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Lait maternel humain

Le lait maternel humain est produit par le corps de la femme et permet d'alimenter un bébé. Il est produit par les glandes mammaires contenues dans les seins de la femme.

Peinture de Kitagawa Utamaro, Japon, XIXe s.

Phases de production de lait

En fonction de l'ùge du bébé, on distingue trois types de lait :

Colostrum[1]

Le colostrum est produit par les seins dĂšs le troisiĂšme trimestre de grossesse puis 2 Ă  3 jours aprĂšs l'accouchement.

Il contient une proportion importante (12 g/L) de sucres rares, les oligosaccharides. On en a dĂ©nombrĂ© plus de 130 espĂšces diffĂ©rentes. Ce sont des prĂ©biotiques, des composĂ©s qui exercent une stimulation sur les micro-organismes du cĂŽlon et jouent un rĂŽle dans la croissance de la flore protectrice (Bifidus) de la muqueuse intestinale, empĂȘchant l’adhĂ©rence des microbes aux parois. Ces sucres trĂšs particuliers existent dans trĂšs peu de sortes de laits de mammifĂšres.

Le colostrum est composé à deux tiers de globules blancs, qui permettra au bébé de se défendre contre des infections rapidement en fabriquant des anticorps. Il contient aussi un taux important de beta-carotÚne qui lui donne une couleur jaune-orangée.

Lait transitionnel[2]

Entre le colostrum et le lait mature, le sein produit pendant une à quatre semaines ce que l'on appelle le lait transitionnel. La quantité produite augmente entre 600 et 700 mL par jour. Les niveaux de lipide et de lactose augmentent brusquement, tandis que ceux des protéines, de sel et de minéraux diminuent. Les proportions entre les deux protéines du lait, caséine et lactosérum, passent de 90/10 à 60/40, et continueront à s'équilibrer à 50/50 vers 1 an.

Lait mature[3]

Les composants majeurs du lait maternel sont[4] : l'eau (87,5 % environ), les glucides (7 % environ), les lipides (4 % environ), les protĂ©ines (1 % environ), les micronutriments (0,5 % environ). Cette composition Ă©volue en cours d'allaitement dans une mĂȘme tĂ©tĂ©e, sur 24 heures et selon les besoins et l’ñge du bĂ©bĂ©.

Une partie des Ă©lĂ©ments du lait provient de la filtration sĂ©lective du sang (eau, sels, albumine, globulines), l’autre d’une synthĂšse (lactose, casĂ©ine, matiĂšres grasses, acide citrique) par les cellules de l’acinus d’élĂ©ments propres au lait.

La composition du lait maternel est relativement stable de par le monde et ne varie que dans une faible proportion en fonction du mode de vie et de l’alimentation de la mùre.

Par la spécificité de sa composition, et contrairement au lait de vache, le lait humain se conserve relativement bien[5].

En moyenne, les humaines produisent entre 800 et 1 000 mL de lait par 24 heures.

Composition du lait maternel

Eau

L'eau Ă©tant le principal constituant du lait maternel (87,5 %), celui-ci est particuliĂšrement dĂ©saltĂ©rant. Il n’est donc pas nĂ©cessaire de rajouter des biberons d’eau entre des tĂ©tĂ©es Ă  la demande.

Glucides

Le lait humain contient 60 g/L de lactose, ce qui représente 85 % de sa teneur en glucides. Le lactose est un disaccharide, constitué de glucose et de galactose. Le glucose est destiné aux cellules cérébrales, musculaires, graisseuses et intestinales. Le galactose joue un rÎle essentiel dans la construction du cerveau, le maintien d'une glycémie stable et l'épuration de la bilirubine.

