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Salive

La salive est un liquide biologique sécrété par les glandes salivaires, à l'intérieur de la bouche chez la plupart des animaux. La salivation est la production de la salive, tandis que l'insalivation est l'imprégnation des aliments par la salive au cours de leur passage dans la bouche et de leur mastication. Certains animaux ont une salive pouvant devenir allergÚne pour l'humain (aprÚs une morsure de tique par exemple).

Sécrétion de la salive dans les canaux des glandes salivaires.

Chez l'ĂȘtre humain, elle contient aussi de nombreuses cellules provenant de la langue et des muqueuses de la bouche, ce qui la fait utiliser pour l'Ă©chantillonnage de l'ADN individuel[1].

De nombreux virus et bactéries pathogÚnes pour l'homme et divers animaux sauvages ou d'élevage, transportés par des moustiques, des mouches piqueuses ou les tiques utilisent la salive de leur vecteur pour s'introduire dans l'organisme qu'ils vont infecter (virus de la rage par exemple). Mais d'autres virus (arbovirus...) et des bactéries (borrelia) utilisent aussi certaines réponses immunitaires (innées et/ou adaptatives) de l'hÎte infecté vis-à-vis de cette salive pour plus facilement infecter leur hÎte et parfois - au moins durant un certain temps - échapper au systÚme immunitaire de l'hÎte[2].

Chez l'ĂȘtre humain

Fonctions

En lien avec le systĂšme nerveux[3], la salive joue un rĂŽle d'humidification et de lubrification des particules alimentaires, prĂ©parant ainsi les aliments Ă  leur digestion. Chez l'ĂȘtre humain et d'autres mammifĂšres, elle contribue directement Ă  la digestion de l'amidon (Ă  condition que la nourriture ne soit pas chaude ; l'amylase salivaire Ă©tant dĂ©gradĂ©e au-dessus de 37 °C).

La salive, en mettant en solution les composants des aliments, favorise la stimulation gustative. Ce qui explique que les personnes atteintes du syndrome sec ont une altĂ©ration du goĂ»t. En effet, la salivation est un acte rĂ©flexe, mais qui a Ă©galement une composante culturelle acquise : une "bonne" odeur ou la vue d'un gĂąteau peut faire saliver. La salivation peut aussi ĂȘtre provoquĂ©e par des douleurs, une sensation agrĂ©able, voire un souvenir, autant que par le contact mĂ©canique avec les aliments. Elle est au cƓur de l'expĂ©rience de Pavlov.

Elle facilite le glissement des organes buccaux les uns sur les autres, et notamment lors des 3 000 dĂ©glutitions salivaires quotidiennes[4]. Chez l'adulte, ceci correspond Ă  deux dĂ©glutitions par minute, de jour comme de nuit.

Le rĂŽle lubrifiant de la salive est non seulement important pour le transit buccal des aliments, mais aussi pour la phonation, en diminuant les frictions inter-muqueuses. La production de sons serait impossible si la bouche restait sĂšche[5].

Elle a un rĂŽle de dĂ©fense contre les microbes. Elle permet de prĂ©venir les infections, notamment les caries, en particulier grĂące aux mucines qui empĂȘchent les bactĂ©ries de se coller aux dents. Elle contient le systĂšme sialoperoxydase produisant l'anion antimicrobien hypothiocyanite et a ainsi un rĂŽle de protection de l'Ɠsophage.

