir[94]. Sur l'Ă©chantillon des 540 667 adultes hospitalisĂ©s avec la COVID-19 entre mars 2020 et mars 2021 aux États-Unis, l'Ăąge mĂ©dian des personnes hospitalisĂ©es est de 68 ans, l'Ăąge mĂ©dian des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es de 74 ans[280].
Score SOFA
élevé
Le score SOFA (Sequential Organ Failure Assessment) décrit un risque élevé de défaillances d'organes, s'il est élevé, il est associé à un mauvais pronostic[94].
Taux de D-dimĂšre
élevé
Un taux de D-dimĂšre supĂ©rieur Ă  1 ÎŒg/L au moment de l’admission dĂ©grade Ă©galement le pronostic[94].
Cancer et chimiothĂ©rapieDĂšs fĂ©vrier 2020, le cancer est considĂ©rĂ© par l’OMS comme facteur de risque aggravant de prĂ©valence et de lĂ©talitĂ© en cas de Covid-19[312], mais une Ă©tude anglaise (aoĂ»t 2020)[313] a cherchĂ© Ă  diffĂ©rencier le risque (chez l’adulte) selon le sous-types de tumeur primaire, l'Ăąge et le sexe Ă  partir de donnĂ©es disponibles pour le Royaume-Uni pour la pĂ©riode 18 mars - 8 mai 2020 : 30,6 % des 1 044 patients de la cohorte UKCCMP sont morts, dont 92,5 % avec la Covid-19 comme cause de dĂ©cĂšs enregistrĂ©e. Le taux de lĂ©talitĂ© toutes causes chez les cancĂ©reux infectĂ©s par le SRAS-CoV-2 Ă©tait significativement associĂ© chez les 80 ans et plus[313].
- Les porteurs de tumeurs hĂ©matologiques malignes (leucĂ©mie, lymphome et myĂ©lome) avaient une Covid-19 plus sĂ©vĂšre et plus souvent mortelle que chez ceux ayant des tumeurs d’organes solides.
- AprĂšs correction selon l'Ăąge et le sexe, ĂȘtre atteint d’une hĂ©mopathie maligne et avoir rĂ©cemment subi une chimiothĂ©rapie augmentait le risque de dĂ©cĂšs en cas de Covid-19[313].
Personnes Ă  risque

En France, le ministĂšre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© informe, le , que, dans le cadre de la procĂ©dure d’arrĂȘt de travail simplifiĂ©e, sont considĂ©rĂ©s comme « Ă  risque » au regard de la Covid-19 et susceptibles de dĂ©velopper une forme grave d’infection, les cas suivants[314] :

« Les personnes ĂągĂ©es de 70 ans et plus (mĂȘme si les patients entre 50 ans et 70 ans doivent ĂȘtre surveillĂ©s de façon plus rapprochĂ©e) ;

Les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

Les malades atteints de cirrhose au stade B au moins ;

Les patients aux antĂ©cĂ©dents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artĂ©rielle, ATCD d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque ;

Les diabétiques insulinodépendants ou présentant des complications secondaires à leur pathologie (micro ou macro angiopathie) ;

Les insuffisants respiratoires chroniques sous oxygĂ©nothĂ©rapie ou asthme ou mucoviscidose ou toute pathologie chronique respiratoire susceptible de dĂ©compenser lors d’une infection virale ;

Les personnes avec une immunodépression :

  • mĂ©dicamenteuses : chimiothĂ©rapie anti cancĂ©reuse, immunosuppresseur, biothĂ©rapie et/ou une corticothĂ©rapie Ă  dose immunosuppressive ;
  • infection Ă  VIH non contrĂŽlĂ© avec des CD4 < 200 par minute ;
  • consĂ©cutive Ă  une greffe d’organe solide ou de cellules souche hĂ©matopoĂŻĂ©tiques ;
  • atteint d’hĂ©mopathie maligne en cours de traitement ;
  • prĂ©sentant un cancer mĂ©tastasĂ© ;
  • Les femmes enceintes ;

Les personnes prĂ©sentant une obĂ©sitĂ© morbide (indice de masse corporelle > 40 kg m−2) : par analogie avec la grippe A(H1N1). »

Obésité

Les personnes avec un IMC supérieur à 30 sont plus à risque d'avoir une forme grave de la maladie et celles avec un IMC supérieur à 40 sont plus à risque d'en décéder[315] - [280].

Perception du risque chez les femmes enceintes

Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en Chine montre que les femmes enceintes ou venant juste d'accoucher ont une perception juste des risques liĂ©s au coronavirus: la contamination est infĂ©rieure Ă  celle de la grippe mais les complications peuvent ĂȘtre supĂ©rieures aux autres Ă©vĂšnements malencontreux que peuvent rencontrer une femme enceinte, elles sont vigilantes sur les possibles contaminations de leurs proches. Elles sont mieux renseignĂ©es sur les risques que l'ensemble de la population Ă©duquĂ©e[316].

La covid accroßt le risque d'enfant mort-né, particuliÚrement le variant delta[317].

Effets « paradoxaux » du tabac
Selon une hypothÚse en cours d'exploration (en , parmi d'autres), le récepteur nicotinique de l'acétylcholine (nAChR) serait indispensable au virus SARS-CoV-2 qui serait aussi un bloqueur du nAChRmm. Quand il est occupé par une molécule de nicotine, il n'est plus disponible pour le processus infectieux de la Covid-19[318].

De premiÚres études estimaient un risque plus élevé de 50 % chez les fumeurs de développer une forme grave (notamment en raison des effets nocifs du tabac sur les poumons et/ou le systÚme cardiovasculaire)[319]. Mais alors que le fumeur double son risque de déclarer une grippe, qu'il n'est pas protégé pour le SRAS et alors qu'il semblait nettement plus vulnérable au MERS[320], des faisceaux d'indices statistiques plaident pour une moindre vulnérabilité à la Covid-19 :

  • En Chine 6 % des 191 malades hospitalisĂ© Ă  Wuhan Ă©taient fumeurs. 30 % des chinois adultes sont rĂ©putĂ©s fumeurs, mais seuls 12,6 % de 1 099 malades Ă©tudiĂ©s Ă©taient fumeurs[321] ;
  • Aux États-Unis oĂč 13,4 % de la population fume, seuls 1 % de 7 162 patients U.S. Ă©taient signalĂ©s comme fumeurs[322] ;
  • En France dans l'Ă©tude du cluster du lycĂ©e de CrĂ©py-en-Valois, 7,2 % des fumeurs prĂ©sentaient des anticorps contre le virus, contre 28 % des non-fumeurs, ce qui laisse penser que le risque d'ĂȘtre infectĂ© Ă©tait ici de 75 % moindre pour les fumeurs (Ă  moins qu'ils ne soient faiblement infectĂ©s et qu'ils n'aient pas produit d'anticorps). Par ailleurs, la PitiĂ©-SalpĂ©triĂšre a notĂ© que pour 350 malades hospitalisĂ©s et 130 patients plus lĂ©gers accueillis en ambulatoire, tous testĂ©s positifs Ă  la Covid-19, les non-fumeurs Ă©taient largement sur-reprĂ©sentĂ©s. Selon Zahir Amoura, dans ce dernier cas, « on a trouvĂ© seulement 5 % de fumeurs chez ces patients, ce qui est trĂšs bas. En gros, chez les patients Covid-19 , les fumeurs ne sont reprĂ©sentĂ©s qu'Ă  20% dans une population gĂ©nĂ©rale de mĂȘme sexe et de mĂȘme Ăąge »[323].

On a pensé au début de la pandémie que la nicotine pouvait protéger de la Covid-19[324].

  • Une hypothĂšse d'explication est que la nicotine interagirait avec le systĂšme rĂ©nine-angiotensine (SRA) chez les fumeurs, comme l'avait dĂ©jĂ  montrĂ© en 2018 Joshua M. Robert et ses collĂšgues[325] ; la nicotine bloquerait peut-ĂȘtre l'accĂšs Ă  l'ACE2 (rĂ©cepteur SARS-CoV-2) pour le virus.
    Les experts restent prudents, estimant que ces rĂ©sultats doivent ĂȘtre reproduits, compris et « ĂȘtre soigneusement examinĂ©s Ă  la lumiĂšre du risque accru de forme grave de COVID-19 chez les fumeurs une fois infectĂ©s »[326] et des consĂ©quences nĂ©fastes Ă  long terme du tabagisme[327], qui par ailleurs tue des millions de personnes dans le monde[328] ;
  • seconde hypothĂšse (prĂ©-publiĂ©e le 21 avril 2020) : le rĂ©cepteur nicotinique de l'acĂ©tylcholine (nAChR) pourrait avoir une fonction essentielle lors de l'infection Covid-19 ; fonction qui serait inhibĂ©e par la nicotine ; le SARS-CoV-2 pourrait aussi ĂȘtre un bloqueur du rĂ©cepteur nAChR (tout comme l'ivermectine[329] qui fait aussi partie des molĂ©cules testĂ©es)[318] ;
  • autre hypothĂšse (non exclusive des prĂ©cĂ©dentes) : la nicotine pourrait attĂ©nuer la rĂ©ponse immunitaire trĂšs anormalement excessive dans les cas les plus sĂ©vĂšres[323].

Plusieurs des Ă©tudes citĂ©es ci-dessus prĂ©sentent de possibles biais. Par exemple, le personnel soignant et enseignant (moins susceptibles de fumer) y est sur-reprĂ©sentĂ©. Ou (dans l'Ă©tude de la PitiĂ©-SalpĂ©triĂšre) les patients viennent d'Île-de-France, une rĂ©gion oĂč l'on compte moins de fumeurs qu'ailleurs en France. Mais au moins deux de ces Ă©tudes laissent fortement penser que les fumeurs sont mieux protĂ©gĂ©s du virus[318].

Une pré-étude (du 8 mai 2020) rappelle que d'aprÚs les bases de données disponibles, les tissus pulmonaires et rénaux des fumeurs (tout comme ceux des patients souffrant d'hypertension artérielle pulmonaire, d'insuffisance rénale chronique et de néphropathie diabétique) expriment plus que la normale la protéine ACE2 (consensuellement considérée comme principale voie d'entrée pour le virus dans les cellules qu'il infecte)[330].

Des études utilisant des patchs nicotiniques (ou contenant d'autres « agents nicotiniques ») sont prévues ; ces patchs seront testés sur du personnel soignant, et en essai thérapeutique sur des patients hospitalisés (dont en réanimation). Ils doivent permettre de confirmer ou infirmer que le produit actif est bien dans ce cas la nicotine (sachant que la chimie de la fumée de tabac est particuliÚrement complexe)[318].

Finalement, en mai 2021 la principale étude concluant à un « effet protecteur du tabac » est rétractée par la revue The European Respiratory Journal, à la suite de la mise en évidence de nombreux biais (notamment par une contre-étude publiée dans le British Medical Journal), et surtout à la révélation que les deux principaux auteurs de l'article avaient « oublié » de déclarer qu'ils travaillaient pour le lobby du tabac[331] - [332]. Le consensus scientifique penche donc trÚs clairement pour un rÎle aggravateur du tabagisme sur la COVID-19[332].

Le paradoxe avec l'asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique

On a d'abord craint que l'asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), et d'autres maladies respiratoires chroniques, prĂ©disposeraient Ă  l'infection par le SARS-CoV-2 et/ou Ă  dĂ©velopper les formes les plus sĂ©vĂšres de Covid-19. Contre toute attente et au contraire, lors des trois premiers mois de pandĂ©mie, ces deux maladies ont Ă©tĂ© sous-reprĂ©sentĂ©es dans les comorbiditĂ©s signalĂ©es. Une mĂȘme tendance, non expliquĂ©e, avait concernĂ© le SRAS.

Il y a plusieurs hypothÚses expliquant pourquoi elles sont sous-représentées[333] :

  1. Ces deux maladies pourraient avoir Ă©tĂ© mĂ©connues chez les premiers patients chinois atteints de Covid-19. C'est peu probable car en Italie au , par exemple, pour 355 patients morts de la Covid-19 (Ă  79,5 ans en moyenne), l’un Ă©tait diabĂ©tique et un diabĂšte a Ă©tĂ© signalĂ© chez 20,3 % des patients ayant survĂ©cu, alors qu'aucune BPCO ne figurait parmi les comorbiditĂ©s[334]. De mĂȘme aux États-Unis (au ), pour 7 162 parmi 74 439 cas signalĂ©s documentĂ©s, les maladies respiratoires chroniques et le diabĂšte Ă©taient respectivement signalĂ©s chez 8,5 % et 10,2 % de ces cas (Ă  comparer aux taux mondiaux de 11,3 % pour les maladies respiratoires chroniques et de 10,2 % pour le diabĂšte)[335].
  2. avoir une maladie respiratoire chronique protĂ©gerait contre la Covid-19, peut-ĂȘtre en calmant la rĂ©ponse immunitaire ; si c’est le cas, ce n'est pas encore expliquĂ©, et cette protection ne vaudrait pas pour les patients nĂ©anmoins entrĂ©s en phase aiguĂ« de la maladie, car parmi ces derniers, avoir une BPCO comme comorbiditĂ© est associĂ© Ă  un risque accru de mourir, comme cela Ă©tait attendu[336].
  3. les mĂ©dicaments pris pour ces deux maladies diminueraient le risque d’infection, et/ou d'Ă©mergence des symptĂŽmes permettant le diagnostic. Cependant seuls 50 % des MPOC sont en Chine traitĂ©s par les traitements standard europĂ©ens et nord-amĂ©ricains[337] alors que prĂšs de 75 % des asthmatiques chinois inhalent des corticostĂ©roĂŻdes[338]. In vitro, des corticostĂ©roĂŻdes non seulement suppriment la rĂ©plication des coronavirus, mais attĂ©nuent ou bloquent la production de cytokines (impliquĂ©es dans la « tempĂȘte de cytokines » qui tue de nombreux patients sĂ©vĂšrement atteints)[339] - [340]. Par un mĂ©canisme encore incompris, des corticostĂ©roĂŻdes inhalĂ©s semblent, chez ces patients, pouvoir empĂȘcher ou freiner le dĂ©veloppement d'une infection symptomatique ou diminuer la sĂ©vĂ©ritĂ© de la Covid-19. L’exemple suivant n'a pas valeur de preuve statistique (peu de cas, pas de groupe tĂ©moin), mais il est citĂ© par la littĂ©rature mĂ©dicale : l'Ă©tat de trois malades de Covid-19 (nĂ©cessitant de l'oxygĂšne, mais pas d'assistance ventilatoire) s'est amĂ©liorĂ© aprĂšs inhalation de ciclĂ©sonide[341].
    Depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, les experts et l’OMS recommandent aux victimes de MPOC et d'asthme de ne pas changer leur traitement[333]. Une revue systĂ©matique faite aprĂšs la pandĂ©mie de SRAS avait conclu que les corticostĂ©roĂŻdes systĂ©miques ne prĂ©sentaient aucun avantage et parfois un prĂ©judice[342].

Début avril 2020, les chercheurs ayant fait ce constat invitent à documenter avec précision les comorbidités, et les traitements antérieurs des malades de Covid-19, pour préciser les facteurs favorisant ou non l'infection, le développement des symptÎmes et le diagnostic, et pour définir les avantages/inconvénients du traitement de l'asthme et de la MPOC lors de la pandémie de Covid-19[333].

Effets des antihypertenseurs

Parmi les plus utilisĂ©s au monde, surtout chez des gens ĂągĂ©s, ces mĂ©dicaments peuvent exacerber le risque de septicĂ©mie et d'hypotension (en modifiant l'homĂ©ostasie et notamment le systĂšme nerveux sympathique, l'Ă©quilibre sodique et/ou le systĂšme rĂ©nine-angiotensine-aldostĂ©rone (RAS) qui est impliquĂ© dans la Covid-19[343]). MalgrĂ© une prĂ©occupation thĂ©orique concernant une expression accrue de l'ACE2 par blocage du systĂšme RĂ©nine-Angiotensine-AldostĂ©rone (RAS), dĂ©but mai 2020, on n'a pas dĂ©montrĂ© que les antihypertenseurs soient nuisibles lors d'une infection Ă  Covid-19 (sur le modĂšle animal, ils semblent mĂȘme bĂ©nĂ©fiques)[343]. Sur ces bases, le 7 mai 2020, un groupe de spĂ©cialitĂ© de l'hypertension (Sungha Park & al.) a recommandĂ© de maintenir le blocage RAS chez les hypertendus lors de la pandĂ©mie de Covid-19[343].

Facteur génétique

En octobre 2020, un facteur gĂ©nĂ©tique de comorbiditĂ© est dĂ©couvert. Il augmente (jusqu'Ă  trois fois)[344] le risque d'insuffisance respiratoire aiguĂ« aprĂšs infection par le SRAS-CoV-2 ; et chez les moins de 65 ans, il double le risque de mourir de complication[345]. Il s'agit d'un cluster de gĂšnes situĂ© sur le Chromosome 3 humain (et plus prĂ©cisĂ©ment dans la rĂ©gion 3p21.31). Une Ă©tude distincte, sur 3 199 patients hospitalisĂ©s et un groupe tĂ©moin, a confirmĂ© que ce cluster est le principal facteur de risque gĂ©nĂ©tique pour les symptĂŽmes graves post-hospitalisation[346] - [347].

Cette sĂ©quence de gĂšnes est hĂ©ritĂ©e du gĂ©nome de l'Homme de NĂ©andertal, il y a environ entre 50 000 et 60 000 ans en Europe du Sud[344]. Elle est trĂšs inĂ©galement rĂ©partie dans le monde : en Asie du Sud, environ 50 % de la population en est porteuse, contre 16 % en Europe alors qu'elle est presque absente en Asie de l'Est[344] - [346]. Lors de la publication de l'Ă©tude on ignorait comment et pourquoi ces gĂšnes augmente le risque de forme grave de la malade[344].

Une autre étude (pré-impression, décembre 2020), a pointé un enzyme dit dipeptidyl peptidase-4 (DPP4)[348]. Le gÚne à l'origine du risque accru de forme grave de Covid-19 a ensuite été identifié comme étant le « facteur de transcription leucine zipper like 1 » (LZTFL1), un gÚne encore peu connu[345] - [349].

Diagnostic et tests

La mĂ©thode standard de diagnostic consiste Ă  effectuer une rĂ©action en chaĂźne par polymĂ©rase Ă  transcription inverse (rRT-PCR) Ă  partir d'un Ă©couvillon nasopharyngĂ©[350] - [351]. Au dĂ©but de l’épidĂ©mie, des critĂšres avaient Ă©tĂ© dĂ©finis pour rĂ©aliser les tests diagnostiques. Au 6 mars 2020, devant la diffusion mondiale du virus et l’apparition de plusieurs foyers importants, ces critĂšres sont devenus de plus en plus obsolĂštes. Le fait de revenir d'un sĂ©jour dans une rĂ©gion infectĂ©e est suffisant pour justifier une recherche par RT-PCR[352] et/ou la rĂ©alisation d'un CT scan des poumons si un patient prĂ©sente les signes dĂ©crits ci-dessus.

Les CDC dĂ©finissent un « contact Ă©troit » comme le fait d'ĂȘtre Ă  moins de deux mĂštres d'un malade suspectĂ© ou confirmĂ© ou dans une piĂšce ou une zone de soins pendant une pĂ©riode prolongĂ©e sans Ă©quipement de protection individuelle ou exposĂ© directement aux sĂ©crĂ©tions d'une personne infectĂ©e par le SARS-CoV-2.

En complĂ©ment du test PCR, un oxymĂštre peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour dĂ©tecter une contamination au COVID-19 ou pour surveiller une personne contaminĂ©e afin d'ĂȘtre alertĂ© en cas de dĂ©tresse respiratoire.

RT-PCR

Le test-diagnostic le plus utilisé est la mise en évidence du génome du virus par la technologie RT-PCR (amplification génique aprÚs transcription inverse) sur des frottis nasopharyngés[241]. Cependant, ce diagnostic n'est pas à la portée de tous les systÚmes de santé. De plus, des faux négatifs sont possibles en RT-PCR[353], ce pourquoi l'imagerie médicale reste essentielle pour le bon diagnostic des patients[354].

La spĂ©cificitĂ© de ce test est de 100 % mais on ignore sa sensibilitĂ©[355] cependant tout dĂ©pend de la charge virale du prĂ©lĂšvement laquelle est variable selon le moment (primo-infection) selon l’état immunitaire du sujet (risque Ă©levĂ© chez les sujets immunodĂ©primĂ©s). L'existence de faux nĂ©gatifs est connue[356]. La RT-PCR a Ă©tĂ© largement dĂ©ployĂ©e en virologie diagnostique et a donnĂ© peu de rĂ©sultats faussement positifs[357]. Les valeurs prĂ©dictives positive et nĂ©gative ne sont pas actuellement connues avec prĂ©cision, car, pour les calculer il faut avoir le chiffre exact de l'incidence et de la prĂ©valence de la maladie. Le , le ministĂšre français des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© annonce qu'un test diagnostic dĂ©veloppĂ© par le centre national de rĂ©fĂ©rence des virus respiratoires, Ă  savoir l'Institut Pasteur, est disponible en France[358].

La sensibilité du test dépend aussi de son lieu et mode de prélÚvement. Ainsi la sensibilité de la RT-PCR est meilleure pour les prélÚvements faits dans le nez que dans la bouche[93]. Pour échantillonner l'ARN du SARS-CoV-2, on a d'abord recommandé d'analyser le mucus de fond de gorge par écouvillonnage. Les gouttelettes d'expectorations ont été jugées ensuite plus représentatives de la charge virale[359]. En cas de RT-PCR négative au niveau nasopharyngés chez un patient suspect de maladie à coronavirus 2019, il est préférable d'effectuer des prélÚvements par lavage bronchoalvéolaire (lavage bronchique au cours d'une fibroscopie pulmonaire)[360], mais cette méthode (recommandée pour toute maladie respiratoire à risque) est impossible à appliquer en contexte épidémique.

La RT-PCR nécessite du temps, or le nombre d'appareils et leur capacité sont limités. Des diagnostics rapides sont donc proposés, par exemple en s'appuyant sur l'ùge, le sexe, la température, les images radiologiques et le rapport neutrophile sur lymphocyte[361].

Une Ă©tude rĂ©trospective chinoise, publiĂ©e le dans le Journal of Clinical Virology, portant sur 301 malades hospitalisĂ©s prĂ©sentant des formes moyennes ou sĂ©vĂšres (mais dont aucune n'a nĂ©cessitĂ© un transfert en U.S.I.), 1 113 RT-PCT ont Ă©tĂ© effectuĂ©es chez ces patients sur des prĂ©lĂšvements nasaux ou laryngĂ©s (nez et bouche). Cette Ă©tude permet d'Ă©tablir la dynamique de la RT-PCR[93] :

0-7 jours 8-14 jours 15-21 jours 22-28 jours Plus de 28 jours
97,9 % 68,8 % 36,3 % 30 % 26,3 %

Une méta-analyse publiée le dans le Annals of Internal Medicine évoque aussi des faux négatifs évoluant de 38 % à J5 (jour moyen de début des symptÎmes) à 20 % à J8 pour remonter à 21 % à J9 puis 66 % à J21[362] - [363].

Charge virale

Il existe une certaine confusion sur la notion de charge virale pour la maladie Ă  coronavirus 2019 comme le rappelle Alexandre Bleibtreu, infectiologue Ă  l'hĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre Ă  Paris[364]. La charge virale est la quantitĂ© de virus dans une unitĂ© de volume. Le test RT-PCR dose la quantitĂ© de gĂ©nome virale c'est-Ă -dire aprĂšs destruction de l’enveloppe et de la membrane du virus.

La persistance d'une excrĂ©tion virale par l'Ă©pithĂ©lium nasal est aussi un facteur de risque. Toutes les personnes dans une Ă©tude comprenant 171 personnes admises en USI avec 53 dĂ©cĂšs ont gardĂ© une charge virale jusqu'Ă  la fin[242]. Une lettre adressĂ©e Ă  l’éditeur de la revue Lancet rappelle que la charge virale dans le cas du SARS restait positive jusqu'Ă  1 mois aprĂšs la guĂ©rison alors que la culture virale se nĂ©gativait plus rapidement relativisant la charge virale dans la contagiositĂ©[365].

La prĂ©sence d'une charge virale sanguine (assez frĂ©quente lors de maladies Ă  coronavirus) semblerait ĂȘtre un facteur de gravitĂ©[366]. Elle invite aussi Ă  une bonne gestion des dons de sang faits pour les transfusions[367].

Réponse sérologique

Une premiÚre étude s'intéresse à la présence des anticorps IgG et IgM. La recherche des IgG et IgM est beaucoup plus simple et rapide que le RT-PCR. Elle permettrait de rattraper les faux positifs (par pollution d'ARN dans le laboratoire) et les faux négatifs (mauvais prélÚvement) mais le faible nombre de cas ne permet pas de conclure définitivement[368].

Une autre Ă©tude sur 173 patients porte sur la rĂ©action sĂ©rologique Ă  l'infection Ă  SARS-CoV-2 : le taux de sĂ©roconversion (passage de l'absence d'anticorps spĂ©cifique Ă  la prĂ©sence d'anticorps spĂ©cifiques) pour les anticorps IgG et IgM Ă©taient de 93,1 % (161/173) 82,7 % (143/173) avaient des IgM sans IgG et 64,7 % (112/173) des IgG sans IgM ; La sĂ©roconversion est apparue sĂ©quentiellement pour anticorps IgG et IgM, IgM puis IgG, avec un temps mĂ©dian respectivement de onze, douze et quatorze jours. Moins de 40 % de patients avaient des anticorps les sept premiers jours de la maladie puis ce pourcentage a rapidement augmentĂ© Ă  100,0 %, 94,3 % et 79,8 % pour IgG et IgM, IgM et IgG respectivement quinze jours aprĂšs le dĂ©but de la maladie. En revanche, le taux positif du RT-PCR est passĂ© de 66,7 % (58/87) dans les Ă©chantillons prĂ©levĂ©s avant le 7e jour Ă  45,5 % (25/55) entre J15 et J39. La combinaison de la dĂ©tection d’ARN et d’anticorps a amĂ©liorĂ© la sensibilitĂ© du diagnostic (p < 0,001), mĂȘme en phase prĂ©coce (premiĂšre semaine)[369].

Une autre étude a conclu que chez la moitié des patients, la séroconversion se produit aprÚs une semaine (parfois au 14e jour), et elle n'est pas suivie d'une baisse rapide de la charge virale[70].

Une Ă©tude remarque que les IgG apparaissent un ou deux jours seulement aprĂšs les IgM, soit de façon beaucoup plus rapide qu’habituellement[369].

Un titre anticorps IgG et IgM élevé serait indépendamment associé à une gravité de la maladie[369].

Indications dans la recherche des anticorps

DĂ©but mai, la HAS rappelle que les tests sĂ©rologiques ne permettent pas de statuer sur une potentielle immunitĂ© protectrice ni a fortiori sur sa durĂ©e. Et ils n’apportent pas d’information sur la contagiositĂ©. Outre leur intĂ©rĂȘt Ă©pidĂ©miologique, elle prĂ©cise les indications dans le diagnostic de la maladie[370] :

  • En diagnostic initial pour les patients symptomatiques graves hospitalisĂ©s, dont la RT-PCR est nĂ©gative mais chez qui les symptĂŽmes cliniques ou le scanner sont Ă©vocateurs d’une Covid-19.
  • En diagnostic de rattrapage de patients symptomatiques graves hospitalisĂ©s mais qui n’ont pas eu un test RT-PCR dans les sept premiers jours.
  • En diagnostic initial de patients symptomatiques sans signes de gravitĂ© suivis en ambulatoire dont le test RT-PCR est nĂ©gatif mais dont le tableau clinique est Ă©vocateur.
  • En diagnostic de rattrapage de patients symptomatiques sans signes de gravitĂ© suivis en ambulatoire mais chez qui un test RT-PCR n’a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ© avant 7 jours.
  • En diagnostic diffĂ©rĂ© des patients symptomatiques sans signes de gravitĂ© diagnostiquĂ©s cliniquement mais n’ayant pas fait l’objet d’une RT-PCR et ce depuis la mise en place de la phase 2 (Ă  partir du ).
  • En dĂ©tection d’anticorps chez les professionnels soignants non symptomatiques, en complĂ©ment du dĂ©pistage et de la dĂ©tection de personne-contact par RT-PCR selon les recommandations en vigueur, si la RT-PCR est nĂ©gative.
  • En dĂ©tection d’anticorps chez du personnel d’hĂ©bergement collectif (Ă©tablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux, prisons, casernes, rĂ©sidences universitaires, internats
) non symptomatiques en complĂ©ment du dĂ©pistage et de la dĂ©tection de personne-contact par RT-PCR selon les recommandations en vigueur, si la RT-PCR est nĂ©gative.
Culture virale

Ce virus peut se cultiver par culture virale (faite le à l'Institut Pasteur de Paris[371] ; par contre, c'est une équipe australienne qui isole le virus par culture pour la premiÚre fois), mais celle-ci n'est pas utilisée en pratique clinique[89].

Auto-Test de recherche de protéine virale

Un premier essai d'un test Ă  faire chez soi a Ă©tĂ© publiĂ© dans la revue Journal of Clinical Virology le . Ce test, bien qu'ayant une sensibilitĂ© de 100 % et une spĂ©cificitĂ© de 97 %, se montre pas assez spĂ©cifique lors de l'essai, puisque sa valeur prĂ©dictive positive n'est que de 55 % (donc, si ce test est positif, le virus dĂ©tectĂ© sera le SARS-CoV-2 une fois sur deux et une fois sur deux un autre virus), mais sa valeur prĂ©dictive nĂ©gative est de 100 % : s'il est nĂ©gatif, vous ĂȘtes sĂ»r de ne pas avoir le virus[372].

Examens courants

Les signes biologiques les plus importants car semblant en rapport avec la gravité de la maladie sont[189] :

  • lymphopĂ©nie (infĂ©rieure Ă  1 500 lymphocytes par ml) est retrouvĂ©e dans 83 % des cas ; une lymphopĂ©nie est trĂšs souvent prĂ©sente chez des patients en Ă©tat critique. La lymphopĂ©nie est une caractĂ©ristique importante des patients gravement malades infectĂ©s par le SARS-CoV[373], car une invasion ciblĂ©e des lymphocytes par des particules virales du SARS-CoV endommage la composante cytoplasmique du lymphocyte et provoque sa destruction. La lymphopĂ©nie Ă©tait Ă©galement courante chez les patients gravement malades infectĂ©s par le MERS-CoV, qui est le rĂ©sultat de l'apoptose des lymphocytes[374]. Il semblerait que la gravitĂ© de la lymphopĂ©nie reflĂšte la gravitĂ© de l'infection par le SARS-CoV-2[375] ;
  • thrombopĂ©nie (infĂ©rieure Ă  150 000 plaquettes par ml) existe dans 36 % des cas ;
  • leucopĂ©nie (infĂ©rieure Ă  1 500 leucocytes par ml) retrouvĂ©e dans 33 % des cas ;
  • dans la mesure oĂč 50 % des dĂ©cĂšs rĂ©sultent d'une surinfection opportuniste ou provenant de bactĂ©rioses ou de mycoses sous-jacentes, une recherche de bactĂ©ries ou micro-champignons infectieux est Ă  faire, idĂ©alement par les moyens de la mĂ©tagĂ©nomique ou la recherche de gĂ©nomes entiers[376] - [377] (qui sont encore peu disponibles, notamment dans les pays pauvres).

Les autres anomalies Ă©valuent le retentissement de l'infection virale sur les diffĂ©rents organes (cƓur, rein, foie) : on peut retrouver une cytolyse hĂ©patique modĂ©rĂ©e (transaminase lĂ©gĂšrement augmentĂ©e) ; le taux de procalcitonine est normal ; les lactates dĂ©shydrogĂ©nases et la crĂ©atine kinase peuvent ĂȘtre augmentĂ©es[241].

Une aggravation de la maladie se traduit par l'aggravation de la lymphopénie avec aggravation de la leucocytose.