Lipides

La teneur moyenne en lipides du lait maternel est d'environ 40 grammes par litre. Cette teneur peut subir des variations importantes (de 3 Ă  180 grammes par litre) suivant l'heure de la journĂ©e, l'Ăąge de l'enfant, le volume de la tĂ©tĂ©e, la constitution de la mĂšre et son type d’alimentation. La synthĂšse des lipides est complexe et longue, c'est pourquoi les lipides ne se concentrent dans le lait humain qu'en fin de tĂ©tĂ©e de chaque sein. Ce moment ne doit pas ĂȘtre supprimĂ© par des tĂ©tĂ©es trop courtes.

Les lipides du lait humain sont constituĂ©s Ă  98 % par les triglycĂ©rides, des graisses qui jouent un rĂŽle dans la myĂ©linisation du systĂšme nerveux, l'acuitĂ© de la vision et la synthĂšse d'hormones[6]. Le lait humain contient Ă©galement des phospholipides, du cholestĂ©rol, bĂ©nĂ©fique au niveau cardio-vasculaire et cĂ©rĂ©bral. Les acides gras essentiels (linolĂ©ique, linolĂ©nique) doivent ĂȘtre apportĂ©s Ă  la mĂšre par son alimentation.

Les lipides sont constitués notamment d'environ 22,6 % d'acide palmitique, 8,6 % d'acide myristique, 7,7 % d'acide stéarique, 5,8 % d'acide laurique, 1 % d'acide caproïque et 0,4 % d'acide butyrique pour un total d'environ 50 % des lipides sous forme d'acides gras saturés[7].

Protides

Le lait humain contient 9 Ă  12 grammes par litre d’acides aminĂ©s, soit associĂ©s sous forme de protĂ©ines ou d'enzymes soit sous forme d'acides aminĂ©s libres.

Protéines

Les protéines du lactosérum constituent la moitié des protéines du lait maternel (6 g/L). Il comprend :

  • l’alpha-lactalbumine (3,5 g/L), productrice de lactose nĂ©cessaire Ă  la construction du cerveau humain ;
  • la lactotransferrine ou lactoferrine (1,5 g/L), nĂ©cessaire pour l'absorption intestinale du fer et agent anti-infectieux puissant par sa capacitĂ© Ă  s’approprier le fer nĂ©cessaire au dĂ©veloppement de certaines bactĂ©ries.

Le lait maternel est exempt de ÎČ-lactoglobuline, une protĂ©ine du lait de vache extrĂȘmement allergisante pour l'ĂȘtre humain. Il faut 100 jours (3 mois et demi) pour que l'intestin du bĂ©bĂ© mette en place une barriĂšre anti-allergique efficace contre les protĂ©ines non humaines. Avant ce moment, tout apport alimentaire diffĂ©rent du lait de mĂšre est reconnu comme Ă©tranger par l'organisme et crĂ©e un risque d'intolĂ©rance.

Dans le lait maternel, la caséine (4 g/L) est particuliÚrement digeste. Parmi les trois types alpha, beta et k, la caséine beta a un profil particulier pour chaque femme, probablement déterminé par son code génétique. Sa dégradation libÚre des peptides à activité anti-infectieuse. La caséine k (facteur Bifidus) est une glycoprotéine qui stimule la croissance du Bifidobacterium.

Les immunoglobulines (1-2 g/L) sont des protéines qui fournissent des défenses immunitaires, des anticorps. Le lait maternel contient principalement des immunoglobulines A sécrétoires, IgA, et, dans des proportions moins importantes, des IgG et IgM.

La muqueuse digestive du bĂ©bĂ© est immature Ă  la naissance et met au moins quatre mois Ă  s’édifier. Il est protĂ©gĂ© des agressions microbiennes par les protĂ©ines de dĂ©fense du lait maternel.

Dans le colostrum, les IgA, sont prĂ©sentes de façon massive (prĂšs de 90 g/L). Ils tapissent la muqueuse digestive, empĂȘchant les bactĂ©ries pathogĂšnes de se fixer sur la paroi. Les microbes sont agglutinĂ©s par les IgA, leurs toxines et leurs enzymes sont neutralisĂ©s et la prolifĂ©ration locale des virus est empĂȘchĂ©e.