La salive a aussi — dans une certaine mesure et contre certains organismes ou virus — des propriĂ©tĂ©s dĂ©sinfectantes. On a rĂ©cemment montrĂ© in vitro que, par exemple, la salive sous-mandibulaire humaine diminue l'infectivitĂ© du virus de l'immunodĂ©ficience humaine de type 1 (VIH-1). Une fraction protĂ©ique dotĂ©e d'une activitĂ© anti-VIH a pu ĂȘtre isolĂ©e et purifiĂ©e dans la salive et a Ă©tĂ© testĂ©e pour sa capacitĂ© Ă  inhiber l'infection ; deux glycoprotĂ©ines sialiĂ©es de poids molĂ©culaire Ă©levĂ© ont Ă©tĂ© identifiĂ©es : l'agglutinine salivaire et la mucine, ainsi que plusieurs protĂ©ines de poids molĂ©culaire infĂ©rieur, encore Ă  dĂ©crire. Ces protĂ©ines salivaires spĂ©cifiques semblent interagir avec le VIH-1 via la Gp120 avec comme rĂ©sultat une baisse de l'infectivitĂ©, notamment en provoquant (rĂŽle probable de la mucine) une agrĂ©gation des virus. Cette action n'a Ă©tĂ© observĂ©e que pour le VIH 1 et non pour d'autres adĂ©novirus, ni pour le virus Herpes simplex type 1 (HSV-1), l'HIV-2, ou le virus de l'immunodĂ©ficience simienne[6] - [7].
Inversement la salive peut ĂȘtre source d'infection et de rĂ©infections du ou de la partenaire lors de relations sexuelles oĂč elle est utilisĂ©e comme lubrifiant (pour les gonorrhĂ©es notamment[8]. Selon une Ă©tude rĂ©cente (2018) un bain de bouche dĂ©sinfectant avant un rapport oral diminue considĂ©rablement le risque de transmission d'une gonorrhĂ©e (maladie sexuellement transmissible en forte augmentation).

La salive peut contribuer Ă  certains empoisonnements, notamment chez l'enfant qui aurait en bouche un objet en plomb, ou qui lĂšcherait de la peinture (« Pica »). Elle peut alors fortement aggraver le risque de saturnisme[9]. Dans certaines communautĂ©s amĂ©rindiennes et inuit oĂč la chasse reste une tradition importante, il est courant que les enfants aient accĂšs Ă  une arme Ă  air comprimĂ© avant de pouvoir utiliser le fusil. FrĂ©quemment entre deux tirs, ils tiennent entre les dents un ou plusieurs projectiles pour pouvoir recharger plus vite l'arme[9]. Une Ă©tude a portĂ© sur 144 Ă©coliers des PremiĂšres nations de la rĂ©gion ouest de la Baie James dont 152 ont pu participer (95 %). Parmi ces derniers, prĂšs de la moitiĂ© (41 %) ont dĂ©clarĂ© avoir utilisĂ© des fusils Ă  plomb (71 % Ă©taient des garçons et 17 % des filles) ; 52 % de ces Ă©lĂšves ont dit stocker des plombs dans leur bouche entre deux tirs (60 % des garçons et 29 % des filles utilisant ces armes)[9]. L'Ă©tude a montrĂ© que c'est une source significative et supplĂ©mentaire de plomb pour ces enfants dĂ©jĂ  surexposĂ©s en raison d'une consommation plus Ă©levĂ©e que la moyenne de gibier tuĂ© par des projectiles au plomb toxique sachant que 40 Ă  50 % du plomb ingĂ©rĂ© par les enfants est considĂ©rĂ© comme absorbĂ©, ce qui est bien plus que chez les adultes[10]. Le plomb salivaire augmentait de jusqu'Ă  8 fois aprĂšs la mise en bouche de seulement deux plombs/diabolos, passant de 1,5± 1,7”g/L Ă  12,4±5,7mg/L)[9]. Les pĂȘcheurs peuvent aussi sertir leurs plomb sur le fil de pĂȘche au moyen de leurs dents.

Le baiser dit intime, profond ou passionné est source d'échange de salive et donc d'une partie du microbiome des partenaires[11], avec échanges d'ADN susceptible de perturber certaines analyses médicolégales basées sur l'ADN[12].

DĂ©tournement de fonctions

Au cours de l'évolution, divers virus et bactéries ont réussi à utiliser ou modifier les caractéristiques de la salive de leurs vecteurs-piqueurs pour se transmettre plus facilement aux animaux et à l'homme[2]. Selon l'OMS, en 2017 les pathogÚnes utilisant la salive d'un vecteur pour mieux infecter leur hÎte sont responsables d'environ 17% de toutes les maladies transmissibles chez l'homme, soit d'un milliard de cas par an, et d'un million de morts directes par an[13].

Dans ces cas les vecteurs semblent ĂȘtre le plus souvent des arthropodes et essentiellement des moustiques, puces et tiques et quelques mouches piqueuses. Le moustique est le principal vecteur pour ce qui concerne les arbovirus qui sont Ă  eux seuls sources d'une morbiditĂ© et mortalitĂ© trĂšs significatives chez l'Homme[2].

