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Morue

Morue, ou cabillaud, est un nom vernaculaire dĂ©signant en français des poissons de plusieurs espĂšces de l'ordre des gadiformes. Ces poissons vivent dans les eaux froides. Auparavant populaire et mĂ©prisĂ©, ce grand poisson est prĂ©sent aujourd'hui sur la carte de bien des restaurants pour sa saveur et les multiples prĂ©parations dont il fait l'objet. En effet, sa chair est particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©e car, dĂ©pourvue de fines arĂȘtes, elle se dĂ©tache facilement de l'Ă©pine dorsale et des robustes cĂŽtes. La pĂȘche en surnombre est Ă  l'origine de sa rapide rarĂ©faction, Ă  l'exception des stocks de cabillauds de la mer de Barents dont la quantitĂ© augmente depuis le milieu des annĂ©es 2000[1] - [2] - [3].

Morue
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Morue » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Morue de l'Atlantique (Gadus morhua)

Taxons concernés

Genres :

Dans la cuisine européenne, le « cabillaud » désigne le poisson frais ou surgelé alors que la « morue » est le poisson séché et salé. Au Québec et au Canada francophone, le terme « cabillaud » n'est pas employé. On utilise « morue » pour les deux et on consomme principalement de la « morue » fraßche (ou surgelée).

Étymologie

Le terme « cabillaud » apparaßt dans la langue française en 1250. Il semble d'origine flamande, du moyen néerlandais « cabbeliau » (en néerlandais actuel, « kabeljauw »), du latin baculus (bùton)[4] - [5] - [6].

Quant au terme de « stockfisch », moins usuel, c'est un mot d'origine allemande utilisĂ© pour dĂ©signer des filets de cabillaud (Gadus morhua) sĂ©chĂ©s Ă  l’air libre. En NorvĂšge, le cabillaud de l'ocĂ©an Arctique qui vient frayer chaque annĂ©e dans l'archipel des iles Lofoten est appelĂ© Skrei, terme issu de l’ancienne expression viking « Ă„ skreide fra » (Skrida), qui signifie une avancĂ©e « Ă  grandes enjambĂ©es », rapide[7].

Liste d'espÚces appelées « morue »

Beaucoup d'espĂšces avaient Ă©tĂ© mises pĂȘle-mĂȘle dans le genre Gadus, mais ont Ă©tĂ© rĂ©parties de façon plus rationnelle dans d'autres genres de la famille des Gadidae.

Ainsi, on ne reconnaĂźt aujourd'hui plus que trois espĂšces dans le genre Gadus :

Morue boréale
Morue Ă  petite tĂȘte

Voici quelques-unes des espĂšces de morue dans d'autres genres que Gadus :

  • Morue de l'Arctique
  • Morue de l'est de la SibĂ©rie — Arctogadus borisovi
  • Morue borĂ©ale — Eleginus gracilis
  • Morue polaire — Boreogadus saida
  • Morue de roche — Lotella rhacina
  • Morue pĂ©lagique — Melanonus gracilis
  • Morue Ă  petite tĂȘte — Lepidion microcephalus
  • Morue tĂȘtard — Guttigadus globosus
  • Morue Eucla — Euclichthys polynemus
  • Morue Ă  tĂȘte plate — Feliciatus Winterus

Appellation « morue » dans le commerce

Conserve de foie de morue, de provenance russe.

Étant donnĂ© la popularitĂ© de ce poisson et le dĂ©clin de ses populations, l'industrie de la pĂȘche a donnĂ© ce nom Ă  d'autres espĂšces qui se trouvent dans l'hĂ©misphĂšre sud et qui peuvent se cuisiner de la mĂȘme maniĂšre.

En matiĂšre de pĂȘche, le nom « cabillaud » peut ĂȘtre rĂ©servĂ© aux morues d'Ăąge mĂ»r, alors que le terme « morue » est employĂ© de prĂ©fĂ©rence pour les individus juvĂ©niles. Au QuĂ©bec, le nom « cabillaud » est inconnu, et seul le terme « morue » dĂ©signe toutes les formes de ce poisson.

En termes culinaires, « cabillaud » s'emploie pour désigner le poisson frais ou surgelé par opposition à « morue » qui s'applique au poisson séché et salé (à ce sujet, consulter l'article « Conservation des aliments »). On trouve dorénavant l'appellation « morue fraßche », car le terme « cabillaud » renvoie à un poisson trop commun ou industriel. Le terme anglais « Cod Fish » est utilisé pour désigner le cabillaud.