Marqueurs biologiques pronostiques

Les taux de 13 cytokines sont significativement corrélés avec le risque de développer une forme grave nécessitant une prise en charge en unité de soins intensifs. Un bon marqueur pronostique est constitué de deux d'entre elles[378] :

Interleukine

Des indicateurs d'inflammation ont Ă©tĂ© recherchĂ©s chez des patients lĂ©gers, graves et critiques, pour discriminer rapidement ceux dont la pneumopathie pourrait Ă©voluer vers une forme sĂ©vĂšre ou mortelle[379]. Les critĂšres associĂ©s Ă  la gravitĂ© de la maladie Ă©taient l'Ăąge, le rĂ©cepteur de l'interleukine 2, de l'interleukine 6 (IL-6), de l'interleukine 8, de l'interleukine 10, le facteur de nĂ©crose tumorale α, la protĂ©ine C rĂ©active (CRP), la ferritine, la procalcitonine, la numĂ©ration des globules blancs, la numĂ©ration des lymphocytes, la numĂ©ration des neutrophiles et la numĂ©ration des Ă©osinophiles[379], avec en conclusion un risque maximal pour les plus de 67 ans, avec un taux d'interleukine 2 supĂ©rieure Ă  793,5 U/mL, de CRP supĂ©rieure Ă  30,7 ng/mL, de ferroprotĂ©ine supĂ©rieure Ă  2 252 ÎŒg/L, une leucocytose supĂ©rieure Ă  95 Ă— 108 L-1 ou un nombre de neutrophiles dĂ©passant 7 305 Ă— 106 L-1.

Un niveau élevé d'IL-6 à l'admission serait associé à une manifestation clinique sévÚre. La diminution de l'IL-6 semble indiquer l'efficacité du traitement, tandis que son augmentation indique une progression de la maladie. L'évolution du niveau d'IL-6 est donc un marqueur utile pour la surveillance de la maladie chez les patients atteints de Covid-19 sévÚre[380].

Une étude montre une présence de l'ARN viral dans le sang et que la charge virale est directement corrélée avec le taux sanguin d'interleukine 6, ce qui fait de cette molécule un marqueur pronostique important[366]. Cette augmentation associée à un taux de fer sanguin élevée doit faire rechercher une lymphohistiocytose hémophagocytaire secondaire[311].

Le taux de CRP semble ĂȘtre en rapport avec une rĂ©action inflammatoire inappropriĂ©e du foie[381].

Lymphocyte

Une Ă©tude[382] semble montrer que le taux de lymphocytes est un moyen efficace et un indicateur fiable pour la classification et le pronostic de la maladie : durant le passage d'une forme bĂ©nigne vers une forme grave, le taux de lymphocyte sanguin diminue et reste bas. Au moment oĂč l'Ă©tat du malade s’amĂ©liore, le taux de lymphocyte sanguin remonte vers des taux normaux. Les patients ayant moins de 5 % de lymphocytes par rapport aux normes, avaient souvent un mauvais pronostic. Une autre Ă©tude confirme l'existence d'une corrĂ©lation Ă©levĂ©e entre le taux des lymphocytes sanguins et la progression de la maladie. Pour les auteurs de cette Ă©tude, le lymphocyte est la cellule clĂ© de la pathologie du SARS-CoV-2.

D-dimĂšre

L'augmentation des D-dimÚres est un signe de gravité ainsi que l'augmentation de la créatinémie[383]. Ce marqueur est aussi retrouvé dans cette publication qui a été étudié les facteurs de risque chez les patients décédés de Covid-19 pour un taux supérieur à 1 microgramme par ml[242].

Imagerie médicale

  • Stade 2 (progressif)
    Stade 2 (progressif)
  • Stade 3 (du pic)
    Stade 3 (du pic)

Comme le fait remarquer le professeur Christine Jenkins, responsable de la Fondation australienne des maladies pulmonaires et expert en pneumologie, la particularité des pneumopathies virales est leur propension à atteindre tout le poumon alors que les pneumopathies bactériennes sont souvent localisées à un lobe pulmonaire. La Covid-19 atteint trÚs rapidement ensemble des deux poumons[384].

Une Ă©quipe chinoise dĂ©crit en l’évolution de la pneumopathie chez des patients peu sĂ©vĂšres en la divisant en quatre stades selon l’aspect au scanner[385] :

  1. stade 1, dit prĂ©coce (jusqu'aux quatre premiers jours) : les opacitĂ©s en verre dĂ©poli c’est-Ă -dire des changements de densitĂ© des tissus en forme de halo, courants dans les affections virales.sont la principale anomalie pulmonaire, sont sous-pleurales et touchent les lobes infĂ©rieurs des poumons ;
  2. stade 2, dit progressif (cinq à huit jours) : les opacités en verre dépoli deviennent bilatérales et multilobaires, des plages de condensation et de crazy paving apparaissent ;
  3. stade 3, dit du pic (dix Ă  treize jours) ; les anomalies s’intensifient, notamment la condensation alvĂ©olaire ;
  4. stade 4, dit de résorption (aprÚs quatorze jours) : régression des anomalies, résorption de la condensation, disparition complÚte du crazy paving et persistance de verre dépoli.

Les mĂȘmes auteurs concluent que les patients prĂ©sentant une pneumonie modĂ©rĂ©e (sans dĂ©tresse respiratoire sĂ©vĂšre), les anomalies pulmonaires au scanner thoracique sont maximales environ dix jours aprĂšs l'apparition initiale des symptĂŽmes, et rĂ©gresse Ă  partir de quatorze jours[385].

GĂ©nĂ©ralement, plus la maladie avance, plus les opacitĂ©s linĂ©aires, un motif de pavage fou » et/ou un signe de « halo inversĂ© sont prĂ©sents sur l’image[386].

Chez les sujets asymptomatiques ou encore symptomatiques (c'est-à-dire à un stade infraclinique) le scanner (tomodensitométrie ou TDM) montre néanmoins des changements précoces dans les poumons[387] (opacités en verre dépoli unilatérales)[388]. Le scanner peut donc contribuer au diagnostic de la Covid-19, associé à un test RT-PCR concordant, voire en cas de faux-négatif de ce test[389].

Le 23 avril l'équipe du Pr Delabrousse du Centre hospitalier régional universitaire de Besançon publie un article dans la revue internationale RADIOLOGY qui fait figure d'avancée majeure dans la prise en charge des patients atteints de Covid-19. Cette étude établit que 23 % des patients atteints présentent une embolie pulmonaire détectée par angioscanner (qui utilise une injection de produit de contraste). « Le diagnostic d'embolie pulmonaire chez les patients COVID-19 est impératif et impose la réalisation d'un angioscanner pulmonaire au lieu du scanner thoracique sans injection actuellement recommandé »[390]. Cette nouvelle recommandation est aussitÎt suivie par le CHU de Strasbourg[391].

Prise en charge et diagnostic par télémédecine

La tĂ©lĂ©mĂ©decine a montrĂ© son intĂ©rĂȘt dans plusieurs situations de crises sanitaires[392]. Elle pourrait permettre de trier les cas nĂ©cessitant une hospitalisation et pour les autres une surveillance Ă  domicile. Le recueil des donnĂ©es associĂ©es avec un programme d'intelligence artificielle permet de trier et d'Ă©valuer le risque. En cas d'hospitalisation, l'Ă©quipe mĂ©dicale peut isoler et prendre en charge le patient de façon plus rapide, protĂ©geant aussi les autres patients attendant dans le service des urgences[393].

Diagnostic par intelligence artificielle

Une Ă©tude scientifique semble montrer l'intĂ©rĂȘt d'utiliser des logiciels d'IA, qui en analysant les anomalies pulmonaires visibles au scanner initial permettent de prĂ©dire avec de bonnes performances la durĂ©e d'hospitalisation des patients[394].

Des chercheurs de l'EPFL ont développé une application web, CoughVid, ayant pour objectif de diagnostiquer la Covid-19 en analysant le son produit par la toux[395].

Outil de diagnostic en ligne

L'Institut Pasteur met en ligne un outil de diagnostic tout public qui comprend 22 questions[396].

Dépistage par les composés organiques volatils

Les composés organiques volatils excrétés par l'organisme, notamment exhalés par la respiration, pourraient devenir un moyen de diagnostic de la Covid-19.

Une start-up de Singapour propose de détecter la Covid-19, entre autres maladies, en faisant souffler le patient dans un appareil[397].

L’École nationale vĂ©tĂ©rinaire d’Alfort, quant Ă  elle, travaille au dĂ©pistage canin de la Covid-19[398]. C'est alors le flair de l'animal qui dĂ©tecterait des signaux olfactifs marqueurs du coronavirus.

Diagnostic différentiel

L'utilisation d'un kit permettant de détecter plusieurs agents pathogÚnes responsables des maladies respiratoires a révélé un taux élevé d'infections par le virus de la grippe, représentant 28,5 % de tous les cas suspects d'infection par le SARS-CoV-2[399].

Clinique Examens
Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS)
  • Absence de contact avec une personne atteinte de la Covid-19 ou absence de voyage dans une rĂ©gion Ă  risque.
  • Les symptĂŽmes gastro-intestinaux et les symptĂŽmes des voies respiratoires supĂ©rieures semblent ĂȘtre moins frĂ©quents pour la Covid-19.
Syndrome respiratoire aigu sévÚre (SRAS)
  • Plus aucun cas depuis 2004.
  • Absence de contact avec une personne atteinte de la Covid-19 ou absence de voyage dans une rĂ©gion Ă  risque.
  • Les symptĂŽmes gastro-intestinaux et les symptĂŽmes des voies respiratoires supĂ©rieures semblent ĂȘtre moins frĂ©quents pour la Covid-19.


  • RT-PCR positive Ă  l'ARN viral du SARS-CoV.
Grippe
  • Absence de contact avec une personne atteinte de la Covid-19 ou absence de voyage dans une rĂ©gion Ă  risque.
  • Pas de diffĂ©renciation clinique entre la Covid-19 et la grippe[400].
Pneumonie communautaire
  • Absence de contact avec une personne atteinte de la Covid-19 ou absence de voyage dans une rĂ©gion Ă  risque.
  • Pas de diffĂ©renciation clinique entre la Covid-19 et les infections des voies respiratoires d'origine communautaire.
  • Test sanguin ou sur crachats de positive pour l'organisme responsable par PCR ou culture.
Rhume
  • Absence de contact avec une personne atteinte de la Covid-19 ou absence de voyage dans une rĂ©gion Ă  risque.
  • Pas de diffĂ©renciation clinique entre la Covid-19 et les infections des voies respiratoires d'origine communautaire.
  • Écoulement nasal et mal de gorge plus frĂ©quent dans le rhume.
  • RT-PCR : positive pour le virus causal ou nĂ©gative pour l'ARN viral du SARS-CoV-2.
Grippe aviaire Ă  H7N9
  • Maladie endĂ©mique en Chine.
  • Malade suspect vivant dans les rĂ©gions oĂč cette maladie est endĂ©mique.
  • Contact avec des oiseaux infectĂ©s.
  • RT-PCR : positive pour l'ARN du H7.
Grippe aviaire Ă  H5N1
  • Malade suspect vivant dans les rĂ©gions oĂč cette maladie est endĂ©mique.
  • Contact avec des oiseaux infectĂ©s.
  • RT-PCR : positive pour l'ARN du H5-N1.
Autres infections pulmonaires virales ou bactériennes
  • Absence de contact avec une personne atteinte de la Covid-19 ou absence de voyage dans une rĂ©gion Ă  risque.
  • Pas de diffĂ©renciation clinique entre la Covid-19 et les infections des voies respiratoires d'origine communautaire.
  • Penser Ă  l'adĂ©novirus ou au mycoplasme pour les sujets vivants en groupe (par exemple Ă©cole ou camps militaires).
  • Test sanguin ou sur crachats de positive pour l'organisme responsable par PCR ou culture.
Tuberculose pulmonaire
  • Personne vivant en zone d'endĂ©misme, en particulier chez les patients immunodĂ©primĂ©s.
  • L'histoire clinique est gĂ©nĂ©ralement plus longue.
  • La prĂ©sence de sueurs nocturnes et de perte de poids sont des Ă©lĂ©ments cliniques trĂšs discriminants.
  • OpacitĂ©s fibronodulaires dans les lobes supĂ©rieurs avec ou sans cavitation Ă  la radiographie pulmonaire.
  • BactĂ©ries acido-rĂ©sistantes, sur culture ou Ă  l'examen direct de crachat.
  • Tests molĂ©culaires : positifs pour Mycoplasma tuberculosis.

Classification de la maladie

La classification de la gravitĂ© de la Covid-19 est trĂšs importante. Lors du dĂ©clenchement d'une Ă©pidĂ©mie les ressources mĂ©dicales sont relativement rares. Une classification en optimise l’utilisation permettant de limiter le sur-traitement ou le sous-traitement. Le guide du Centre national de contrĂŽle des maladies chinois classe la maladie principalement sur des critĂšres radiologiques[382] en quatre types. Une Ă©tude suggĂšre d'utiliser le taux de lymphocytes pour classer la maladie[382].

Chiens renifleurs

DĂšs le dĂ©but de la pandĂ©mie, les chiens « renifleurs » sont rapidement envisagĂ©s pour dĂ©pister les patients atteints de Covid-19. Le professeur Dominique Grandjean de l'École nationale vĂ©tĂ©rinaire d’Alfort est Ă  l’initiative du projet EnvA Equipe NosaĂŻs aprĂšs avoir constatĂ© « que la signature olfactive du virus est forte et trĂšs spĂ©cifique ». Aussi, une Ă©tude est lancĂ©e dans le cadre de Salicov AP-PH et les rĂ©sultats donnĂ©s le 19 mai 2021 sont trĂšs positifs : l'analyse olfactive est rapide, non invasive, ne « nĂ©cessite qu’une fraction de seconde par prĂ©lĂšvement avec un rĂ©sultat instantanĂ© » et ne coĂ»te « que quelques millions d’euros pour le dĂ©ploiement des chiens », « par rapport aux milliards engendrĂ©s par les tests de RT-PCR ». Aussi, le professeur assure se battre « avec l’OMS pour que cette technique soit dĂ©veloppĂ©e Ă  bas coĂ»t dans des pays comme Madagascar, le Mali, le Rwanda, ou au Congo, par exemple
 » et envisage « de crĂ©er une plateforme de formateurs Ă  DubaĂŻ qui inviterait des personnes de pays plus pauvres Ă  se former »[401].

Anatomopathologie, autopsies

Peu de données issues d'un examen microscopique sont disponibles sur la Covid-19[402] - [403]. Les principales constations anatomopathologiques à l'autopsie sont :

La mĂ©decine lĂ©gale ou toute pratique d'autopsie nĂ©cessite des prĂ©cautions particuliĂšres en pĂ©riode de risque pandĂ©mique. Le CollĂšge royal des pathologistes a publiĂ© des recommandations sur la pratique de l'autopsie sur des corps pouvant ĂȘtre infectĂ©s Ă  la Covid-19[405].

Traitement

En septembre 2021, il n'existe pas de traitement efficace ou de cure spĂ©cifique contre le SARS-CoV-2, reconnu par l'OMS. « Les soins de soutien les plus efficaces sont l’oxygĂ©nothĂ©rapie pour les patients dans un Ă©tat grave et ceux qui risquent de dĂ©velopper une forme grave de la maladie, ainsi qu’une assistance respiratoire plus poussĂ©e, comme la ventilation pour les patients dans un Ă©tat critique. La dexamĂ©thasone est un corticostĂ©roĂŻde qui peut contribuer Ă  rĂ©duire la durĂ©e de placement sous respirateur et Ă  sauver des patients dans un Ă©tat grave ou critique »[406].

Le 4 novembre 2021, le Royaume-Uni devient le premier pays au monde à commercialiser le molnupiravir, un antiviral contre la COVID-19, pris sous forme de comprimés et destiné aux malades présentant un risque de forme grave. Ce traitement a été développé par le laboratoire américain Merck, commercialisé sous le nom de Lagevrio[407].

Vaccination

Les objectifs de la vaccination contre le SARS-CoV-2 sont divers : protéger chaque individu de la maladie, protéger les personnes particuliÚrement à risque, stopper une vague pandémique, maintenir la liberté individuelle, protéger l'économie, protéger les moins menacés des effets secondaires de la vaccination, justice mondiale . Ces objectifs en partie divergents impliquent différentes stratégies possibles concernant la distribution[408] et la priorité des vaccins[409], l'intervalle entre la premiÚre et la deuxiÚme vaccination[410], le nombre de vaccinations de rappel[411] et la sélection de la dose[412].

Vaccins

Les vaccins contre la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) font l'objet de recherches dÚs le début de la pandémie de maladie à coronavirus 2019, dans plusieurs pays. Ainsi, le cofondateur de BioNTech a expliqué en , que son vaccin a été conçu en quelques heures dÚs [413] - [414].

Différentes approches sont explorées pour forcer l'organisme à développer une réponse immunitaire permettant d'éliminer le virus SARS-CoV-2 : l'utilisation de formes atténuées ou inactivées du coronavirus, de virus anodins modifiés génétiquement pour exprimer une protéine du coronavirus, de protéines du coronavirus, ou d'acides nucléiques insérés dans des cellules humaines pour y produire des protéines virales[415] - [416].

En , selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il y aurait soixante vaccins contre le coronavirus SARS-CoV-2 autorisés ou en phase d'étude clinique, ainsi que 172 vaccins potentiels à l'étude[417].

La Russie, la Chine et Cuba sont les premiĂšres Ă  injecter Ă  grande Ă©chelle un vaccin et Ă  le commercialiser. Le vaccin russe Spoutnik V est le premier au monde Ă  ĂȘtre homologuĂ©, son nom faisant rĂ©fĂ©rence au premier satellite envoyĂ© dans l'espace. La Chine aurait dĂ©jĂ  vaccinĂ© 350 000 personnes dĂ©but [418].

Le , Pfizer, qui mĂšne la course dans l'industrie occidentale, annonce que le candidat vaccin contre la Covid-19 qu'il prĂ©pare en partenariat avec BioNTech (le TozinamĂ©ran) est efficace Ă  90 %[419]. Cette nouvelle provoque un envol des bourses mondiales. Le , Moderna annonce Ă  son tour que son vaccin est efficace Ă  94,5 %[420]. Le , le vaccin Pfizer-BioNTech est approuvĂ© par le MHRA (en) pour le Royaume-Uni[421], et la vaccination y dĂ©bute le [422]. Le , ce vaccin est autorisĂ© aux États-Unis par la Food and Drug Administration[413] et la campagne de vaccination commence Ă  New York le [423]. Les homologations de ce 1er vaccin ont lieu en au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada, en IsraĂ«l, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et en Union europĂ©enne[424] - [425] - [426].

Le 27 décembre 2020, Mauricette M. ùgée de 78 ans, devient la premiÚre femme française vaccinée[427].

Vaccination et variants

La vaccination doit toucher un public suffisamment large pour que l'immunité collective soit atteinte. Dans le cas contraire, le virus continue à circuler et à muter dans la population non vaccinée ce qui peut aboutir à l'apparition de variants de nature à compromettre l'efficacité des vaccins. Une étude montre que ce risque est maximal avec une couverture vaccinale de l'ordre de 60 % (situation de beaucoup de pays développés à l'été 2021)[428] - [429].

Typologie des malades

Facteurs de prédisposition

L'un des aspects marquants de la Covid-19 porte sur les grandes différences d'intensité d'expression clinique de la maladie ; allant de l'asymptomatisme complet à des formes rapidement mortelles, note le généticien Kåri Stefånsson[430], selon qui des prédispositions génétiques pourraient expliquer certaines de ces différences.

Prédispositions génétiques

En juillet 2020, dans le cadre de la « COVID-19 Host Genetics Initiative » (consortium international de chercheurs partageant des donnĂ©es utiles pour l'Ă©tude des liens entre gĂ©nome humain et COVID-19), les donnĂ©es gĂ©nomiques acquises chez 4 000 patients (tombĂ©s malades en Italie et en Espagne) ont mis en Ă©vidence de premiers liens gĂ©nĂ©tiques solides entre la sĂ©vĂ©ritĂ© de la Covid-19 et certaines caractĂ©ristiques du gĂ©nome des malades. Le risque d'insuffisance respiratoire Ă©tait nettement accru chez les porteurs de deux variantes gĂ©nĂ©tiques[431] :

  1. l'une est située à proximité de plusieurs gÚnes, dont l'un codant une protéine interagissant avec le récepteur utilisé par le virus pour pénétrer dans les cellules humaines, et deux autres codant des molécules liées à la réponse immunitaire[431] ;
  2. l'autre est situĂ©e dans la rĂ©gion du gĂ©nome dĂ©terminant le type sanguin ABO[431]. Remarque : prĂ©cĂ©demment une typologie par groupe sanguin avait Ă©tĂ© soupçonnĂ©e[432] par un preprint (du 16 mars 2020) en Chine Ă  partir de diffĂ©rents hĂŽpitaux (Wuhan, Shenzhen), qui semblait montrer que les personnes de groupe sanguin A prĂ©sentent un risque plus Ă©levĂ© que les autres groupes, tandis que les personnes de groupe O prĂ©sentent un risque moins Ă©levĂ© que les autres groupes. Dans cette Ă©tude la rĂ©partition des patients de groupe B et AB atteints de la Covid-19 est la mĂȘme que dans un Ă©chantillon sain de population, Ă©tude qui avait Ă©tĂ© mise en relation avec une autre sur le SARS-CoV de 2001-2002[433] par France Inter[434], Ă©voquant une corrĂ©lation in vitro pour un virus cousin du SARS-CoV-2.

Ces deux variantes ne joueraient cependant qu'un rÎle modeste dans le caractÚre fatal ou non de la maladie (des immunologistes, tels Jean-Laurent Casanova à l'université Rockefeller de New York, recherchent d'autres mutations jouant un rÎle plus significatif[431].

Des Ă©tudes de septembre 2020 et aoĂ»t 2021 indiquent que « 20 Ă  25% des formes sĂ©vĂšres de Covid-19 » s’expliquent par des anomalies gĂ©nĂ©tiques et immunologiques[435] :

  • environ 4 % des formes graves seraient dues Ă  un « dĂ©faut de production ou d'action des interfĂ©rons de type I » causĂ© par des anomalies gĂ©nĂ©tiques (mutations concernant 8 gĂšnes[436] dont le gĂšne TLR7 situĂ© sur le chromosome X[437]) ; un dosage sĂ©rique des IFN de type I permettrait de dĂ©tecter certains sujets Ă  risque ;
  • 15 Ă  20 % des formes graves seraient dues Ă  des auto-anticorps ciblant les interfĂ©rons de type I du patient (cf. ci-dessous).

Composante auto-immune (dans certaines formes graves et/ou longues)

15 à 20 % des formes graves seraient dues à une composante auto-immune conduisant à une production importante d'anticorps dirigés contre les interférons de type I du patient (contre 0,33 % dans la population générale). Les patients à risque pourraient bénéficier d'une plasmaphérÚse ou de traitements de nature à réduire la production de ces auto-anticorps par les lymphocytes B[438] - [439].

Ceci semble confirmĂ© par une Ă©tude[440] prĂ©publiĂ©e le 11 dĂ©cembre 2020, avant relecture par des pairs, par des chercheurs de l'UniversitĂ© de Yale (Ring, et l’immunobiologiste Akiko Iwasaki, qui Ă©tudie la rĂ©ponse immunitaire contre le SARS-CoV-2, dĂ©jĂ  auteur de plusieurs dĂ©couvertes sur le virus) : le systĂšme immunitaire de certains patients infectĂ©s par le SARS-CoV-2 se retourne contre eux, causant alors une maladie grave et de longue durĂ©e, « post-Covid-19 »[440] ; plus de 5 % des hospitalisĂ©s testĂ©s par cette Ă©tude produisaient des auto-anticorps affaiblissant le rĂŽle des interfĂ©rons. Des dizaines de types d’autoanticorps aberrants ont Ă©tĂ© trouvĂ©s chez ces malades, expliquant des symptĂŽmes persistants alors mĂȘme qu’on ne trouve plus de traces du virus dans leur organisme[440]. Ces anticorps ciblent divers tissus et organes (cerveau, vaisseaux sanguins, foie, tissu conjonctif, tube digestif) du patient supposĂ© guĂ©ri, mais aussi — parfois — le systĂšme immunitaire du malade (ex : anticorps s’attaquant Ă  certains globules blancs importants : lymphocyte B et/ou T (Cellule tueuse naturelle) chargĂ©s de nous protĂ©ger contre le virus et d'autres infections). Les malades de la Covid-19 prĂ©sentaient « des augmentations spectaculaires de la rĂ©activitĂ© des auto-anticorps » (par rapport Ă  30 travailleurs hospitaliers en bonne santĂ© n’ayant pas Ă©tĂ© infectĂ©s par le virus)[440].

  • Plus ces « auto-anticorps » sont nombreux dans le sang, plus la maladie auto-immune est grave (les patients Covid-19 prĂ©sentaient plus d'autoanticorps que des patients victimes de lupus, autre maladie auto-immune causĂ©e par de type d’anticorps) ;
  • Certains de ces malades avaient probablement des autoanticorps avant cette infection, mais d'autres autoanticorps sont apparus, au fur et Ă  mesure que la maladie progressait.

« La somme agrĂ©gĂ©e de ces rĂ©ponses multiples peut expliquer une partie importante de la variation clinique chez les patients ». 10 % des 18 Ă  49 ans touchĂ©s pourraient dĂ©velopper une post-Covid longue (et un sur cinq chez les plus de 70 ans). Chez la souris, certains de ces auto-anticorps augmentent la sensibilitĂ© Ă  l'infection et le risque de mourir.
Des autoanticorps de ce type ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© soupçonnĂ©s de causer des « symptĂŽmes Ă  long terme » aprĂšs des viroses de type Ebola ou Chikungunya, certains cas de maladie de Lyme (alors que le pathogĂšne n’est plus dĂ©tectable). De mĂȘme chez des patients cancĂ©reux ayant subi une immunothĂ©rapie. Des traitements immunosuppresseurs existent (par ex utilisĂ©s contre certaines maladies rhumatologiques) mais ils rendent vulnĂ©rables Ă  d’autres infections[441] - [442].

Ratio homme/femme (caractÚre sexo-dépendant)

En 2020, au sein de la population gĂ©nĂ©rale, « exactement la moitiĂ© » des personnes confirmĂ©es infectĂ©es par le SARS-CoV-2 sont des hommes[443]. Mais de nombreuses Ă©tudes ont montrĂ© que l'homme est souvent plus gravement touchĂ©[444] - [445] - [446] - [447] - [448]. Selon les donnĂ©es disponibles en dĂ©cembre 2020, l'homme a statistiquement prĂšs de trois fois plus (2,84 fois exactement) de risques qu'une femme d'ĂȘtre admis en soins intensifs ; avec Ă©galement un risque significativement plus Ă©levĂ© de mourir de la maladie (+ 39 %)[443]. Cette diffĂ©rence a Ă©tĂ© confirmĂ©e par une mĂ©ta-analyse britannique publiĂ©e en dĂ©cembre 2020 ayant portĂ© sur 3 111 714 cas signalĂ©s entre le 1er janvier et le 1er juin 2020 dans 46 pays et 44 Ă‰tats des États-Unis[443].


On sait que le systÚme immunitaire (inné et adaptatif) diffÚre légÚrement selon le sexe :

  1. Le systÚme immunitaire adaptatif féminin produit plus de lymphocytes T CD4+[449] - [450] - [451] - [452] - [453] ;
  2. les lymphocytes T CD8+ des femmes sont plus cytotoxiques, et donc plus efficaces[454] ;
  3. les femmes produisent plus d'immunoglobulines de lymphocytes B que les hommes[449] - [455].
  4. en réponse à la vaccination trivalente inactivée contre la grippe saisonniÚre (TIV pour Trivalent Inactivated flu Vaccine), les femmes présentent aussi des titres d'anticorps plus hauts (avec en revanche un inconvénient : les effets secondaires de type réactions locales et systémiques sont souvent plus exacerbés)[456], ainsi qu'à la plupart des autres vaccins « pathogÚnes »[457]. Les femmes produisent en moyenne des titres d'anticorps protecteurs équivalents à ceux des hommes pour une dose de vaccin TIV deux fois moindre (ce que la différence de poids ne peut expliquer)[458], les taux sériques de testostérone étant inversement corrélés aux titres d'anticorps anti-TIV[459].
  5. Les femmes produisent naturellement plus d'interféron de type 1[460] - [461] - [462] - [463] - [464] - [465] - [466], ce qui limite chez elles le risque d'orage cytokinique qui semble expliquer de nombreuses formes graves de Covid-19[443].
  6. Les femmes pourraient ĂȘtre protĂ©gĂ©es par certaines hormones sexuelles fĂ©minines (ƓstrogĂšnes (progestĂ©rone, et l'alloprĂ©gnanolone, un sous-produit de la progestĂ©rone), qui auraient un effet favorable sur la production d'anticorps, et contribuent Ă  inhiber le rĂ©cepteur ACE2, point d’entrĂ©e du coronavirus pour infecter les cellules[467] - [468].
  7. L'oestradiol tendrait à protéger des formes graves de la maladie, en stimulant la réponse des lymphocytes T et en augmentant la production d'anticorps... alors que la testostérone inhiberait la réponse immunitaire masculine[443].
  8. Les cellules B des femmes produisent aussi plus d'IgG spécifiques de l'antigÚne en réponse au TIV[469], suggérant que la femme a une meilleure immunité humorale que l'homme.

Perturbateurs endocriniens

L'exposition aux perturbateurs endocriniens pourrait favoriser l'apparition de formes graves[470].

Patients carencés en vitamine D

Selon une étude espagnole, 8 patients sur 10 hospitalisés pour cause de Covid-19 étaient carencés en vitamine D[471] - [472], mais on manque d'études randomisées pour attester une éventuelle causalité.

Patients vaccinés contre les oreillons

Le vaccin contre les oreillons pourrait rĂ©duire le risque de formes graves de la maladie[473]. Jeffrey E. Gold constate « une corrĂ©lation inverse entre les niveaux d'anticorps IgG des oreillons et la gravitĂ© de la Covid-19 chez les personnes de moins de 42 ans vaccinĂ©es avec le ROR »[474]. Ce fait expliquerait pourquoi les jeunes enfants vaccinĂ©s sont moins touchĂ©s par la maladie. Les auteurs prĂ©conisent de revacciner les personnes de plus 40 ans.

Covid-19 et grossesse

La grossesse n'induit pas de risque supplĂ©mentaire d'attraper la maladie. En revanche, elle peut augmenter le risque d'aggravation, notamment lors du troisiĂšme trimestre, ce risque Ă©tant comparable Ă  celui d'une femme plus ĂągĂ©e de 15 ans[475]. Cette aggravation peut s'expliquer par la baisse de l'immunitĂ© et une sollicitation plus forte du systĂšme cardiovasculaire. Par ailleurs, en fin de grossesse, l'utĂ©rus exerce une pression sur les poumons, ce qui ne facilite pas la ventilation. Certaines femmes placĂ©es en coma artificiel et proches du terme ont dĂ» ĂȘtre cĂ©sarisĂ©es[476].

Cependant une Ă©tude de 2021 suggĂšre que la grossesse permettrait une meilleure rĂ©sistance face au virus par une modification du systĂšme immunitaire chez la femme enceinte. En effet, un des problĂšmes majeurs lors d’une infection au SARS-CoV-2, est la surproduction de cytokines, pouvant causer plus de dĂ©gĂąts Ă  la personne que l’infection virale. Les femmes pourraient contrebalancer cette production exagĂ©rĂ©e de cytokines (interleukine-6) avec des molĂ©cules anti-inflammatoires produites naturellement lors de grossesses. Ces molĂ©cules anti-inflammatoires ont normalement pour but d’éviter que le systĂšme immunitaire maternel attaque le fƓtus[477].

Historique des connaissances

Le SRAS pendant la grossesse Ă©tait associĂ© Ă  une incidence Ă©levĂ©e de complications maternelles et fƓtales telles que fausse couche spontanĂ©e, accouchement prĂ©maturĂ©, retard de croissance intra-utĂ©rine, insuffisance rĂ©nale et coagulation intravasculaire dissĂ©minĂ©e[478] - [479]. L'admission en unitĂ© de soins intensifs (USI) et la ventilation mĂ©canique assistĂ©e peuvent aussi interfĂ©rer avec le dĂ©roulement de la grossesse.