Depuis la fin du XXÚme siÚcle, nombre des maladies émergentes ou ré-émergentes les plus préoccupantes (fiÚvre du Nil occidental, chikungunya, dengue et Zika pour les virus) et maladie de Lyme ou leishmaniose par exemple pour les bactéries) se sont répandus sur la planÚte, parfois de maniÚre pandémique en devant source d'urgences répétées en matiÚre de santé publique. En 2018, on manque encore de médicaments et/ou vaccins homologués ou efficaces contre la plupart de ces virus[2]. La production de nouveaux vaccins est compliquée par le nombre de virus et de souches virales contre lesquels la protection est recherchée[2].

Une piste proposée par Jessica E. Manning et ses collÚgues en 2018 pour les arboviroses est de créer des vaccins non pas uniquement contre les protéines des virus ou bactéries, mais aussi contre certaines protéines propres à la salive du vecteur (moustiques par exemple), plutÎt que contre seulement les protéines virales. Lors de premiers essais, l'immunisation par des antigÚnes salivaires de phlébotomes pour prévenir l'infection par des leishmania a donné de bons résultats en laboratoire avec le modÚle animal[2]. J. Manning pense que des vaccins ciblant la salive d'Aedes aegypti pourrait protéger contre de multiples infections virales transmises par ce moustique[2].

Formation

La salive primaire est formĂ©e dans les cellules acineuses, elle a la mĂȘme composition que le plasma. Elle est ensuite modifiĂ©e dans le canal excrĂ©teur pour former la salive secondaire. Au cours du passage dans ce canal, les cellules canalaires sĂ©crĂštent activement du K+ et du HCO3− et absorbent activement du Na+ et du Cl−. Son efficacitĂ© dĂ©pend des glandes salivaires, mais aussi du pancrĂ©as[14]

Volume

Seule une moitié du litre (environ) de salive produite par jour est sécrétée lors des repas.

D'une personne Ă  l'autre, la sĂ©crĂ©tion peut varier de 500 Ă  1 200 ml par jour : 70 % d'origine parotidienne, 20 % submandibulaire (la production des autres glandes Ă©tant relativement nĂ©gligeable). La sĂ©crĂ©tion de repos serait d'environ 100 ml par jour alors que la sĂ©crĂ©tion stimulĂ©e serait environ dix fois supĂ©rieure. Le dĂ©bit de sĂ©crĂ©tion montre des variations nycthĂ©mĂ©rales (minimum Ă  3 h, maximum entre 12 h et 22 h). Un organisme humain peut produire plus de 36 000 litres de salive en une vie, soit plus d'une demi-tonne de ce liquide par an. À cĂŽtĂ© de la phonation et des repas, la dĂ©glutition salivaire est, de loin, le travail le plus important fourni par la bouche. En moyenne, il y a deux dĂ©glutitions par minute (de jour comme de nuit).

Viscosité

La viscositĂ© varie selon l’origine :

pH

Le pH varie selon l’origine.

Globalement, la salive humaine a un pH approximatif compris entre 6,5 – 7,4.

N.B. Une stimulation de la sécrétion fait augmenter le pH.

Composition biochimique

Compte tenu de sa riche composition en électrolytes[15] et protéines, la salive pourrait un jour remplacer les prises de sang pour un certain nombre de paramÚtres.

Une premiÚre étape clé dans cette voie a été franchie avec le décryptage complet du protéome salivaire. 1166 protéines ont en effet été identifiées dans la salive[16].

Les tests salivaires sont déjà employés pour la recherche de stupéfiants, de l'ADN ou du cortisol par exemple utilisé comme biomarqueur de stress[17] - [18] - [19].

La majoritĂ© des protĂ©ines prĂ©sentes dans la salive sont impliquĂ©es dans les voies de signalisation activĂ©es par le corps en cas d’infection ou de lĂ©sion organique.

Des Ă©tudes prĂ©cĂ©dentes[20] ont dĂ©jĂ  prouvĂ© qu’elles constituaient un bon indicateur pour diagnostiquer les cancers buccaux ainsi que l’infection par le virus du SIDA, par la recherche des anticorps ciblĂ©s sur le virus[21] (ce qui ne signifie pas que la salive soit contaminante pour le VIH ; elle ne l'est qu'en prĂ©sence de plaie dans la bouche [22]). Cette liste sera probablement bientĂŽt Ă©largie pour inclure les principales causes de dĂ©cĂšs comme le cancer et les maladies du cƓur. Si cette hypothĂšse se confirme, les mĂ©decins disposeront ainsi d’un nouvel outil de diagnostic plus aisĂ© Ă  mettre en Ɠuvre et Ă©galement moins coĂ»teux, mieux adaptĂ©, par exemple, Ă  des campagnes de dĂ©pistage Ă  grande Ă©chelle ou Ă  la pratique de la mĂ©decine humanitaire.