Histoire gastronomique

Le Skrei de NorvÚge, surnommé le « roi des cabillauds » est considéré par les chefs du monde entier comme un produit d'exception, et est, à chaque saison (janvier à avril), proposé à la carte dans les restaurants de luxe[8].

France

Au Moyen Âge, la morue consommĂ©e en France provient des cĂŽtes europĂ©ennes : elle est alors consommĂ©e avec des nombreuses Ă©pices et dans des sauces acides[9]. La colonisation du Canada amĂšne sur les marchĂ©s la morue de Terre-Neuve qui jouit d'une forte popularitĂ© dans la France du XVIe siĂšcle : pour Laurier Turgeon, ce poisson, de par son origine (la Nouvelle-France), sa chair blanche (dont la symbolique rappelle celle du blanc-manger) et son abondance la rattache au mythe du paradis perdu et du culte de la Vierge-Marie[9]. Cet engouement se retrouve dans toutes les couches de la sociĂ©tĂ©, que ce soient les grandes familles aristocratiques, les bourgeois des villes, les paysans, les patients des hĂŽpitaux ou les ecclĂ©siastiques ; depuis les ports jusqu'Ă  l'intĂ©rieur des terres[9]. Gagnant un caractĂšre « exotique », elle est alors consommĂ©e de maniĂšre Ă  en retrouver le goĂ»t naturel : dans du beurre ou de l'huile, sans Ă©pices, avec parfois un peu de persil[9]. Il s'agit aussi du seul poisson dont on fait des produits tripiers, tels que du cervelas[9].

À NĂźmes, la recette de la brandade de morue provient historiquement du XVIIIe siĂšcle, quand se pratiquait le troc avec les pĂȘcheurs de l'Atlantique venus chercher du sel des Salins du Midi.

Selon les statistiques de FranceAgriMer, le cabillaud devient en 2014 le premier poisson consommĂ© en France (frais, surgelĂ©, panĂ©, transformĂ© dans des plats cuisinĂ©s) devant le saumon[10], ce dernier retrouvant sa premiĂšre place en 2015 (66 500 tonnes contre 50 800 tonnes de cabillauds)[11]. Ce succĂšs du cabillaud s'explique par plusieurs facteurs comme sa prĂ©paration facile (en filet ou en darne) et son aptitude Ă  la transformation (il possĂšde peu de grosses arĂȘtes et le dĂ©sarĂȘtage est aisĂ©). Il est aussi maigre et peu calorique, doux au goĂ»t et fondant, ce qui en fait un poisson apprĂ©ciĂ© du plus grand nombre[12].

Pharmacopée

L'huile de foie de morue extraite du foie est rĂ©putĂ©e aider Ă  la croissance et au dĂ©veloppement intellectuel des enfants, mĂȘme si ces derniers, pour son goĂ»t, ne l'apprĂ©cient pas toujours. Elle est particuliĂšrement riche en acides gras essentiels omĂ©ga-3[13] - [14] et en vitamine D. Elle est aussi traditionnellement recommandĂ©e en cas d'ostĂ©oporose ou de fracture (car la vitamine D participe Ă  la fixation du calcium au niveau des os). Elle peut cependant contenir des mĂ©taux lourds ou certains polluants solubles dans le gras (POPs notamment, bioaccumulĂ©s par la morue).

PĂȘche

Historique

PĂȘche de la morue au XVIIIe siĂšcle par Henri Louis Duhamel du Monceau.
Port de Paimpol Ă  l'Ă©poque de la pĂȘche en Islande.
Station de pĂȘche française, Conche, Terre-Neuve, 1859.

Du XIe au XIIe siĂšcle, la pĂȘche de la morue est exclusivement norvĂ©gienne. Le siĂšcle suivant, l'Allemagne, le Danemark, les Ăźles britanniques et les Pays-Bas s'intĂ©ressent Ă  cet or blanc des mers. DĂšs le XIIIe siĂšcle, les ports de Flandre et de Haute-Normandie pratiquent la pĂȘche dans la mer du Nord puis autour de l'Islande[15].