Une infection pĂ©rinatale par le SARS-CoV-2 peut ĂȘtre acquise auprĂšs de l'entourage, des soignants (Ă©ventuellement de maniĂšre nosocomiale) ou via la mĂšre (transmission verticale in utero ou postnatale)[480].

La transmission verticale in utero du virus est décrite mais survient trÚs rarement[481]. Le taux d'infection néonatale est de moins de 2 %[482].

Une étude publiée le dans The Lancet sur neuf femmes enceintes présentant une pneumonie Covid-19 contractée au dernier trimestre de la grossesse est plutÎt rassurante. Le tableau clinique de la pneumonie Covid-19 était identique chez les personnes non enceintes. Six patientes ont reçu des antiviraux. Elles ont toutes accouché par césarienne d'indication obstétricale (prééclampsie, utérus cicatriciel, etc.)[483].

Une nouvelle Ă©tude du confirme cette impression sur 16 femmes enceintes confirmĂ©es et 18 cas suspects tout en soulignant qu'elles ont des signes radiologiques type de la maladie, les manifestations cliniques sont moins importantes que chez les femmes non enceintes[484].

Transmission du virus par allaitement maternel

AprĂšs environ un an de pandĂ©mie, en dĂ©cembre 2020 aucune transmission mĂšre-enfant certaine du virus par le lait maternel n'a pu ĂȘtre dĂ©montrĂ©e[485] (et pour le SARS, un seul cas de PCR positif avait Ă©tĂ© rapportĂ© dans le lait maternel, mais dans du colostrum, avant l'accouchement[486].

Quelques Ă©chantillons de lait maternel ont Ă©tĂ© positifs au test recherchant l'ARN du SRAS-CoV-2, mais aucun virus infectieux n'a pu y ĂȘtre trouvĂ©[487] - [488] - [489] - [490] - [491].

En septembre 2020, The Journal of Perinatology publie un article montrant qu'une majorité d'échantillons de lait collectés lors de la pandémie chez des mÚres (non infectieuses au moment du prélÚvement) contenaient des niveaux élevés d'IgA et de certaines IgG et IgM dans le lait ; ces anticorps réagissant aux sous-unités S1 et S2 de la protéine de pointe du virus SARS-CoV-2[492].

En novembre 2020, une autre Ă©tude confirme que le lait de femmes rĂ©tablies du COVID-19 peut contenir des anticorps ciblant la protĂ©ine de pointe du virus. Ces anticorps (immunoglobuline G, immunoglobuline M, mais surtout IgA et d'IgG) sont transmis au bĂ©bĂ© via l'allaitement et sous une forme favorisant l'immunitĂ© des muqueuses[493] ; allaiter durant la pandĂ©mie est donc a priori sans danger, et serait mĂȘme encore plus protecteur pour le nourrisson[491].

Remarques :

  • Ces Ă©tudes ont toutes portĂ© sur un petit nombre d'Ă©chantillons, mais elles semblent concorder. Fin 2020, elles demandent encore Ă  ĂȘtre confirmĂ©es par des recherches Ă©largies, dont, au fur et Ă  mesure des mutations du virus, par des recherches d'anticorps ou de virus dans les banques de lait[491].
  • Rebecca Powell (coauteur de l'Ă©tude, immunologiste Ă  l'École de mĂ©decine Icahn du mont SinaĂŻ) a proposĂ© d'utiliser le lait maternel comme source d'anticorps thĂ©rapeutique (alors qu'on utilise aujourd'hui du sĂ©rum de convalescents), ajoutant que d'autres antiviraux pourraient ĂȘtre extraits de laits maternels, Ă  condition de dĂ©passer un tabou concernant d'autres utilisations de cette sĂ©crĂ©tion que l'allaitement[491].

Perception du risque chez les femmes enceintes

Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en Chine montre que les femmes enceintes ou venant juste d'accoucher ont une perception juste des risques liĂ©s au coronavirus Covid-19: la contamination est infĂ©rieure Ă  celle de la grippe ou du virus H1N1 mais les complications peuvent ĂȘtre supĂ©rieures aux autres Ă©vĂšnements malencontreux que peuvent rencontrer une femme enceinte, elles sont vigilantes sur les possibles contaminations de leurs proches. Elles sont mieux renseignĂ©es sur les risques que l'ensemble de la population Ă©duquĂ©e[316] .

Nouveau-né

Dans une Ă©tude chinoise du 12 fĂ©vrier 2020 publiĂ©e dans The Lancet et rĂ©alisĂ©e sur 9 femmes enceintes contaminĂ©es, tous les enfants nĂ©s Ă©taient en bonne santĂ©. Le sang fƓtal, le liquide amniotique, des prĂ©lĂšvements au niveau de la gorge du nouveau-nĂ© et du lait maternel ont Ă©tĂ© effectuĂ©s sur six des neuf patientes. Tous les rĂ©sultats d'analyse Ă©taient nĂ©gatifs pour le SARS-CoV-2. Deux cas n'ont pu ĂȘtre prĂ©levĂ©s car la cĂ©sarienne a Ă©tĂ© effectuĂ©e la nuit. Le dernier cas n'a pas Ă©tĂ© prĂ©levĂ© car le rĂ©sultat (positif) du test maternel SARS-CoV-2 n'est parvenu qu'aprĂšs la cĂ©sarienne. Selon les chercheurs, le cas positif du serait dĂ» Ă  une contamination maternelle post-naissance[483].

Une autre Ă©tude chinoise, publiĂ©e en fĂ©vrier 2020 dans la revue Translational Pediatrics, est moins rassurante et concerne dix nouveau-nĂ©s de Wuhan, issus de neuf mĂšres infectĂ©es ayant prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes avant l'accouchement dans quatre cas, le jour mĂȘme dans deux cas et aprĂšs l'accouchement dans trois cas[480]. Huit bĂ©bĂ©s Ă©taient des garçons et deux des filles ; quatre sont nĂ©s Ă  terme et six prĂ©maturĂ©ment ; deux Ă©taient petits pour leur l'Ăąge gestationnel (SGA) et un Ă©tait macrosome ; six avaient un score PCIS (Pediatric Critical Illness Score) infĂ©rieur Ă  90. Six ont prĂ©sentĂ© un essoufflement comme premier symptĂŽme, mais deux ont d’abord eu de la fiĂšvre. Deux ont prĂ©sentĂ© une thrombocytopĂ©nie avec fonction hĂ©patique anormale ; un avait une frĂ©quence cardiaque rapide, un vomissait et un a fait un pneumothorax ; cinq nouveau-nĂ©s ont guĂ©ri, un est mort et quatre sont restĂ©s hospitalisĂ©s dans un Ă©tat stable[480]. Cette Ă©tude ne donne aucune explication sur le dĂ©cĂšs du nouveau-nĂ©. Seuls des prĂ©lĂšvements nasaux ont Ă©tĂ© faits. Ils Ă©taient tous nĂ©gatifs.

Dans l'Ă©tude du citĂ©e plus haut[484], il n'y a pas de diffĂ©rences significatives chez les nouveau-nĂ©s des cas confirmĂ©s ou suspects par rapport Ă  un groupe tĂ©moin de 121 cas notamment pour ce qui concerne le score d'Apgar Ă  la naissance.

Une autre Ă©tude chinoise datant du , et effectuĂ©e sur 33 nouveau-nĂ©s, confirme le pronostic gĂ©nĂ©ralement bon des enfants nĂ©s de mĂšre PCR positif. Mais 3 des 33 enfants, tous nĂ©s par cĂ©sarienne, prĂ©sentent une pneumopathie typique de la Covid-19 survenant entre 2 et 4 jours aprĂšs la naissance. Les prĂ©lĂšvements anaux et de la gorge Ă©taient positifs au SARS-CoV-2. Aucune recherche n'a Ă©tĂ© effectuĂ©e dans le sang de cordon ou le liquide amniotique. Le seul enfant ayant nĂ©cessitĂ© une prise en charge en soins intensifs avait une hĂ©moculture positive Ă  Enterobacter. Aucun enfant n'est dĂ©cĂ©dĂ©. Les auteurs de l'Ă©tude concluent que la transmission du virus s'est produite aprĂšs la naissance[494].

Étant donnĂ© le faible risque d'infection nĂ©onatale chez les nouveau-nĂ©s d'une mĂšre infectĂ©e, il n'est pas suggĂ©rĂ© de sĂ©parer la mĂšre infectĂ©e et son bĂ©bĂ© Ă  la naissance[495].

CritÚres de guérison

Les critÚres de guérison selon la Commission chinoise de la santé sont[496] :

  • tempĂ©rature normale durant plus de trois jours ;
  • disparition des symptĂŽmes respiratoires ;
  • amĂ©lioration nette des images de tomodensitomĂ©trie thoracique ;
  • deux rĂ©sultats consĂ©cutifs du test RT-PCR nĂ©gatifs, sĂ©parĂ©s par au moins un jour.

En France les critÚres de guérison et de sortie de confinement des personnes infectées sont précisés par le HCSP[497].

Immunisation

En avril 2020, l'OMS reste prudente : « Il n'y a actuellement aucune preuve que les personnes qui se sont remises de la Covid-19 et qui ont des anticorps sont protĂ©gĂ©es contre une deuxiĂšme infection »[498] ; Ă  ce jour la prĂ©sence d'anticorps dans le sang signifie simplement que la personne a Ă©tĂ© en contact avec le virus. L'OMS alerte les États qui — comme le Chili — envisagent de dĂ©livrer des « certificats d'immunitĂ© » aux personnes supposĂ©es guĂ©ries. Faute de preuves acquises entre janvier et avril 2020 que l'immunisation existe bien, ces certificats ou passeports pourraient ne pas ĂȘtre fiables, et alors aggraver la propagation virale (des personnes guĂ©ries s'exposeraient en pensant ĂȘtre protĂ©gĂ©es du virus, et une fois infectĂ©es seraient Ă  nouveau contagieuses)[498].

Toutefois, la durĂ©e de l'immunitĂ© des anticorps peut ĂȘtre limitĂ©e Ă  trois mois[499]. Des Ă©tudes montrent qu'une personne contaminĂ©e pourrait ĂȘtre immunisĂ© de 6 mois Ă  plusieurs annĂ©es[500].

Connaissances

Chez des singes macaques ré-exposés au coronavirus aprÚs une premiÚre infection, la maladie n'a pas récidivé, sans que l'on sache si ceci est transposable à l'homme et si cette protection est systématique.

91 personnes ont Ă©tĂ© testĂ©es positives au SARS-CoV-2 en CorĂ©e du Sud, aprĂšs avoir rĂ©uni les critĂšres de guĂ©rison. Mais il se pourrait que plutĂŽt qu'une rĂ©infection, il s'agisse d'une rĂ©activation du virus dĂ©jĂ  prĂ©sent dans l'organisme (ce que seule l'Ă©tude du gĂ©nome viral pourrait prouver). Une autre explication pourrait ĂȘtre de faux nĂ©gatifs lors de la supposĂ©e guĂ©rison et/ou de faux positifs lors du test fait aprĂšs guĂ©rison[501] - [502]. En , des Ă©tudes sont encore en cours en Allemagne oĂč de nombreux tests ont Ă©tĂ© faits[498].

AprĂšs infection par le SARS-CoV-1 ou le MERS-CoV

La récurrence et l'ampleur des épidémies de SRAS et de MERS sont trop faibles pour permettre d'observer une possible immunité chez les personnes qui auraient été infectées dans le passé. Par ailleurs, aucune recherche basée sur l'inoculation n'a été tentée en raison du caractÚre hautement pathogÚne des virus du SRAS et du MERS. Une étude montrerait que les anticorps provoqués par le SRAS disparaissent au bout de trois ans[503].

AprÚs une infection par le SARS-CoV-2 (épidémie de Covid-19)

Dans les premiers mois qui suivent le dĂ©marrage de la pandĂ©mie,on constate que les malades guĂ©ris de la Covid-19 semblent dĂ©velopper une certaine immunitĂ© au SARS-CoV-2, mais on ignore pour combien de temps, dans quelle mesure, et Ă  quelles conditions [504], et on ignore s'il y a des exceptions Ă  cette immunisation[505]. Les coronavirus sont des virus Ă  ARN qui mutent rapidement, ce qui est succeptible de faire fluctuer la qualitĂ© des dĂ©fenses immunitaires dĂ©veloppĂ©es Ă  la suite d'une infection. L’hypothĂšse est avancĂ©e qu'une souche constitutive d'une nouvelle vague Ă©pidĂ©mique pourrait ĂȘtre assez diffĂ©rente des prĂ©cĂ©dentes pour infecter des gens ayant guĂ©ri antĂ©rieurement de la Covid-19.

Le , l'OMS avertit qu'il n'existe Ă  cette date aucune preuve que les anticorps produits par le SARS-CoV-2 permet une protection efficace contre une rĂ©infection[506]. Par la suite, le recul permettra de dire que l’infection avec la souche originale protĂšge largement d’une rĂ©infection, jusqu’à la propagation, dĂ©but 2022, d’un variant appelĂ© Omicron[6].

Le , des chercheurs chinois annoncent dans Science avoir dĂ©couvert, dans le sang de 10 patients guĂ©ris de la Covid-19, l'anticorps 4A8 efficace contre le coronavirus SARS-CoV-2, qui neutralise ce coronavirus en empĂȘchant sa protĂ©ine Spike (indispensable au virus pour infecter des cellules) de fonctionner[507].

En juillet 2020, l’idĂ©e est avancĂ©e que les taux d'anticorps neutralisants contre le SRAS-CoV-2 sont Ă©levĂ©s durant quelques semaines puis dĂ©clinent. Mais ils semblent persister plus longtemps et Ă  des taux plus Ă©levĂ©s chez les patients plus sĂ©vĂšrement touchĂ©s ; selon l'immunologiste George Kassiotis (du Francis Crick Institute de Londres) « Plus il y a de virus, plus il y a d'anticorps et plus ils dureront », comme dans le cas du SRAS (pour lequel la plupart des malades perdaient leurs anticorps neutralisants dĂšs les premiĂšres annĂ©es, hormis pour ceux qui avaient Ă©tĂ© sĂ©vĂšrement atteints, lesquels possĂ©daient encore des anticorps 12 ans aprĂšs[431]).

En septembre 2020, alors que des suspicions de rĂ©infections circulent depuis plusieurs mois, jusqu'alors sans preuves que la nouvelle infection n'Ă©tait pas une simple continuation de la premiĂšre[508], un premier cas documentĂ© de rĂ©infection prouvĂ©e est publiĂ©[509], la seconde infection Ă©tant cependant asymptomatique[508]. Un autre cas est ensuite commentĂ©, et dans ce cas le patient a prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes plus graves que lors de sa premiĂšre infection. Une hypothĂšse selon laquelle le systĂšme immunitaire pourrait protĂ©ger contre le virus tout en aggravant les choses est alors Ă©voquĂ©e et relayĂ©e par les mĂ©dias, une crainte Ă©tant que certains patients ayant vĂ©cu une tempĂȘte de cytokines lors de leur premiĂšre infection rĂ©pondent de maniĂšre disproportionnĂ©e en cas de nouvelle infection. Une autre crainte est que le SRAS-CoV-2 puisse continuer Ă  circuler dans le monde, mĂȘme lĂ  oĂč une immunitĂ© collective existe (qu'elle soit naturelle ou crĂ©Ă©e par la vaccination).
La seconde vague de Covid-19 apporte de nouveaux éléments pour évaluer la prévalence de ces réinfections (bénignes ou graves) face à ce qui est à présent compris comme une émergence de variants successifs[508].
Le risque d'ĂȘtre rĂ©infectĂ© pourrait varier selon de nombreux facteurs : la charge virale initiale, les variants impliquĂ©s et leur proximitĂ© gĂ©nomique, l’état gĂ©nĂ©ral de santĂ© gĂ©nĂ©ral du patient, etc.[508]. Avec deux annĂ©es de recul et la comprĂ©hension du phĂ©nomĂšne des variants, on voit Ă  mi-2022 que le risque de rĂ©infection est particuliĂšrement dĂ©terminĂ© par l’émergence de variants successifs[6].

SĂ©quelles

Début septembre 2020, un nombre croissant d'indices ou preuves invitent à penser que l'infection par le SRASC-CoV-2 peut provoquer des dérÚglements durables, dont le syndrome de Guillain-Barré[510], le syndrome de Miller Fisher[511], l'encéphalite nécrosante aiguë[512], la myélite, l'encéphalomyélite aiguë disséminée[513], la myasthénie[514] ou des troubles neurologiques[515] - [516] - [517], rapportés aprÚs une Covid-19. L'immunothérapie a semblé avoir parfois un effet bénéfique[518].

Atteinte psychiatrique

Plus de la moitié des hospitalisés survivant présenteraient des symptÎmes de troubles psychiatriques (para ou post-infectieux) : TSPT, anxiété, insomnie, dépression, ou TOC à un mois de l'hospitalisation[519]. Des alertes sur des temps de récupération longs ont aussi été émises[519].

Atteinte génétique

Une recherche menĂ©e fin 2020 au MIT (Massachusetts Institute of Technology) et publiĂ©e en mai 2021 dans la revue scientifique PNAS[520] montre la possibilitĂ© d’une intĂ©gration de fragments du virus dans l'ADN du malade.

Questions sur la transmission sexuelle et l'infertilité masculine

Dans les testicules, ce sont les cellules de Sertoli (7) et les spermatogonies (2) qui sont atteintes en cas d'infection du SARS-CoV-2 ; ce qui altĂšre la spermatogenĂšse.

Le testicule est un rĂ©servoir pour plusieurs virus[521], dont le virus Zika comme dĂ©montrĂ© chez l'homme[522] et le VIH[523] - [524], le virus Ă©tant alors sexuellement transmissible s'il passe dans le sperme. Dans une prĂ©publication[525] publiĂ©e sur MedRxiv, des chercheurs de New York et de Bombay notent que dans le panel qu'ils ont suivi, les femmes se sont rĂ©tablies plus vite que les hommes[525]. Les auteurs pensent que le virus peut ĂȘtre relativement Ă  l'abri du systĂšme immunitaire dans les testicules[525], comme cela a pu ĂȘtre montrĂ© pour d'autres virus[521]. Ils notent aussi que la protĂ©ine ACE2 est aussi prĂ©sente en grande quantitĂ© dans le testicule, alors qu'elle est presque absente du tissu ovarien[525]. L'ACE2 est notamment prĂ©sente dans les spermatogonies (cellules inactives jusqu'Ă  la pubertĂ©), dans les cellules de Leydig et dans les cellules de Sertoli)[525] ; cependant, ces rĂ©sultats issus de base de donnĂ©es n'ont pas Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©s expĂ©rimentalement et l'ACE2 seule ne permet pas l'entrĂ©e du virus dans les cellules. D'autres facteurs sont nĂ©cessaires telle que la protĂ©ase TMPRSS2. Or une autre Ă©tude montre que ces facteurs additionnels ne sont pas exprimĂ©s par les cellules testiculaires qui expriment ACE2[526]. Il n'est donc pas acquis que le SARS-CoV-2 puisse infecter les cellules testiculaires, mais si le virus peut infecter les testicules, le systĂšme immunitaire perturbĂ© au sein de l'appareil reproducteur masculin, par des mĂ©diateurs inflammatoires notamment, pourrait altĂ©rer la barriĂšre hĂ©mato-testiculaire et faciliter l'excrĂ©tion de virions dans le sperme[527].

Une autre prĂ©publication, mi-avril, indique que le SARS-CoV-2 perturbe le systĂšme hormonal, avec notamment une augmentation significative de l'hormone lutĂ©inisante [HL] observĂ©e dans le sang, alors que le ratio T/LH (c'est-Ă -dire entre testostĂ©rone [T] et l'hormone lutĂ©inisante [LH]) de mĂȘme que le ratio entre l'hormone folliculo-stimulante et l'hormone lutĂ©inisante [HL] est diminuĂ©. Les auteurs en dĂ©duisent que la fonction gonadique des patients guĂ©ris devrait faire l'objet d'une attention particuliĂšre chez les hommes en Ăąge de procrĂ©er[525]. Cette hypothĂšse est toutefois controversĂ©e par plusieurs scientifiques[528]. La Covid-19 pouvant donc peut-ĂȘtre altĂ©rer la fĂ©conditĂ© masculine[529] - [530] en altĂ©rant le fonctionnement endocrinien, une Ă©tude massive a Ă©tĂ© envisagĂ©e car les Ă©tudes prĂ©cĂ©dentes ne portaient que sur 81 sujets masculins ĂągĂ©s de 20 Ă  54 ans[531]. Cette Ă©tude sera basĂ©e sur plusieurs recherches prĂ©alables qui postulent que toutes les cellules exprimant des rĂ©cepteurs pour SARS-CoV-2. Or, les testicules montrent le niveau d'expression le plus Ă©levĂ© de cette enzyme principalement liĂ©e aux spermatogonies, et aux cellules de Sertoli[532]. Tous les rĂ©sultats suggĂšrent un risque du testicule humain face Ă  l'attaque du SARS-CoV-2.

La revue JAMA rapporte plusieurs cas de patients chinois ayant contractĂ© la Covid-19, dont en rĂ©mission, chez lesquels le virus a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans le sperme. « Les banques de sperme doivent-elles interrompre la cryogĂ©nisation de dons de sperme durant la pandĂ©mie de Covid-19 ? » s'interrogaient Bright & Woodward en avril 2020[533]. On sait en effet que certains patients virĂ©miques (Ă©ventuellement asymptomatiques) excrĂštent des virus dans leur sperme — ceci Ă©tait en 2017, dĂ©jĂ  prouvĂ© pour 27 virus diffĂ©rents[527] — et parfois longtemps (par exemple le virus Zika Ă©tait encore prĂ©sent dans le sperme d'hommes rĂ©putĂ©s guĂ©ris ou ne prĂ©sentant plus de symptĂŽmes « jusqu'Ă  1 an aprĂšs la guĂ©rison »)[534].

Selon Michael Bright Yakass et Bryan Woodward, les hommes atteint de Covid-19 excrĂštent a priori peu de virus dans leur sperme car « seuls des titres trĂšs faibles de SARS-CoV-2 ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans des sites non respiratoires » de l'organisme humain[533] (y compris dans les selles humaines selon Holshue et al., 2020)[535]. « Cependant, « faible » est-il un risque acceptable si nous devons cryoconserver des Ă©chantillons de sperme pendant la pandĂ©mie[533] ? », d'autant que la plupart des virus Ă  ARN se conservent parfaitement durant des dĂ©cennies aux tempĂ©ratures de cryoconservation s'ils ont Ă©tĂ© stockĂ©s sĂ©chĂ©s, dans des concentrations de protĂ©ines appropriĂ©es[536] - [537]. On n'a pas de cas documentĂ©s de contamination clinique par coronavirus Ă  partir de sperme cryoconservĂ©, ce qui invite Ă  penser que le risque est nĂ©gligeable, mais en 2019-2020 au moins le SARS-CoV-2 pourrait ĂȘtre prĂ©sent dans les Ă©chantillons de sperme congelĂ©s dans le monde entier. Bright & Woodward (2020) recommandent de remonter le niveau de biosĂ©curitĂ© et de conserver les Ă©chantillons de la pĂ©riode pandĂ©mique dans des cryovaisseaux sĂ©parĂ©s en renforçant la traçabilitĂ© des Ă©chantillons cryoconservĂ©s envoyĂ©s entre cliniques et banques de spermes pendant et aprĂšs la pandĂ©mie[533].

Mi-avril une revue d'Ă©tude basĂ©e sur 79 rapports, a portĂ© sur la liaison de la « protĂ©ine de pointe » S1 du SARS-CoV-2 aux rĂ©cepteurs prĂ©sents sur les cellules des cellules reproductrices humaines (ces rĂ©cepteurs Ă©taient notamment l'ACE2, le CD26, l'ezrine et les cyclophilines (en))[538]. Cette Ă©tude a conclu que le SARS-CoV-1 peut provoquer une orchite grave (avec destruction de cellules germinales) ; les donnĂ©es alors disponible indiquent une diminution de la concentration et de la motilitĂ© des spermatozoĂŻdes durant 72 Ă  90 jours aprĂšs une Covid-19[538]. Une expression d'ACE2 (dĂ©pendante de la gonadotrophine a Ă©tĂ© constatĂ©e dans les ovaires, mais sans preuve que le SARS-CoV-2 nuise Ă  la gamĂ©togenĂšse[538].

Le 8 mai 2020, sur la base d'une analyse bio-informatique des bases de donnĂ©es de gĂ©nome, protĂ©ome et transcriptome, une prĂ©publication mise en ligne par 13 chercheurs chinois spĂ©cialistes en urologie et santĂ© reproductive insiste sur l'ACE2 et TMPRSS2, deux protĂ©ines jugĂ©es nĂ©cessaires au virus pour qu'il puisse s'arrimer Ă  une cellule et la pĂ©nĂ©trer. Selon les bases de donnĂ©es, ces deux protĂ©ines sont effectivement fortement exprimĂ©s dans les organes gĂ©nitaux masculins et le systĂšme urinaires associĂ©. L'ACE2 est particuliĂšrement prĂ©sent Ă  la surface des gamĂ©tocytes dans les testicules ; et il est aussi trĂšs prĂ©sent dans les tubules rĂ©naux proximaux. De plus les rĂ©cepteurs des cytokines pro-inflammatoires (IL-6 ST en particulier) Ă©taient remarquablement concentrĂ©s dans les cellules endothĂ©liales, les macrophages et les cellules souches spermatogoniales dans les testicules et les cellules endothĂ©liales rĂ©nales, Ă©voquant des attaques auto-immunes (des endothĂ©lites sont d'ailleurs suspectĂ©es Ă  Ă©chelle plus systĂ©mique)[539]. Correctement traiter la Covid-19 implique d'intĂ©grer ces aspects de la maladies[540].

COVID longue

La COVID longue[541], Ă©galement connue sous le nom de syndrome COVID chronique (SCC)[542] - [543] - [544] est utilisĂ© pour nommer la condition caractĂ©risĂ©e par des sĂ©quelles Ă  long terme — persistant aprĂšs la pĂ©riode de convalescence typique — de la maladie Ă  coronavirus 2019. Les symptĂŽmes persistants comprennent la fatigue , les maux de tĂȘte, la dyspnĂ©e (essoufflement), l'anosmie (perte d'odorat), la parĂ©sie (faiblesse musculaire), une faible fiĂšvre et les troubles cognitifs (agueusie, anosmie, troubles de l'attention...).

Des études sont en cours sur divers aspects de la COVID longue, y compris chez l'enfant (Covid longue pédiatrique) mais en avril 2021, il est trop tÎt pour tirer des conclusions, bien qu'une étude ait suggéré des facteurs de risque pour développer la maladie. Les systÚmes de santé publiques de certains pays comme le NHS au Royaume-Uni, ont créé des structures spécialisées, et prodigué des conseils pour traiter ce genre de patients.

Une Ă©tude prĂ©liminaire de juillet 2021 relĂšve la prĂ©sence d'anticorps du virus d'Epstein-Barr (EBV) chez 73 % de patients souffrant de « Covid long ». Ce virus de la mĂȘme famille que l'herpĂšs et responsable de la mononuclĂ©ose infectieuse est frĂ©quemment contractĂ© Ă  l'adolescence et reste latent chez 95 % des adultes. L'affaiblissement gĂ©nĂ©ral et l'inflammation causĂ©s par la Covid-19 pourrait, chez certains patients, rĂ©activer ce virus dormant. Les symptĂŽmes du « Covid long » ne seraient alors pas imputables directement au coronavirus mais Ă  l'EBV[545].

Prévalence des patients souffrant de COVID longue

Pour une Ă©tude publiĂ©e dans le British Medical Journal, environ 10 % des personnes testĂ©es positives pour le SRAS-CoV-2 prĂ©sentent une gamme de symptĂŽmes qui perdurent au-delĂ  de trois semaines[546]. Environ 2 % des personnes testĂ©es positives dĂ©clarent avoir des symptĂŽmes qui perdurent au-delĂ  de 12 semaines, ce que l'on appelle la COVID longue ou syndrome COVID chronique.

75 à 80 % des patients hospitalisés pour des formes graves[547] - [548] éprouvent des problÚmes à long terme, notamment fatigue et dyspnée (essouflement)[549] - [550] - [551] - [552].

Les patients avec une infection initiale sévÚre, en particulier ceux qui ont besoin d'une assistance respiratoire, sont également susceptibles de souffrir du syndrome de soins post-intensifs aprÚs la guérison[549].

Un rapport de cas et une revue systématique réalisée en SuÚde estiment qu'une COVID longue peut également survenir chez les enfants[553] - [554]. Les symptÎmes courants chez les enfants étaient la fatigue, la dyspnée, les palpitations cardiaques ou les douleurs thoraciques, et il semblait y avoir une prédominance féminine[553].

Une Ă©tude de septembre 2020 du King's College de Londres, a dĂ©nombrĂ© 60 000 patients alors concernĂ©s par des symptĂŽmes relevant de la COVID longue au Royaume-Uni[555]. Les statistiques publiĂ©es en dĂ©cembre par l'Office for National Statistics suggĂšrent que 21 % des patients souffrent de symptĂŽmes Ă  long terme. (Bien que ces statistiques ne rapportent que l'incidence post-COVID et non prĂ©-COVID de ces symptĂŽmes, qui peuvent avoir Ă©tĂ© prĂ©existants)[556] - [557].

Facteurs de risque

Selon une étude du King's College de Londres initialement publiée le [558], les facteurs de risque les plus observés chez les patients souffrant d'une COVID longue sont[559] - [560]:

  • Âge supĂ©rieur Ă  50 ans
  • Surpoids (IMC>30)
  • Asthme
  • PrĂ©senter plus de cinq symptĂŽmes (par exemple plus de toux, fatigue, maux de tĂȘte, diarrhĂ©e, perte de l'odorat) au cours de la premiĂšre semaine de l'infection au COVID-19; cinq est le nombre mĂ©dian relevĂ©.

SymptÎmes observés

Les symptÎmes rapportés par les personnes atteintes d'une COVID longue comprennent[561] - [562]:

Prévention

Le virus est sensible à tous les désinfectants habituels, solution hydroalcoolique, et au savon[563].

Mesures

Les trottoirs de Farnham, dans le Surrey, ont été élargis avec la perte d'une voie de circulation pour permettre la distanciation physique.

La prĂ©vention vise essentiellement Ă  Ă©viter la contagion en suspendant tout contact proche avec une personne infectĂ©e confirmĂ©e et en limitant trĂšs fortement les autres contacts[564]. Ceci passe notamment par l'instauration de mesures-barriĂšres comme la distanciation physique, l'arrĂȘt des embrassades et des Ă©changes manuels, le lavage frĂ©quent des mains, l'utilisation de mouchoirs jetables ou encore la pratique de tousser dans son coude pour Ă©viter la production d'aĂ©rosols, la dĂ©sinfection des surfaces potentiellement contaminĂ©es telles que des poignĂ©es de portes, boutons d'ascenseurs, etc. L'aĂ©ration des locaux s'ajoute Ă  ces comportements-barriĂšre[565].

Il est vivement conseillĂ© aux personnes prĂ©sentant un Ă©tat grippal de surveiller leur tempĂ©rature. L'ingestion de viande ou d'Ɠuf mal cuits est dĂ©conseillĂ©e[566] - [567].

La London School of Hygiene and Tropical Medicine publie une étude le 6 février 2020 montrant que les détecteurs thermiques des aéroports détectent moins de 40 % des personnes infectées[568] en se basant notamment sur cette publication[569].

Port du masque

Initialement, l'OMS ne recommandait pas le port du masque systĂ©matiquement, craignant qu'il procure un faux sentiment de sĂ©curitĂ©. Le masque n'Ă©tait recommandĂ© que si on toussait ou Ă©ternuait, ou si on s'occupait d’une personne prĂ©sumĂ©e infectĂ©e par le SARS-CoV-2[570].