Eau

Le pourcentage de volume[23] d'eau dans la salive est de 99 %. Solution hypotonique (qui est moins concentrĂ©e en ions) comparativement au plasma sanguin, elle peut devenir isotonique ou mĂȘme hypertonique dans certaines conditions. En dissolvant des aliments, la salive permet de dĂ©tecter leur goĂ»t.

Composés inorganiques

La salive n'est pas un simple ultrafiltrat du plasma ;

Ion Non-stimulée (mEq/l) Stimulée (mEq/l) Plasma (mEq/l)
Na+ 2,7 54,8 143,3
K+ 48,3 28,7 5,1
Cl− 31,5 35,9 100,9
HCO3− 0,6 29,7 27,5

N.B. Noter la grande différence entre les concentrations en ion sodium et ion hydrogénocarbonate selon la condition de prélÚvement.

Composés organiques

Protéines

Pathologies

RĂ©cemment une « nouvelle forme de vie » y a Ă©tĂ© dĂ©couverte par hasard lors d’un screening de l’ADN et d’ARN (analyse mĂ©tagĂ©nomique de la microflore buccale) : il s'agit d'une minuscule bactĂ©rie parasite d'Actinomyces odontolyticus (une bactĂ©rie normalement prĂ©sente dans le sol, mais aussi frĂ©quemment trouvĂ©e dans la bouche, et qui peut ĂȘtre pathogĂšne, cause de gingivites, de fibrose kystique et liĂ©e Ă  des mĂ©canismes de rĂ©sistance aux antimicrobiens[25]). DotĂ©e d’un patrimoine gĂ©nĂ©tique trĂšs rĂ©duit (environ 700 gĂšnes, Ă  comparer aux 2 200 gĂšnes d’A. odontolyticus), elle semble entiĂšrement dĂ©pendante de son hĂŽte Actinomyces[25]. Bien plus petite que la plupart des autres bactĂ©ries, elle peut vivre Ă  la surface de ses bactĂ©ries-hĂŽtes ; de telles caractĂ©ristiques n’avaient jamais Ă©tĂ© trouvĂ©es chez une bactĂ©rie. Il semble que dans un premier temps, les hĂŽtes (Actinomyces) tolĂšrent ces parasites qui s’attachent eux-mĂȘmes Ă  sa membrane en y prĂ©levant des nutriments, puis le parasite attaque et tue l’hĂŽte en transperçant sa membrane[25]. C’est pourquoi cette espĂšce a Ă©tĂ© difficilement isolĂ©e et n'a Ă©tĂ© que rĂ©cemment dĂ©couverte (elle ne peut ĂȘtre cultivĂ©e en boite de Petri indĂ©pendamment de son hĂŽte Actinomyces) ; ceci laisse d'ailleurs penser que, pour la mĂȘme raison, de nombreuses autres bactĂ©ries parasites pourraient exister sans avoir Ă©tĂ© dĂ©couvertes, car de nombreux indices (gĂ©nĂ©tiques notamment) plaident pour des interactions durables entre microbes, parasitaires notamment[25].

PathogĂ©nicitĂ© : ce micro-parasite pourrait ĂȘtre liĂ© Ă  certaines pathologies, car des taux plus Ă©levĂ©s de son ADN ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s chez des patients victimes de maladies des gencives ou de fibrose kystique. Les Actinomyces sont connues pour ĂȘtre potentiellement pathogĂšnes pour les gencives, mais sont normalement contrĂŽlĂ©es par les globules blancs (macrophagie) ; or il semble que les bactĂ©ries infectĂ©es par ce parasite puissent Ă©chapper aux macrophages, ce qui leur permettraient de se dĂ©velopper impunĂ©ment dans les gencives[25].

