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Vitamine B12

La vitamine B12, également appelée cobalamine, est une vitamine hydrosoluble essentielle au fonctionnement normal du cerveau (elle participe à la synthÚse des neurotransmetteurs), du systÚme nerveux (elle est indispensable au maintien de l'intégrité du systÚme nerveux et tout particuliÚrement de la gaine de myéline qui protÚge les nerfs et optimise leur fonctionnement) et à la formation du sang. C'est l'une des huit vitamines B. Elle est normalement impliquée comme cofacteur dans le métabolisme de chacune des cellules du corps humain, plus particuliÚrement dans la synthÚse de l'ADN et sa régulation ainsi que dans la synthÚse des acides gras et dans la production d'énergie.

Vitamine B12
Image illustrative de l’article Vitamine B12
Image illustrative de l’article Vitamine B12
R = –5'-dĂ©soxyadĂ©nosyl, –CH3, –OH ou –CN.
Identification
Nom UICPA α-(5,6-diméthylbenzimidazolyl)cobamidcyanure
Synonymes

cobalamine

No CAS 13870-90-1
68-19-9 (Cyanocobalamine)
13422-51-0 (Hydroxocobalamine)
No CE 237-627-6
200-680-0 (Cyanocobalamine)
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C72H100CoN18O17P [IsomĂšres]
Masse molaire[1] 1 579,581 8 ± 0,073 3 g/mol
C 54,75 %, H 6,38 %, Co 3,73 %, N 15,96 %, O 17,22 %, P 1,96 %,

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Elle existe sous plusieurs formes appartenant Ă  la famille des cobalamines : cyanocobalamine, hydroxocobalamine, mĂ©thylcobalamine et adĂ©nosylcobalamine, les deux premiĂšres Ă©tant ses formes stables. Les cobalamines ont une structure chimique proche de l’hĂšme mais l’atome central de fer y est remplacĂ© par un atome de cobalt, d’oĂč leur nom.

Un déficit en vitamine B12 entraßne une forme d'anémie dont l'une des caractéristiques est la présence de globules rouges fortement augmentés en taille (macrocytose). Relativement rare, cette carence peut notamment résulter d'apports insuffisants chez des personnes suivant un régime végétalien non complémenté, ou ayant des problÚmes d'absorption. La complémentation est également recommandée aux personnes suivant un régime végétarien approchant le végétalisme.

La synthÚse totale de cette biomolécule complexe, réalisée en 1972 par Robert Burns Woodward, Albert Eschenmoser et leur équipe, demanda plusieurs années.

Histoire

Les recherches sur cette vitamine sont issues de la description au début du XIXe siÚcle d'une anémie mortelle, l'anémie pernicieuse, par différents auteurs dont Thomas Addison ou Anton Biermer[2] - [3] - [4].

Vers 1920, Frieda Robscheit Robbins, George Whipple, George Minot et William Murphy (prix Nobel de médecine en 1934) démontrent que des extraits de foie sous forme de compléments alimentaires peuvent corriger certaines anémies[5]. William Castle montre qu'il existe un facteur intrinsÚque indispensable et inexistant chez les malades souffrant d'anémie pernicieuse, et un facteur extrinsÚque venant de l'alimentation (foie, viandes).

GrĂące aux travaux de Mary Shorb (en), ce facteur extrinsĂšque (la vitamine B12) est isolĂ© sous une forme cristalline[6] en 1948 par l'Ă©quipe de Karl Folkers du laboratoire Merck Ă  partir de la bactĂ©rie Streptomyces griseus[7], puis par Lester Smith du laboratoire Glaxo la mĂȘme annĂ©e. Sa configuration tridimensionnelle fut identifiĂ©e par Dorothy Hodgkin (prix Nobel de chimie en 1964).

Cette vitamine B12 reste néanmoins mal comprise ; il faut attendre 2007 pour que des chercheurs du MIT et de la Harvard Medical School en expliquent le processus complet de synthÚse par des micro-organismes[8].