Depuis l'Ă©tĂ© 2020, l'OMS recommande le port du masque dans les lieux trĂšs frĂ©quentĂ©s, lorsqu’il est impossible de garder une distance d’au moins un mĂštre avec les autres Ă  l'intĂ©rieur ou Ă  l'extĂ©rieur, et dans les endroits mal ventilĂ©s ou dont on ignore la maniĂšre dont ils sont ventilĂ©s[571].

L'OMS rappelle en outre que le port du masque est sans intĂ©rĂȘt s'il ne s’accompagne pas d'un lavage rĂ©gulier des mains et son utilisation exige des prĂ©cautions particuliĂšres. Le port du masque diminue considĂ©rablement la transmission des gouttelettes Ă©mises au cours de la parole[119]. La bonne manipulation du masque lors de sa mise en place et son retrait suivi d'un lavage des mains est primordiale.

Les masques avec valve sont des masques qui facilitent l'expiration pour des raisons de confort. Les masques avec valves sont surtout utilisés dans les professions dont l'activité physique nécessite une bonne ventilation du porteur (métier du bùtiment par exemple), et ne sont pas recommandés comme protection par l'OMS[572].

Masque chirurgical

Le masque chirurgical est conçu pour retenir les germes sortant des poumons de la personne qui le porte : il est portĂ© par un chirurgien (d'oĂč le qualificatif de ce masque) pour Ă©viter surtout d'infecter son patient opĂ©rĂ©[573]. Le port de ce masque peut apporter parfois un faux sentiment de sĂ©curitĂ©[574].

Masque FFP2

Le masque de protection individuel (de type FFP2) est Ă©quipĂ© d'un filtre qui empĂȘche les germes de pĂ©nĂ©trer dans l'organisme. Son efficacitĂ© dure de trois Ă  huit heures[573]. Ce masque sert Ă  protĂ©ger les personnels de santĂ© lors de leurs soins aux personnes infectĂ©es. Ce masque porte le qualificatif de "bec de canard"[575].

Pour Ă©viter la confusion entre les masques FFP1, FFP2 et FFP3, les Ă©lastiques sont jaunes pour les FFP1, blancs ou bleus pour les FFP2 et rouges pour les FFP3.

Masques alternatifs

DĂ©but avril 2020, les dirigeants de plusieurs pays changent de discours et recommandent de se couvrir le visage, avec un simple foulard ou un masque fait maison si besoin. En France, l’AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine estime qu’un masque « grand public » devrait ĂȘtre rendu obligatoire pour toute sortie pendant et aprĂšs le confinement[576].

Opposition au port du masque

Différents mouvements d'opposition au port du masque obligatoire et aux mesures de confinement ou de restrictions des libertés durant la pandémie de Covid-19 ont vu le jour dans divers pays du monde.

Port de gants

Hormis si l'on est un soignant en contact avec un patient potentiellement infecté et que l'on a été au préalable formé aux bonnes pratiques, l'OMS précise que le port de gants est inutile et que « le fait de se laver les mains réguliÚrement protÚge mieux contre la Covid-19 que le port de gants en caoutchouc »[577].

Lavage des mains

Se laver rĂ©guliĂšrement les mains avec du savon ou d’une solution hydroalcoolique est la plus importante des mesures de protection contre le SARS-CoV-2. Pour ĂȘtre efficace, le lavage au gel hydroalcoolique doit se faire en manches courtes, les ongles courts (mm ou moins) sans vernis, sans aucun bijou (ni alliance ni montre
) et les mains sĂšches et macroscopiquement propres (on ne dĂ©sinfecte que ce qui est propre)[578].

Eau potable

Face Ă  la pandĂ©mie de Covid-19 qui sĂ©vit en France, de nombreux gestionnaires d'approvisionnement en eau potable ont rĂ©pondu Ă  l’appel des Agences rĂ©gionales de santĂ©, suivant en cela les recommandations de l’Organisation mondiale de la santĂ©. Elles leur demandent de modifier la chloration de l'eau, avec une augmentation du taux de 0,3 mg/l Ă  0,5 mg/l en sortie de station de traitement, avec une exposition au chlore libre pendant au moins 30 minutes[579]. C'est le cas en particulier Ă  Rennes, Strasbourg, Toulouse, dans la rĂ©gion parisienne, etc.[580]

Vitamine D

La supplémentation réguliÚre en vitamine D chez les personnes carencées pourrait avoir un effet bénéfique pour la prévention de la Covid-19[581]. Par contre, malgré des recommandations allant dans ce sens[582], une supplémentation massive ou au-delà des seuils de carence n'a pas d'effet bénéfique démontré[581].

Inactivation par la chaleur

De premiers travaux avaient montrĂ© que les CoV ne rĂ©sistent pas Ă  des tempĂ©ratures de 200 °C durant une Ă  vingt minutes. Puis une Ă©tude a montrĂ© qu'Ă  75 °C durant 15 minutes, il Ă©tait Ă©galement inactivĂ©[583]. Ce type de dĂ©sinfection est long et trĂšs consommateur d'Ă©nergie.

Une Ă©tude amĂ©ricaine plus rĂ©cente (mars 2021) a montrĂ© que chauffer une solution contaminĂ©e par le betacoronavirus de l'hĂ©patite murine Ă  environ 72 °C durant une demi-seconde seulement permettait de rĂ©duire de 100 000 fois la concentration du fluide en virus actif[583]. Ce taux de rĂ©duction est estimĂ© suffisant par les chercheurs pour que le risque d'infection soit alors proche de zĂ©ro pour un hĂŽte humain. Selon les auteurs, un tel traitement thermique de l'air contaminĂ© limiterait la transmission aĂ©rienne Ă  longue distance[583].
83,4 °C durant 1,03 seconde, désactive la totalité des coronavirus de l'hépatite murine[583].

DĂ©sinformation

De nombreuses thĂ©ories concernant les causes du virus, la propagation de celui-ci ou les traitements sont diffusĂ©es sur les mĂ©dias sociaux, et s'avĂšrent ĂȘtre liĂ©es aux thĂ©ories du complot, aux infox ou d'ĂȘtre de la dĂ©sinformation. Elles sont, pour certaines, entretenues par des affirmations contradictoires Ă©mises par des dirigeants politiques, des autoritĂ©s de santĂ© et des scientifiques[584].

L’incertitude scientifique[585] sur ce nouveau virus voyant le jour dans un monde oĂč les modes de fonctionnement, ainsi que la pression mĂ©diatique, sont diffĂ©rents des prĂ©cĂ©dentes pandĂ©mies, amĂšnent une sollicitation accrue de l’opinion de divers experts, qui ne sont parfois pas nĂ©cessairement qualifiĂ©s pour intervenir en cette situation de crise. Il faut prendre en compte l'importance des biais cognitifs et rhĂ©toriques visibles dans les prises de position de certains « experts » dans cette crise sanitaire qui restent encore largement Ă  Ă©tudier. L'expertise dĂ©croĂźt en raison du nombre important d'experts sollicitĂ©s. L'entropie des connaissances scientifiques complexifie la tĂąche des journalistes dans leur rĂŽle de distributeurs d'informations sur le sujet, puisque la ligne de distinction entre informations prouvĂ©es et non fiables devient de plus en plus floue[586]. La science Ă©tant Ă  la base des sociĂ©tĂ©s modernes et communĂ©ment perçue comme un vecteur de certitude, la confusion au sein de la sphĂšre scientifique, explique le scepticisme de certains publics en lien avec le virus de la Covid-19[587].

En outre, la modernitĂ© de la crise qui ne permet pas toujours l'accĂšs Ă  des Ă©tudes scientifiques solides, de long terme et Ă©valuĂ©es par des pairs (garantie habituelle de fiabilitĂ© de la source), pour ainsi permettre aux individus d'exercer un jugement critique sur la qualitĂ© de l'information transmise. Les scientifiques ignorant volontairement les rĂšgles scientifiques Ă©lĂ©mentaires sont Ă©galement une source d'alimentation des thĂ©ories du complot[586]. L'information et son contraire continuent donc de monopoliser les mĂ©dias, crĂ©ant sur leur passage la perplexitĂ© du public en quĂȘte de rĂ©ponses. De plus, une mauvaise comprĂ©hension de la dĂ©marche scientifique, avec la perception que des rĂ©sultats mouvants au fil du temps seraient des signes de mensonge, facilite la relativisation de son rĂŽle et le recours Ă  des pseudo-sciences[588].

L'importance et la gravitĂ© de la pandĂ©mie ont suscitĂ© la publication de nombreuses Ă©tudes scientifiques. Quelques-unes ont rĂ©ussi Ă  ĂȘtre publiĂ©es en dĂ©pit de problĂšmes mĂ©thodologiques, ce qui a alimentĂ© la dĂ©sinformation, notamment sur les vaccins. Quatre revues scientifiques rĂ©putĂ©es ont dĂ» retirer en des articles prĂ©cĂ©demment publiĂ©s mais insuffisamment validĂ©s[589].

Infographie

Notes et références

Notes

  1. Voir la section « Nom de la maladie ».
  2. En dehors du nom donnĂ© par l’OMS, on trouve parfois COronaVirus Infectious Disease 2019, cf. Jean-Paul Sardon, « De la longue histoire des Ă©pidĂ©mies au Covid-19 », sur cairn.info (consultĂ© le ).
  3. Pour la linguiste Julie Neveux, cet argument n'est pas concluant car il existe des exceptions. Selon cette mĂȘme logique le mot laser, par exemple, devrait ĂȘtre employĂ© au fĂ©minin puisque son noyau est amplification[22].