AntibiorĂ©sistance : des chercheurs (de l’UniversitĂ© de Washington) ont trouvĂ© une autre espĂšce de bactĂ©rie parasite infectant des archĂ©es (les archĂ©es sont des microorganismes qui ont longtemps Ă©tĂ© confondus avec les bactĂ©ries, mais qui en sont en rĂ©alitĂ© biologiquement et gĂ©nĂ©tiquement distincts, sans vĂ©ritable noyau cellulaire et dĂ©pourvus de structures intracellulaires complexes)[25]. Curieusement, ces deux bactĂ©ries parasites prĂ©sentent une propriĂ©tĂ© commune : elles rendent leurs hĂŽtes rĂ©sistants Ă  la streptomycine, point qui pourrait Ă©clairer les phĂ©nomĂšnes croissants d’antibiorĂ©sistance [25]. Un traitement antibiotique par la streptomycine favorise donc indirectement la bactĂ©rie hĂŽte, connue pour ĂȘtre pathogĂšne pour l’Homme.

Pour les patients ne produisant pas assez de salive ou privés de glandes salivaires (à la suite d'un cancer par exemple), on cherche à créer une salive artificielle[26] - [27].

Chez l'animal non-humain

Larve de phrygane dans son fourreau.

Des animaux utilisent leur salive pour des usages autres qu'alimentaires ; ainsi :

  • de nombreux mammifĂšres se lĂšchent le pelage ;
  • le martinet construit son nid par une lente accumulation de salive qui forme une paroi en sĂ©chant ;
  • les araignĂ©es et de nombreux acariens injectent de la salive dont les enzymes vont lyser la chair ou les cellules vĂ©gĂ©tales, qui pourront ensuite ĂȘtre rĂ©absorbĂ©es par le rostre piqueur ;
  • des moustiques piqueurs femelles ont une salive qui les aide Ă  trouver les endroits oĂč piquer pour leur repas sanguin[28] ;
  • les larves de phryganes, aquatiques, se construisent un fourreau protecteur en agglomĂ©rant avec de la salive des matĂ©riaux pris dans l'environnement (cailloux notamment).