Physiologie

BiosynthĂšse

Ni les plantes ni les animaux, et plus généralement aucun eucaryote, ne peuvent produire de vitamine B12[9]. Seules quelques bactéries et archées ont les enzymes nécessaires à sa biosynthÚse. Chez des eucaryotes du phytoplancton, quelques gÚnes intervenant dans cette biosynthÚse ont été détectés, mais cela ne suffit pas pour prouver qu'ils la synthétisent[10].

Les espÚces des genres suivants sont connues pour synthétiser de la vitamine B12 : Acetobacterium, Aerobacter, Agrobacterium, Alcaligenes, Azotobacter, Bacillus, Clostridium, Corynebacterium, Flavobacterium, Halomonas[11], lactobacilles, Micromonospora, Mycobacterium, Nocardia, Propionibacterium, Protaminobacter, Proteus, Pseudomonas, Rhizobium, Salmonella, Serratia, Streptomyces, streptocoques et Xanthomonas.

L'ensemble des animaux dépend donc d'autres organismes, tels que les bactéries. La chaßne alimentaire transmet ce nutriment des herbivores aux carnivores de sorte que l'ensemble des produits d'origine animale en contient, mais pas les végétaux[12]. L'absorption intestinale de la vitamine B12 a lieu uniquement au niveau de la portion terminale de l'iléon[13].

Fermentation pré-gastrique

Chez les ruminants, tels que la vache, la lenteur de la digestion des fibres permet à des populations bactériennes de se développer pendant plusieurs heures, grùce à une fermentation prégastrique. La rumination consiste à faire remonter le contenu de la premiÚre poche (rumen) puis à l'ingérer de nouveau. Les aliments remontent et passent donc de poche en poche avant d'atteindre le troisiÚme feuillet (processus pouvant durer de 20 à 48 heures).

Au cours de ce processus, la vitamine B12 est produite par les micro-organismes (bactĂ©ries, archĂ©es) qui se multiplient dans le rumen. Cette synthĂšse nĂ©cessite la prĂ©sence d'une quantitĂ© suffisante de cobalt[14]. Lorsque les aliments atteignent la partie terminale du grĂȘle, la vitamine B12 d'origine bactĂ©rienne peut enfin ĂȘtre absorbĂ©e.

Dans le cadre de l'agriculture intensive, les vaches laitiĂšres ont un risque de carence en vitamines B, dont la vitamine B12[15].

Coprophagie

Chez d'autres herbivores, comme le lapin, le liĂšvre et le chinchilla, ou encore le castor, la multiplication bactĂ©rienne a surtout lieu vers la fin des intestins, ce qui ne permet pas Ă  ces animaux d'avoir le temps d'absorber assez de vitamine B12. Pour obtenir leur vitamine B12, ces mammifĂšres consomment leurs cĂŠcotrophes ou crottes molles, imprĂ©gnĂ©es de mucus et riches en bactĂ©ries, Ă©vacuĂ©es la nuit, pour ĂȘtre rĂ©-ingĂ©rĂ©es[16] ; ils sont dits cĂŠcotrophes.

Beaucoup d'herbivores sont coprophages quand ils sont trÚs jeunes, tels les poulains, les jeunes éléphants, pandas, koalas, hippopotames... puis abandonnent la coprophagie à l'ùge adulte, une fois leur microbiote intestinal établi[16].

Carnivores et primates non humains

Les carnivores, eux, obtiennent leur B12 Ă  partir de la chair des herbivores.

En dĂ©pit d'un rĂ©gime frugivore ou vĂ©gĂ©tal prĂ©dominant, les primates consomment naturellement des insectes et leurs larves[17]. Le ouistiti et le saĂŻmiri sont particuliĂšrement friands d'insectes. La valeur nutritionnelle des insectes ne diffĂšre guĂšre des autres sources de viande[18]. La vitamine B12 est bien reprĂ©sentĂ©e par exemple chez le grillon domestique Acheta domesticus (5,4 ÎŒg par 100 g forme adulte et 8,7 ÎŒg pour 100 g nymphes). Toutefois, de nombreuses espĂšces d'insectes ont aussi de trĂšs faibles taux de B12, et d'autres travaux sont nĂ©cessaires pour identifier les insectes comestibles riches en vitamines B[19].