Références

  1. « CoV-SRMO – Risque pour les Canadiens », (consultĂ© le ).
  2. (en) Lidia Morawska et Donald K Milton, « It Is Time to Address Airborne Transmission of Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) », Clinical Infectious Diseases,‎ , ciaa939 (ISSN 1058-4838 et 1537-6591, PMID 32628269, PMCID PMC7454469, DOI 10.1093/cid/ciaa939, lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. (en-GB) Julian Tang, « Understanding 'aerosol transmission' could be key to controlling coronavirus », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. R. Karia, I. Gupta, H. Khandait, A. Yandav et A. Yandav, « COVID-19 and its Modes of Transmission », SN Compr Clin Med., vol. 2, no 10,‎ , p. 1798–1801 (PMID 32904860, PMCID 7461745, DOI 10.1007/s42399-020-00498-4, lire en ligne, consultĂ© le ).
  5. « Covid-19 : maladie mortelle, mais à quel point ? », sur lepoint.fr (consulté le ).
  6. « Ce que l’on sait des rĂ©infections au Covid-19 : sont-elles plus frĂ©quentes, quelles personnes sont majoritairement concernĂ©es ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. « Allocution liminaire du Directeur gĂ©nĂ©ral de l’OMS lors du point presse sur le 2019-nCoV du 11 fĂ©vrier 2020 », sur www.who.int, Organisation mondiale de la santĂ©, (consultĂ© le ).
  8. (en) « Naming the coronavirus disease (COVID-19) and the virus that causes it », sur who.int, Organisation mondiale de la santé (consulté le ).
  9. « Maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) : questions-réponses », sur who.int, Organisation mondiale de la santé (consulté le ).
  10. Emma Donada, « Doit-on dire «le» ou «la» Covid-19 ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  11. « Coronavirus Covid-19 », sur Info-coronavirus.be/ (consulté le ).
  12. « Coronavirus : contacts des autorités fédérales et cantonales », sur ch.ch (consulté le ).
  13. LOI n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19, (lire en ligne).
  14. « Décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire | Legifrance », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  15. Loi COVID-19 du (Ă©tat le ), RS 818.102.
  16. Décret n° 2020-545 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, (lire en ligne).
  17. Décret n° 2020-568 du 14 mai 2020 relatif au versement d'une prime exceptionnelle aux agents des établissements publics de santé et à certains agents civils et militaires du ministÚre des armées et de l'Institution nationale des invalides dans le cadre de l'épidémie de covid-19, (lire en ligne).
  18. ArrĂȘtĂ© du 27 mai 2020 portant modification de la liste des actes et prestations mentionnĂ©e Ă  l'article L. 162-1-7 du code de la sĂ©curitĂ© sociale (diagnostic biologique de l'infection par le SARS-CoV-2) (lire en ligne).
  19. « Moniteur Belge - Belgisch Staatsblad », sur www.ejustice.just.fgov.be (consulté le ).
  20. « Le covid 19 ou La covid 19 », sur Académie française, (consulté le ).
  21. « Coronavirus: c'est "la" Covid-19, selon l'Académie française », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  22. FrĂ©dĂ©ric Martel, « À l’AcadĂ©mie française on refuse toujours la fĂ©minisation des mots
 sauf pour "la" Covid », sur franceculture.fr (France Culture), (consultĂ© le ).
  23. « "Le" ou "la" Covid-19 ? L'Académie française plaide, un peu seule, pour le féminin », sur Franceinfo, (consulté le ).
  24. « Vu de Suisse. LE ou LA Covid-19 ? “Le monde francophone restera coupĂ© en deux” », sur Courrier international, (consultĂ© le ).
  25. « Coronavirus : l'Académie française fait sourire », sur Les Echos, (consulté le ).
  26. Mathieu Avanzi, « Le/la Covid ? Réouvrir ou rouvrir ? Les leçons de grammaire du coronavirus », sur The Conversation (consulté le ).
  27. « Le ou la Covid? Cinq membres de l'Académie française s'étonnent de ne pas avoir été consultés », sur LIndependant.fr, (consulté le ).
  28. « "Le" ou "La" Covid ? Au bout d'un an, les Français ont choisi leur camp », sur huffingtonpost.fr (Le HuffPost), (consulté le ).
  29. « Quel genre pour « Covid » ? Sondage Ifop pour Ernest », sur datapressepremium.com, (consulté le ).
  30. « « Le » ou « la » covid-19 : pourquoi les dictionnaires Larousse et Robert ne sont pas d’accord », sur Le Telegramme, (consultĂ© le )
  31. Vincent Mongaillard, « Covid, dĂ©confinement, geste barriĂšre
 les mots de la pandĂ©mie entrent dans le dictionnaire », leparisien.fr, 27 mai 2020.
  32. « covid », sur LeRobert (consulté le ).
  33. « Covid, dĂ©confinement, tĂ©lĂ©consultation
 Les mots de la pandĂ©mie dans Le Petit Robert 2021 », sur Le Telegramme, (consultĂ© le ) : « Dans le cas de Covid, notre position a Ă©tĂ© rapidement claire : au Petit Robert, on rend compte de l’usage et on observe que la plupart des Français utilisent ce mot au masculin. Ils l’ont fait dĂšs que le mot est apparu. Ils ont continuĂ© Ă  le faire aprĂšs la recommandation de l’AcadĂ©mie française. En revanche, le QuĂ©bec l’emploie majoritairement au fĂ©minin. Et pas seulement en raison de la recommandation. Mais aussi parce que les QuĂ©bĂ©cois emploient plus facilement les anglicismes au fĂ©minin que les Français. De ce fait, on a mis les deux genres. ».
  34. « "Covid" au masculin et sans majuscules dans Le Petit Robert 2022 », sur Franceinfo, (consulté le ).
  35. Le Point magazine, « Traçage, cluster
 Les nouveaux mots du « Petit Larousse illustrĂ© » 2022 », sur Le Point, (consultĂ© le ).
  36. Mohammed Aïssaoui et Alice Develey, « «Cluster», «réa», «racisé»... Découvrez les nouveaux mots du Petit Larousse », sur Le Figaro (consulté le ).
  37. « Doit-on dire "le" ou "la" Covid-19 ? », sur France Culture, (consulté le ).
  38. « COVID-19 », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  39. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « COVID-19 est un terme féminin, et voici pourquoi on vous a dit le contraire | Coronavirus : Ontario », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  40. « COVID-19 », sur Termium Plus, (consulté le ).
  41. Discours du 12 avril 2020 « La COVID-19 est le défi de notre génération » https://www.youtube.com/watch?v=PAPqns6ST6U
  42. « Conférence de presse de M. François Legault, premier ministre », sur assnat.qc.ca, Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
  43. (en) Kelvin Kai-Wang To, Siddharth Sridhar, Kelvin Hei-Yeung Chiu, Derek Ling-Lung Hung, Xin Li, Ivan Fan-Ngai Hung, Anthony Raymond Tam, Tom Wai-Hin Chung, Jasper Fuk-Woo Chan, Anna Jian-Xia Zhang, Vincent Chi-Chung Cheng et Kwok-Yung Yuen, « Lessons learned 1 year after SARS-CoV-2 emergence leading to COVID-19 pandemic », Emerging Microbes & Infections, vol. 10, no 1,‎ , p. 507–535 (ISSN 2222-1751, PMID 33666147, PMCID 8006950, DOI 10.1080/22221751.2021.1898291)
  44. (en) Marta Canuti1, Silvia Bianchi1,Otto Kolbl, Sergei Pond et al.,Waiting for the truth: is reluctance in accepting an early origin hypothesis for SARS-CoV-2 delaying our understanding of viral emergence?, bmj.com, 16 mars 2022
  45. (en) Katherine Eban, “This Shouldn’t Happen”: Inside the Virus-Hunting Nonprofit at the Center of the Lab-Leak Controversy, vanityfair.com, 31 mars 2022
  46. (en) Chaolin Huang, Yeming Wang, Xingwang Li et Lili Ren, « Clinical features of patients infected with 2019 novel coronavirus in Wuhan, China », The Lancet, vol. 395, no 10223,‎ , p. 497–506 (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, PMID 31986264, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30183-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  47. (en) « China’s prĂ©nom confirmed Covid-19 case traced back to November 17 », sur South China Morning Post, (consultĂ© le )
  48. Na Zhu, Dingyu Zhang, Wenling Wang et Xingwang Li, « A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia in China, 2019 », New England Journal of Medicine, vol. 382, no 8,‎ , p. 727–733 (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/NEJMoa2001017, lire en ligne, consultĂ© le ).
  49. (en) « Novel Coronavirus( 2019-nCoV), situation report-1 », sur WHO (=OMS), .
  50. « Commune et mairie de Guillos : Actualités », sur www.guillos.fr (consulté le ).
  51. « Avec 811 morts en Chine, le nouveau coronavirus devient plus meurtrier que le SRAS », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  52. (en) « Novel Coronavirus(2019-nCoV) Situation report-3 », sur WHO (=OMS), .
  53. (en) « Novel Coronavirus (2019-nCoV) Situation Report-7 », sur WHO (=OMS), .
  54. (en) OMS, « Novel Coronavirus (2019-nCoV) Situation Report-11 », sur www.who.int, Organisation mondiale de la santé, .
  55. (en) Peter Daszak, « We Knew Disease X Was Coming. It’s Here Now. », sur nytimes.com, .
  56. (en) Jason Gale, « Coronavirus May Be ‘Disease X’ Health Experts Warned About », sur bloomberg.com, .
  57. (en) David Mercer, « Coronavirus outbreak could be feared 'Disease X', says World Health Organisation adviser », sur news.sky.com, .
  58. « Appellation de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et du virus qui la cause », sur www.who.int, Organisation mondiale de la santé, (consulté le ).
  59. « Allocution liminaire du Directeur gĂ©nĂ©ral de l’OMS lors du point presse sur la COVID-19 - 11 mars 2020 », sur www.who.int (consultĂ© le ).
  60. Communicable disease threats report (CDTR) Week 1, 2-8 January 2022, ECDC
  61. (en) Markus Hoffmann, Hannah Kleine-Weber, Simon Schroeder et Nadine KrĂŒger, « SARS-CoV-2 Cell Entry Depends on ACE2 and TMPRSS2 and Is Blocked by a Clinically Proven Protease Inhibitor », Cell,‎ , S0092867420302294 (PMID 32142651, PMCID PMC7102627, DOI 10.1016/j.cell.2020.02.052, lire en ligne, consultĂ© le ).
  62. (en) Hao Zhang, Zijian Kang, Haiyi Gong et Da Xu, « The digestive system is a potential route of 2019-nCov infection: a bioinformatics analysis based on single-cell transcriptomes », bioRxiv,‎ , p. 2020.01.30.927806 (DOI 10.1101/2020.01.30.927806, lire en ligne, consultĂ© le ).
  63. (en) Liu F., Long X., Zou W., Fang M., Wu W., Li W. et Zhang Z., « Highly ACE2 Expression in Pancreas May Cause Pancreas Damage After SARS-CoV-2 Infection », medRxiv,‎ .
  64. (en) Yu Zhao, Zixian Zhao, Yujia Wang et Yueqing Zhou, « Single-cell RNA expression profiling of ACE2, the putative receptor of Wuhan 2019-nCov », bioRxiv, Bioinformatics,‎ (DOI 10.1101/2020.01.26.919985, lire en ligne, consultĂ© le ).
  65. Silva-Filho, J., Caruso-Neves, C. & Pinheiro, A. Angiotensin II type-1 receptor (AT1R) regulates expansion, differentiation, and functional capacity of antigen-specific CD8+ T cells. Sci Rep 6, 35997 (2016). DOI 10.1038/srep35997.
  66. « Chinese doctor discovers novel coronavirus in patient's cerebrospinal fluid - Global Times », sur www.globaltimes.cn (consulté le ).
  67. (en) Eric Vivier, Elena Tomasello, Myriam Baratin et Thierry Walzer, « Functions of natural killer cells », Nature Immunology, vol. 9, no 5,‎ , p. 503–510 (ISSN 1529-2916, DOI 10.1038/ni1582, lire en ligne, consultĂ© le ).
  68. (en) Meijuan Zheng, Yong Gao, Gang Wang et Guobin Song, « Functional exhaustion of antiviral lymphocytes in COVID-19 patients », Cellular & Molecular Immunology,‎ , p. 1–3 (ISSN 2042-0226, PMCID PMC7091858, DOI 10.1038/s41423-020-0402-2, lire en ligne, consultĂ© le ).
  69. (en) Stanley Perlman et Jason Netland, « Coronaviruses post-SARS: update on replication and pathogenesis », Nature Reviews Microbiology, vol. 7, no 6,‎ , p. 439–450 (ISSN 1740-1526 et 1740-1534, PMID 19430490, PMCID PMC2830095, DOI 10.1038/nrmicro2147, lire en ligne, consultĂ© le ).
  70. (en) Roman Wölfel, Victor M. Corman, Wolfgang Guggemos et Michael Seilmaier, « Virological assessment of hospitalized patients with COVID-2019 », Nature,‎ , p. 1–10 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/s41586-020-2196-x, lire en ligne, consultĂ© le ).
  71. Wenling Wang, (2020) « Detection of SARS-CoV-2 in Different Types of Clinical Specimens » ; Research Letter ; 11 mars 2020 ; JAMA. Doi:10.1001/jama.2020.3786 (synthĂšse faite par des universitaires et chercheurs du CDC chinois Ă  partir de 1 070 Ă©chantillons prĂ©levĂ©s dans les trois jours suivant l’admission sur 205 patients hospitalisĂ©s (dont 19 % dans un Ă©tat grave), dans trois hĂŽpitaux (du Hubei, du Shandong et de PĂ©kin, en Chine), entre le et le )).
  72. (en) People’s Liberation Army Professional Committee of Critical Care Medicine, Chinese Society on Thrombosis and Haemostasis, Jing-Chun Song, Gang Wang et Wei Zhang, « Chinese expert consensus on diagnosis and treatment of coagulation dysfunction in COVID-19 », Military Medical Research, vol. 7, no 1,‎ , p. 19 (ISSN 2054-9369, PMID 32307014, PMCID PMC7167301, DOI 10.1186/s40779-020-00247-7, lire en ligne, consultĂ© le ).
  73. « Un médecin chinois découvre la COVID-19 dans le liquide céphalorachidien d'un patient », sur french.peopledaily.com.cn (consulté le ).
  74. Ali Rismanbaf et Sara Zarei, « Liver and Kidney Injuries in COVID-19 and Their Effects on Drug Therapy; a Letter to Editor », Archives of Academic Emergency Medicine, vol. 8, no 1,‎ (ISSN 2645-4904, PMID 32185369, PMCID 7075271, lire en ligne, consultĂ© le ).
  75. (en) Pengfei Cui et autres, « Clinical features and sexual transmission potential of SARS-CoV-2 infected female patients: a descriptive study in Wuhan, China », MedRxiv,‎ , p. 19 (lire en ligne).
  76. (en) Sufang Tian, Weidong Hu, Li Niu et Huan Liu, « Pulmonary Pathology of Early-Phase 2019 Novel Coronavirus (COVID-19) Pneumonia in Two Patients With Lung Cancer », Journal of Thoracic Oncology, vol. 15, no 5,‎ , p. 700–704 (DOI 10.1016/j.jtho.2020.02.010, lire en ligne, consultĂ© le ).
  77. (en) Ni Huang, Paola Perez, Takafumi Kato et Yu Mikami, « Integrated Single-Cell Atlases Reveal an Oral SARS-CoV-2 Infection and Transmission Axis », MedRxiv, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (PMID 33140061, PMCID PMC7605572, DOI 10.1101/2020.10.26.20219089, lire en ligne, consultĂ© le ).
  78. (en) Qun Li, Xuhua Guan, Peng Wu et Xiaoye Wang, « Early Transmission Dynamics in Wuhan, China, of Novel Coronavirus–Infected Pneumonia », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMoa2001316 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMoa2001316, lire en ligne, consultĂ© le ).
  79. Coronavirus, des experts rĂ©pondent Ă  vos questions – confĂ©rence de l’UNIGE, UniversitĂ© de GenĂšve, mis en ligne par le Gvt français, 27 fĂ©vrier 2020.
  80. (en) Lydia Bourouiba, « Turbulent Gas Clouds and Respiratory Pathogen Emissions: Potential Implications for Reducing Transmission of COVID-19 », JAMA,‎ (ISSN 0098-7484, DOI 10.1001/jama.2020.4756, lire en ligne, consultĂ© le ).
  81. (en-US) CDC, « Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) – Prevention & Treatment », sur Centers for Disease Control and Prevention, (consultĂ© le ).
  82. (en) Bianca Nogrady, What the data say about asymptomatic COVID infections, Nature, 587, 534-535, 18 novembre 2020
  83. (en-GB) Graham Russell et agencies, « China pivots to tackle 'silent' Covid-19 carriers as US says a quarter of cases may have no symptoms », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le ).
  84. Covid-19 : pourquoi l'aération, geste barriÚre trop souvent oublié, pourrait "faire la différence cet hiver", ladepeche.fr, 13 novembre 2021
  85. Jaimes, J. A., André, N. M., Millet, J. K. & Whittaker, G. R. Preprint at bioRxiv DOI 10.1101/2020.02.10.942185 (2020).
  86. Coutard, B. et al. Antiviral Res. DOI 10.1016/j.antiviral.2020.104742 (2020).
  87. (en) Fei Zhou, Guohui Fan, Zhibo Liu et Bin Cao, « SARS-CoV-2 shedding and infectivity – Authors' reply », The Lancet, vol. 0, no 0,‎ (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30869-2, lire en ligne, consultĂ© le ).
  88. (en) Roman Woelfel, Victor Max Corman, Wolfgang Guggemos et Michael Seilmaier, « Clinical presentation and virological assessment of hospitalized cases of coronavirus disease 2019 in a travel-associated transmission cluster », PrĂ©-publication sur MedRxiv, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (DOI 10.1101/2020.03.05.20030502, lire en ligne, consultĂ© le ).
  89. (en) Carmen L. Charlton, Esther Babady, Christine C. Ginocchio et Todd F. Hatchette, « Practical Guidance for Clinical Microbiology Laboratories: Viruses Causing Acute Respiratory Tract Infections », Clinical Microbiology Reviews, vol. 32, no 1,‎ , e00042–18, /cmr/32/1/e00042–18.atom (ISSN 0893-8512 et 1098-6618, PMID 30541871, PMCID PMC6302358, DOI 10.1128/CMR.00042-18, lire en ligne, consultĂ© le ).
  90. (en) Dennis K. M. Ip, Lincoln L. H. Lau, Kwok-Hung Chan et Vicky J. Fang, « The Dynamic Relationship Between Clinical Symptomatology and Viral Shedding in Naturally Acquired Seasonal and Pandemic Influenza Virus Infections », Clinical Infectious Diseases,‎ , civ909 (ISSN 1058-4838 et 1537-6591, PMID 26518469, PMCID PMC4725380, DOI 10.1093/cid/civ909, lire en ligne, consultĂ© le ).
  91. (en) « Covid-19 virus can produce more than thrice as many pathogens than Sars strain », sur South China Morning Post, (consulté le ).
  92. (en) Xi He, Eric H. Y. Lau, Peng Wu et Xilong Deng, « Temporal dynamics in viral shedding and transmissibility of COVID-19 », Nature Medicine,‎ , p. 1–4 (ISSN 1546-170X, DOI 10.1038/s41591-020-0869-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  93. (en) Ai Tang Xiao, Yi Xin Tong, Chun Gao et Li Zhu, « Dynamic profile of RT-PCR findings from 301 COVID-19 patients in Wuhan, China: a descriptive study », Journal of Clinical Virology,‎ , p. 104346 (ISSN 1386-6532, PMCID PMC7151472, DOI 10.1016/j.jcv.2020.104346, lire en ligne, consultĂ© le ).
  94. Fei Zhou & al. (2020) Clinical course and risk factors for mortality of adult inpatients with COVID-19 in Wuhan, China: a retrospective cohort study ; The Lancet ; March 9, 2020.
  95. (en) Yuhan Xing, Wei Ni, Qin Wu et Wenjie Li, « Prolonged presence of SARS-CoV-2 in feces of pediatric patients during the convalescent phase », medrxiv.org (preprint server for health sciences), Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (DOI 10.1101/2020.03.11.20033159, lire en ligne, consultĂ© le ).
  96. Prolonged presence of SARS-CoV-2 in feces of pediatric patients during the convalescent phase, Yuhan Xing, Wei Ni, Qin Wu, Wenjie Li, Guoju Li, Jianning Tong, Xiufeng Song, Quansheng Xing, document non revu par les pairs, 3 mars 2020, DOI 10.1101/2020.03.11.20033159.
  97. (en-US) An Tang, Zhen-dong Tong, Hong-ling Wang et Ya-xin Dai, « Early Release - Detection of Novel Coronavirus by RT-PCR in Stool Specimen from Asymptomatic Child, China », Emerging Infectious Diseases journal - CDC, vol. 26,‎ (DOI 10.3201/eid2606.200301, lire en ligne, consultĂ© le ).
  98. (en) Shi Zao, « Preliminary estimation of the basic reproduction number of novel coronavirus (2019-nCoV) in China, », International Journal of Infectious Diseases,‎ (lire en ligne).
  99. « Le taux de reproduction de COVID-19 est plus élevé que celui du SRAS ».
  100. « La contagiosité du coronavirus revue à la hausse », sur Futura (consulté le ).
  101. Ruian Ke, « High Contagiousness and Rapid Spread of Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 », sur Emerging Infectious Diseases journal (DOI 10.3201/eid2607.200282, consulté le ).
  102. (en) Yang Liu, Rosalind M. Eggo et Adam J. Kucharski, « Secondary attack rate and superspreading events for SARS-CoV-2 », The Lancet, vol. 395, no 10227,‎ , e47 (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, PMID 32113505, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30462-1, lire en ligne, consultĂ© le ).
  103. Le Dr Manuel Schibler, infectiologue et virologue, au Centre universitaire de GenÚve répond aux questions fréquentes concernant le Coronavirus de la maladie COVID-19, le 26 février 2020 : Combien de temps ce virus peut-il survivre sur les surfaces ? https://www.youtube.com/watch?v=aSFnboZLPGM.
  104. (en) Neeltje van Doremalen, Trenton Bushmaker, Dylan H. Morris et Myndi G. Holbrook, « Aerosol and Surface Stability of SARS-CoV-2 as Compared with SARS-CoV-1 », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMc2004973 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMc2004973, lire en ligne, consultĂ© le ).
  105. (en) Neeltje van Doremalen, Trenton Bushmaker, Dylan H. Morris, Myndi G. Holbrook, Amandine, Gamble, Brandi N. Williamson, Azaibi Tamin, Jennifer L. Harcourt, Natalie J. Thornburg, Susan Gerber, James O. Lloyd-Smith, Emmie de Wit, Vincent J. Munster (2020) [Aerosol and surface stability of HCoV-19 (SARS-CoV-6 2) compared to SARS-CoV-1] ; https://doi.org/10.1101/2020.03.09.20033217 ; Laboratory of Virology, National Institutes of Health, Hamilton, MT, États-Unis.
  106. Nicolas Martin, « Surfaces, aérosols : le coronavirus survit-il partout ? », sur France Culture, (consulté le ).
  107. « Une Ă©tude confirme le risque infectieux du Covid-19 dans l’air expirĂ© », sur SantĂ© Magazine, (consultĂ© le ).
  108. (en) Wei Luo, Maimuna S. Majumder, Dianbo Liu et Canelle Poirier, « The role of absolute humidity on transmission rates of the COVID-19 outbreak », medRxiv,‎ , p. 2020.02.12.20022467 (DOI 10.1101/2020.02.12.20022467, lire en ligne, consultĂ© le ).
  109. « #VraiOuFake L'épidémie de coronavirus Covid-19 va-telle disparaßtre en avril grùce à la chaleur, comme l'assure Donald Trump ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
  110. Covid-19 : oĂč a-t-on le plus de risque d'ĂȘtre contaminĂ© ?
  111. « Covid : oĂč se contamine-t-on le plus ? Les enseignements d'une Ă©tude amĂ©ricaine », sur Europe 1 (consultĂ© le )
  112. Le JDD, « "Covid-19 : évitez les rassemblements privés" : l'appel de six médecins », sur lejdd.fr (consulté le )
  113. COVID-19 : les cas rattachés à des clusters ne représenteraient que 10 % des contaminations
  114. Pablo Linde, « La noche se convierte en uno de los principales focos de expansiĂłn del coronavirus », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  115. El PaĂ­s, « Últimas noticias del coronavirus, en directo », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  116. [PDF] https://www.ecdc.europa.eu/sites/default/files/documents/Ventilation-in-the-context-of-COVID-19.pdf
  117. (en) « DEFINE_ME », sur thelancet.com (consulté le ).
  118. (en) Lisa Schnirring, « Doubts rise about China's ability to contain new coronavirus », sur CIDRAP - Center for Infectious Disease Research and Policy, News & Perspectives, (consulté le ).
  119. (en) Philip Anfinrud, Valentyn Stadnytskyi, Christina E. Bax et Adriaan Bax, « Visualizing Speech-Generated Oral Fluid Droplets with Laser Light Scattering », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMc2007800 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMc2007800, lire en ligne, consultĂ© le ).
  120. La rĂ©daction avec AFP, « Le coronavirus pourrait ne jamais disparaĂźtre et se transmettrait par la parole, selon l'OMS », La DĂ©pĂȘche,‎ (lire en ligne).
  121. AFP, « La propagation du coronavirus "Ă©minemment" possible par la parole, selon une expĂ©rience », La DĂ©pĂȘche,‎ (lire en ligne).
  122. [d'aprĂšs une Ă©tude de Philip Anfinrud, de l'American Institute of physics] HervĂ© Morin et Audrey Lagadec, « Comment la parole et le vent diffusent le SARS-CoV-2 ? », Le Monde, no 23445,‎ , p. 26 (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consultĂ© le ).
  123. Kampf G., Todt D., Pfaender S., Steinmann E. Persistence of coronaviruses on inanimate surfaces and its inactivation with biocidal agents. J Hosp Infect. 2020. http://doi.org/10.1016/j.jhin.2020.01.022.
  124. China News (2010) The SARS-COV-2 nucleic acid detected for the first time on the surface of door handle in Guangzhou and cleaning taken attention.
  125. Kampf G, Todt D, Pfaender S & Steinmann E (2020) Persistence of coronaviruses on inanimate surfaces and its inactivation with biocidal agents. Journal of Hospital Infection ; Mars 2020 , vol. 104, no 3, Pages 246–251.
  126. van Doremalen, N., Bushmaker, T., Morris, D., Holbrook, M., Gamble, A., Williamson, B.... & Lloyd-Smith J (2020) Aerosol and surface stability of HCoV-19 (SARS-CoV-2) compared to SARS-CoV-1. medRxiv.
  127. (en) Emanuel Goldman, « Exaggerated risk of transmission of COVID-19 by fomites », The Lancet Infectious Diseases,‎ , S1473309920305612 (PMID 32628907, PMCID PMC7333993, DOI 10.1016/S1473-3099(20)30561-2, lire en ligne, consultĂ© le ).
  128. (en) J Sizun, M.W.N Yu et P.J Talbot, « Survival of human coronaviruses 229E and OC43 in suspension and after drying onsurfaces: a possible source ofhospital-acquired infections », Journal of Hospital Infection, vol. 46, no 1,‎ , p. 55–60 (DOI 10.1053/jhin.2000.0795, lire en ligne, consultĂ© le ).
  129. (en) S. F. Dowell, J. M. Simmerman, D. D. Erdman et J.-S. J. Wu, « Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus on Hospital Surfaces », Clinical Infectious Diseases, vol. 39, no 5,‎ , p. 652–657 (ISSN 1058-4838 et 1537-6591, DOI 10.1086/422652, lire en ligne, consultĂ© le ).
  130. (en-US) Apoorva Mandavilli, « 239 Experts With One Big Claim: The Coronavirus Is Airborne », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le ).
  131. OMS (2020) Question and answer on coronaviruses.
  132. (en) Yun-yun Li, Ji-Xiang Wang et Xi Chen, « Can a toilet promote virus transmission? From a fluid dynamics perspective », Physics of Fluids, vol. 32, no 6,‎ , p. 065107 (ISSN 1070-6631 et 1089-7666, PMID 32574232, PMCID PMC7301880, DOI 10.1063/5.0013318, lire en ligne, consultĂ© le ).
  133. The SARS-COV-2 isolated from the stool specimens of patients with novel coronavirus-infected pneumonia by teams of Nanshan Zhong Professor and Lanjuan Li Professor ; Chinanews.
  134. R.F Service (2020) Does disinfecting surfaces really prevent the spread of coronavirus? ; 12 mars 2020 Science News/HealthCoronavirus | doi:10.1126/science.abb7058
  135. Hamming I, Timens W, Bulthuis ML, Lely AT, Navis G, van Goor H. Tissue distribution of ACE2 protein, the functional receptor for SARS coronavirus. A first step in understanding SARS pathogenesis. J Pathol. 2004;203(2):631-637.
  136. Christian MD, Poutanen SM, Loutfy MR, Muller MP, Low DE. Severe acute respiratory syndrome. Clin Infect Dis. 2004;38:1420-1427.
  137. Peiris JS, Chu CM, Cheng VC, et al. Clinical progression and viral load in a community outbreak of coronavirus-associated SARS pneumonia: a prospective study. Lancet. 2003;361(9371):1767-1772.
  138. (en-US) Jianyun Lu, Jieni Gu, Kuibiao Li et Conghui Xu, « Early Release - COVID-19 Outbreak Associated with Air Conditioning in Restaurant, Guangzhou, China, 2020 - Volume 26, Number 7—July 2020 - Emerging Infectious Diseases journal - CDC », CDC,‎ (DOI 10.3201/eid2607.200764, lire en ligne, consultĂ© le ).
  139. (en) Patrick Hunziker, « Minimising exposure to respiratory droplets, ‘jet riders’ and aerosols in air-conditioned hospital rooms by a ‘Shield-and-Sink’ strategy », BMJ Open, vol. 11, no 10,‎ , e047772 (ISSN 2044-6055 et 2044-6055, DOI 10.1136/bmjopen-2020-047772, lire en ligne, consultĂ© le )
  140. Zeng Weibiao et al., Association of Daily Wear of Eyeglasses With Susceptibility to Coronavirus Disease 2019 Infection, 2020. DOI 10.1001/jamaophthalmol.2020.3906.
  141. (en-GB) Helen Davidson, « Hong Kong warns residents not to kiss pets after dog contracts coronavirus », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le ).
  142. A dog has died after testing positive for coronavirus. Should pets of COVID-19 patients be quarantined? https://www.cbc.ca/news/health/coronavirus-dog-spread-humans-1.5487621
  143. (en) Smriti Mallapaty, « Coronavirus can infect cats — dogs, not so much », Nature,‎ , d41586–020–00984-8 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/d41586-020-00984-8, lire en ligne, consultĂ© le ).
  144. Camille Gévaudan, « Le coronavirus pourrait se transmettre entre chats », sur Libération.fr, (consulté le ).
  145. Deng, W., Bao, L., Gao, H., Xiang, Z., Qu, Y., Song, Z.... & Qi, F. (2020). Ocular conjunctival inoculation of SARS-CoV-2 can cause mild COVID-19 in Rhesus macaques. bioRxiv.
  146. franceinfo avec AFP, « Covid-19 : six pays ont rapporté des cas dans des élevages de visons, selon l'OMS », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  147. « Covid-19 : pour la premiĂšre fois en France la prĂ©sence du virus a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e dans un Ă©levage de visons en Eure-et-Loir, l'abattage de 1 000 bĂȘtes ordonnĂ© », sur Franceinfo, (consultĂ© le ).
  148. David Adam, « A la chasse aux virus », Courrier international (traduit du New Scientist), no 1576,‎ , p. 38-39.
  149. Dina Fine Maron, « COVID-19 : des anticorps ont été détectés chez des cerfs sauvages », sur National Geographic, (consulté le ).
  150. « Les rongeurs pourraient ĂȘtre des rĂ©servoirs de Covid-19 », sur Ouest France, (consultĂ© le )
  151. (en) Sean B. King et Mona Singh, « Comparative genomic analysis reveals varying levels of mammalian adaptation to coronavirus infections », PLOS Computational Biology,‎ (DOI 10.1371/journal.pcbi.1009560, lire en ligne, consultĂ© le ).
  152. (en) Camilla Rothe, Mirjam Schunk, Peter Sothmann et Gisela Bretzel, « Transmission of 2019-nCoV Infection from an Asymptomatic Contact in Germany », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMc2001468 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMc2001468, lire en ligne, consultĂ© le ).
  153. (en) Lirong Zou, Feng Ruan, Mingxing Huang et Lijun Liang, « SARS-CoV-2 Viral Load in Upper Respiratory Specimens of Infected Patients », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMc2001737 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMc2001737, lire en ligne, consultĂ© le ).
  154. Tsang TK, Cowling BJ, Fang VJ, et al. Influenza A virus shedding and infectivity in households. J Infect Dis 2015;212:1420-1428.
  155. (en) Jsm Peiris, Cm Chu, Vcc Cheng et Ks Chan, « Clinical progression and viral load in a community outbreak of coronavirus-associated SARS pneumonia: a prospective study », The Lancet, vol. 361, no 9371,‎ , p. 1767–1772 (DOI 10.1016/S0140-6736(03)13412-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  156. (en) Covid-19: Asymptomatic cases may not be infectious, Wuhan study indicates, bmj.com, 1er décembre 2020, 371, doi.org/10.1136/bmj.m4695
  157. (en) Stephen A. Lauer, Kyra H. Grantz, Qifang Bi et Forrest K. Jones, « The Incubation Period of Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) From Publicly Reported Confirmed Cases: Estimation and Application », Annals of Internal Medicine,‎ (ISSN 0003-4819, DOI 10.7326/M20-0504, lire en ligne, consultĂ© le ).
  158. Coronavirus chinois : la pĂ©riode d’incubation pourrait atteindre 24 jours CĂ©line Deluzarche, futura-sciences, .
  159. (en-US) « Symptoms of Novel Coronavirus (2019-nCoV) | CDC », sur www.cdc.gov, (consulté le ).
  160. « Coronavirus : la période d'incubation moyenne se précise autour de cinq jours », sur www.lexpress.fr, (consulté le ).
  161. Source : Une infectiologue de l'hÎpital Cochin (Paris), Odile Launay, « Coronavirus : "les délais d'incubation sont beaucoup plus courts, à peu prÚs 5 jours", estime un médecin infectiologue », sur Franceinfo, (consulté le ).
  162. Temps d'incubation, modes de transmission, taux de mortalité  Une Ă©tude chinoise sur le coronavirus 2019-nCoV apporte de nouveaux Ă©lĂ©ments franceinfo – France TĂ©lĂ©visions, .
  163. Clinical characteristics of 2019 novel coronavirus infection in China doi.org, 6 février 2020.
  164. Étude du Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, de Baltimore associĂ©e Ă  School of Public Health and Health Sciences du Massachusetts, et Ă  la Ludwig-Maximilians-UniversitĂ€t de Munich
  165. (en) François-Xavier Lescure, Lila Bouadma, Duc Nguyen et Marion Parisey, « Clinical and virological data of the first cases of COVID-19 in Europe: a case series », The Lancet Infectious Diseases, vol. 0, no 0,‎ (ISSN 1473-3099 et 1474-4457, DOI 10.1016/S1473-3099(20)30200-0, lire en ligne, consultĂ© le ).
  166. « 'Weird as hell’: the Covid-19 patients who have symptoms for months », The Guardian,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  167. « Coronavirus SARS-CoV-2 : retour sur trois mois de mobilisation contre une maladie émergente (Covid-19) », sur Institut Pasteur, (consulté le ).
  168. « COVID-19 - History and exam | BMJ Best Practice », sur bestpractice.bmj.com (consulté le ).
  169. (en) Gareth Iacobucci, « Sixty seconds on . . . anosmia », BMJ, vol. 368,‎ (ISSN 1756-1833, PMID 32209546, DOI 10.1136/bmj.m1202, lire en ligne, consultĂ© le ).