Enzymes

Parmi les enzymes on peut citer le lysozyme, un bactéricide, la lipase pour l'absorption des graisses par le bébé, et la lactase divisant les molécules de lactose en glucose et galactose.

Acides aminés

Le lait humain contient une vingtaine d'acides aminĂ©s. Les acides aminĂ©s essentiels sont dĂ©rivĂ©s du plasma de la mĂšre alors que les lactocytes du tissu mammaires peuvent synthĂ©tiser des acides aminĂ©s non essentiels[8] - [9]. Dans le lait humain, les acides aminĂ©s libres (2 g/L) sont prĂ©sents dans une proportion 3 Ă  4 fois plus importante que dans le lait de vache. Ils permettent l’assimilation des lipides et participent Ă  la construction du cerveau. Acides aminĂ©s libres essentiels du lait maternel : histidine, isoleucine, leucine, lysine, mĂ©thionine, phĂ©nylalanine, taurine, thrĂ©onine, tryptophane, valine. Acides aminĂ©s libres non essentiels du lait maternel : arginine, alanine, acide aspartique, cystĂ©ine, acide glutamique, glycocolle, proline, sĂ©rine, tyrosine. Parmi les acides aminĂ©s du lait humain, la taurine (10 fois plus que dans le lait de vache) joue un rĂŽle important dans la construction du cerveau et le fonctionnement des cellules cĂ©rĂ©brales, intervient dans les fonctions cardiaques et musculaires et dans l’assimilation des lipides.

Hormones

Dans les protides, on classe les hormones du lait dont certaines favorisent la croissance et le développement des organes sexuels propres à l'espÚce. Quelques hormones du lait maternel : insuline, facteur de croissance épidermique, prostaglandines, hormones thyroïdiennes, prolactine, stéroïdes ovariens et surrénaliens, calcitonine, érythropoïétine, neurotensine, somatostatine, bombésine.

Sels minéraux, oligo-éléments, micronutriments

La quantité de sels minéraux et oligo-éléments (2 g/L) du lait maternel est adaptée aux possibilités d'élimination rénale du bébé dont les organes ne sont pas encore à maturité. La concentration des oligo-éléments est élevée dans le colostrum. Ils jouent un rÎle essentiel dans la constitution du squelette.

On trouve dans le lait les sels minĂ©raux et oligo-Ă©lĂ©ments suivants : calcium, chlore, cuivre, fer, iode, magnĂ©sium, manganĂšse, phosphore, potassium, sĂ©lĂ©nium, sodium, soufre, zinc. La teneur en fer du lait maternel est assez faible en quantitĂ© (0,3 Ă  0,4mg/l) mais il a une trĂšs forte biodisponibilitĂ© et est donc trĂšs bien absorbĂ© (environ 3 fois mieux que celui de la viande, dont le fer est dĂ©jĂ  3 fois mieux absorbĂ© que celui des vĂ©gĂ©taux). Le nourrisson possĂšde par ailleurs Ă  la naissance des rĂ©serves hĂ©patiques de fer importantes. On conseille de plus de ne pas couper immĂ©diatement le cordon ombilical, pour permettre au sang nourricier de la grossesse, de passer encore un moment dans l'organisme du nouveau-nĂ© tout juste sorti du ventre maternel, afin d'optimiser ses rĂ©serves de fer. Il n'y a donc pas de risque de dĂ©ficience en fer chez le bĂ©bĂ© allaitĂ© jusqu'Ă  la diversification vers 6 mois, dans la mesure oĂč bien sĂ»r la mĂšre allaitante a elle-mĂȘme un taux de fer correct et une alimentation Ă©quilibrĂ©e.

Ainsi que ces vitamines liposolubles et hydrosolubles : A, B1, B2, B5, B6, B8, B9, B12, C, D, E, K, PP.