Le babouin, le gibbon chassent et mangent de petits animaux. L'alimentation des chimpanzĂ©s est constituĂ©e d'une petite portion de produits d'origine animale (insectes, Ɠufs d'oiseaux, miel, et Ă  l'occasion des petits mammifĂšres)[17].

Une minorité de primates, comme les colobes (singe foliophage, mangeur de feuilles) ont un estomac à plusieurs poches. Ce systÚme proche de celui des ruminants leur permet de digérer la cellulose et de profiter de la production bactérienne de vitamine B12, mais les humains ne le possÚdent pas[20] - [21].

Chez les humains

Chez les humains, la vitamine B12 provient presque exclusivement des aliments d'origine animale[22] - [12], de compléments alimentaires ou d'aliments enrichis en vitamine B12. Ces compléments et aliments enrichis sont la seule source significative de vitamine B12 pour les végétaliens[23]. Il existe de petites quantités de vitamine B12 dans certaines algues, mais leur contribution à l'apport alimentaire de cette vitamine est considérée insuffisante par le corps médical (voir la sous-section Teneurs alimentaires en B12).

Il n'a jamais Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que la flore intestinale humaine produisait de la vitamine B12 absorbable par l’appareil digestif, mĂȘme en pratiquant une alimentation crue et strictement vĂ©gĂ©tale[24] - [25] - [26]. Au contraire, le systĂšme digestif a plutĂŽt tendance Ă  dĂ©grader la vitamine B12 ingĂ©rĂ©e[27]. Une carence peut donc survenir Ă  la suite d'une alimentation vĂ©gĂ©tale non complĂ©mentĂ©e, ainsi que de certaines pathologies rĂ©duisant la capacitĂ© d'absorption telles que des maladies de l'estomac, du pancrĂ©as, des intestins, du foie ou autres[28].

Absorption digestive

La vitamine B12 alimentaire est absorbĂ©e par un processus en plusieurs Ă©tapes. Dans le milieu acide de l'estomac, elle est sĂ©parĂ©e du substrat alimentaire d'origine animale par les pepsines gastriques. Elle se lie alors Ă  des protĂ©ines R salivaires dont elle se libĂšre dans le duodĂ©num sous l'effet des protĂ©ases pancrĂ©atiques. Elle peut alors s'associer au facteur intrinsĂšque, une glycoprotĂ©ine de liaison sĂ©crĂ©tĂ©e par les cellules pariĂ©tales de l'estomac. Le complexe de vitamine B12 et de facteur intrinsĂšque parcourt tout l'intestin grĂȘle avant d'ĂȘtre absorbĂ© sous cette forme dans l'ilĂ©on grĂące au rĂ©cepteur cubam. L'assimilation de la vitamine B12 est compromise lorsque l'un des mĂ©canismes ci-dessus fait dĂ©faut, par exemple lorsque l'estomac n'est plus assez acide (une partie de la population Ă  partir de 50 ans), ou qu'il ne produit pas de facteur intrinsĂšque (anĂ©mie pernicieuse), et probablement pour certaines personnes traitĂ©es par IPP (inhibiteur de la pompe Ă  protons).

Absorbée sous forme de cobalamine, la B12 passe dans la circulation sanguine. Environ 20 % (de 5 à 25 %) de la forme circulante est fixée à une protéine, la transcobalamine II ou holotranscobalamine (TC-II ou holo-TC-II) ; c'est la forme biodisponible rapidement utilisable[12] - [29]. Le reste est lié à l'haptocorrine (transcobalamine I) dont le rÎle serait inconnu[30] ou une forme de stockage[31].

RĂ©serves

L'organisme humain stocke cette vitamine dans le foie, le pancrĂ©as, le cƓur et le cerveau. Une partie de la vitamine B12 des rĂ©serves est plus ou moins bien recyclĂ©e selon la capacitĂ© de rĂ©-absorption des individus[32].