  170. (en) Carol H. Yan, Farhoud Faraji, Divya P. Prajapati et Christine E. Boone, « Association of chemosensory dysfunction and Covid-19 in patients presenting with influenza-like symptoms », International Forum of Allergy & Rhinology,‎ (DOI 10.1002/alr.22579, lire en ligne, consultĂ© le ).
  171. « ALERTE ANOSMIE – COVID-19 – 20 mars 2020 », sur www.snorl.org (consultĂ© le ).
  172. JérÎme Salomon, directeur de la Santé, « Perte de goût (agueusie) : causes et comment le retrouver ? », sur journaldesfemmes.fr, (consulté le ).
  173. Conseil National de l'ORL, « DiarrhĂ©es et perte de l’odorat et du goĂ»t peuvent ĂȘtre des symptĂŽmes du coronavirus », sur nouvelobs.com, Nouvel Obs, (consultĂ© le ).
  174. T. Klejtman, « Atteintes dermatologiques au cours de l’infection Ă  COVID-19 », JMV-Journal de mĂ©decine vasculaire, vol. 45,‎ , S77 (DOI 10.1016/j.jdmv.2020.10.011, lire en ligne, consultĂ© le ).
  175. Sciences et Avenir - Coronavirus : des engelures aux mains ou aux pieds (lĂ©sion de type chilblain pourraient ĂȘtre un nouveau symptĂŽme du Covid-19
  176. Le Monde - Covid-19 : une maladie virale aux multiples visages
  177. (en) MASSACHUSETTS GENERAL HOSPITAL, « Some COVID-19 "long haulers" experience lasting skin problems », sur EurekAlert!, (consulté le ).
  178. (en) Marie Baeck et Anne Herman, « COVID toes: Where do we stand with the current evidence? », International Journal of Infectious Diseases, vol. 102,‎ , p. 53–55 (PMID 33075530, PMCID PMC7566763, DOI 10.1016/j.ijid.2020.10.021, lire en ligne, consultĂ© le )
  179. Ahmad Yatim et Michel Gilliet, « « Orteils Covid », expression cutanĂ©e d’une rĂ©sistance innĂ©e au SARS-CoV-2 », Revue MĂ©dicale Suisse, vol. 17, no 732,‎ , p. 646–652 (ISSN 1660-9379, DOI 10.53738/revmed.2021.17.732.0646, lire en ligne, consultĂ© le ).
  180. (en) Tarek Samy Abdelaziz, « Individualizing dialysis dose under certain circumstances during the Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus-2 (coronavirus disease 2019) pandemic: a perspective », Rescognito,‎ (DOI 10.23876/j.krcp.20.057, lire en ligne, consultĂ© le ).
  181. RaphaĂ«l AndrĂ©, AurĂ©lie Hsieh et Laurence Toutous-Trellu, « LĂ©sions acrales chroniques (« orteils COVID ») : un syndrome post-COVID long ? », Annales de Dermatologie et de VĂ©nĂ©rĂ©ologie - FMC, journĂ©es dermatologiques de Paris, 30 novembre - 4 dĂ©cembre 2021, vol. 1, no 8, supplĂ©ment 1,‎ , A234 (ISSN 2667-0623, DOI 10.1016/j.fander.2021.09.195, lire en ligne, consultĂ© le ).
  182. @NatGeoFrance, « Orteils COVID : le mystérieux symptÎme sur lequel butent les scientifiques », sur National Geographic, (consulté le ).
  183. (en) Athanassios Kolivras, Curtis Thompson, Ievgenia Pastushenko, Marisa Mathieu, Pascal Bruderer, Marine de Vicq, Francesco Feoli, Saadia Harag, Isabelle Meiers, Catherine Olemans, Ursula Sass, Florence Dehavay, Ali Fakih, Xuan-Lan Lam-Hoai, Alice Marneffe, Laura Van De Borne, Valerie Vandersleyen et Bertrand Richert, « A clinicopathological description of COVID-19-induced chilblains (COVID-toes) correlated with a published literature review », Journal of Cutaneous Pathology, vol. 49, no 1,‎ , p. 17-28 (ISSN 0303-6987, e-ISSN 1600-0560, OCLC 9125377992, PMID 34272741, PMCID PMC8444728, DOI 10.1111/cup.14099, S2CID 235999492, lire en ligne [PDF]).
  184. (en) A. Bassi, C. Mazzatenta, A. Sechi et M. Cutrone, « Not only toes and fingers: COVID vaccine-induced chilblain-like lesions of the knees », Journal of the European Academy of Dermatology and Venereology, vol. 36, no 7,‎ , e497–e498 (ISSN 1468-3083, PMID 35188988, PMCID 9114987, DOI 10.1111/jdv.18025, lire en ligne, consultĂ© le ).
  185. (en) S-C Loon, « The severe acute respiratory syndrome coronavirus in tears », British Journal of Ophthalmology, vol. 88, no 7,‎ , p. 861–863 (ISSN 0007-1161, PMID 15205225, PMCID PMC1772213, DOI 10.1136/bjo.2003.035931, lire en ligne, consultĂ© le ).
  186. (en) E. de Wit, A. L. Rasmussen, D. Falzarano et T. Bushmaker, « Middle East respiratory syndrome coronavirus (MERS-CoV) causes transient lower respiratory tract infection in rhesus macaques », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 110, no 41,‎ , p. 16598–16603 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 24062443, PMCID PMC3799368, DOI 10.1073/pnas.1310744110, lire en ligne, consultĂ© le ).
  187. (en) W M Chan, « Tears and conjunctival scrapings for coronavirus in patients with SARS », British Journal of Ophthalmology, vol. 88, no 7,‎ , p. 968–969 (ISSN 0007-1161, PMID 15205249, PMCID PMC1772218, DOI 10.1136/bjo.2003.039461, lire en ligne, consultĂ© le ).
  188. (en) Ping Wu, Fang Duan, Chunhua Luo et Qiang Liu, « Characteristics of Ocular Findings of Patients With Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) in Hubei Province, China », JAMA Ophthalmology,‎ (ISSN 2168-6165, PMID 32232433, PMCID PMC7110919, DOI 10.1001/jamaophthalmol.2020.1291, lire en ligne, consultĂ© le ).
  189. (en) Wei-jie Guan, Zheng-yi Ni, Yu Hu et Wen-hua Liang, « Clinical Characteristics of Coronavirus Disease 2019 in China », N Engl J Med,‎ , NEJMoa2002032 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, PMID 32109013, DOI 10.1056/NEJMoa2002032, lire en ligne, consultĂ© le ).
  190. (en) Raffaele Nuzzi, Luigi Ludovico Carucci et Flavia Tripoli, « COVID-19 and ocular implications: an update », Journal of Ophthalmic Inflammation and Infection, vol. 10, no 1,‎ , p. 20 (ISSN 1869-5760, PMID 32885277, PMCID PMC7471234, DOI 10.1186/s12348-020-00212-4, lire en ligne, consultĂ© le ).
  191. (en) Peng Zhou, Xing-Lou Yang, Xian-Guang Wang et Ben Hu, « A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin », Nature, vol. 579, no 7798,‎ , p. 270–273 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, PMID 32015507, PMCID PMC7095418, DOI 10.1038/s41586-020-2012-7, lire en ligne, consultĂ© le ).
  192. (en) Preenie deS. Senanayake, Judy Drazba, Karen Shadrach et Amy Milsted, « Angiotensin II and Its Receptor Subtypes in the Human Retina », Investigative Opthalmology & Visual Science, vol. 48, no 7,‎ , p. 3301 (ISSN 1552-5783, DOI 10.1167/iovs.06-1024, lire en ligne, consultĂ© le ).
  193. Wagner J, Jan Danser AH, Derkx FH et al (1996) Demonstration of renin mRNA, angiotensinogen mRNA, and angiotensin converting enzyme mRNA expression in the human eye: evidence for an intraocular renin-angiotensin system. Br J Ophthalmol 80:159–163
  194. Yan Sun LL, Pan X, Jing M (2006) Mechanism of the action between the SARS-CoV S240 protein and the ACE2 receptor in eyes. J Virol 6:783–786
  195. Banu Bozkurt, Sait Eğrilmez, Tomris ƞengör et Özlem Yıldırım, « The COVID-19 Pandemic: Clinical Information for Ophthalmologists », Turkish Journal of Ophthalmology, vol. 50, no 2,‎ , p. 59–63 (ISSN 1300-0659 et 2147-2661, DOI 10.4274/tjo.galenos.2020.29805, lire en ligne, consultĂ© le ).
  196. (en) Sudhi P. Kurup, Samira Khan et Manjot K. Gill, « Spectral domain optimal cohĂ©rence tomograhy in the Ă©valuation and management of infections retinitis », Retina, vol. 34, no 11,‎ , p. 2233–2241 (ISSN 0275-004X, DOI 10.1097/IAE.0000000000000218, lire en ligne, consultĂ© le ).
  197. (en) Paula M Marinho, Allexya A A Marcos, AndrĂ© C Romano et Heloisa Nascimento, « Retinal findings in patients with COVID-19 », The Lancet,‎ , S014067362031014X (PMCID PMC7217650, DOI 10.1016/S0140-6736(20)31014-X, lire en ligne, consultĂ© le ).
  198. (en) Luca Carsana, Aurelio Sonzogni, Ahmed Nasr et Roberta Simona Rossi, « Pulmonary post-mortem findings in a series of COVID-19 cases from northern Italy: a two-centre descriptive study », The Lancet Infectious Diseases,‎ , S1473309920304345 (PMCID PMC7279758, DOI 10.1016/S1473-3099(20)30434-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  199. (en) Eunhee S Yi, Matthew J Cecchini et Melanie C Bois, « Pathologists in pursuit of the COVID-19 culprit », The Lancet Infectious Diseases,‎ , S1473309920304497 (PMCID PMC7279719, DOI 10.1016/S1473-3099(20)30449-7, lire en ligne, consultĂ© le ).
  200. (en) Lisa M Barton, Eric J Duval, Edana Stroberg et Subha Ghosh, « COVID-19 Autopsies, Oklahoma, USA », American Journal of Clinical Pathology, vol. 153, no 6,‎ , p. 725–733 (ISSN 0002-9173 et 1943-7722, PMID 32275742, PMCID PMC7184436, DOI 10.1093/ajcp/aqaa062, lire en ligne, consultĂ© le ).
  201. (en) Zhe Xu, Lei Shi, Yijin Wang et Jiyuan Zhang, « Pathological findings of COVID-19 associated with acute respiratory distress syndrome », The Lancet Respiratory Medicine, vol. 8, no 4,‎ , p. 420–422 (PMID 32085846, PMCID PMC7164771, DOI 10.1016/S2213-2600(20)30076-X, lire en ligne, consultĂ© le ).
  202. (en) Huilan Zhang, Peng Zhou, Yanqiu Wei et Huihui Yue, « Histopathologic Changes and SARS-CoV-2 Immunostaining in the Lung of a Patient With COVID-19 », Annals of Internal Medicine, vol. 172, no 9,‎ , p. 629–632 (ISSN 0003-4819 et 1539-3704, DOI 10.7326/M20-0533, lire en ligne, consultĂ© le ).
  203. (en) Sufang Tian, Weidong Hu, Li Niu et Huan Liu, « Pulmonary Pathology of Early-Phase 2019 Novel Coronavirus (COVID-19) Pneumonia in Two Patients With Lung Cancer », Journal of Thoracic Oncology, vol. 15, no 5,‎ , p. 700–704 (PMID 32114094, PMCID PMC7128866, DOI 10.1016/j.jtho.2020.02.010, lire en ligne, consultĂ© le ).
  204. (en) Nanshan Chen, Min Zhou, Xuan Dong et Jieming Qu, « Epidemiological and clinical characteristics of 99 cases of 2019 novel coronavirus pneumonia in Wuhan, China: a descriptive study », The Lancet, vol. 0, no 0,‎ (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30211-7, lire en ligne, consultĂ© le ).
  205. M. Underner et G. Peiffer, « Tabagisme et maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) », sur Revue des Maladies Respiratoires, (ISSN 0761-8425, DOI 10.1016/j.rmr.2020.04.001, consulté le ).
  206. (en) Michelle L. Holshue et Chas DeBolt, « First Case of 2019 Novel Coronavirus in the United States », sur New England Journal of Medicine, (ISSN 0028-4793, PMID 32004427, PMCID PMC7092802, DOI 10.1056/NEJMoa2001191, consultĂ© le ), p. 929–936.
  207. (en) Wei Zhang et Rong-Hui Du, « Molecular and serological investigation of 2019-nCoV infected patients: implication of multiple shedding routes », sur Emerging Microbes & Infections, (ISSN 2222-1751, PMID 32065057, PMCID PMC7048229, DOI 10.1080/22221751.2020.1729071, consultĂ© le ), p. 386–389.
  208. (en) Wenling Wang et Yanli Xu, « Detection of SARS-CoV-2 in Different Types of Clinical Specimens », sur JAMA, (ISSN 0098-7484, PMID 32159775, PMCID PMC7066521, DOI 10.1001/jama.2020.3786, consulté le ).
  209. (en) Fei Xiao et Meiwen Tang, « Evidence for Gastrointestinal Infection of SARS-CoV-2 », sur Gastroenterology, (PMID 32142773, PMCID PMC7130181, DOI 10.1053/j.gastro.2020.02.055, consulté le ), S0016508520302821.
  210. (en) Lauren M. Perry, Dana Pan, Thomas W. Loehfelm et Sooraj Tejaswi, « Pancreaticoportal Fistula Causing Hepatic Necrosis Treated With Pancreatic Duct Stenting: », The American Journal of Gastroenterology,‎ , p. 1 (ISSN 0002-9270, DOI 10.14309/ajg.0000000000000554, lire en ligne, consultĂ© le ).
  211. (en) Shihua Luo, Xiaochun Zhang et Haibo Xu, « Don't Overlook Digestive Symptoms in Patients With 2019 Novel Coronavirus Disease (COVID-19) », Clinical Gastroenterology and Hepatology,‎ , S1542356520304018 (PMID 32205220, PMCID PMC7154217, DOI 10.1016/j.cgh.2020.03.043, lire en ligne, consultĂ© le ).
  212. (ch) Fang Dan, Ma Jingdong, Guan Jialun et Wang Muru, « Manifestations of Digestive system in hospitalized patients with novel coronavirus pneumonia in Wuhan, China: a single-center, descriptive study », Chinese Journal of Digestion, vol. 40, no 00,‎ , E005–E005 (ISSN 0254-1432, DOI 10.3760/cma.j.issn.0254-1432.2020.0005, lire en ligne, consultĂ© le ).
  213. (en) Lei Pan, Mi Mu, Pengcheng Yang et Yu Sun, « Clinical Characteristics of COVID-19 Patients With Digestive Symptoms in Hubei, China: A Descriptive, Cross-Sectional, Multicenter Study », The American Journal of Gastroenterology,‎ , p. 1 (ISSN 0002-9270, PMID 32287140, PMCID PMC7172492, DOI 10.14309/ajg.0000000000000620, lire en ligne, consultĂ© le ).
  214. (en) Yunle Wan, Jie Li, Lihan Shen et Yifeng Zou, « Enteric involvement in hospitalised patients with COVID-19 outside Wuhan », The Lancet Gastroenterology & Hepatology,‎ , S2468125320301187 (PMID 32304638, PMCID PMC7159861, DOI 10.1016/S2468-1253(20)30118-7, lire en ligne, consultĂ© le ).
  215. Wai K. Leung, Ka-fai To, Paul K.S. Chan et Henry L.Y. Chan, « Enteric involvement of severe acute respiratory syndrome-associated coronavirus infection », Gastroenterology, vol. 125, no 4,‎ , p. 1011–1017 (DOI 10.1016/S0016-5085(03)01215-0, lire en ligne, consultĂ© le ).
  216. Bruce Spiess, « F1000Prime recommendation of Clinical features of patients infected with 2019 novel coronavirus in Wuhan, China. », ""Faculty opinions",‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  217. VĂ©ronique Julia, « Coronavirus : le microbiote a peut-ĂȘtre aussi des choses Ă  dire », sur www.franceinter.fr, (consultĂ© le ).
  218. « DiversitĂ© du microbiote intestinal et formes graves de COVID-19 sont-elles liĂ©es ? », CaducĂ©.net,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  219. (en) Yan-Chao Li, Wan-Zhu Bai et Tsutomu Hashikawa, « The neuroinvasive potential of SARS-CoV2 may play a role in the respiratory failure of COVID-19 patients », Journal of Medical Virology, vol. n/a, no n/a,‎ (ISSN 1096-9071, DOI 10.1002/jmv.25728, lire en ligne, consultĂ© le ).
  220. (en) Jhilik Dey, Md Tanjim Alam, Sreyashi Chandra et Jalaj Gupta, « Neuroinvasion of SARS-CoV-2 may play a role in the breakdown of respiratory center of the brain », Journal of Medical Virology, vol. n/a, no n/a,‎ (ISSN 1096-9071, DOI 10.1002/jmv.26521, lire en ligne, consultĂ© le ).
  221. Abdul Mannan Baig, Areeba Khaleeq, Usman Ali et Hira Syeda, « Evidence of the COVID-19 Virus Targeting the CNS: Tissue Distribution, Host–Virus Interaction, and Proposed Neurotropic Mechanisms », ACS Chemical Neuroscience, vol. 11, no 7,‎ , p. 995–998 (ISSN 1948-7193 et 1948-7193, PMID 32167747, PMCID PMC7094171, DOI 10.1021/acschemneuro.0c00122, lire en ligne, consultĂ© le ).
  222. Amsterdam Research, April 14, 2020 SARS‐CoV-2 in COVID-19 patients is likely to infect the brain
  223. (en) Julie Helms et Stéphane Kremer, « Delirium and encephalopathy in severe COVID-19: a cohort analysis of ICU patients », sur Critical Care, (ISSN 1364-8535, PMID 32771053, PMCID PMC7414289, DOI 10.1186/s13054-020-03200-1, consulté le ), p. 491
  224. Nanshan Chen et Min Zhou, « Epidemiological and clinical characteristics of 99 cases of 2019 novel coronavirus pneumonia in Wuhan, China: a descriptive study », sur The Lancet, (ISSN 0140-6736, DOI 10.1016/s0140-6736(20)30211-7, consultĂ© le ), p. 507–513
  225. Dawei Wang et Bo Hu, « Clinical Characteristics of 138 Hospitalized Patients With 2019 Novel Coronavirus–Infected Pneumonia in Wuhan, China », sur JAMA, (ISSN 0098-7484, DOI 10.1001/jama.2020.1585, consultĂ© le ), p. 1061
  226. Hua Cai, « Sex difference and smoking predisposition in patients with COVID-19 », sur The Lancet Respiratory Medicine, (ISSN 2213-2600, DOI 10.1016/s2213-2600(20)30117-x, consulté le ), e20
  227. (en) Jacqueline Ragheb et Amy McKinney, « Delirium and neuropsychological outcomes in critically Ill patients with COVID-19: a cohort study », sur BMJ Open, (ISSN 2044-6055, PMID 34535480, PMCID PMC8450964, DOI 10.1136/bmjopen-2021-050045, consulté le ), e050045
  228. Katarzyna Kotfis, Shawniqua Williams Roberson, Jo Ellen Wilson et Wojciech Dabrowski, « COVID-19: ICU delirium management during SARS-CoV-2 pandemic », Critical Care, vol. 24, no 1,‎ (ISSN 1364-8535, DOI 10.1186/s13054-020-02882-x, lire en ligne, consultĂ© le )
  229. (en) Ling Mao, Mengdie Wang, Shanghai Chen et Quanwei He, « Neurological Manifestations of Hospitalized Patients with COVID-19 in Wuhan, China: a retrospective case series study », medRxiv,‎ , p. 2020.02.22.20026500 (DOI 10.1101/2020.02.22.20026500, lire en ligne, consultĂ© le ).
  230. (en-US) Jamie Talan, « COVID-19: Neurologists in Italy to Colleagues in US: Look for Poorly-Defined Neurologic Conditions in Patients with the Coronavirus », Neurology Today,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  231. (en-US) Roni Caryn Rabin, « Some Coronavirus Patients Show Signs of Brain Ailments », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le ).
  232. (en) Takeshi Moriguchi, Norikazu Harii, Junko Goto et Daiki Harada, « A first case of meningitis/encephalitis associated with SARS-Coronavirus-2 », International Journal of Infectious Diseases, vol. 94,‎ , p. 55–58 (PMID 32251791, PMCID PMC7195378, DOI 10.1016/j.ijid.2020.03.062, lire en ligne, consultĂ© le ).
  233. Arjen J. C. Slooter, Wim M. Otte, John W. Devlin et Rakesh C. Arora, « Updated nomenclature of delirium and acute encephalopathy: statement of ten Societies », Intensive Care Medicine, vol. 46, no 5,‎ , p. 1020–1022 (ISSN 0342-4642 et 1432-1238, DOI 10.1007/s00134-019-05907-4, lire en ligne, consultĂ© le )
  234. Yan-Chao Li, Wan-Zhu Bai et Tsutomu Hashikawa, « The neuroinvasive potential of SARS-CoV2 may play a role in the respiratory failure of COVID-19 patients », Journal of Medical Virology, vol. 92, no 6,‎ , p. 552–555 (PMID 32104915, DOI 10.1002/jmv.25728).
  235. Covid-19 : une hypothÚse suggÚre « une vague silencieuse » de troubles neurologiques liés au coronavirus
  236. Neurological consequences of COVID-19: The ‘Silent Wave’.
  237. INSERM, « Des rĂ©sultats confirment la capacitĂ© du SARS-CoV-2 Ă  infecter les neurones », presse.inserm.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  238. « Covid-19 : quel impact de l’infection au SARS-CoV-2 sur l’irrigation vasculaire du cerveau ? », sur CNRS, (consultĂ© le ).
  239. (en) Jan Wenzel, « The SARS-CoV-2 main protease Mpro causes microvascular brain pathology by cleaving NEMO in brain endothelial cells », Nature neuroscience, vol. 24,‎ , p. 1522-1533 (DOI 10.1038/s41593-021-00926-1, lire en ligne, consultĂ© le ).
  240. Luc Ruidant, « Covid-19 : le risque de complications cardiovasculaires aiguĂ«s serait au moins triplĂ© », le journal du medecin,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  241. « Nouveau coronavirus: réalité et incertitudes » (consulté le ).
  242. (en) Fei Zhou, Ting Yu, Ronghui Du et Guohui Fan, « Clinical course and risk factors for mortality of adult inpatients with COVID-19 in Wuhan, China: a retrospective cohort study », The Lancet, vol. 0, no 0,‎ (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30566-3, lire en ligne, consultĂ© le ).
  243. (en) Chaomin Wu, Xiaoyan Chen, Yanping Cai et Jia’an Xia, « Risk Factors Associated With Acute Respiratory Distress Syndrome and Death in Patients With Coronavirus Disease 2019 Pneumonia in Wuhan, China », JAMA Internal Medicine,‎ (ISSN 2168-6106, PMID 32167524, PMCID PMC7070509, DOI 10.1001/jamainternmed.2020.0994, lire en ligne, consultĂ© le ).
  244. « Quelle la gestion de la prophylaxie antithrombotique chez les patients Covid-19 ? » (consulté le ).
  245. (en) Bianca Christensen, Emmanuel J. Favaloro, Giuseppe Lippi et Elizabeth M. Van Cott, « Hematology Laboratory Abnormalities in Patients with Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) », Seminars in Thrombosis and Hemostasis, vol. 46, no 7,‎ , p. 845–849 (ISSN 1098-9064, PMID 32877961, PMCID 7645834, DOI 10.1055/s-0040-1715458, lire en ligne, consultĂ© le ).
  246. (en) D. S. Baranovskii, I. D. Klabukov, O. A. Krasilnikova et D. A. Nikogosov, « Prolonged prothrombin time as an early prognostic indicator of severe acute respiratory distress syndrome in patients with COVID-19 related pneumonia », Current Medical Research and Opinion,‎ , p. 1 (ISSN 1473-4877, PMID 33210948, DOI 10.1080/03007995.2020.1853510, lire en ligne, consultĂ© le ).
  247. (en) Ning Tang, Dengju Li, Xiong Wang et Ziyong Sun, « Abnormal coagulation parameters are associated with poor prognosis in patients with novel coronavirus pneumonia », Journal of Thrombosis and Haemostasis, vol. 18, no 4,‎ , p. 844–847 (ISSN 1538-7836, PMID 32073213, PMCID PMC7166509, DOI 10.1111/jth.14768, lire en ligne, consultĂ© le ).
  248. (en) Lisa E. Gralinski, Armand Bankhead, Sophia Jeng et Vineet D. Menachery, « Mechanisms of Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus-Induced Acute Lung Injury », mBio, vol. 4, no 4,‎ , e00271–13 (ISSN 2150-7511, PMID 23919993, PMCID PMC3747576, DOI 10.1128/mBio.00271-13, lire en ligne, consultĂ© le ).
  249. (en) Sufang Tian, Weidong Hu, Li Niu et Huan Liu, « Pulmonary Pathology of Early-Phase 2019 Novel Coronavirus (COVID-19) Pneumonia in Two Patients With Lung Cancer », Journal of Thoracic Oncology, vol. 15, no 5,‎ , p. 700–704 (PMID 32114094, PMCID PMC7128866, DOI 10.1016/j.jtho.2020.02.010, lire en ligne, consultĂ© le ).
  250. (en) Benjamin G. Chousterman, Filip K. Swirski et Georg F. Weber, « Cytokine storm and sepsis disease pathogenesis », Seminars in Immunopathology, vol. 39, no 5,‎ , p. 517–528 (ISSN 1863-2297 et 1863-2300, DOI 10.1007/s00281-017-0639-8, lire en ligne, consultĂ© le ).
  251. (ch) « 从SARSć°žäœ“è§Łć‰–ć‘çŽ°ïŒŒæ”…æžć† çŠ¶ç—…æŻ’æ€§ç–Ÿç—…-19COVID-19 - äž­ćŽç—…ç†ć­Šæ‚ćż— », Chinese Journal of Pathology, vol. 49, no 00,‎ , E003–E003 (ISSN 0529-5807, DOI 10.3760/cma.j.issn.0529-5807.2020.0003, lire en ligne, consultĂ© le ).
  252. Min Jin et Qiaoxia Tong, « Rhabdomyolysis as Potential Late Complication Associated with COVID-19 », Emerging Infectious Diseases, vol. 26, no 7,‎ (ISSN 1080-6040 et 1080-6059, DOI 10.3201/eid2607.200445, lire en ligne, consultĂ© le ).
  253. (en) Jsm Peiris, Cm Chu, Vcc Cheng et Ks Chan, « Clinical progression and viral load in a community outbreak of coronavirus-associated SARS pneumonia: a prospective study », The Lancet, vol. 361, no 9371,‎ , p. 1767–1772 (PMID 12781535, PMCID PMC7112410, DOI 10.1016/S0140-6736(03)13412-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  254. (en) Chong Py, Chui P, Ling Ae et Franks Tj, « Analysis of Deaths During the Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS) Epidemic in Singapore: Challenges in Determining a SARS Diagnosis », National Institutes of Health,‎ 2004 feb (PMID 14736283, lire en ligne, consultĂ© le ).
  255. (en) Mohammad Madjid, Payam Safavi-Naeini, Scott D. Solomon et Orly Vardeny, « Potential Effects of Coronaviruses on the Cardiovascular System: A Review », JAMA Cardiology,‎ (ISSN 2380-6583, DOI 10.1001/jamacardio.2020.1286, lire en ligne, consultĂ© le ).
  256. Buongiorno News, Coronavirus: speranze dalla scoperta di Sandro Giannini, 10/04/2020
  257. International Business Times, NEW FACT? Reason for coronavirus lethality is heart problem not lungs, says Italian doctor, 11/04/2019
  258. Medscape France, COVID-19 Daily: Ventilator Protocols Questioned, Physician Rights, 05/04/2020
  259. Femme actuelle, Coronavirus : certains malades manquent d’oxygĂšne sans souffrir de dĂ©tresse respiratoire, 10/04/2020
  260. 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV): estimating the case fatality rate – a word of caution Battegay Manuela, Kuehl Richarda, Tschudin-Sutter Saraha, Hirsch Hans H., Widmer Andreas F., Neher Richard A., CĂ©line Deluzarche, Swiss Medical Weekly, 07 fĂ©vrier 2020.
  261. (en) Anna Fifield, « As families tell of pneumonia-like deaths in Wuhan, some wonder if China virus count is too low », The Washington Post,‎ (lire en ligne).
  262. (en-GB) Lily Kuo et Lillian Yang, « Coronavirus: Chinese hospitals not testing patients, say relatives », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le ).
  263. (en-US) Wenxin Fan, « Relatives Wonder Why Pneumonia Deaths Not in Coronavirus Tally », The Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consultĂ© le ).
  264. (en) « Novel Coronavirus (2019-nCoV) situation reports », sur www.who.int (consulté le ).
  265. Vincent J. Munster, Marion Koopmans, Neeltje van Doremalen et Debby van Riel, « A Novel Coronavirus Emerging in China — Key Questions for Impact Assessment », New England Journal of Medicine, vol. 382, no 8,‎ , p. 692–694 (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/NEJMp2000929, lire en ligne, consultĂ© le ).
  266. (en) Zunyou Wu et Jennifer M. McGoogan, « Characteristics of and Important Lessons From the Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) Outbreak in China: Summary of a Report of 72 314 Cases From the Chinese Center for Disease Control and Prevention », JAMA,‎ (DOI 10.1001/jama.2020.2648, lire en ligne, consultĂ© le ).
  267. The Novel Coronavirus Pneumonia Emergency Response Epidemiology Team. The epidemiological characteristics of an outbreak of 2019 novel coronavirus disease (COVID-19) — China, 2020 [lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32064853].
  268. Bill Gates, « Responding to Covid-19 — A Once-in-a-Century Pandemic? », New England Journal of Medicine, vol. 0, no 0,‎ , null (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/NEJMp2003762, lire en ligne, consultĂ© le ).
  269. Anthony S. Fauci, H. Clifford Lane et Robert R. Redfield, « Covid-19 — Navigating the Uncharted », New England Journal of Medicine,‎ (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/NEJMe2002387, lire en ligne, consultĂ© le ).
  270. .
  271. (en) Lionel Roques, Etienne K. Klein, Julien PapaĂŻx et Antoine Sar, « Using Early Data to Estimate the Actual Infection Fatality Ratio from COVID-19 in France », Biology, vol. 9, no 5,‎ , p. 97 (DOI 10.3390/biology9050097, lire en ligne, consultĂ© le ).
  272. Robert Verity, Lucy C Okell, Ilaria Dorigatti et Peter Winskill, « Estimates of the severity of coronavirus disease 2019: a model-based analysis », The Lancet Infectious Diseases,‎ (ISSN 1473-3099, DOI 10.1016/s1473-3099(20)30243-7, lire en ligne, consultĂ© le ).
  273. Preliminary result and conclusions of the COVID-19 case cluster study (Gangelt Municipality) University Hospital Bonn, 09 avril 2020.
  274. Covid-19 : une modélisation indique que prÚs de 6 % des Français ont été infectés Communiqué de presse de l'Institut Pasteur, .
  275. (en) Yasemin Saplakoglu-Staff Writer 23 April 2020, « 1 in 5 people tested in New York City had antibodies for the coronavirus », sur livescience.com (consulté le ).
  276. COVID-19 Pandemic Planning Scenarios, Centers for Disease Control and Prevention, 20 mai 2020, notamment repris par CNN le 22 mai 2020.
  277. « Non, le taux de survie du Covid-19 n'est pas de 99,95% », (consulté le )
  278. Victimes du Covid-19 en France : ùge des décÚs aujourd'hui
  279. L'Ăąge moyen des victimes du Covid-19 est-il de 81 ans ?
  280. (en) Lyudmyla Kompaniyets et al. , Underlying Medical Conditions and Severe Illness Among 540,667 Adults Hospitalized With COVID-19, March 2020–March 2021, cdc.gov, Volume 18, 1er juillet 2021
  281. Angelo Maria Pezzullo, Cathrine Axfors, Despina G. Contopoulos-Ioannidis et Alexandre Apostolatos, « Age-stratified infection fatality rate of COVID-19 in the non-elderly population », Environmental Research, vol. 216, no Pt 3,‎ , p. 114655 (ISSN 1096-0953, PMID 36341800, PMCID 9613797, DOI 10.1016/j.envres.2022.114655, lire en ligne, consultĂ© le )
  282. (en) Nicola Davis et Niamh McIntyre, « How many will die of coronavirus in the UK? A closer look at the numbers », The Guardian, .
  283. (en) Xiaoping Chen, Wenjia Hu, Jiaxin Ling et Pingzheng Mo, « Hypertension and Diabetes Delay the Viral Clearance in COVID-19 Patients », medRxiv, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (DOI 10.1101/2020.03.22.20040774, lire en ligne, consultĂ© le ).
  284. (en) Muthiah Vaduganathan, Orly Vardeny, Thomas Michel et John J.V. McMurray, « Renin–Angiotensin–Aldosterone System Inhibitors in Patients with Covid-19 », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMsr2005760 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMsr2005760, lire en ligne, consultĂ© le ).
  285. (en) Lei Fang, George Karakiulakis et Michael Roth, « Are patients with hypertension and diabetes mellitus at increased risk for COVID-19 infection? », The Lancet Respiratory Medicine, no 0,‎ (ISSN 2213-2600 et 2213-2619, PMID 32171062, DOI 10.1016/S2213-2600(20)30116-8, lire en ligne, consultĂ© le ).
  286. « NEJM Journal Watch: Summaries of and commentary on original medical and scientific articles from key medical journals », sur www.jwatch.org (consulté le ).
  287. (en-US) « Patients taking ACE-i and ARBs who contract COVID-19 should continue treatment, unless otherwise advised by their physician », sur American Heart Association (consulté le ).
  288. (en) Yingxia Liu, Fengming Huang, Jun Xu et Penghui Yang, « Anti-hypertensive Angiotensin II receptor blockers associated to mitigation of disease severity in elderly COVID-19 patients », MedRxiv, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (DOI 10.1101/2020.03.20.20039586, lire en ligne, consultĂ© le ).
  289. « COVID-19 weekly surveillance report Data for the week of 23 - 29 Nov 2020 », sur www.euro.who.int (consulté le ).
  290. Jean-Paul Fritz, « Tabac, alcool et testicules ; pourquoi les hommes succombent plus au Covid que les femmes », sur L'Obs, (consulté le ).
  291. (en-GB) « COVID-19 – Global Health 50/50 » (consultĂ© le ).
  292. « Covid-19 : les hommes, plus sévÚrement atteints à cause de leurs testicules ? », sur Medisite (consulté le ).
  293. (en) Soumitra Ghosh et Robyn S. Klein, « Sex Drives Dimorphic Immune Responses to Viral Infections », The Journal of Immunology, vol. 198, no 5,‎ , p. 1782–1790 (ISSN 0022-1767 et 1550-6606, PMID 28223406, PMCID PMC5325721, DOI 10.4049/jimmunol.1601166, lire en ligne, consultĂ© le ).
  294. J. S. Torday, H. C. Nielsen, M. de M. Fencl et M. E. Avery, « Sex differences in fetal lung maturation », The American Review of Respiratory Disease, vol. 123, no 2,‎ , p. 205–208 (ISSN 0003-0805, PMID 6894519, DOI 10.1164/arrd.1981.123.2.205, lire en ligne, consultĂ© le ).
  295. (en) Heber C. Nielsen, Howard M. Zinman et John S. Torday, « Dihydrotestosterone Inhibits Fetal Rabbit Pulmonary Surfactant Production », Journal of Clinical Investigation, vol. 69, no 3,‎ , p. 611–616 (ISSN 0021-9738, PMID 6916770, PMCID PMC371018, DOI 10.1172/JCI110488, lire en ligne, consultĂ© le ).
  296. (en) H C Nielsen, « Androgen receptors influence the production of pulmonary surfactant in the testicular feminization mouse fetus. », Journal of Clinical Investigation, vol. 76, no 1,‎ , p. 177–181 (ISSN 0021-9738, PMID 3839512, PMCID PMC423738, DOI 10.1172/JCI111943, lire en ligne, consultĂ© le ).
  297. (en) Andy Goren, John McCoy, Carlos G. Wambier et Sergio Vano-Galvan, « What does androgenetic alopecia have to do with COVID-19? An insight into a potential new therapy », Dermatologic Therapy,‎ , e13365 (DOI 10.1111/dth.13365, lire en ligne, consultĂ© le ).
  298. (en) Wun-Ju Shieh, Cheng-Hsiang Hsiao, Christopher D. Paddock et Jeannette Guarner, « Immunohistochemical, in situ hybridization, and ultrastructural localization of SARS-associated coronavirus in lung of a fatal case of severe acute respiratory syndrome in Taiwan », Human Pathology, vol. 36, no 3,‎ , p. 303–309 (PMID 15791576, PMCID PMC7112064, DOI 10.1016/j.humpath.2004.11.006, lire en ligne, consultĂ© le ).
  299. (en) P. L. M. Dalpiaz, A. Z. Lamas, I. F. Caliman et R. F. Ribeiro Jr, « Sex Hormones Promote Opposite Effects on ACE and ACE2 Activity, Hypertrophy and Cardiac Contractility in Spontaneously Hypertensive Rats », PLOS ONE, vol. 10, no 5,‎ , e0127515 (ISSN 1932-6203, PMID 26010093, PMCID PMC4444272, DOI 10.1371/journal.pone.0127515, lire en ligne, consultĂ© le ).
  300. (en) Markus Hoffmann, Hannah Kleine-Weber, Simon Schroeder et Nadine KrĂŒger, « SARS-CoV-2 Cell Entry Depends on ACE2 and TMPRSS2 and Is Blocked by a Clinically Proven Protease Inhibitor », Cell, vol. 181, no 2,‎ , p. 271–280.e8 (DOI 10.1016/j.cell.2020.02.052, lire en ligne, consultĂ© le ).
  301. (en) I. Glowacka, S. Bertram, M. A. Muller et P. Allen, « Evidence that TMPRSS2 Activates the Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus Spike Protein for Membrane Fusion and Reduces Viral Control by the Humoral Immune Response », Journal of Virology, vol. 85, no 9,‎ , p. 4122–4134 (ISSN 0022-538X, PMID 21325420, PMCID PMC3126222, DOI 10.1128/JVI.02232-10, lire en ligne, consultĂ© le ).