Ils contiennent de nombreuses leucocytes, ou cellules vivantes (90 % macrophages, 10 % lymphocytes) sont nombreuses dans le colostrum (1 million par millilitre) et le lait maternel.

Le lait humain contient de nombreux facteurs de dĂ©fense immunitaire antibactĂ©riens (diphtĂ©rie, tĂ©tanos, streptocoques, coqueluche, dysenterie, colibacilles, typhus, etc.), antiviraux (grippe, poliomyĂ©lite, etc.). et antiparasitaires. Il contient Ă©galement des agents de protection contre l'entĂ©rocolite ulcĂ©ro-nĂ©crosante, de l’interfĂ©ron et le systĂšme de complĂ©ment (20 protĂ©ines de dĂ©fense contre les agents pathogĂšnes qui pĂ©nĂštrent dans l’organisme).

Les nucléotides ont un effet immunologique. Sont présents dans le lait maternel : cytidine, uridine, adénosine, guanosine, inosine.

De nombreux Ă©lĂ©ments du lait humain n’ont pas encore Ă©tĂ© identifiĂ©s et leur fonction reste Ă  dĂ©couvrir.

Microbes & microbiome

Le lait humain contient naturellement différentes espÚces bactériennes appartenant aux genres Bifidobacterium, Bacteroides, Parabacteroides et Clostridium.

Ces espÚces, également trouvées dans le microbiote intestinal maternel, et vont contribuer à ensemencer le tube digestif et le microbiote cutané du bébé auquel elles sont a priori utiles[10], mais il a aussi été suggéré que :

  • le lait maternel tirĂ© au sein (pompĂ©) pour ĂȘtre plus tard redonnĂ© au biberon prĂ©sente une diversitĂ© microbienne plus Ă©levĂ©e (y compris en termes d'agents pathogĂšnes) que le lait des mĂšres directement donnĂ© au sein[11] ;
  • les microbes prĂ©sents dans la bouche du bĂ©bĂ© influent aussi significativement en retour sur la composition microbienne du lait maternel[11].

En 2019, on ignore encore en quoi et avec quel degré d'importance cela pourrait affecter la santé du nourrisson[11].

Variations de la composition du lait maternel

La composition du lait maternel varie en fonction du dĂ©roulement de la tĂ©tĂ©e, au cours du rythme circadien et sur la pĂ©riode d’allaitement.

En cours de tétée

Du lait de début de tétée à gauche, et du lait de fin de tétée à droite

En dĂ©but de tĂ©tĂ©e, le lait maternel est composĂ© de beaucoup d'eau et de sels minĂ©raux pour dĂ©saltĂ©rer. Puis la proportion de glucides directement assimilables par l’organisme augmente, d’abord les oligosaccharides puis le lactose. En milieu de tĂ©tĂ©e, les protĂ©ines et lipides augmentent en quantitĂ©. À la fin de chaque tĂ©tĂ©e, les lipides se concentrent de plus en plus dans le lait et donnent au bĂ©bĂ© un sentiment de satiĂ©tĂ©[12]. C'est le signal de fin de tĂ©tĂ©e pour le bĂ©bĂ©. C’est pourquoi il faut faire tĂ©ter le bĂ©bĂ© suffisamment longtemps Ă  chaque sein.

Un bĂ©bĂ© nourri Ă  la demande peut ainsi adapter lui-mĂȘme les tĂ©tĂ©es selon ses besoins. Par exemple en ne buvant que le lait de dĂ©but de tĂ©tĂ©e, riche en eau et en sucre s’il a seulement soif, ou en tĂ©tant plus longtemps pour avoir les protĂ©ines et les lipides nourrissants s’il a faim.

Au cours des 24 heures

Vers midi, le lait contient plus de lipides. À midi et le soir, il contient plus de protĂ©ines. La proportion entre les oligosaccharides et le lactose varie. Il y a plus de lactose le matin, et plus d’oligosaccharides l’aprĂšs-midi.