Au XVIe siĂšcle, les Français envoient des bateaux sur les Grands Bancs de Terre-Neuve pour pĂȘcher la morue, probablement les Basques d'abord puis les ports bretons et normands de la Manche, bientĂŽt suivis par les ports anglais[16]. Deux principales techniques sont utilisĂ©es : la pĂȘche de la morue sĂšche, dite « pĂȘche sĂ©dentaire », se pratique principalement le long des cĂŽtes poissonneuses. Depuis le navire au mouillage dans un havre prĂšs de la cĂŽte et chargĂ© de sel, partent des chaloupes avec trois hommes qui pĂȘchent Ă  la ligne de fond et ramĂšnent leurs prises chaque soir sur les graves oĂč elles sont prĂ©parĂ©es (parage, nettoyage) et sĂ©chĂ©es sur des Ă©chafauds ou Ă  mĂȘme le sol. Cette technique est progressivement supplantĂ©e par la pĂȘche de la morue verte, dite « pĂȘche errante » dans laquelle de gros bateaux se laissent dĂ©river et suivent le dĂ©placement des bancs de morue, qui une fois prises avec une ligne le long du bateau ou Ă  bord de doris, sont sĂ©chĂ©es et mises en cale[17]. À partir des annĂ©es 1780 une nouvelle technique se dĂ©veloppe et devient prĂ©dominante : la pĂȘche au moyen de lignes dormantes nommĂ©es harouelles. Au XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle, la pĂȘche Ă  la morue est devenue industrielle. L'armateur engage un capitaine ou patron de pĂȘche Ă  la tĂȘte de trois-mĂąts terre-neuviers armĂ©s dans des ports comme FĂ©camp, Granville ou Saint-Malo.
À la mĂȘme Ă©poque, la pĂȘche Ă  la morue se pratique en Islande Ă  partir de goĂ©lettes. Paimpol est au cƓur de cette pĂȘche illustrĂ©e par le roman de Pierre Loti PĂȘcheur d'Islande.

À partir de 1850 Dunkerque devient le premier port morutier de France en envoyant 2000 marins (soit 120 Ă  130 bateaux) pĂȘcher au large de l'Islande et en mer d'Islande. Gravelines y envoie Ă©galement des goĂ©lettes et ce jusqu'en 1938. À Dunkerque cette pĂȘche devient marginale Ă  la veille de la premiĂšre guerre mondiale[18].

La France cĂšde par la convention anglo-française de 1904 la majeure partie de ses droits de pĂȘche sur le french shore, sauf autour de Saint-Pierre et Miquelon. AprĂšs l'Ă©chec d'un premier rĂ©fĂ©rendum en 1869, Terre-Neuve adhĂšre Ă  la ConfĂ©dĂ©ration canadienne et devient la 10e province du pays le . Dans les annĂ©es 1970, les marins rĂ©alisent que la morue se rarĂ©fie. Le Canada cherche alors Ă  protĂ©ger sa ressource, et entre en conflit avec la France, notamment autour de questions de limitation de la zone Ă©conomique exclusive française autour de Saint-Pierre-et-Miquelon. En 1977, des quotas de pĂȘche sont Ă©tablis et chaque chalutier français doit embarquer Ă  ses frais un « observateur » canadien chargĂ© de surveiller sa pĂȘche[19]. Le conflit entre le Canada et la France s'aggrave, si bien que ces deux pays ont recours Ă  la mĂ©diation d'Enrique V. Iglesias en . La derniĂšre campagne française dans les eaux de Terre-Neuve a lieu en 1987. En raison de la surexploitation des zones de pĂȘche Ă  la morue et d'une baisse des stocks, le ministre des PĂȘches John Crosbie impose le un moratoire de 2 ans Ă  la pĂȘche de la morue du Nord[20].

Menaces et pressions sur la morue

Une morue du Pacifique pĂȘchĂ©e en Alaska.

Les morues font partie des espĂšces en forte rĂ©gression et menacĂ©es par la pollution et la surpĂȘche, Ă  l'exception du skrei, cabillaud de l'ocĂ©an Arctique qui se reproduit dans l'archipel des iles Lofoten et qui grĂące Ă  la stricte politique de quotas de pĂȘche menĂ©e par la NorvĂšge constitue aujourd'hui le stock de cabillauds le plus important au niveau mondial. Cette rĂ©serve augmente mĂȘme chaque annĂ©e depuis le milieu des annĂ©es 2000[3] - [2] - [1].