Les rĂ©serves totales de vitamine B12 des adultes ont Ă©tĂ© estimĂ©es de 2 Ă  3 mg, par analyses microbiologiques de tissus humains post-mortem[33]. La durĂ©e thĂ©orique de ces rĂ©serves a Ă©tĂ© calculĂ©e sur la moyenne des pertes quotidiennes par excrĂ©tion biliaire, elles-mĂȘmes estimĂ©es entre 0,1 et 0,2 % des rĂ©serves totales (en tenant compte d'une rĂ©absorption entĂ©ro-hĂ©patique elle-mĂȘme estimĂ©e Ă  50 %), Ă  partir de trĂšs rares donnĂ©es obtenues par expĂ©riences aprĂšs cholĂ©cystectomie[34].

Les besoins en vitamine B12 Ă©tant modestes (de 0,1 Ă  1 ÎŒg/j), une vraie carence n'apparait qu'aprĂšs plusieurs annĂ©es de dĂ©ficit (5 Ă  6 ans par exemple) chez les personnes ayant suivi prĂ©cĂ©demment un rĂ©gime alimentaire occidental standard[35].

Fonctions biochimiques

La fraction biodisponible (transcobalamine II ou holo-TC-II) est transformĂ©e dans les cellules des tissus pĂ©riphĂ©riques en deux formes coenzymatiques actives : la mĂ©thylcobalamine et l'adĂ©nosylcobalamine (synonyme de cobamamide), d'oĂč l'existence de plusieurs rĂŽles mĂ©taboliques majeurs[31].

MĂ©thylcobalamine
Interaction métabolique entre la vitamine B12 et les folates.

La méthylcobalamine est le cofacteur de la méthionine synthase pour la méthylation de l'homocystéine en méthionine. Le groupement méthyl est apporté par le 5-méthyl-tétrahydrofolate (5-CH3-THF) ce qui permet la régénération du tétrahydrofolate (THF), indispensable à la synthÚse du thymidilate[12]. Donc, de façon indirecte, la méthylcobalamine joue aussi un rÎle dans la synthÚse de la thymidine (substance importante pour le métabolisme des nucléotides).

Une carence en méthylcobalamine a pour conséquences une accumulation de l'homocystéine, et un piégeage du 5-CH3-THF devenu indisponible pour se régénérer en THF. Il se forme ainsi une « trappe métabolique » qui se manifeste par un blocage des mitoses cellulaires des lignées à renouvellement rapide (cellules sanguines et des muqueuses digestives)[12].

Il existe donc une interaction métabolique essentielle entre le métabolisme des cobalamines et celui des folates[12].

Adénosylcobalamine

L'adĂ©nosylcobalamine est le cofacteur de la mĂ©thylmalonyl-CoA mutase[30] qui catalyse la conversion de la mĂ©thylmalonyl-CoA en succinyl-CoA[36]. Il s'agit d'une des rĂ©actions permettant la dĂ©gradation de la propionyl-CoA (non mĂ©tabolisĂ©e dans le corps humain), qui provient directement de l'hĂ©lice de Lynen lors de la bĂȘta-oxydation des acides gras Ă  nombre impair de carbones.

Un déficit en adénosylcobalamine induit de ce fait une accumulation d'acide méthylmalonique (précurseur du méthymalonyl-CoA)[12] - [30].

Fonctions physiologiques

Au total, la vitamine B12 facilite la synthÚse de l'ADN et l'hématopoïÚse. Elle maintient l'intégrité des épithéliums digestifs ; elle est nécessaire au développement et à la myélinisation du systÚme nerveux central ainsi que de sa maintenance fonctionnelle[30] - [37].

Elle a une nette action sur la croissance. Cette action doit ĂȘtre rapprochĂ©e de l'activitĂ© de la vitamine vis-Ă -vis des acides aminĂ©s dont le taux sanguin chute aprĂšs administration de la vitamine.