La nuit, l'hormone prolactine est sécrétée plus intensément, favorisant l'endormissement chez la mÚre et l'enfant[13].

Sur la pĂ©riode d’allaitement

La composition du lait maternel varie au cours de la pĂ©riode totale d’allaitement. Dans les premiĂšres semaines, du colostrum au lait Ă  maturitĂ©, la teneur en lactose augmente et celle en oligosaccharides diminue. La proportion des lipides double. Les sels minĂ©raux diminuent de moitiĂ©. La proportion des protĂ©ines est divisĂ©e par dix. La teneur en acides aminĂ©s libres baisse pour remonter ensuite lĂ©gĂšrement. ParallĂšlement, le volume de lait produit augmente au fil des semaines. Les demandes d’augmentations du bĂ©bĂ© sont souvent brusques et le volume augmente par paliers.

L'allaitement est un processus interactif oĂč le comportement de l'enfant peut dĂ©terminer dans une certaine mesure la composition de sa nourriture.

En période de sevrage, par exemple, les quantités de sodium et de protéines augmentent dans le lait maternel. En revanche, les concentrations de potassium et de lactose décroissent progressivement.

Maladie de l'enfant

Lors que l'enfant est exposé à des microbes ou virus pathogÚnes, la mÚre entrera également en contact avec ceux-ci, et développera rapidement en réponse des leucocytes qui seront transmis au bébé afin de faciliter sa guérison[14].

Conservation du lait maternel

Temps de conservation du lait maternel[5] - [15]
À tempĂ©rature ambiante (20 °C) Au frais (0 Ă  4 °C) Au congĂ©lateur (−15 °C)
Colostrum env. 12 heures env. 4 jours 6 mois
Lait mature 4 Ă  8 heures jusqu'Ă  8 jours 6 mois

Plus l'allaitement s'achemine vers le sevrage (2 ans ou plus), plus le lait maternel devient concentré et se rapproche du colostrum.

Contaminants possibles du lait maternel

Dans les contexte environnement polluĂ©s, ou chez des personnes exerçant certaines professions Ă  risque et/ou ayant consommĂ© des aliments contaminĂ©s, le lait maternel peut aussi contenir divers contaminants, qui peuvent ĂȘtre dĂ©tectĂ©s et mesurĂ©s par une Analyse chimique environnementale)[16].

Ces contaminants sont principalement :

Importance de l'acide arachidonique chez les bébés nés prématurés

Les bĂ©bĂ©s nĂ©s prĂ©maturĂ©s sont en manque d'acide arachidonique. Ce dernier est prĂ©sent dans le placenta et dans le lait maternel. Ils courent plus de risques d’infirmitĂ© s'il ne sont pas alimentĂ©s en lait bien dosĂ© en acide arachidonique. La plupart des laits commerciaux ne contiennent pas ce nutriment. C'est une cause importante au dĂ©faut de prise de poids rapide des nourrissons nĂ©s prĂ©maturĂ©s d'aprĂšs l'Ă©tude de Michael Crawford de l'institut de recherche sur le cerveau Ă  l’hĂŽpital Hackney de Londres. Ce composĂ© est important pour le dĂ©veloppement du cerveau et la formation des vaisseaux sanguins de ces jeunes bĂ©bĂ©s. L'acide arachidonique est un acide omĂ©ga-6[21].