  • Les norvĂ©giens Axel Boeck et Ossian Sars ont dĂšs 1850 calculĂ© Ă  partir des prises des pĂȘcheries arctiques des Ăźles Lofoten que les stocks Ă©taient modulĂ©s par une variation naturelle cyclique, mais aussi par une surpĂȘche conduisant pĂ©riodiquement Ă  l’effondrement de la pĂȘcherie et Ă  l'Ă©puisement de la ressource au-delĂ  d'un seuil ne permettant plus Ă  l'espĂšce de se reproduire.
    Le biologiste anglais Michael Graham a notĂ© que certains stocks de poissons (plies en l'occurrence) se sont reconstituĂ©s aprĂšs qu'on eut diminuĂ© la pression de pĂȘche durant la PremiĂšre Guerre mondiale. Ceci a laissĂ© penser qu'en diminuant la pression de pĂȘche, le stock se reconstituerait rapidement, mais plus tard, on a montrĂ© que l'Ă©cosystĂšme pouvait ĂȘtre durablement affectĂ© par la rĂ©gression massive d'une espĂšce et que parfois cesser la pĂȘche d'une espĂšce ne suffisait pas Ă  lui permettre de reconstituer sa population antĂ©rieure.
  • En mer du Nord, le stock de morue serait en train de lentement se reconstituer, depuis que sa pĂȘche est fortement limitĂ©e , mais une Ă©tude du centre de recherches OcĂ©an du futur de Kiel, publiĂ©e en 2010, a nĂ©anmoins montrĂ© qu'avec les plafonds actuels fixĂ©s par la politique commune de la pĂȘche, l'objectif europĂ©en de reconstitution des ressources halieutiques ne pourra ĂȘtre atteint avant 2030[21], et que pour 12 espĂšces, dont la morue, le carrelet et le flĂ©tan, le niveau des stocks est tellement faible que mĂȘme l'arrĂȘt total et immĂ©diat de la pĂȘche pour ces poissons ne permettra pas leur reconstitution d'ici 2015 (objectif fixĂ© au Sommet de la Terre de 2002)[21].
  • La pollution des mers affecte aussi ces poissons. On a montrĂ© en 2009[22] que de jeunes morues franches (Gadus morhua) exposĂ©es Ă  de faibles doses de pĂ©trole (brut de mer du Nord) comprenant des alkylphĂ©nols et hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l'eau prĂ©sentaient d'importants changements dans la composition de leur protĂ©ines du plasma ; 137 protĂ©ines Ă©taient exprimĂ©es diffĂ©remment, selon le niveau d'exposition au pĂ©trole brut et bon nombre des changements survenus apparaissaient aprĂšs de faibles niveaux d'exposition. L'Ă©tude de ces protĂ©ines laisse penser que ce pĂ©trole a des effets sur la fibrinolyse, le systĂšme immunitaire, la fertilitĂ©, la rĂ©sorption osseuse, le mĂ©tabolisme des acides gras et l'augmentation du stress oxydatif, avec aussi des troubles de la mobilitĂ© cellulaire et une augmentation du taux de protĂ©ines associĂ©es Ă  l'apoptose. Un des apports de cette Ă©tude est que certaines protĂ©ines du plasma de cabillaud pourraient devenir des biomarqueurs reflĂ©tant les effets potentiels de pĂ©trole brut et le fait qu'un poisson ait Ă©tĂ© exposĂ© Ă  du pĂ©trole avant d'avoir Ă©tĂ© pĂȘchĂ©[22].
  • En 1992, le gouvernement canadien, Brian Mulroney, instaure un moratoire sur la pĂȘche de la morue dans l'Est canadien (Terre-Neuve et Labrador). Les stocks de morue, autrefois trĂšs abondants, se sont effondrĂ©s. Ce moratoire a causĂ© une augmentation du chĂŽmage soit 30 000 habitants de la province. Cela reprĂ©sente Ă©galement la disparition d'un mode de vie basĂ© sur la pĂȘche[23].

En 2010, Greenpeace International a ajoutĂ© la Morue de l'Atlantique Ă  sa liste rouge des produits de la mer. Cette liste comprend des espĂšces menacĂ©es parce que leur mĂ©thode de pĂȘche ou de production a des consĂ©quences nĂ©gatives sur l’espĂšce elle-mĂȘme, sur d’autres espĂšces marines ou sur certaines populations ou bien qu’elle entraĂźne la dĂ©tĂ©rioration d’un Ă©cosystĂšme, qu’elle est mal gĂ©rĂ©e ou qu’elle est pĂȘchĂ©e de façon illĂ©gale[24].

Les populations de cabillauds ont considĂ©rablement diminuĂ© ces derniĂšres annĂ©es en mer Baltique et la SuĂšde envisage en 2019 d'en suspendre la pĂȘche. Au contraire, la Commission europĂ©enne fixe pour 2019 un taux de capture de 50 % supĂ©rieur Ă  ce que les scientifiques du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) recommandent[25].

Dans l’Atlantique Nord, la population de morues a Ă©tĂ© rĂ©duite de 99,9 %[26].

Autres acceptions

Dans un registre de langue familier, en France, le terme « morue » désigne parfois avec dédain, une femme facile et vulgaire.