  302. (en) Laura Mikkonen, PĂ€ivi Pihlajamaa, Biswajyoti Sahu et Fu-Ping Zhang, « Androgen receptor and androgen-dependent gene expression in lung », Molecular and Cellular Endocrinology, vol. 317, nos 1-2,‎ , p. 14–24 (DOI 10.1016/j.mce.2009.12.022, lire en ligne, consultĂ© le ).
  303. B. Lin, C. Ferguson, J. T. White et S. Wang, « Prostate-localized and androgen-regulated expression of the membrane-bound serine protease TMPRSS2 », Cancer Research, vol. 59, no 17,‎ , p. 4180–4184 (ISSN 0008-5472, PMID 10485450, lire en ligne, consultĂ© le ).
  304. ECDC, « Communicable disease threats report, CDTR, Week 27, 4-10 July 2021, All users »
  305. « The pandemic’s true death toll (Le vĂ©ritable bilan de la pandĂ©mie) »
  306. (en) Qiurong Ruan, Kun Yang, Wenxia Wang et Lingyu Jiang, « Clinical predictors of mortality due to COVID-19 based on an analysis of data of 150 patients from Wuhan, China », Intensive Care Medicine,‎ (ISSN 0342-4642 et 1432-1238, PMID 32125452, PMCID PMC7080116, DOI 10.1007/s00134-020-05991-x, lire en ligne, consultĂ© le ).
  307. Sylvie Riou-Milliot, « Le syndrome de détresse respiratoire aiguë, une urgence - Sciences et Avenir », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
  308. « Syndrome de détresse respiratoire aiguë : symptÎmes, causes, traitement », sur sante.journaldesfemmes.fr (consulté le ).
  309. (en) Fei Zhou, Ting Yu, Ronghui Du et Guohui Fan, « Clinical course and risk factors for mortality of adult inpatients with COVID-19 in Wuhan, China: a retrospective cohort study », The Lancet, vol. 395, no 10229,‎ , p. 1054–1062 (DOI 10.1016/S0140-6736(20)30566-3, lire en ligne, consultĂ© le ).
  310. (en) Nanshan Chen, Min Zhou, Xuan Dong et Jieming Qu, « Epidemiological and clinical characteristics of 99 cases of 2019 novel coronavirus pneumonia in Wuhan, China: a descriptive study », The Lancet, vol. 395, no 10223,‎ , p. 507–513 (PMID 32007143, PMCID PMC7135076, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30211-7, lire en ligne, consultĂ© le ).
  311. (en) Puja Mehta, Daniel F. McAuley, Michael Brown et Emilie Sanchez, « COVID-19: consider cytokine storm syndromes and immunosuppression », The Lancet, vol. 395, no 10229,‎ , p. 1033–1034 (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, PMID 32192578, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30628-0, lire en ligne, consultĂ© le ).
  312. (en) « Report of the WHO-China Joint Mission on Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) », sur www.who.int (consulté le ).
  313. (en) Lennard Y W Lee, Jean-Baptiste Cazier, Thomas Starkey et Sarah E W Briggs, « COVID-19 prevalence and mortality in patients with cancer and the effect of primary tumour subtype and patient demographics: a prospective cohort study », The Lancet Oncology,‎ , S1470204520304423 (DOI 10.1016/S1470-2045(20)30442-3, lire en ligne, consultĂ© le ).
  314. « Covid-19 : procĂ©dure d'arrĂȘt de travail simplifiĂ©e pour les personnes vulnĂ©rables considĂ©rĂ©es comme « Ă  risque » », sur solidarites-sante.gouv.fr, ministĂšre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ©, 18 et 24 mars 2020 (consultĂ© le ).
  315. Mathilde GĂ©rard, « Covid-19 et obĂ©sitĂ© : « Le tissu adipeux servirait de rĂ©servoir de virus » », Le Monde,‎ (lire en ligne AccĂšs payant, consultĂ© le ).
  316. (en) « The outbreak of coronavirus disease in China: Risk perceptions, knowledge, and information sources among prenatal and postnatal women », Women and Birth,‎ (ISSN 1871-5192, DOI 10.1016/j.wombi.2020.05.010, lire en ligne, consultĂ© le ).
  317. « Le Covid-19 accroĂźt le risque d’enfant mort-nĂ©, selon une Ă©tude amĂ©ricaine », sur La DĂ©pĂȘche du Midi, (consultĂ© le ).
  318. jean-pierre Changeux, Zahir Amoura, Felix Rey et Makoto Miyara, « A nicotinic hypothesis for Covid-19 with preventive and therapeutic implications », Qeios,‎ (ISSN 2632-3834, DOI 10.32388/FXGQSB, lire en ligne, consultĂ© le ).
  319. Libération, Le risque pour les fumeurs de développer une forme sévÚre du Covid-19 est augmenté de 50 %
  320. (en) Leen J M Seys, W Widagdo, Fien M Verhamme et Alex Kleinjan, « DPP4, the Middle East Respiratory Syndrome Coronavirus Receptor, is Upregulated in Lungs of Smokers and Chronic Obstructive Pulmonary Disease Patients », Clinical Infectious Diseases, vol. 66, no 1,‎ , p. 45–53 (ISSN 1058-4838 et 1537-6591, PMID 29020176, PMCID PMC7108100, DOI 10.1093/cid/cix741, lire en ligne, consultĂ© le ).
  321. (en) Fei Zhou, Ting Yu, Ronghui Du et Guohui Fan, « Clinical course and risk factors for mortality of adult inpatients with COVID-19 in Wuhan, China: a retrospective cohort study », The Lancet, vol. 395, no 10229,‎ , p. 1054–1062 (DOI 10.1016/S0140-6736(20)30566-3, lire en ligne, consultĂ© le ).
  322. CDC COVID-19 Response Team Preliminary Estimates of the Prevalence of Selected Underlying Health Conditions Among Patients with Coronavirus Disease 2019 — United States, February 12 – March 28, 2020 MMWR; April 3, 2020; 69:382-6
  323. Véronique Julia, « La nicotine, une arme contre le Covid ? », sur www.franceinter.fr, (consulté le ).
  324. Pascale Santi, « Coronavirus : la proportion de fumeurs parmi les personnes atteintes du Covid-19 est faible », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  325. (en) Joshua M. Oakes, Robert M. Fuchs, Jason D. Gardner et Eric Lazartigues, « Nicotine and the renin-angiotensin system », American Journal of Physiology-Regulatory, Integrative and Comparative Physiology, vol. 315, no 5,‎ , R895–R906 (ISSN 0363-6119 et 1522-1490, PMID 30088946, PMCID PMC6295500, DOI 10.1152/ajpregu.00099.2018, lire en ligne, consultĂ© le ).
  326. (en) Wei-jie Guan, Zheng-yi Ni, Yu Hu et Wen-hua Liang, « Clinical Characteristics of Coronavirus Disease 2019 in China », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMoa2002032 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, PMID 32109013, PMCID PMC7092819, DOI 10.1056/NEJMoa2002032, lire en ligne, consultĂ© le ).
  327. (en) Arnaud Fontanet, Laura Tondeur, Yoann Madec et Rebecca Grant, « Cluster of COVID-19 in northern France : A retrospective closed cohort study », MedRxiv, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (DOI 10.1101/2020.04.18.20071134, lire en ligne, consultĂ© le ).
  328. Le Figaro, OMS : le tabac cause 7 millions de dĂ©cĂšs par an
  329. Krause RM, Buisson B, Bertrand S, Corringer PJ, Galzi JL, Changeux JP, Bertrand D. Ivermectin: a positive allosteric effector of the alpha7 neuronal nicotinic acetylcholine receptor. Mol Pharmacol 1998; 53:283-94
  330. Voir chapitre ACE2 and TMPRSS2 expression patterns in specific patient populations in(en) Xiaohan Ren, Xiyi Wei, Guangyao Li et Shancheng Ren, « Multiple expression assessments of ACE2 and TMPRSS2 SARS-CoV-2 entry molecules in the urinary tract and their associations with clinical manifestations of COVID-19 », BioRxiv, Biochemistry,‎ (DOI 10.1101/2020.05.08.083618, lire en ligne, consultĂ© le ).
  331. Antoine Beau, « Nicotine et Covid-19: l'étude dépubliée à cause de ses liens avec l'industrie du tabac », sur www.huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  332. C. L., « La thĂ©orie Ă©tait fumeuse », Le Canard enchaĂźnĂ©, no 5243,‎ .
  333. (en) David M G Halpin, Rosa Faner, Oriol Sibila et Joan Ramon Badia, « Do chronic respiratory diseases or their treatment affect the risk of SARS-CoV-2 infection? », The Lancet Respiratory Medicine,‎ , S2213260020301673 (DOI 10.1016/S2213-2600(20)30167-3, lire en ligne, consultĂ© le ).
  334. (en) Graziano Onder, Giovanni Rezza et Silvio Brusaferro, « Case-Fatality Rate and Characteristics of Patients Dying in Relation to COVID-19 in Italy », JAMA,‎ (ISSN 0098-7484, DOI 10.1001/jama.2020.4683, lire en ligne, consultĂ© le ).
  335. (en-US) CDCMMWR, « Preliminary Estimates of the Prevalence of Selected Underlying Health Conditions Among Patients with Coronavirus Disease 2019 — United States, February 12–March 28, 2020 », sur MMWR. Morbidity and Mortality Weekly Report, (ISSN 0149-2195, DOI 10.15585/mmwr.mm6913e2, consultĂ© le ).
  336. Surveillances V (2020) The Epidemiological Characteristics of an Outbreak of 2019 Novel Coronavirus Diseases (COVID-19)—China, 2020. China CDC Weekly, 2(8), 113-122.
  337. (en) Yan Liu, Guofeng Liu, Hongjiang Wu et Weiyan Jian, « Sex differences in non-communicable disease prevalence in China: a cross-sectional analysis of the China Health and Retirement Longitudinal Study in 2011 », BMJ Open, vol. 7, no 12,‎ , e017450 (ISSN 2044-6055 et 2044-6055, PMID 29247088, PMCID PMC5736028, DOI 10.1136/bmjopen-2017-017450, lire en ligne, consultĂ© le ).
  338. Nan Su, Jiangtao Lin, Ping Chen et Jing Li, « Evaluation of asthma control and patient’s perception of asthma: findings and analysis of a nationwide questionnaire-based survey in China », Journal of Asthma, vol. 50, no 8,‎ , p. 861–870 (ISSN 0277-0903, DOI 10.3109/02770903.2013.808346, lire en ligne, consultĂ© le ).
  339. (en) Mutsuo Yamaya, Hidekazu Nishimura, Xue Deng et Mitsuru Sugawara, « Inhibitory effects of glycopyrronium, formoterol, and budesonide on coronavirus HCoV-229E replication and cytokine production by primary cultures of human nasal and tracheal epithelial cells », Respiratory Investigation,‎ , S2212534520300058 (PMID 32094077, PMCID PMC7102607, DOI 10.1016/j.resinv.2019.12.005, lire en ligne, consultĂ© le ).
  340. (en) Shutoku Matsuyama, Miyuki Kawase, Naganori Nao et Kazuya Shirato, « The inhaled corticosteroid ciclesonide blocks coronavirus RNA replication by targeting viral NSP15 », Microbiology,‎ (DOI 10.1101/2020.03.11.987016, lire en ligne, consultĂ© le ).
  341. Iwabuchi K, Yoshie K, Kurakami Y, Takahashi K, Kato Y & (2020) Morishima T COVID-19. Three cases improved with inhaled ciclesonide in the early to middle stages of pneumonia. Lire en ligne (en chinois)
  342. (en) Lauren J Stockman, Richard Bellamy et Paul Garner, « SARS: Systematic Review of Treatment Effects », PLoS Medicine, vol. 3, no 9,‎ , e343 (ISSN 1549-1676, PMID 16968120, PMCID PMC1564166, DOI 10.1371/journal.pmed.0030343, lire en ligne, consultĂ© le ).
  343. (en) on behalf of the Korean Society of Hypertension, Sungha Park, Hae Young Lee et Eun Joo Cho, « Is the use of RAS inhibitors safe in the current era of COVID-19 pandemic? », Clinical Hypertension, vol. 26, no 1,‎ , p. 11 (ISSN 2056-5909, PMCID PMC7202902, DOI 10.1186/s40885-020-00144-0, lire en ligne, consultĂ© le ).
  344. (en) The ancient Neanderthal in severe COVID-19, Science News, 30 septembre 2020
  345. Luc Ruidant, « Covid-19 : une variation génétique doublerait le risque de décÚs », sur Site-LeJournalDuMedecin-FR, (consulté le )
  346. (en) Zeberg, H., PÀÀbo, S., The major genetic risk factor for severe COVID-19 is inherited from Neanderthals, Nature 587, p. 610–612 (2020). doi.org/10.1038/s41586-020-2818-3
  347. HervĂ© Morin, Covid-19 : un fragment d’ADN hĂ©ritĂ© de NĂ©andertal favorise les formes graves de la maladie, lemonde.fr, 30 septembre 2020
  348. (en) Ann Gibbons, Neanderthal gene found in many people may open cells to coronavirus and increase COVID-19 severity, sciencemag.org, 18 décembre 2020
  349. (en) Damien J. Downes, Amy R. Cross, Peng Hua et Nigel Roberts, « Identification of LZTFL1 as a candidate effector gene at a COVID-19 risk locus », Nature Genetics, vol. 53, no 11,‎ , p. 1606–1615 (ISSN 1061-4036 et 1546-1718, PMID 34737427, PMCID PMC7611960, DOI 10.1038/s41588-021-00955-3, lire en ligne, consultĂ© le )
  350. OMS, « Surveillance mondiale de l’infection humaine par le nouveau coronavirus (2019-nCoV) », sur who.int/fr/, (consultĂ© le ).
  351. OMS, « DĂ©pistage en laboratoire des cas suspects d’infection humaine par le nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) », sur who.int/fr/, (consultĂ© le ).
  352. (en) Elsevier, « Novel Coronavirus Information Center », sur Elsevier Connect (consulté le ).
  353. Ai T, Yang Z, Hou H, Zhan C, Chen C, et al. (2020) Correlation of chest CT and RT-PCR testing incoronavirus disease 2019 (COVID-19) in China: a report of 1014 cases. Radiology : 200642
  354. (en) Elaine Y P Lee, Ming-Yen Ng et Pek-Lan Khong, « COVID-19 pneumonia: what has CT taught us? », The Lancet Infectious Diseases, vol. 20, no 4,‎ , p. 384–385 (PMID 32105641, PMCID PMC7128449, DOI 10.1016/S1473-3099(20)30134-1, lire en ligne, consultĂ© le ).
  355. « Coronavirus : comment la France a développé son propre test pour détecter le virus », sur Franceinfo, (consulté le ).
  356. China National Health Commission. Diagnosis and treatment of 2019-nCoV pneumonia in China. In Chinese. Published February 8, 2020.
  357. (en) Victor M Corman, Olfert Landt, Marco Kaiser et Richard Molenkamp, « Detection of 2019 novel coronavirus (2019-nCoV) by real-time RT-PCR », Eurosurveillance, vol. 25, no 3,‎ (ISSN 1560-7917, PMID 31992387, PMCID PMC6988269, DOI 10.2807/1560-7917.ES.2020.25.3.2000045, lire en ligne, consultĂ© le ).
  358. « Coronavirus 2019 n-Cov », sur MinistÚre des Solidarités et de la Santé, .
  359. (en) Huanqin Han, Qingfeng Luo, Fan Mo et Lieming Long, « SARS-CoV-2 RNA more readily detected in induced sputum than in throat swabs of convalescent COVID-19 patients », The Lancet Infectious Diseases,‎ , S1473309920301742 (DOI 10.1016/S1473-3099(20)30174-2, lire en ligne, consultĂ© le ).
  360. (en) Wenling Wang, Yanli Xu, Ruqin Gao et Roujian Lu, « Detection of SARS-CoV-2 in Different Types of Clinical Specimens », JAMA,‎ (ISSN 0098-7484, PMID 32159775, PMCID PMC7066521, DOI 10.1001/jama.2020.3786, lire en ligne, consultĂ© le ).
  361. (en) Cong-Ying Song, Jia Xu, Jian-Qin He et Yuan-Qiang Lu, « COVID-19 early warning score : a multi-parameter screening tool to identify highly suspected patients (prĂ©-publication) », MedRxiv, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ 2020-03-08 (prĂ©-publication) (DOI 10.1101/2020.03.05.20031906, lire en ligne, consultĂ© le ).
  362. (en) Lauren M. Kucirka, MD, PhD, Stephen A. Lauer, PhD, Oliver Laeyendecker, PhD, MBA, Denali Boon, PhD, Justin Lessler, PhD, « Variation in False-Negative Rate of Reverse Transcriptase Polymerase Chain Reaction–Based SARS-CoV-2 Tests by Time Since Exposure », sur Annals of Internal Medicine, Annals of Internal Medicine, (consultĂ© le ).
  363. Vingtcinq, « Variation in False-Negative Rate of Reverse Transcriptase... », sur Bibliovid (consulté le ).
  364. « Coronavirus : les formes graves de Covid-19 sont-elles liées à une forte charge virale ? Il est encore trop tÎt pour l'affirmer », sur Franceinfo, (consulté le ).
  365. (en) Gavin M. Joynt et William KK Wu, « Understanding COVID-19: what does viral RNA load really mean? », The Lancet Infectious Diseases, vol. 0, no 0,‎ (ISSN 1473-3099 et 1474-4457, DOI 10.1016/S1473-3099(20)30237-1, lire en ligne, consultĂ© le ).
  366. (en) Xiaohua Chen, Binghong Zhao, Yueming Qu et Yurou Chen, « Detectable serum SARS-CoV-2 viral load (RNAaemia) is closely associated with drastically elevated interleukin 6 (IL-6) level in critically ill COVID-19 patients », medRxiv,‎ , p. 2020.02.29.20029520 (DOI 10.1101/2020.02.29.20029520, lire en ligne, consultĂ© le ).
  367. Chang L, Yan Y et Wang L (2020) Coronavirus Disease 2019: Coronaviruses and Blood Safety ; Transfus Med Rev. 21 février ; Epub 2020 Feb. 21 (résumé).
  368. (en) Xingwang Jia, Pengjun Zhang, Yaping Tian et Junli Wang, « Clinical significance of IgM and IgG test for diagnosis of highly suspected COVID-19 infection », medRxiv,‎ , p. 2020.02.28.20029025 (DOI 10.1101/2020.02.28.20029025, lire en ligne, consultĂ© le ).
  369. Antibody responses to SARS-CoV-2 in patients of novel coronavirus disease 2019 Juanjuan Zhao Jr., Quan Yuan, Haiyan Wang, Wei Liu, Xuejiao Liao, Yingying Su, Xin Wang, Jing Yuan, Tingdong Li, Jinxiu Li, Shen Qian, Congming Hong, Fuxiang Wang, Yingxia Liu, Zhaoqin Wang, Qing He, Zhiyong Li, Bin He, Tianying Zhang, Shengxiang Ge, Lei Liu, Jun Zhang, Ningshao Xia, Zheng ZhangDOI 10.1101/2020.03.02.20030189.
  370. « PremiÚres indications pour les tests sérologiques du COVID-19 », sur Haute Autorité de Santé (consulté le ).
  371. « L’Institut Pasteur isole les souches du coronavirus 2019-nCoV dĂ©tectĂ© en France », sur Institut Pasteur, (consultĂ© le ).
  372. (en) H. Rahman, I. Carter, K. Basile et L. Donovan, « Interpret with caution: an evaluation of the commercial AusDiagnostics versus in-house developed assays for the detection of SARS-CoV-2 virus », Journal of Clinical Virology,‎ , p. 104374 (ISSN 1386-6532, DOI 10.1016/j.jcv.2020.104374, lire en ligne, consultĂ© le ).
  373. (en) Jiang Gu, Encong Gong, Bo Zhang et Jie Zheng, « Multiple organ infection and the pathogenesis of SARS », Journal of Experimental Medicine, vol. 202, no 3,‎ , p. 415–424 (ISSN 0022-1007, PMID 16043521, PMCID PMC2213088, DOI 10.1084/jem.20050828, lire en ligne, consultĂ© le ).
  374. (en) Chu H., Zhou J., Wong B. H. et al., « Middle East respiratory syndrome coronavirus efficiently infects human primary T lymphocytes and activates the extrinsic and intrinsic apoptosis pathways. », The Journal of Infectious Diseases, no 213,‎ , p. 904-914 (lire en ligne).
  375. (en) Xiaobo Yang, Yuan Yu, Jiqian Xu et Huaqing Shu, « Clinical course and outcomes of critically ill patients with SARS-CoV-2 pneumonia in Wuhan, China: a single-centered, retrospective, observational study », The Lancet Respiratory Medicine, vol. 0, no 0,‎ (ISSN 2213-2600 et 2213-2619, DOI 10.1016/S2213-2600(20)30079-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  376. (en) Themoula Charalampous, Gemma L. Kay, Hollian Richardson et Alp Aydin, « Nanopore metagenomics enables rapid clinical diagnosis of bacterial lower respiratory infection », Nature Biotechnology, vol. 37, no 7,‎ , p. 783–792 (ISSN 1087-0156 et 1546-1696, DOI 10.1038/s41587-019-0156-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  377. (en) Michael J Cox, Nicholas Loman, Debby Bogaert et Justin O'Grady, « Co-infections: potentially lethal and unexplored in COVID-19 », The Lancet Microbe,‎ , S2666524720300094 (DOI 10.1016/S2666-5247(20)30009-4, lire en ligne, consultĂ© le ).
  378. (en) Matthieu Perreau et al., « The cytokines HGF and CXCL13 predict the severity and the mortality in COVID-19 patients », Pubmed,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) - DOI 10.1038/s41467-021-25191-5.
  379. (en) Jing Gong, Hui Dong, Song Qing Xia et Yi Zhao Huang, « Correlation Analysis Between Disease Severity and Inflammation-related Parameters in Patients with COVID-19 Pneumonia », medRxiv,‎ , p. 2020.02.25.20025643 (DOI 10.1101/2020.02.25.20025643, lire en ligne, consultĂ© le ).
  380. Tao Liu, Jieying Zhang, Yuhui Yang, Liling Zhang, Hong Ma, Zhengyu Li, Jiaoyue Zhang, Ji Cheng, Xiaoyu Zhang, Gang Wu, Jianhua Yi ; The potential role of IL-6 in monitoring coronavirus disease 2019. DOI 10.1101/2020.03.01.20029769 .
  381. (en) Lu Li, Shuang Li, Manman Xu et Sujun Zheng, « The level of plasma C-reactive protein is closely related to the liver injury in patients with COVID-19 », medRxiv,‎ , p. 2020.02.28.20028514 (DOI 10.1101/2020.02.28.20028514, lire en ligne, consultĂ© le ).
  382. Lymphopenia predicts disease severity of COVID-19: a descriptive and predictive study Li Tan, Qi Wang, Duanyang Zhang, Jinya Ding, Qianchuan Huang, Yi-Quan Tang, Qiongshu Wang, Hongming Miao medRxiv 2020.03.01.20029074; DOI 2020.03.01.20029074.
  383. (en) Dawei Wang, Bo Hu, Chang Hu et Fangfang Zhu, « Clinical Characteristics of 138 Hospitalized Patients With 2019 Novel Coronavirus–Infected Pneumonia in Wuhan, China », JAMA,‎ (ISSN 0098-7484, DOI 10.1001/jama.2020.1585, lire en ligne, consultĂ© le ).
  384. (en-GB) Graham Readfearn, « Coronavirus: what happens to people's lungs when they get Covid-19? », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le ).
  385. Feng Pan, Tianhe Ye, Peng Sun et Shan Gui, « Time Course of Lung Changes On Chest CT During Recovery From 2019 Novel Coronavirus (COVID-19) Pneumonia », Radiology,‎ , p. 200370 (ISSN 0033-8419, DOI 10.1148/radiol.2020200370, lire en ligne, consultĂ© le ).
  386. Bruno Benque (avec RSNA) : Coronavirus au scanner : des images diffĂ©rentes selon le stade d’évolution, article de Thema Radiologie ; vend 21 fĂ©vrier 2020 d’aprĂšs Adam Bernheim & al. (2020) ‘'Chest CT Findings in Coronavirus Disease-19 (COVID-19): Relationship to Duration of Infection ; RSNA Radiology ; mis en ligne le 02 fĂ©vrier 2020 ; https://doi.org/10.1148/radiol.2020200463 (en).
  387. Chan JF, Yuan S, Kok KH et al. (2020) A familial cluster of pneumonia associated with the 2019 novel coronavirus indicating person-to-person transmission: a study of a family cluster. Lancet ; 395 : 514–23.
  388. Shi H, Han X, Jiang N, et al. (2020) Radiological Findings from 81 patients with COVID-19 pneumonia in Wuhan, China: a descriptive study. Lancet Infect Dis; published online Feb 24. https://doi.org/10.1016/ S1473-3099(20)30086-4.
  389. Lee E.Y, Ng M.Y & Khong P.L (2020) COVID-19 pneumonia: what has CT taught us?. The Lancet Infectious Diseases.
  390. France TV, Coronavirus : une équipe de médecins du CHU de Besançon fait un lien entre covid-19 et embolie pulmonaire
  391. La Presse du Doubs, « CHU de Besançon : l'Ă©quipe du Pr Éric Delabrousse fait une dĂ©couverte mondiale contre le Covid-19 ».
  392. (en) Nicole Lurie et Brendan G. Carr, « The Role of Telehealth in the Medical Response to Disasters », JAMA Internal Medicine, vol. 178, no 6,‎ , p. 745 (ISSN 2168-6106, DOI 10.1001/jamainternmed.2018.1314, lire en ligne, consultĂ© le ).
  393. (en) Judd E. Hollander et Brendan G. Carr, « Virtually Perfect? Telemedicine for Covid-19 », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMp2003539 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMp2003539, lire en ligne, consultĂ© le ).
  394. (en) Xiaolong Qi, Zicheng Jiang, Qian Yu et Chuxiao Shao, « Machine learning-based CT radiomics model for predicting hospital stay in patients with pneumonia associated with SARS-CoV-2 infection: A multicenter study », medRxiv,‎ , p. 2020.02.29.20029603 (DOI 10.1101/2020.02.29.20029603, lire en ligne, consultĂ© le ).
  395. « CoughVid », sur epfl.ch (consulté le ).
  396. « MaladieCoronavirus.fr », sur www.maladiecoronavirus.fr (consulté le ).
  397. « BientĂŽt des tests respiratoires pour diagnostiquer le coronavirus en moins d’une minute », sur Futura (consultĂ© le ).
  398. Chiens de détection de la Covid-19 : des partenariats internationaux.
  399. (en) Licia Bordi, Emanuele Nicastri, Laura Scorzolini et Antonino Di Caro, « Differential diagnosis of illness in patients under investigation for the novel coronavirus (SARS-CoV-2), Italy, February 2020 », Eurosurveillance, vol. 25, no 8,‎ , p. 2000170 (ISSN 1560-7917, DOI 10.2807/1560-7917.ES.2020.25.8.2000170, lire en ligne, consultĂ© le ).
  400. « Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : questions-réponses », OMS (consulté le ).
  401. Aude Lecrubier, « COVID-19 : les chiens renifleurs bientÎt aux cÎtés des autres tests de dépistage », Mesdscape, 2 juin 2021.
  402. Autopsy in suspected COVID-19 cases, Hanley B et al, J Clin Pathol, PMID 32198191.
  403. A pathological report of three COVID-19 cases by minimally invasive autopsies, Yao XH et al., PMID 32172546.
  404. PMID 32194247.
  405. (en) Brian Hanley, Sebastian B Lucas, Esther Youd et Benjamin Swift, « Autopsy in suspected COVID-19 cases », Journal of Clinical Pathology, vol. 73, no 5,‎ , p. 239–242 (ISSN 0021-9746 et 1472-4146, DOI 10.1136/jclinpath-2020-206522, lire en ligne, consultĂ© le ).
  406. « Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : questions-réponses », sur OMS (consulté le ).
  407. Covid-19 : le Royaume-Uni donne son feu vert aux comprimés de Merck, une premiÚre mondiale
  408. (en) « Rapid Rollout of COVID Vaccines for ‘Everyone, Everywhere’ Critical to Blocking Further Resistant Strains, Secretary-General Tells International Forum - World », sur ReliefWeb (consultĂ© le )
  409. WHO SAGE working group, « WHO SAGE Roadmap for prioritizing the use of COVID-19 vaccines in the context of limited supply », WHO Bulletin,‎ (lire en ligne)
  410. Siri R. Kadire, Robert M. Wachter et Nicole Lurie, « Delayed Second Dose versus Standard Regimen for Covid-19 Vaccination », New England Journal of Medicine, vol. 384, no 9,‎ , e28 (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/NEJMclde2101987, lire en ligne, consultĂ© le )
  411. Kathleen Dooling, « An Additional Dose of mRNA COVID-19 Vaccine Following a Primary Series in Immunocompromised People. », CDC Advisory Board for Immunization Practices,‎ (lire en ligne)
  412. (en) Patrick Hunziker, « Personalized-dose Covid-19 vaccination in a wave of virus Variants of Concern: Trading individual efficacy for societal benefit », Precision Nanomedicine, vol. 4, no 3,‎ , p. 805–820 (DOI 10.33218/001c.26101, lire en ligne, consultĂ© le )
  413. (en) Susie Neilson, « The co-founder of BioNTech designed the coronavirus vaccine it made with Pfizer in just a few hours over a single day », sur Business Insider France, (consulté le ).
  414. (en) Podcast, « The Creator of the Record-Setting Covid Vaccine », sur The Journal, (consulté le ).
  415. Nicolas Martin, « Peut-on vraiment espérer un vaccin ? », sur France Culture (consulté le ).
  416. (en) Ewen Callaway, « The race for coronavirus vaccines: a graphical guide », Nature, vol. 580,‎ , p. 576–577 (DOI 10.1038/d41586-020-01221-y, lire en ligne, consultĂ© le ).
  417. « Draft landscape of COVID-19 candidate vaccines ».
  418. David Culver et Ben Westcott, « People are traveling across China in the hopes of getting an experimental Covid-19 vaccine shot », CNN, .
  419. « Covid-19 : un vaccin « efficace Ă  90 % », selon des rĂ©sultats prĂ©liminaires », Le Point,‎ (lire en ligne).
  420. « Covid-19 : Moderna annonce que son candidat-vaccin est efficace Ă  94,5 % », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  421. CĂ©cile Ducourtieux, « Le Royaume-Uni devient le premier pays au monde Ă  autoriser le vaccin Pfizer-BioNTech », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  422. Alexandre Counis, « Le Royaume-Uni met en scĂšne sa vaste campagne de vaccination anti-Covid », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  423. « Covid-19 dans le monde : les États-Unis dĂ©plorent plus de 300 000 morts », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  424. « Covid-19 : Le vaccin de Pfizer et BioNTech autorisĂ© aux États-Unis et en attente en Europe », Industrie pharma,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  425. « Coronavirus : l'Europe table sur le 23 décembre pour l'homologation du vaccin de Pfizer », sur lindependant.fr (consulté le ).
  426. « Moderna commence l'étude du vaccin Covid chez les enfants. ».
  427. Par Florence MĂ©rĂ©o Le 19 janvier 2021 Ă  17h41 et ModifiĂ© le 19 janvier 2021 À 20h39, « Covid-19 : Mauricette, la premiĂšre vaccinĂ©e de France, a reçu sa seconde injection », sur leparisien.fr, (consultĂ© le ).
  428. Céline Deluzarche, « Pourquoi un taux de vaccination élevé peut paradoxalement favoriser l'émergence de variants résistants ? », sur Futura-sciences, (consulté le ).
  429. DOI 10.1038/s41598-021-95025-3.
  430. Kåri Stefånsson est généticien, et PDG de DeCODE Genetics, basé à Reykjavik
  431. (en) Ewen Callaway, Heidi Ledford et Smriti Mallapaty, « Six months of coronavirus: the mysteries scientists are still racing to solve », Nature, vol. 583, no 7815,‎ , p. 178–179 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/d41586-020-01989-z, lire en ligne, consultĂ© le ).
  432. (en) Jiao Zhao, Yan Yang, Han-Ping Huang et Dong Li, « Relationship between the ABO Blood Group and the COVID-19 Susceptibility », medRxiv,‎ , p. 2020.03.11.20031096 (DOI 10.1101/2020.03.11.20031096, lire en ligne, consultĂ© le ).
  433. (en) Patrice Guillon, Monique ClĂ©ment, VĂ©ronique SĂ©bille, Jean-GĂ©rard Rivain, Chih-Fong Chou, Nathalie RuvoĂ«n-Clouet, Jacques Le Pendu, « https://doi.org/10.1093/glycob/cwn093 », Oxford Academic,‎ (lire en ligne).
  434. France Inter, « Groupe sanguin et coronavirus, un hasard génétique », sur franceinter.fr, Radio publique, (consulté le ).
  435. INSERM, « Un quart des formes sĂ©vĂšres de Covid-19 s’expliquent par une anomalie gĂ©nĂ©tique ou immunologique », sur Salle de presse INSERM, (consultĂ© le ).
  436. Qian Zhang et al., Inborn errors of type I IFN immunity in patients with life-threatening COVID-19, 2020.DOI 10.1126/science.abd4570.
  437. (en) Takaki Asano et al., « X-linked recessive TLR7 deficiency in ~1% of men under 60 years old with life-threatening COVID-19 », Science Immunology,‎ (DOI 10.1126/sciimmunol.abl4348, lire en ligne, consultĂ© le ).
  438. Paul Bastard et al., Auto-antibodies against type I IFNs in patients with life-threatening COVID-19, 2020. DOI 10.1126/science.abd4585
  439. (en) Paul Bastard et al., « Autoantibodies neutralizing type I IFNs are present in ~4% of uninfected individuals over 70 years old and account for ~20% of COVID-19 deaths », Science Immunology,‎ (DOI 10.1126/sciimmunol.abl4340, lire en ligne, consultĂ© le ).
  440. (en) Eric Y. Wang, Tianyang Mao, Jon Klein et Yile Dai, « Diverse Functional Autoantibodies in Patients with COVID-19 », Medrxiv, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (DOI 10.1101/2020.12.10.20247205, lire en ligne, consultĂ© le ).
  441. (en-GB) Ian Sample, « 'Autoantibodies' may be driving severe Covid cases, study shows », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le ) (Étude produite Ă  partir de 194 malades et employĂ©s d'hĂŽpitaux touchĂ©s Ă  des degrĂ©s divers par le virus. Les auteurs ont recherche des autoanticorps ciblant prĂšs de 3 000 protĂ©ines humaines grĂące Ă  une technique de screening d'autoanticorps Ă  haut dĂ©bit, dĂ©nommĂ©e Rapid Extracellular Antigen Profiling ou REAP).
  442. (en) Roxanne Khamsi, « Rogue antibodies could be driving severe COVID-19 », sur nature.com, (consulté le ).
  443. (en) Hannah Peckham, Nina M. de Gruijter, Charles Raine et Anna Radziszewska, « Male sex identified by global COVID-19 meta-analysis as a risk factor for death and ITU admission », Nature Communications, vol. 11, no 1,‎ , p. 6317 (ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-020-19741-6, lire en ligne, consultĂ© le ).
  444. (en) Eileen P. Scully, Jenna Haverfield, Rebecca L. Ursin et Cara Tannenbaum, « Considering how biological sex impacts immune responses and COVID-19 outcomes », Nature Reviews Immunology, vol. 20, no 7,‎ , p. 442–447 (ISSN 1474-1733 et 1474-1741, PMID 32528136, PMCID PMC7288618, DOI 10.1038/s41577-020-0348-8, lire en ligne, consultĂ© le ).
  445. (en) Safiya Richardson, Jamie S. Hirsch, Mangala Narasimhan et James M. Crawford, « Presenting Characteristics, Comorbidities, and Outcomes Among 5700 Patients Hospitalized With COVID-19 in the New York City Area », JAMA, vol. 323, no 20,‎ , p. 2052 (ISSN 0098-7484, DOI 10.1001/jama.2020.6775, lire en ligne, consultĂ© le ).
  446. (en) Shailendra Singh, Monica Chowdhry, Arka Chatterjee et Ahmad Khan, « Gender-Based Disparities in COVID-19 Patient Outcomes: A Propensity-matched Analysis », Medrxiv, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (DOI 10.1101/2020.04.24.20079046, lire en ligne, consultĂ© le ).
  447. (en) Kristian Kragholm, Mikkel Porsborg Andersen, Thomas A Gerds et Jawad H Butt, « Association Between Male Sex and Outcomes of Coronavirus Disease 2019 (COVID-19)—A Danish Nationwide, Register-based Study », Clinical Infectious Diseases,‎ , ciaa924 (ISSN 1058-4838 et 1537-6591, PMID 32634827, PMCID PMC7454435, DOI 10.1093/cid/ciaa924, lire en ligne, consultĂ© le ).
  448. Jin, J.-M. et al. (2020) Gender Differences in Patients With COVID-19: Focus on Severity and Mortality. Front. Public Heal. 8, 152
  449. (en) Maha Abdullah, Pei-Shin Chai, Mun-Yee Chong et Eusni Rahayu Mohd Tohit, « Gender effect on in vitro lymphocyte subset levels of healthy individuals », Cellular Immunology, vol. 272, no 2,‎ , p. 214–219 (DOI 10.1016/j.cellimm.2011.10.009, lire en ligne, consultĂ© le ).
  450. (en) Bee-Wah Lee, Hui-Kim Yap, Fook-Tim Chew et Thuan-Chong Quah, « Age- and sex-related changes in lymphocyte subpopulations of healthy Asian subjects: From birth to adulthood », Cytometry, vol. 26, no 1,‎ , p. 8–15 (ISSN 1097-0320, DOI 10.1002/(SICI)1097-0320(19960315)26:13.0.CO;2-E, lire en ligne, consultĂ© le ).