Bibliographie

Notes et références

  1. « Pourquoi le colostrum est-il si important ? », sur Medela (consulté le )
  2. « Qu'est-ce que le lait transitionnel ? », sur Medela (consulté le )
  3. « Qu'est-ce que le lait maternel mature ? », sur Medela (consulté le )
  4. (en) « Food Composition Databases Show Foods -- Milk, human, mature, fluid », sur ndb.nal.usda.gov (consulté le )
  5. LLL, « Conservation du lait maternel », sur www.lllfrance.org (consulté le )
  6. « Food and nutrition bulletin - Volume 17, Number 4, December 1996 », sur archive.unu.edu (consulté le )
  7. J. Bruce German et Cora J. Dillard, « Saturated Fats: A Perspective from Lactation and Milk Composition », Lipids, vol. 45, no 10,‎ , p. 915–923 (ISSN 0024-4201, PMID 20652757, PMCID PMC2950926, DOI 10.1007/s11745-010-3445-9, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. (en) RA Lawrence et RM Lawrence (2005) Breastfeeding, A Guide for the medical profession 6e Ă©dition. Philadelphie, Elsevier Mosby.
  9. M Beaudry et al. (2006) Biologie de l'allaitement maternel, Presses universitaires du Québec. page 142.
  10. URL : http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-lait-maternel-source-bacteries-bienfaitrices-48511/ (Futura Science, Médecine : Lait maternel source de bactéries bienfaitrices
  11. Nature (2019) Baby’s mouth might hold sway over breast-milk microbiome ; The bacterial content of breast milk differs between mothers who pump and those who nurse.| Research Highlights / Microbiome | 18 fĂ©vrier 2019|Nature 566, 299
  12. Jacqueline Gassier, Colette de Saint-Sauveur, Bertrand Chevallier, Elisa Guises L'allaitement maternel, Les variations de la composition du lait de la femme, Le guide de la puéricultrice, 2008, p. 444
  13. (en) World Health Organization, « The physiological basis of breastfeeding », NCIB,‎ (lire en ligne)
  14. (en) Hassiotou F, Hepworth AR, Metzger P, Tat Lai C, Trengove N, Hartmann PE, Filgueira L., « Maternal and infant infections stimulate a rapid leukocyte response in breastmilk. », PubMed,‎ 2013 apr 12 (lire en ligne)
  15. (en) « Storing colostrum », sur MSU Extension (consulté le )
  16. Michalis Leotsinidis, Athanasios Alexopoulos, Evangelia Kostopoulou-Farri (2005), Toxic and essential trace elements in human milk from Greek lactating women: Association with dietary habits and other factors : Chemosphere, Volume 61, Issue 2, October 2005, Pages 238-247(résumé)
  17. I.Palminger HallĂ©n, L. Jorhem, B.Json Lagerkvist, A. Oskarsson (1995), Lead and cadmium levels in human milk and blood ; Science of The Total Environment, Volume 166, Issues 1–3, 21 April 1995, Pages 149-155
  18. I. Van Overmeire, L. Pussemier, N. Waegeneers, V. Hanot, I. Windal, L. Boxus, A. Covaci, G. Eppe, M.L. Scippo, I. Sioen, M. Bilau, X. Gellynck, H. De Steur, E.K. Tangni, L. Goeyens (2009), Assessment of the chemical contamination in home-produced eggs in Belgium: General overview of the CONTEGG study ; Science of The Total Environment ; Volume 407, Issue 15, 15 July 2009, Pages 4403–4410 ; Pages 4403-4410 (rĂ©sumĂ©)
  19. Nadia Waegeneers, Michel Hoenig, Leo Goeyens, Ludwig De Temmerman (2009), Trace elements in home-produced eggs in Belgium: Levels and spatiotemporal distribution ; Science of The Total Environment, Volume 407, Issue 15, 15 July 2009, Pages 4397-4402 résumé])
  20. R.W. Dabeka, K.F. Karpinski, A.D. McKenzie, C.D. Bajdik (1986), Survey of lead, cadmium and fluoride in human milk and correlation of levels with environmental and food factors ; Food and Chemical Toxicology Volume 24, Issue 9, September 1986, Pages 913–921 ((rĂ©sumĂ©)
  21. (en) John Emsley, Molecules at an exhibition, Oxford University Press, , p. 62-3

Articles connexes

Lien externe

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