Robert Burns Woodward
Robert Burns Woodward, né le à Boston et mort le à Cambridge (Massachusetts), est un chimiste américain, lauréat du prix Nobel de chimie de 1965[1], connu pour ses travaux de synthèse chimique (quinine, cholestérol, cortisone).
Naissance | |
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Décès |
(Ă 62 ans) Cambridge |
SĂ©pulture | |
Nationalité | |
Formation |
Massachusetts Institute of Technology Quincy High School (en) |
Activités | |
Père |
Arthur Chester Woodward (d) |
Conjoint |
Eudoxia Woodward (Ă partir de ) |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Académie américaine des sciences () Royal Society () Académie des sciences de l'URSS (en) () Académie Léopoldine Société américaine de philosophie Académie américaine des arts et des sciences |
Distinctions |
Prix Nobel de chimie () Liste détaillée Prix du centenaire de la Royal Society of Chemistry () Membre étranger de la Royal Society () Récompense pour un travail original en chimie organique synthétique de la société américaine de chimie (d) () Médaille Davy () Roger Adams Award in Organic Chemistry () Robert Robinson Award () National Medal of Science () Prix Nobel de chimie () Prix Willard-Gibbs () Médaille Lavoisier () Prix de l'accomplissement scientifique de l'AMA () Arthur C. Cope Award () Médaille Copley () Docteur honoris causa du Technion |
Biographie
Woodward est né à Boston et a fait ses études au Massachusetts Institute of Technology (MIT). De 1941 à 1963, il a enseigné la chimie à l'université Harvard. En 1963, il devint directeur de l'institut Woodward de recherche, à Bâle, en Suisse.
Avec le chimiste américain William von Eggers Doering (en), en 1944, il réalisa la synthèse de la quinine. Woodward réalisa également en 1951 la synthèse du cholestérol et de la cortisone puis il dirigea en 1954 les travaux de recherche qui permirent de réaliser la synthèse de la strychnine. Il prit la direction d'une équipe de chercheurs qui parvint à faire la synthèse d'un tranquillisant, la réserpine, en 1956.
Il reçut en 1965 le prix Nobel de chimie « pour ses remarquables accomplissements dans l'art de la synthèse organique[1] ».
Dans les années 1960, il a commencé, en collaboration avec son collègue Albert Eschenmoser à Zurich et une équipe de près d'une centaine d'étudiants et de chercheurs postdoctoraux, la synthèse totale de la vitamine B12, qui était le produit naturel le plus complexe jamais synthétisé. Le travail a été achevé en 1972 et est considéré comme un jalon important en chimie organique.
En collaboration avec le chimiste théoricien Roald Hoffmann, il propose les règles de Woodward–Hoffmann qui permettent de prévoir la stéréochimie des produits des réactions organiques.
Il est aussi connu pour ses recherches sur les antibiotiques. Woodward est mort d'une crise cardiaque Ă son domicile de Cambridge (Massachusetts).
Distinctions et récompenses
- 1956 : membre Ă©tranger de la Royal Society et MĂ©daille William-H.-Nichols
- 1959 : médaille Davy
- 1965 : prix Nobel de chimie
- 1967 : Willard Gibbs Award
- 1973 : Arthur C. Cope Award
Notes et références
- (en) « for his outstanding achievements in the art of organic synthesis » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Chemistry 1965 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 20 août 2010
Liens externes
- (en) Biographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives Ă la recherche :