Besoins et sources alimentaires

Apports quotidiens et recommandés

L'apport journalier recommandĂ© par l'Union europĂ©enne pour un adulte est de 2,5 ”g (rĂšglement 1169/2011[38]), tandis que les recommandations amĂ©ricaines de la FDA sont de ÎŒg (RDI ou Reference Daily Intake[39]). La diffĂ©rence est notable, mais cela s'explique par une limitation de la capacitĂ© du systĂšme digestif Ă  absorber la vitamine B12 : la quantitĂ© absorbĂ©e est relativement proche entre ces deux recommandations (de 1,2 Ă  1,5 Â”g), pourvu que les produits consommĂ©s tout au long de la journĂ©e contiennent de la vitamine B12[40]. L'absorption maximale consĂ©quente Ă  une ingestion de 5 Ă  50 Â”g est de 1,5 Â”g[41].

Les mĂ©thodes qui permettent de dĂ©terminer ces apports quotidiens recommandĂ©s tiennent donc compte des phĂ©nomĂšnes de limitation de l'absorption, et formulent des rĂšglements qui permettent de sĂ©curiser 97 % des populations[39]. À moins de disposer de produits suffisamment enrichis en vitamine B12, et de les consommer rĂ©guliĂšrement tout au long de la journĂ©e, comme le font les consommateurs de produits d'origine animale, les personnes qui font le choix d'une alimentation vĂ©gĂ©tale sortent de cette catĂ©gorie de recommandations. Le fait de reposer sur un complĂ©ment hebdomadaire oblige Ă  tenir compte de l'absorption d'autant plus limitĂ©e que le dosage est Ă©levĂ© : on peut passer de 50 % Ă  0,5 % de B12 absorbĂ©e[42]. Rappelons l'innocuitĂ© internationalement reconnue de la vitamine B12, pour laquelle il n'existe pas de dose toxique[43]. De plus, la vitamine est hydrosoluble (Ă©limination avec les urines).

L'apport quotidien d'un rĂ©gime de type europĂ©en est de l'ordre de 5 Ă  30 Â”g, soit nettement plus que les besoins quotidiens. Seule une fraction de la vitamine ingĂ©rĂ©e est absorbĂ©e (de l'ordre de 1 Ă  5 Â”g)[44].

Dans le cas d'un régime occidental typique, les produits laitiers constituent généralement la principale source végétarienne de vitamine B12, compléments et produits enrichis mis à part[45].

Teneurs alimentaires en B12

En microgrammes (ÎŒg) pour 100 g[46] - [47] :

  • viande :
    • foie de bƓuf : 110
    • foie de mouton : 65
    • foie de veau : 60
    • rognons de bƓuf : 35
    • rognons de veau : 25
    • foie de volaille : 20
    • rognons de porc : 15
    • rognons cuits (moyenne) : 41,9
    • viande cuite (moyenne) : 2,09
    • charcuterie (moyenne) : 1,64
    • volaille cuite (moyenne) : 0,534
    • saucisse (moyenne) : 0,396
  • animaux marins :
  • produits laitiers
    • fromage frais : 1,28
  • Ɠufs : 1,3 (seulement bio-disponible Ă  moins de 10 %)[48]
  • les aliments enrichis en vitamine B12 ne sont pas disponibles dans tous les pays. Il existe :
    • des boissons ou laits vĂ©gĂ©taux enrichis,
    • divers types de cĂ©rĂ©ales de petit dĂ©jeuner,
    • des jus multi-vitaminĂ©s, cocktails de jus de fruits, jus de fruits,
    • des simili-carnĂ©s,
    • des substituts d'Ɠufs,
    • des complĂ©ments alimentaires,
  • micro-algues : malgrĂ© une certaine richesse en vitamine B12 par certaines variĂ©tĂ©s d'algues, de nombreux facteurs peuvent influer sur leur teneur rĂ©elle en vitamine B12. Leur utilisation comme source fiable de vitamine B12 chez les humains n'est pas validĂ©e. Il est gĂ©nĂ©ralement admis par le corps mĂ©dical qu'il n'existe aucun aliment vĂ©gĂ©tal non enrichi, algues comprises, qui puisse assurer en pratique un apport suffisant en vitamine B12 Ă  l'organisme humain[49].
    • La Chlorella vulgaris contiendrait parfois de la vitamine B12, parfois aucune[50].
    • Selon une Ă©tude de Dagnelie (1991), le nori n'est pas une source fiable de vitamine B12 biodisponible[51]. Selon une Ă©tude de Rauma, Törrönen, HĂ€nninen et MykkĂ€nen (1995), sa consommation fait certes augmenter le taux mesurĂ© de vitamine B12 dans le sang, mais son taux reste infĂ©rieur Ă  celui du groupe tĂ©moin ; les auteurs de l'Ă©tude concluent que la consommation habituelle de nori par les adeptes de l'« alimentation vivante » ne suffit pas Ă  maintenir un niveau suffisant de vitamine B12 dans l'organisme[52]. Selon une Ă©tude de Watanabe et al. (2014), l'algue nori sĂ©chĂ©e est la meilleure source disponible en vitamine B12[53]. Selon une autre Ă©tude, lorsque du nori sĂ©chĂ© est ingĂ©rĂ©, le taux d'acide mĂ©thylmalonique augmente, indiquant une carence en vitamine B12 ; en revanche, ce problĂšme n'a pas Ă©tĂ© observĂ© par les auteurs Yamada et al. (2018), avec le nori non sĂ©chĂ©, qui semble contenir une quantitĂ© significative de vitamine B12 biodisponible[54].
    • La spiruline n'est pas non plus considĂ©rĂ©e comme une bonne source de vitamine B12 pour les humains[51] - [55] - [48], malgrĂ© une teneur en mĂ©thylcobalamine de 38,5 ”g pour 100 g de biomasse sĂšche[56], indiquant un problĂšme de biodisponibilitĂ© chez l'espĂšce humaine.