  451. (en) Ida Maria Lisse, Peter Aaby, Hilton Whittle et Henrik Jensen, « T-lymphocyte subsets in West African children: Impact of age, sex, and season », The Journal of Pediatrics, vol. 130, no 1,‎ , p. 77–85 (DOI 10.1016/S0022-3476(97)70313-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  452. Delmas, M. C. et al. (1997). Gender difference in CD4+cell counts persist after HIV-1 infection. SEROCO Study Group. AIDS 11, 1071–1073
  453. (en) Masahiko Mori, Emily Adland, Paolo Paioni et Alice Swordy, « Sex Differences in Antiretroviral Therapy Initiation in Pediatric HIV Infection », PLOS ONE, vol. 10, no 7,‎ , e0131591 (ISSN 1932-6203, PMID 26151555, PMCID PMC4494714, DOI 10.1371/journal.pone.0131591, lire en ligne, consultĂ© le ).
  454. (en) A Hewagama, D Patel, S Yarlagadda et F M Strickland, « Stronger inflammatory/cytotoxic T-cell response in women identified by microarray analysis », Genes & Immunity, vol. 10, no 5,‎ , p. 509–516 (ISSN 1466-4879 et 1476-5470, PMID 19279650, PMCID PMC2735332, DOI 10.1038/gene.2009.12, lire en ligne, consultĂ© le ).
  455. G. Stoica, E. Macarie, V. Michiu et R. C. Stoica, « Biologic variation of human immunoglobulin concentration. I. Sex-age specific effects on serum levels of IgG, IgA, IgM and IgD », Medecine Interne, vol. 18, no 3,‎ , p. 323–332 (ISSN 0377-1202, PMID 7414242, lire en ligne, consultĂ© le ).
  456. (en) Katie L. Flanagan, Ashley L. Fink, Magdalena Plebanski et Sabra L. Klein, « Sex and Gender Differences in the Outcomes of Vaccination over the Life Course », Annual Review of Cell and Developmental Biology, vol. 33, no 1,‎ , p. 577–599 (ISSN 1081-0706 et 1530-8995, DOI 10.1146/annurev-cellbio-100616-060718, lire en ligne, consultĂ© le ).
  457. (en) S. L. Klein, I. Marriott et E. N. Fish, « Sex-based differences in immune function and responses to vaccination », Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, vol. 109, no 1,‎ , p. 9–15 (ISSN 0035-9203 et 1878-3503, PMID 25573105, PMCID PMC4447843, DOI 10.1093/trstmh/tru167, lire en ligne, consultĂ© le ).
  458. (en) Renata J. M. Engler, « Half- vs Full-Dose Trivalent Inactivated Influenza Vaccine (2004-2005): Age, Dose, and Sex Effects on Immune Responses », Archives of Internal Medicine, vol. 168, no 22,‎ , p. 2405 (ISSN 0003-9926, DOI 10.1001/archinternmed.2008.513, lire en ligne, consultĂ© le ).
  459. (en) D. Furman, B. P. Hejblum, N. Simon et V. Jojic, « Systems analysis of sex differences reveals an immunosuppressive role for testosterone in the response to influenza vaccination », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 111, no 2,‎ , p. 869–874 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 24367114, PMCID PMC3896147, DOI 10.1073/pnas.1321060111, lire en ligne, consultĂ© le ).
  460. Berghöfer, B. et al. TLR7 Ligands Induce Higher IFN-α Production in Females. J. Immunol. 177, 2088–2096 (2006).
  461. (en) Sophie Laffont, Nelly RouquiĂ©, Pascal Azar et Cyril Seillet, « X-Chromosome Complement and Estrogen Receptor Signaling Independently Contribute to the Enhanced TLR7-Mediated IFN-α Production of Plasmacytoid Dendritic Cells from Women », The Journal of Immunology, vol. 193, no 11,‎ , p. 5444–5452 (ISSN 0022-1767 et 1550-6606, DOI 10.4049/jimmunol.1303400, lire en ligne, consultĂ© le ).
  462. (en) Cyril Seillet, Sophie Laffont, Florence TrĂ©molliĂšres et Nelly RouquiĂ©, « The TLR-mediated response of plasmacytoid dendritic cells is positively regulated by estradiol in vivo through cell-intrinsic estrogen receptor α signaling », Blood, vol. 119, no 2,‎ , p. 454–464 (ISSN 0006-4971 et 1528-0020, DOI 10.1182/blood-2011-08-371831, lire en ligne, consultĂ© le ).
  463. Webb, K. et al. Sex and pubertal differences in the type 1 interferon pathway associate with both X chromosome number and serum sex hormone concentration. Front. Immunol. 10, 3167 (2019)
  464. Susanne Maria Ziegler et Marcus Altfeld, « Human Immunodeficiency Virus 1 and Type I Interferons—Where Sex Makes a Difference », Frontiers in Immunology, vol. 8,‎ , p. 1224 (ISSN 1664-3224, PMID 29033943, PMCID PMC5625005, DOI 10.3389/fimmu.2017.01224, lire en ligne, consultĂ© le ).
  465. (en) Susanne M. Ziegler, Claudia Beisel, Kathrin Sutter et Morgane Griesbeck, « Human pDCs display sex-specific differences in type I interferon subtypes and interferon α/ÎČ receptor expression », European Journal of Immunology, vol. 47, no 2,‎ , p. 251–256 (DOI 10.1002/eji.201646725, lire en ligne, consultĂ© le ).
  466. (en) Angela Meier, J Judy Chang, Ellen S Chan et Richard B Pollard, « Sex differences in the Toll-like receptor–mediated response of plasmacytoid dendritic cells to HIV-1 », Nature Medicine, vol. 15, no 8,‎ , p. 955–959 (ISSN 1078-8956 et 1546-170X, PMID 19597505, PMCID PMC2821111, DOI 10.1038/nm.2004, lire en ligne, consultĂ© le ).
  467. Les hormones sexuelles féminines pourraient protéger contre les formes graves de Covid-19, La Provence
  468. Graziano Pinna, Sex and COVID-19: A Protective Role for Reproductive Steroids, 2020. DOI 10.1016/j.tem.2020.11.004.
  469. Voigt E.A et al. (2019) Sex differences in older adults’ immune responses to seasonal influenza vaccination. Front. Immunol. 10, 180
  470. INSERM — RĂŽle possible de l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans la sĂ©vĂ©ritĂ© de la Covid-19
  471. Les carences en vitamine D augmentent-elles le risque de gravité du Covid-19 ?
  472. Vitamin D Status in Hospitalized Patients with SARS-CoV-2 Infection, 2020. DOI 10.1210/clinem/dgaa733.
  473. Jeffrey E. Gold, Analysis of Measles-Mumps-Rubella (MMR) Titers of Recovered COVID-19 Patients, 2020. DOI 10.1128/mBio.02628-20.
  474. « Le vaccin contre les oreillons protégerait de la Covid-19 », sur Futura (consulté le ).
  475. Covid-19 : ce qu'il faut savoir quand on est enceinte en période de pandémie, France Info.
  476. Covid-19 : à l'hÎpital de Saint-Denis, l'inquiétude autour des femmes enceintes contaminées, France Info.
  477. (en) Andrew Scott, « Natural protection against COVID in pregnancy », Nature Italy,‎ (DOI 10.1038/d43978-021-00093-8, lire en ligne, consultĂ© le )
  478. Wong SF, Chow KM, Leung TN, et al. Pregnancy and perinatal outcomes of women with severe acute respiratory syndrome. Am J Obstet Gynecol 2004; 191: 292–97.
  479. Lam CM, Wong SF, Leung TN, et al. A case-controlled study comparing clinical course and outcomes of pregnant and non-pregnant women with severe acute respiratory syndrome. BJOG 2004; 111: 771–74.
  480. Zhu H, Wang L, Fang C, et al. (2020) Clinical analysis of 10 neonates born to mothers with 2019‐nCoV pneumonia. Transl Pediatr.; 9: 51‐ 60.
  481. Isabelle Von Kohorn, Sydney R Stein, Beatrix T Shikani et Marcos J Ramos-Benitez, « In Utero SARS-CoV-2 Infection », Journal of the Pediatric Infectious Diseases Society,‎ (ISSN 2048-7193, PMID 33089311, PMCID 7665603, DOI 10.1093/jpids/piaa127, lire en ligne, consultĂ© le ).
  482. Asma Khalil, Erkan Kalafat, Can Benlioglu et Pat O'Brien, « SARS-CoV-2 infection in pregnancy: A systematic review and meta-analysis of clinical features and pregnancy outcomes », EClinicalMedicine, vol. 25,‎ , p. 100446 (ISSN 2589-5370, PMID 32838230, PMCID 7334039, DOI 10.1016/j.eclinm.2020.100446, lire en ligne, consultĂ© le ).
  483. (en) Huijun Chen, « Clinical characteristics and intrauterine vertical transmission potential of COVID-19 infection in nine pregnant women: a retrospective review of medical records », Lancet, (consulté le ).
  484. Maternal and neonatal outcomes of pregnant women with COVID-19 pneumonia: a case-control study Na Li, View ORCID ProfileLefei Han, Min Peng, Yuxia Lv, Yin Ouyang, Kui Liu, Linli Yue, Qiannan Li, Guoqiang Sun, Lin Chen, Lin Yang DOI 2020.03.10.20033605.
  485. (en) Kimberly A. Lackey, Ryan M. Pace, Janet E. Williams et Lars Bode, « SARS-CoV-2 and human milk: what is the evidence? », medRxiv,‎ , p. 2020.04.07.20056812 (DOI 10.1101/2020.04.07.20056812, lire en ligne, consultĂ© le ).
  486. Corwin A. Robertson, Sara A. Lowther, Thomas Birch et Christina Tan, « SARS and Pregnancy: A Case Report », Emerging Infectious Diseases, vol. 10, no 2,‎ , p. 345–348 (ISSN 1080-6040 et 1080-6059, PMID 15030710, PMCID PMC3322896, DOI 10.3201/eid1002.030736, lire en ligne, consultĂ© le ).
  487. (en) Elizabeth Centeno‐Tablante, Melisa Medina‐Rivera, Julia L. Finkelstein et Pura Rayco‐Solon, « Transmission of SARS‐CoV‐2 through breast milk and breastfeeding: a living systematic review », Annals of the New York Academy of Sciences,‎ , nyas.14477 (ISSN 0077-8923 et 1749-6632, DOI 10.1111/nyas.14477, lire en ligne, consultĂ© le ).
  488. (en) Christina Chambers, Paul Krogstad, Kerri Bertrand et Deisy Contreras, « Evaluation for SARS-CoV-2 in Breast Milk From 18 Infected Women », JAMA, vol. 324, no 13,‎ , p. 1347 (ISSN 0098-7484, PMID 32822495, PMCID PMC7439212, DOI 10.1001/jama.2020.15580, lire en ligne, consultĂ© le ).
  489. (en) RĂŒdiger Groß, Carina Conzelmann, Janis A MĂŒller et Steffen Stenger, « Detection of SARS-CoV-2 in human breastmilk », The Lancet, vol. 395, no 10239,‎ , p. 1757–1758 (PMID 32446324, PMCID PMC7241971, DOI 10.1016/S0140-6736(20)31181-8, lire en ligne, consultĂ© le ).
  490. (en) Yanting Wu, Chen Liu, Lan Dong et Chenjie Zhang, « Viral Shedding of COVID-19 in Pregnant Women », SSRN Electronic Journal,‎ (ISSN 1556-5068, DOI 10.2139/ssrn.3562059, lire en ligne, consultĂ© le ).
  491. (en) Alisa Fox, Jessica Marino, Fatima Amanat et Florian Krammer, « Robust and Specific Secretory IgA Against SARS-CoV-2 Detected in Human Milk », iScience, vol. 23, no 11,‎ , p. 101735 (PMID 33134887, PMCID PMC7586930, DOI 10.1016/j.isci.2020.101735, lire en ligne, consultĂ© le ).
  492. (en) Veronique Demers-Mathieu, Dung M. Do, Gabrielle B. Mathijssen et David A. Sela, « Difference in levels of SARS-CoV-2 S1 and S2 subunits- and nucleocapsid protein-reactive SIgM/IgM, IgG and SIgA/IgA antibodies in human milk », Journal of Perinatology,‎ (ISSN 0743-8346 et 1476-5543, PMID 32873904, PMCID PMC7461757, DOI 10.1038/s41372-020-00805-w, lire en ligne, consultĂ© le ).
  493. (en) Per Brandtzaeg, « The Mucosal Immune System and Its Integration with the Mammary Glands », The Journal of Pediatrics, vol. 156, no 2,‎ , S8–S15 (DOI 10.1016/j.jpeds.2009.11.014, lire en ligne, consultĂ© le ).
  494. (en) Lingkong Zeng, Shiwen Xia, Wenhao Yuan et Kai Yan, « Neonatal Early-Onset Infection With SARS-CoV-2 in 33 Neonates Born to Mothers With COVID-19 in Wuhan, China », JAMA Pediatrics,‎ (ISSN 2168-6203, DOI 10.1001/jamapediatrics.2020.0878, lire en ligne, consultĂ© le ).
  495. (en) Chris Gale, Maria A. Quigley, Anna Placzek et Marian Knight, « Characteristics and outcomes of neonatal SARS-CoV-2 infection in the UK: a prospective national cohort study using active surveillance », The Lancet Child & Adolescent Health, vol. 5, no 2,‎ , p. 113–121 (ISSN 2352-4642 et 2352-4650, PMID 33181124, DOI 10.1016/S2352-4642(20)30342-4, lire en ligne, consultĂ© le ).
  496. China National Health Commission. Diagnosis and treatment of 2019-nCoV pneumonia in China. In Chinese. Published February 8, 2020. Accessed February 19, 2020 http://www.nhc.gov.cn/yzygj/s7653p/202002/d4b895337e19445f8d728fcaf1e3e13a.shtml.
  497. Avis relatif aux critĂšres cliniques de sortie d’isolement des patients ayant Ă©tĂ© infectĂ©s par le SARS-CoV-2 HCSP, 16 mars 2020
  498. « Coronavirus : « aucune preuve » d'une immunité des anciens malades, dit l'OMS », sur Les Echos, (consulté le ).
  499. « Immunity to Covid-19 could be lost in months, UK study suggests », The Guardian,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  500. Covid-19. Les anciens malades immunisĂ©s « pendant plusieurs annĂ©es », selon une Ă©tude
  501. (en) « South Korea reports recovered coronavirus patients testing positive again », Reuters,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  502. (en-US) Apoorva Mandavilli, « They Recovered From the Coronavirus. Were They Infected Again? », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le ).
  503. Li-Ping Wu, Nai-Chang Wang, Yi-Hua Chang et Xiang-Yi Tian, « Duration of Antibody Responses after Severe Acute Respiratory Syndrome », Emerging Infectious Diseases, vol. 13, no 10,‎ , p. 1562–1564 (ISSN 1080-6040 et 1080-6059, PMID 18258008, PMCID PMC2851497, DOI 10.3201/eid1310.070576, lire en ligne, consultĂ© le ).
  504. (en) Xiaoqin Guo, Zhongmin Guo, Chaohui Duan et Zeliang chen, « Long-Term Persistence of IgG Antibodies in SARS-CoV Infected Healthcare Workers (prĂ©-print, non encore relue par des pairs, Ă©tude rĂ©trospective basĂ©e sur un panel de 34 soignants infectĂ©s par le SARS 17 ans plus tĂŽt, dont 20 ont Ă©tĂ© suivis de 2003 Ă  2015 pour leur taux d'anticorps anti-SARS-CoV-1 dans leur sĂ©rum) », MedRxiv, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ (DOI 10.1101/2020.02.12.20021386, rĂ©sumĂ©, lire en ligne, consultĂ© le ).
  505. « Peut-on attraper une seconde fois la COVID-19? », La Presse,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  506. (en) « "Immunity passports" in the context of COVID-19 », sur www.who.int (consulté le ).
  507. Camille Gaubert, « Covid-19 : un nouvel anticorps issu de sang de patients guéris cible une partie inattendue du virus », sur sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  508. (en) Heidi Ledford, « Coronavirus reinfections: three questions scientists are asking », Nature, vol. 585, no 7824,‎ , p. 168–169 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/d41586-020-02506-y, lire en ligne, consultĂ© le ).
  509. Comme pour le second cas, les diffĂ©rences de gĂ©nomes des SARS-CoV-2 en cause prouvaient qu'il s'agissait bien d'une vraie rĂ©infection ; voir : (en) Kelvin Kai-Wang To, Ivan Fan-Ngai Hung, Jonathan Daniel Ip et Allen Wing-Ho Chu, « COVID-19 re-infection by a phylogenetically distinct SARS-coronavirus-2 strain confirmed by whole genome sequencing », Clinical Infectious Diseases,‎ , ciaa1275 (ISSN 1058-4838 et 1537-6591, DOI 10.1093/cid/ciaa1275, lire en ligne, consultĂ© le ).
  510. (en) Paola Alberti, Simone Beretta, Marco Piatti et Aristotelis Karantzoulis, « Guillain-BarrĂ© syndrome related to COVID-19 infection », Neurology - Neuroimmunology Neuroinflammation, vol. 7, no 4,‎ , e741 (ISSN 2332-7812, PMID 32350026, PMCID PMC7217652, DOI 10.1212/NXI.0000000000000741, lire en ligne, consultĂ© le ).
  511. (en) Consuelo GutiĂ©rrez-Ortiz, Antonio MĂ©ndez-Guerrero, Sara Rodrigo-Rey et Eduardo San Pedro-Murillo, « Miller Fisher syndrome and polyneuritis cranialis in COVID-19 », Neurology, vol. 95, no 5,‎ , e601–e605 (ISSN 0028-3878 et 1526-632X, DOI 10.1212/WNL.0000000000009619, lire en ligne, consultĂ© le ).
  512. (en) Neo Poyiadji, Gassan Shahin, Daniel Noujaim et Michael Stone, « COVID-19–associated Acute Hemorrhagic Necrotizing Encephalopathy: Imaging Features », Radiology, vol. 296, no 2,‎ , E119–E120 (ISSN 0033-8419 et 1527-1315, PMID 32228363, PMCID PMC7233386, DOI 10.1148/radiol.2020201187, lire en ligne, consultĂ© le ).
  513. (en) Timothy Parsons, Sarah Banks, Chay Bae et Joel Gelber, « COVID-19-associated acute disseminated encephalomyelitis (ADEM) », Journal of Neurology,‎ (ISSN 0340-5354 et 1432-1459, PMID 32474657, PMCID PMC7260459, DOI 10.1007/s00415-020-09951-9, lire en ligne, consultĂ© le ).
  514. (en) Domenico A. Restivo, Diego Centonze, Alessandro Alesina et Rosario Marchese-Ragona, « Myasthenia Gravis Associated With SARS-CoV-2 Infection », Annals of Internal Medicine,‎ , L20–0845 (ISSN 0003-4819 et 1539-3704, PMID 32776781, PMCID PMC7429993, DOI 10.7326/L20-0845, lire en ligne, consultĂ© le ).
  515. (en) Carlos Manuel Romero-SĂĄnchez, Inmaculada DĂ­az-Maroto, Eva FernĂĄndez-DĂ­az et Álvaro SĂĄnchez-Larsen, « Neurologic manifestations in hospitalized patients with COVID-19: The ALBACOVID registry », Neurology, vol. 95, no 8,‎ , e1060–e1070 (ISSN 0028-3878 et 1526-632X, DOI 10.1212/WNL.0000000000009937, lire en ligne, consultĂ© le ).
  516. (en) R. Ross Reichard, Kianoush B. Kashani, Nicholas A. Boire et Eleni Constantopoulos, « Neuropathology of COVID-19: a spectrum of vascular and acute disseminated encephalomyelitis (ADEM)-like pathology », Acta Neuropathologica, vol. 140, no 1,‎ , p. 1–6 (ISSN 0001-6322 et 1432-0533, PMID 32449057, PMCID PMC7245994, DOI 10.1007/s00401-020-02166-2, lire en ligne, consultĂ© le ).
  517. (en) Ross W Paterson, Rachel L Brown, Laura Benjamin et Ross Nortley, « The emerging spectrum of COVID-19 neurology: clinical, radiological and laboratory findings », Brain,‎ , awaa240 (ISSN 0006-8950 et 1460-2156, PMID 32637987, PMCID PMC7454352, DOI 10.1093/brain/awaa240, lire en ligne, consultĂ© le ).
  518. (en) LucĂ­a Llorente Ayuso, Pedro Torres Rubio, Rafael Fernando Beijinho do RosĂĄrio et MarĂ­a Luisa Giganto Arroyo, « Bickerstaff encephalitis after COVID-19 », Journal of Neurology,‎ (ISSN 0340-5354 et 1432-1459, PMID 32880723, PMCID PMC7471525, DOI 10.1007/s00415-020-10201-1, lire en ligne, consultĂ© le ).
  519. (en) « Survivors of Covid-19 show increased rate of psychiatric disorders, study finds », sur The Guardian, (consulté le ).
  520. "Reverse-transcribed SARS-CoV-2 RNA can integrate into the genome of cultured human cells and can be expressed in patient-derived tissues", https://www.pnas.org/content/118/21/e2105968118
  521. Anna Le Tortorec, Giulia Matusali, Dominique MahĂ© et Florence Aubry, « From Ancient to Emerging Infections: The Odyssey of Viruses in the Male Genital Tract », Physiological Reviews,‎ (ISSN 1522-1210, PMID 32031468, DOI 10.1152/physrev.00021.2019, lire en ligne, consultĂ© le ).
  522. Giulia Matusali, Laurent Houzet, Anne-Pascale Satie et Dominique MahĂ©, « Zika virus infects human testicular tissue and germ cells », The Journal of Clinical Investigation, vol. 128, no 10,‎ 10 01, 2018, p. 4697–4710 (ISSN 1558-8238, PMID 30063220, PMCID 6159993, DOI 10.1172/JCI121735, lire en ligne, consultĂ© le ).
  523. Vanessa Roulet, Anne-Pascale Satie, Annick Ruffault et Anna Le Tortorec, « Susceptibility of human testis to human immunodeficiency virus-1 infection in situ and in vitro », The American Journal of Pathology, vol. 169, no 6,‎ , p. 2094–2103 (ISSN 0002-9440, PMID 17148672, PMCID 1762481, DOI 10.2353/ajpath.2006.060191, lire en ligne, consultĂ© le ).
  524. Anna Le Tortorec, Roger Le Grand, HĂ©lĂšne Denis et Anne-Pascale Satie, « Infection of semen-producing organs by SIV during the acute and chronic stages of the disease », PloS One, vol. 3, no 3,‎ , e1792 (ISSN 1932-6203, PMID 18347738, PMCID 2268241, DOI 10.1371/journal.pone.0001792, lire en ligne, consultĂ© le ).
  525. (en) Aditi Shastri et Justin Wheat, « Delayed clearance of SARS-CoV2 in male compared to female patients: High ACE2 expression in testes suggests possible existence of gender-specific viral reservoirs », (DOI 10.1101/2020.04.16.20060566, consulté le ).
  526. (en) Lulin Zhou, Zubiao Niu, Xiaoyi Jiang et Zhengrong Zhang, « Systemic analysis of tissue cells potentially vulnerable to SARS-CoV-2 infection by the protein-proofed single-cell RNA profiling of ACE2, TMPRSS2 and Furin proteases », BioRXIV the preprint server for biology, Cell Biology,‎ (DOI 10.1101/2020.04.06.028522., lire en ligne, consultĂ© le ).
  527. Alex P. Salam et Peter W. Horby, « The Breadth of Viruses in Human Semen », Emerging Infectious Diseases, vol. 23, no 11,‎ , p. 1922–1924 (ISSN 1080-6040 et 1080-6059, PMID 29048276, PMCID PMC5652425, DOI 10.3201/eid2311.171049, lire en ligne, consultĂ© le ).
  528. .
  529. Ling Ma, Wen Xie, Danyang Li, Lei Shi, Yanhong Mao, Yao Xiong, Yuanzhen Zhang et Ming Zhang, « Effect of SARS-CoV-2 infection upon male gonadal function: A single center-based study », medRxiv,‎ , p. 2020.03.21.20037267 (DOI 10.1101/2020.03.21.20037267, lire en ligne, consultĂ© le ).
  530. « Le Quotidien du Médecin, le 7 avril 2020 », sur lequotidiendumedecin.fr (consulté le ).
  531. South China Morning Post le 26 mars 2020.
  532. scRNA-seq Profiling of Human Testes Reveals the Presence of ACE2 Receptor, a Target for SARS-CoV-2 Infection, in Spermatogonia, Leydig and Sertoli Cells (Zhengpin Wang ORCID & and Xiaojiang Xu)
  533. (en) Michael Bright Yakass et Bryan Woodward, « COVID-19: should we continue to cryopreserve sperm during the pandemic? », Reproductive BioMedicine Online,‎ , S1472648320301838 (PMID 32334942, PMCID PMC7152920, DOI 10.1016/j.rbmo.2020.04.004, lire en ligne, consultĂ© le ).
  534. (en) FĂĄbio A. Kurscheidt, Cristiane S. S. Mesquita, Gabrielle M.Z.F. Damke et Edilson Damke, « Persistence and clinical relevance of Zika virus in the male genital tract », Nature Reviews Urology, vol. 16, no 4,‎ , p. 211–230 (ISSN 1759-4812 et 1759-4820, DOI 10.1038/s41585-019-0149-7, lire en ligne, consultĂ© le ).
  535. (en) Michelle L. Holshue, Chas DeBolt, Scott Lindquist et Kathy H. Lofy, « First Case of 2019 Novel Coronavirus in the United States », New England Journal of Medicine, vol. 382, no 10,‎ , p. 929–936 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, PMID 32004427, PMCID PMC7092802, DOI 10.1056/NEJMoa2001191, lire en ligne, consultĂ© le ).
  536. (en) Ernest A. Gould, « Methods for Long-Term Virus Preservation », Molecular Biotechnology, vol. 13, no 1,‎ , p. 57–66 (ISSN 1073-6085, DOI 10.1385/MB:13:1:57, lire en ligne, consultĂ© le ).
  537. Merrill D.R., Wade C.D., Fahnestock P., Baker R.O. (2018) Long-term and short-term stability of viruses depend on storage temperature and preservation method. Beiresources poster.|Lire en ligne= https://www.beiresources.org/Portals/2/PDFS/Long-Term%20and%20Short-Term%20Stability%20of%20Viruses.pdf.
  538. (en) James Segars, Quinton Katler, Dana B. McQueen et Alexander Kotlyar, « Prior and Novel Coronaviruses, COVID-19, and Human Reproduction: What Is Known? », Fertility and Sterility,‎ , S001502822030385X (PMCID PMC7161522, DOI 10.1016/j.fertnstert.2020.04.025, lire en ligne, consultĂ© le ).
  539. (en) Zsuzsanna Varga, Andreas J Flammer, Peter Steiger et Martina Haberecker, « Endothelial cell infection and endotheliitis in COVID-19 », The Lancet, vol. 395, no 10234,‎ , p. 1417–1418 (PMID 32325026, PMCID PMC7172722, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30937-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  540. (en) Xiaohan Ren, Xiyi Wei, Guangyao Li et Shancheng Ren, « Multiple expression assessments of ACE2 and TMPRSS2 SARS-CoV-2 entry molecules in the urinary tract and their associations with clinical manifestations of COVID-19 », BioRXIV the preprint server of biology, Biochemistry,‎ (DOI 10.1101/2020.05.08.083618, lire en ligne, consultĂ© le ).
  541. « Un nouveau document d’orientation exhorte les dĂ©cideurs Ă  soutenir les patients, dont 1 sur 10 signale des symptĂŽmes de « COVID longue » », sur who.int, Organisation mondiale de la santĂ©, (consultĂ© le ).
  542. (en) Baig AM, « Chronic COVID Syndrome: Need for an appropriate medical terminology for Long-COVID and COVID Long-Haulers », Journal of Medical Virology,‎ (PMID 33095459, DOI 10.1002/jmv.26624).
  543. (en-US) Staff, « Long-Term Effects of COVID-19 », Centres pour le contrĂŽle et la prĂ©vention des maladies,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  544. (en-GB) « Overview | COVID-19 rapid guideline: managing the long-term effects of COVID-19 | Guidance | NICE », sur National Institute for Health and Care Excellence, (consulté le ).
  545. « Covids longs : la piste du virus de la mononucléose étudiée », sur allodocteurs.fr, (consulté le ).
  546. (en-GB) Greenhalgh T, Knight M, A'Court C, Buxton M, Husain L, « Management of post-acute covid-19 in primary care », BMJ, vol. 370,‎ , m3026 (PMID 32784198, DOI 10.1136/bmj.m3026, S2CID 221097768, lire en ligne).
  547. (en) Bridget Fitzgerald, « Long-haul COVID-19 patients will need special treatment and extra support, according to new guide for GPs », sur ABC News, Australian Broadcasting Corporation), (consulté le ).
  548. « Le Covid long toucherait trois malades hospitalisés sur quatre », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  549. (en) Kelly Servick, « For survivors of severe COVID-19, beating the virus is just the beginning », Science,‎ (ISSN 0036-8075, DOI 10.1126/science.abc1486, lire en ligne).
  550. (en-US) Ross JM, Seiler J, Meisner J, Tolentino L, « Summary of COVID-19 Long Term Health Effects: Emerging evidence and Ongoing Investigation », université de Washington, (consulté le ).
  551. (en-GB) « Living with Covid19. A dynamic review of the evidence around ongoing covid-19 symptoms (often called long covid) », National Institute fo Health Research,‎ (DOI 10.3310/themedreview_41169, lire en ligne [archive du ]).
  552. (en-GB) « How long does COVID-19 last? », UK COVID Symptom Study, (consulté le ).
  553. (en) Ludvigsson JF, « Case report and systematic review suggest that children may experience similar long-term effects to adults after clinical COVID-19 », Acta Paediatrica,‎ (PMID 33205450, PMCID 7753397, DOI 10.1111/apa.15673).
  554. (en-GB) Frances Simpson et Amali Lokugamage, « Counting long covid in children », sur The BMJ, (consulté le ).
  555. (en-GB) Sarah Boseley, « Coronavirus: 60,000 may have 'long Covid' for more than three months – UK study », sur The Guardian, (consultĂ© le ).
  556. (en-GB) Nicola Davis, « Long Covid alarm as 21% report symptoms after five weeks », sur The Guardian, (consulté le ).
  557. (en-GB) Joanna Herman, « I'm a consultant in infectious diseases. 'Long Covid' is anything but a mild illness », sur The Guardian, (consulté le ).
  558. (en-GB) Sudre CH, Murray B, Varsavsky T, Graham MS, Penfold RS, Bowyer RC, Pujol JC, Klaser K, Antonelli M, Canas LS, Molteni E, « Attributes and predictors of Long-COVID: analysis of COVID cases and their symptoms collected by the Covid Symptoms Study App », MedRxiv, Preprint Server for the Health Sciences,‎ (DOI 10.1101/2020.10.19.20214494, S2CID 224805406, lire en ligne, consultĂ© le ).
  559. (en-GB) Gallagher J, « Long Covid: Who is more likely to get it? », BBC,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  560. (en) « New research identifies those most at risk from 'long COVID' », sur King's College London, (consulté le ).
  561. (en) Yelin D, Wirtheim E, Vetter P, Kalil AC, Bruchfeld J, Runold M, Guaraldi G, Mussini C, Gudiol C, Pujol M, Bandera A, Scudeller L, Paul M, Kaiser L, Leibovici L, « Long-term consequences of COVID-19: research needs », The Lancet. Infectious Diseases, vol. 20, no 10,‎ , p. 1115–1117 (PMID 32888409, PMCID 7462626, DOI 10.1016/S1473-3099(20)30701-5, lire en ligne, consultĂ© le ).
  562. (en) « Chinese study finds most patients show signs of ‘long Covid’ six months on », South China Morning Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  563. Futura Sciences : Pourquoi le savon est-il efficace contre le coronavirus ?.
  564. OMS, « Soins à domicile pour les patients présumés infectés par le nouveau coronavirus (virus de la COVID-19) qui présentent des symptÎmes bénins, et prise en charge des contacts », sur who.int/fr/, (consulté le ).
  565. BFM TV — Allemagne : le gouvernement ajoute l'aĂ©ration aux gestes barriĂšres contre le Covid-19.
  566. (en) « Coronavirus », sur www.who.int (consulté le ).
  567. Pierre Sautreuil, « Coronavirus en France : que faire en cas de symptÎmes ? », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  568. (en) Billy J. Quilty, Sam Clifford, Stefan Flasche et NCoV working group2 of the Centre for Mathematical Modelling of Infectious Diseases CMMID, « Effectiveness of airport screening at detecting travellers infected with novel coronavirus (2019-nCoV) », Eurosurveillance, vol. 25, no 5,‎ , p. 2000080 (ISSN 1560-7917, PMID 32046816, PMCID PMC7014668, DOI 10.2807/1560-7917.ES.2020.25.5.2000080, lire en ligne, consultĂ© le ).
  569. Nisreen M.A. Okba, Marcel A. MĂŒller, Wentao Li et Chunyan Wang, « Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2−Specific Antibody Responses in Coronavirus Disease 2019 Patients », Emerging Infectious Diseases, vol. 26, no 7,‎ (ISSN 1080-6040 et 1080-6059, DOI 10.3201/eid2607.200841, lire en ligne, consultĂ© le ).
  570. « Nouveau coronavirus (2019-nCov) : conseils au grand public – Quand et comment utiliser un masque ? », sur www.who.int (consultĂ© le ).
  571. « Questions-réponses sur les masques et la COVID-19 », sur www.who.int (consulté le ).
  572. Pandémie COVID-19 et masques de protection .
  573. Ministre de la Santé et de la Solidarité, « Les différents types de masques » (consulté le ).
  574. Amélie St-Yves, « Coronavirus : porter un masque, un faux sentiment de sécurité », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  575. « nmmedical.fr - Matériel Médical », sur www.nmmedical.fr (consulté le ).
  576. « Faut-il gĂ©nĂ©raliser le port du masque ? Le discours officiel commence Ă  s’inflĂ©chir », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  577. OMS .
  578. Cpias, DĂ©sinfection des mains par friction.
  579. (en) Retta Race, « What’s Known About Chlorine’s Impact On Coronavirus : Que sait-on de l'impact du chlore sur le coronavirus », sur Swim Swam, (consultĂ© le ).
  580. Maville.com, « Coronavirus. Davantage de chlore dans votre eau potable ? On vous explique pourquoi », sur rennes.maville.com, (consulté le ).
  581. « Vitamine D et COVID19 : la supplĂ©mentation prĂ©sente-t-elle un intĂ©rĂȘt ? », sur VIDAL (consultĂ© le ).
  582. « Effet bénéfique de la vitamine D dans la Covid : quelles sont les données ? », sur www.larevuedupraticien.fr (consulté le ).
  583. Yuqian Jiang, Han Zhang, Jose A. Wippold et Jyotsana Gupta, « Sub‐second heat inactivation of coronavirus using a betacoronavirus model », Biotechnology and Bioengineering, vol. 118, no 5,‎ , p. 2067-2075 (ISSN 0006-3592, e-ISSN 1097-0290, PMID 33615450, PMCID PMC8013827, DOI 10.1002/bit.27720, lire en ligne, consultĂ© le ).
  584. La santĂ© des dirigeants politiques Ă  l’épreuve du coronavirus : la transparence, exigence ambiguĂ«.
  585. (en) Dr. Vinod Kumar Goyal, « The novel coronavirus 2019: A naturally occurring disaster or a biological weapon against humanity:A critical review of tracing the origin of novel coronavirus 2019 », Journal of Entomology and Zoology Studies,‎ (ISSN 2349-6800, lire en ligne).
  586. Nicolas Villain, « Ultracrépidarianisme, biais cognitifs et Covid-19 », sur Revue de neuropsychologie, (consulté le ).
  587. Christopher Dornan, « La désinformation en science dans le contexte de la Covid-19 », sur Forum des politiques publiques, (consulté le ).
  588. Christpher Dornan, « La désinformation en science dans le contexte de la Covid-19 », sur Forum des politiques publiques, (consulté le ).
  589. AFP, « Covid-19 : désinformation et études scientifiques bancales à l'index », sur africanews.com, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Philippe Sansonetti, « Covid-19, chronique d’une Ă©mergence annoncĂ©e », La Vie des idĂ©es,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  • Pascal Marichalar, « Savoir et prĂ©voir : PremiĂšre chronologie de l’émergence du Covid-19 », La Vie des idĂ©es,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Philippe Grandcolas et Jean-Lou Justine, « Covid-19 ou la pandĂ©mie d’une biodiversitĂ© maltraitĂ©e », The Conversation,‎ (DOI https://doi.org/10.6084/m9.figshare.12040623.v1, lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
  • Ressources pour la Covid-19, sur worldcat.org
  • Jad Hatem, Petite thĂ©ologie de la pandĂ©mie, Paris, Ă©d. du Cygne, 2020.
  • Ludovic Desjardins, « Clinique du COVID. Transfert et Ă©criture Ă  l’épreuve de la crise », Topique,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  • Julien Bokilo Lossayi, «Analyse comparative des mises en Ɠuvre des politiques de lutte contre la pandĂ©mie du Covid-19 et d’anticipation de l’aprĂšs crise», revue Polis, vol. 22, no 1 et 2, dĂ©cembre 2020, p. 157-189.
  • Korstanje M. E & George B. Mobility and Globalization in the Aftermath of COVID-19: Emerging New Geographies in a Locked World. Basingstoke, UK: Palgrave Macmillan, 2021.
  • Collectif (Christopher Bollas, Antonino Ferro, Bernard Chervet, Joshua Durban, Serge Frisch, Daniel Kupermann...), Psychanalyse et vie covidienne. DĂ©tresse collective, expĂ©rience individuelle, sous la direction d’Ana de Staal et Howard B. Levine, Ă©ditions d'Ithaque, 2021, (ISBN 2490350161), prĂ©sentation sur le site de l'Ă©diteur [lire en ligne]
    • Jean-Michel Hirt, « Psychanalyse et vie covidienne. DĂ©tresse collective, expĂ©rience individuelle, sous la direction d’Ana de Staal et Howard B. Levine », Revue française de psychanalyse, 2021/4 (Vol. 85), p. 1053-1056. DOI : 10.3917/rfp.854.1053. [lire en ligne]

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.