Notes et références

  1. Goode, M. R., Cheong, S. Y., Li, N., Ray, W. C., & Bartlett, C. W. (2014). Collecte et d'extraction de l'ADN de la salive pour le séquençage de prochaine génération.
  2. Manning J.E, Morens D.M, Kamhawi S, Valenzuela J.G & Memoli M (2000) Mosquito saliva : the hope for a universal arbovirus vaccine?. The Journal of infectious diseases, 218(1), 7-15.
  3. Garrett, J. R. (1987). The proper role of nerves in salivary secretion: a review. Journal of dental research, 66(2), 387-397.
  4. (en) Afkari S, « Measuring frequency of spontaneous swallowing » Australas Phys Eng Sci Med. 2007;30:313-7.
  5. Jean Azerad, Physiologie de la manducation, Masson, , p. 70
  6. Malamud D, Davis C, Berthold P, Roth E, Friedman HM (1993) Human submandibular saliva aggregates HIV, AIDS Res Hum Retroviruses, vol. 9 (pg. 633-7)
  7. Nagashunmugam T, Friedman HM, Davis C, Kennedy S, Goldstein L, Malamud D (1997). Human submandibular saliva specifically inhibits HIV type 1, AIDS Res Hum Retroviruses, vol. 13 (pg. 371-6)
  8. Fairley, C. K., Zhang, L., & Chow, E. P. (2018). New thinking on gonorrhoea control in MSM: are antiseptic mouthwashes the answer ?. Current opinion in infectious diseases, 31(1), 45-49 (résumé).
  9. Tsuji L, Fletcher G & Nieboer E (2002) Dissolution of Lead Pellets in Saliva: A Source of Lead Exposure in Children |Bulletin of Environmental Contamination and Toxicology|68, 1, 1| URL : https://www.researchgate.net/profile/Evert_Nieboer/publication/7370461_Elevated_Levels_of_PCBs_in_First_Nation_Communities_of_the_Western_James_Bay_Region_of_Northern_Ontario_Canada_The_Use_of_Correspondence_Analysis_to_Identify_Source_of_Exposure/links/577a759f08aece6c20fbd13b.pdf
  10. Ziegler EE, Edwards BB, Jensen JL, Mahaffey KR, Fomon SJ (1978) Absorption and retention of lead by infants | Pediatric Res 12: 29-34
  11. Kort, R., Caspers, M., van de Graaf, A., van Egmond, W., Keijser, B., & Roeselers, G. (2014). Shaping the oral microbiota through intimate kissing. Microbiome, 2(1), 41.
  12. Banaschak, S., Möller, K., & Pfeiffer, H. (1998). Potential DNA mixtures introduced through kissing. International journal of legal medicine, 111(5), 284-285.
  13. World Health Organization (2017). A global brief on vector-borne diseases. Téléchargeable ici : http://www.who.int/campaigns/world-health-day/2014/global-brief/en/
  14. Gayda T (2015) Influence de la ligature du conduit pancréatique sur le pouvoir amylolytique de la salive et du sang. Archives Italiennes de Biologie, 90(30), 165-170 |résumé.
  15. Schneyer, L. H., Young, J. A., & Schneyer, C. A. (1972). Salivary secretion of electrolytes. Physiological reviews, 52(3), 720-777 |résumé
  16. (en) UCLA Human Salivary proteome project
  17. Hellhammer D.H, WĂŒst S & Kudielka B.M (2009) Salivary cortisol as a biomarker in stress research. Psychoneuroendocrinology, 34(2), 163-171.
  18. Kirschbaum, C., & Hellhammer, D. H. (1994). Salivary cortisol in psychoneuroendocrine research: recent developments and applications. Psychoneuroendocrinology, 19(4), 313-333.
  19. Kirschbaum, C., & Hellhammer, D. H. (1989). Salivary cortisol in psychobiological research: an overview. Neuropsychobiology, 22(3), 150-169.|résumé
  20. Journal of Proteome Research
  21. Bigot, A., Zohoun, I., Kodjoh, N., Ahouignan, G., Zohoun, T., Tonato, S., & Burtonboy, G. (1994). Détection des anticorps anti-VIH dans la salive: étude préliminaire. Médecine d'Afrique noire, 41(1), 11-14.
  22. Rotily, M., Prudhomme, J., Pardal, M. D. S., Hariga, F., Iandolo, E., Papadourakis, A., & Moatti, J. P. (2001). Connaissances et attitudes du personnel de surveillance pĂ©nitentiaire face au VIH et/ou sida: une enquĂȘte europĂ©enne. SantĂ© publique, 13(4), 325-338
  23. « Quelle quantitĂ© de salive produit-on dans une vie ? », Cnews,‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
  24. Wong D. « Les diagnostics salivaires » Pour la Science, décembre 2008, p. 54-59
  25. Andy Coghlan (2016) New life form discovered in saliva is linked to human disease Article publiĂ© par New Scientist ; dans “Daily news” le 23 juin 2016
  26. Kang, M., Park, H., Jun, J. H., Son, M., & Kang, M. J. (2017). Facilitated saliva secretion and reduced oral inflammation by a novel artificial saliva system in the treatment of salivary hypofunction. Drug design, development and therapy, 11, 185.
  27. Apperley, O., Medlicott, N., Rich, A., Hanning, S., & Huckabee, M. L. (2017). A clinical trial of a novel emulsion for potential use as a saliva substitute in patients with radiation induced xerostomia. Journal of oral rehabilitation|résumé
  28. Ribeiro, J. M., Rossignol, P. A., & Spielman, A. (1984). Role of mosquito saliva in blood vessel location. Journal of Experimental Biology, 108(1), 1-7.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Carolina, A. (2017). Food-saliva interactions: Mechanisms and implications. Trends in food science & technology |rĂ©sumĂ©.
  • Ho, A., Affoo, R., Rogus-Pulia, N., Nicosia, M., Inamoto, Y., Saitoh, E., ... & Fels, S. (2017). Inferring the effects of saliva on liquid bolus flow using computer simulation. Computers in biology and medicine, 89, 304-313|rĂ©sumĂ©
  • Kupirovič, U. P., Elmadfa, I., Juillerat, M. A., & Raspor, P. (2017). Effect of saliva on physical food properties in fat texture perception. Critical reviews in food science and nutrition, 57(6), 1061-1077.
  • Ngamchuea, K., Chaisiwamongkhol, K., Batchelor-McAuley, C., & Compton, R. G. (2018). Chemical analysis in saliva and the search for salivary biomarkers–a tutorial review. Analyst.


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