SynthĂšse chimique

SynthĂšse totale

La synthÚse chimique de la vitamine B12 (en) a été réussie par Robert Burns Woodward[57] et Albert Eschenmoser en 1972[58] - [59], et reste une réussite majeure de la synthÚse organique totale.

Différentes formes

Il existe neuf formes de cobalamine[60] - [61] :

  1. la cyanocobalamine ;
  2. l'hydroxocobalamine (également appelée hydroxycobalamine) ;
  3. la méthylcobalamine ;
  4. l'adénosylcobalamine (ou cobamamide) ;
  5. l'aquocobalamine ;
  6. la nitritocobalamine ;
  7. la nitrosocobalamine ;
  8. la sulfitocobalamine ;
  9. la glutathionylcobalamine.

Production industrielle

La synthÚse totale de la vitamine B12 est d'une telle complexité (100 étapes), que la B12 des compléments alimentaires et des produits enrichis provient toujours de cultures bactériennes.

La production industrielle de vitamine B12 se fait par la fermentation de microorganismes qui la produisent[62] parfois à l'aide d'organismes génétiquement modifiés[63].

Streptomyces griseus, une bactérie qu'on a longtemps prise pour une levure, a été pendant longtemps la source de vitamine B12 destinée à un usage commercial[64] - [65]. Les espÚces Pseudomonas denitrificans (en) et Propionibacterium freudenreichii subsp. shermanii sont plus couramment utilisées aujourd'hui[66].

La production mondiale de vitamine B12 est estimĂ©e en 2020 Ă  80 tonnes[67]. Bien que deux tonnes pourraient suffire pour couvrir les besoins annuels en matiĂšre de supplĂ©mentation humaine, la vente Ă  destination des secteurs alimentaire et pharmaceutique reprĂ©sente 70 % du chiffre d'affaires, contre 30 % pour le secteur de l'Ă©levage[67]. Selon d'autres sources plus anciennes (2010 et 2013), 90 % de la production Ă©tait destinĂ©e Ă  l'Ă©levage, le reste servant Ă  l'alimentation humaine et aux soins[68] - [69].

Délivrance médicale (médicament)

L'administration parentĂ©rale a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e en 1968[70] pour Ă©valuer et comparer, dans le corps entier, la durĂ©e de la rĂ©tention de la cyanocobalamine, de l'hydroxocobalamine et du coenzyme B12 (3 et 28 jours aprĂšs l'administration). Les auteurs en ont conclu qu'un traitement d'entretien adĂ©quat des Ă©tats de carence en vitamine B12 non compliquĂ©e peut ĂȘtre obtenu par administration parentĂ©rale de 1 000 ÎŒg d'hydroxocobalamine tous les 4 mois ou de la mĂȘme dose de cyanocobalamine tous les 2 mois. En prĂ©sence d'une maladie rĂ©nale ou hĂ©patique, la mĂȘme dose de cyanocobalamine doit ĂȘtre administrĂ©e tous les 11/2 mois et d'hydroxocobalamine tous les 2 mois.

Un dĂ©bat a concernĂ© la meilleure voie d'administration (orale,- ou sous-cutanĂ©e ?)[71] ou intramusculaire[72] - [73] - [74] - [75]. Selon une analyse des donnĂ©es disponibles autour de 2015 dans la base de donnĂ©es Cochrane Database of Systematic Reviews, en cas de carence, la vitamine B12 peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e par voie orale (elle est alors absorbĂ©e dans la partie terminale de l'ilĂ©on) ou par injection intramusculaire[75] - [76]. Les effets semblent dans les deux cas similaires en termes de normalisation des taux sĂ©riques, mais avec un moindre coĂ»t pour la prise orale[75]. Une supplĂ©mentation rĂ©guliĂšre est recommandĂ©e aux vĂ©gĂ©tariens[77] - [78].

Carences et déficiences

La carence nutritionnelle pure (avitaminose) en vitamine B12 est considérée comme rare chez l'adulte (moins de 0,1 %)[79] (presque exclusivement chez des végétaliens stricts[80]), mais une déficience plus modérée est présente chez les personnes ùgées (plus de 12 % des personnes ùgées dans une étude de Framingham[81] - [82]).

Selon la définition retenue du « déficit » en vitamine B12, dans la population générale, ce déficit varie de 5 à 60 %, en augmentant avec l'ùge[83] et dans les pays en développement.

La carence en vitamine B12 et/ou sa mauvaise absorption digestive peuvent entraĂźner :

Causes

Solution d'hydroxocobalamine pour injection cutanée, traitement de carence en B12.

À moins d'adopter une alimentation strictement vĂ©gĂ©tale sans complĂ©mentation, ou d'ĂȘtre atteint de maladies auto-immunes provoquant une malabsorption, comme l'anĂ©mie pernicieuse ou la maladie cƓliaque, ou d'avoir subi une gastrectomie, les rĂ©serves font que la carence est rare[89].

ProblĂšmes d'absorption

L'anĂ©mie pernicieuse (ou de Biermer) est secondaire Ă  une malabsorption d'origine auto-immune de la vitamine par le tube digestif. Elle peut aussi ĂȘtre consĂ©quence d'une chirurgie digestive (gastrectomie) ou d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (maladie de Crohn).

Interactions médicamenteuses

La metformine (un anti-diabétique oral) pourrait réduire l'acide folique et les taux de vitamine B12.

Le protoxyde d'azote, utilisé comme anesthésique et comme substance récréative, peut oxyder la cob(1)alamine en cob(3)alamine, causant ainsi un déficit fonctionnel en vitamine B12[90].

Les traitements diminuant l'acidité de l'estomac, comme les inhibiteurs de la pompe à protons et les antihistaminiques H2, peuvent conduire sur le long terme à une carence[91] - [92].

Dosage

Le dosage peut s'effectuer par une technique dite de « competitive-binding luminescence » mais cette derniÚre est incapable de détecter certains cas de vrai déficit, probablement en raison de problÚmes d'interférences avec le facteur intrinsÚque fixé sur la cobalamine[93]. Les méthodes microbiologiques confondent les analogues et la vitamine B12. Cela fausse les résultats des dosages chez les végétaliens qui consomment des aliments contenant des analogues, comme les algues par exemple.

Le dosage de la protéine porteuse, la transcobalamine, ou plus précisément, la fraction de cette protéine fixée à la vitamine (holotranscobalamine), peut également s'effectuer[94], mais cette technique n'est pas disponible partout.

Les taux d'acide mĂ©thylmalonique (dosage remboursĂ© sur prescription, en France) et d'homocystĂ©ine sont presque constamment Ă©levĂ©s en cas de dĂ©ficit en cobalamine et sont donc de bons indicateurs[95]. L'Ă©lĂ©vation de la concentration sanguine en homocystĂ©ine est cependant moins spĂ©cifique puisqu'elle peut se voir dans d'autres maladies. Cependant, des taux Ă©levĂ©s d'acide mĂ©thylmalonique peuvent Ă©galement ĂȘtre causĂ©s par une acidĂ©mie mĂ©thylmalonique. Si des taux Ă©levĂ©s d'acide mĂ©thylmalonique s'accompagnent en outre de taux Ă©levĂ©s d'acide malonique, cela peut indiquer une maladie mĂ©tabolique habituellement nĂ©gligĂ©e[96], l'acidurie combinĂ©e malonique et mĂ©thylmalonique (CMAMMA)[97].

Autres rÎles en médecine

En 2000, une étude conclut qu'un taux sanguin élevé de B12 chez des patients ùgés atteints de cancer avancé est un facteur prédictif de mortalité[98]. Inversement, en 2012, E. Andres et al. estiment que le pronostic vital est engagé chez 10 % des sujets carencés de plus de 75 ans[99].

La vitamine B12, seule ou associée à l'acide folique et à la vitamine B6, pourrait ralentir ou prévenir l'atrophie cérébrale chez les personnes ùgées[100] - [87]. Des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer un effet préventif sur le déclin cognitif et la maladie d'Alzheimer[101] - [102].

Végétalisme et B12

Les aliments exclusivement vĂ©gĂ©taux ne contenant pas naturellement de vitamine B12, les personnes suivant un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien sont trĂšs susceptibles d'ĂȘtre carencĂ©es en B12, Ă  moins de se supplĂ©menter. Les vĂ©gĂ©tariens sont Ă©galement concernĂ©s, dans une moindre mesure[103]. En raison des troubles graves susceptibles d'ĂȘtre engendrĂ©s par une carence en vitamine B12, la complĂ©mentation systĂ©matique est donc recommandĂ©e par des organisations vĂ©ganes majeures[104] - [105]. Elle peut se faire Ă  l'aide de comprimĂ©s (disponibles en magasins bio, en ligne et en pharmacie), de fioles de vitamine B12 (disponibles en pharmacie), ou d'aliments enrichis comme certaines cĂ©rĂ©ales de petit dĂ©jeuner, jus de fruits, laits vĂ©gĂ©taux, etc.

Il peut ĂȘtre difficile de dĂ©tecter une dĂ©ficience en vitamine B12 chez les vĂ©gĂ©tariens et vĂ©gĂ©taliens[105], car leur rĂ©gime procure un apport Ă©levĂ© en acide folique qui peut masquer ou retarder les premiers symptĂŽmes[17]. De mĂȘme, la spiruline alimentaire et le tempe, souvent utilisĂ©s Ă  tort comme sources de vitamine B12, n'en contiennent pratiquement pas. Il s'agit en fait d'analogues structuraux de la B12, non utilisables par l'organisme[106].

Une méta-analyse de 2013 conclut à une carence en vitamine B12 chez une proportion importante des végétariens et végétaliens[107]. Une raison invoquée est la prise insuffisante de compléments qui, consommés en suffisance, apporteraient pourtant une quantité adéquate de vitamine métabolisable.

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Voir aussi

Bibliographie

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  • Jean-Claude Guilland, « Vitamine B12 (cobalamines) », La Revue du Praticien, vol. 63, no 8,‎ , p. 1085-1090.
  • Vidal‐Alaball J, Butler C, Cannings‐John R, Goringe A, Hood K, McCaddon A ... & Papaioannou A (2005) Oral vitamin B12 versus intramuscular vitamin B12 for vitamin B12 deficiency. Cochrane Database of Systematic Reviews, (3).

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