Notes et références

  1. (fr) « The Barents Sea Cod - the last of the large cod stocks », Rapport du Fonds mondial pour la nature (World Wild Fund for Nature),‎ (lire en ligne)
  2. Knut Sunnana, biologiste à l'Institut norvégien de Recherche marine in Skrida, des poissons et des hommes Réalisation : Pierre Guyot © 2010 PressPartner
  3. (fr) « PrĂ©lĂšvements 2012 de cabillauds arctiques », Havforskningsinstituttet (Institut de Recherche Marine de Bergen),‎ (lire en ligne)
  4. (fr)Dictionnaire Historique de la langue française, Alain Rey
  5. (en)The Etymology of the Dutch Word "Kabeljauw" Montgomery Schuyler, Jr. The Journal of Germanic Philology Vol. 4, No. 1,
  6. (de) « Kabbeljau », sur Das Wortauskunftssystem zur deutschen Sprache in Geschichte und Gegenwart (consulté le ).
  7. (fr) « Le cabillaud, la morue ou le Skrei », Le Blog du Capitaine Laurent,‎ (lire en ligne)
  8. (fr) « Le skrei, un cabillaud d'Ă©lite », Le Point,‎ (lire en ligne)
  9. Laurier Turgeon, « La morue des "terres neufves": consommation, corps et colonialisme français au XVIe siÚcle », dans Représentation, métissage et pouvoir, , 1re éd. (ISBN 978-2-7637-8632-2)
  10. Éric de La Chesnais, « Le cabillaud dĂ©passe le saumon dans l'assiette des Français », sur lefigaro.fr, .
  11. « Le saumon conforte sa premiÚre place de poisson frais préféré des Français », sur lefigaro.fr, .
  12. Marie HĂ©lĂšne Omnes, La morue (Gadus morhua). Biologie, pĂȘche, marchĂ© et potentiel aquacole, Ă©ditions Quae, , p. 26-28.
  13. George T. Griffing, « Mother Was Right About Cod Liver Oil », Medscape Journal of Medicine, vol. 10, no 1,‎ , p. 8 (ISSN 1934-1997, PMID 18324318, PMCID 2258476, lire en ligne, consultĂ© le )
  14. « Huile de Foie de Morue - Bienfaits et dangers - Dossier pratique », sur Doctonat, (consulté le )
  15. GĂ©rard Deschamps, Les lignes : pĂȘche professionnelle en mer et pĂȘche de loisir, Éditions Quae, , p. 12
  16. Charles de La MorandiĂšre, Histoire de la pĂȘche française de la morue dans l'AmĂ©rique septentrionale, G.-P. Maisonneuve et Larose, , p. 58
  17. Jacqueline Hersart de La VillemarquĂ©, La pĂȘche morutiĂšre française de 1500 Ă  1950, IFREMER, , p. 21
  18. Frédéric Cornette - Jean Pierre Mélis - Hervé Renaut, FORTUNES DE MER A ISLANDE, Dunkerque Gravelines, Société Dunkerquoise D'histoire et D'archéologie, , 144 p. (ISBN 978-2-9542714-3-9), p. 7
  19. Jean Chaussade et Jean-Pierre Corlay, Atlas des pĂȘches et des cultures marines en France, Reclus, , p. 11
  20. L. S. Parsons, La gestion des pĂȘches maritimes au Canada, NRC Research Press, , p. 164
  21. 30 ans pour atteindre les objectifs de l'UE en matiÚre de reconstitution des réserves halieutiques ?, Bulletins électroniques d'Allemagne, 27 janvier 2010, MinistÚre des Affaires étrangÚres (France)
  22. Anneli Bohne-Kjersema, Arnfinn Skadsheim, Anders GoksĂžyra & BjĂžrn Einar GrĂžsvika, ; Candidate biomarker discovery in plasma of juvenile cod (Gadus morhua) exposed to crude North Sea oil, alkyl phenols and polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs) ; doi:10.1016/j.marenvres.2009.06.016
  23. « Moratoire sur la pĂȘche de la morue », sur www.heritage.nf.ca (consultĂ© le )
  24. Liste rouge
  25. Anne-Françoise Hivert, « Le cabillaud au bord de l’effondrement en mer Baltique », Le Monde,‎
  26. Paris Match, « SurpĂȘche : enquĂȘte sur une catastrophe en cours », sur parismatch.com (consultĂ© le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-RenĂ© Clergeau, La Moulue Saurette (la morue salĂ©e), Vaux-sur-Mer, Éditions Bonne-Anse, , 130 p. (ISBN 2-9523431-4-4)
  • Blandine ViĂ© (prĂ©f. Paul Bocuse), La Morue, entre sel et mer, Paris, Jean-Paul Rocher Éditeur, 200 p. (ISBN 978-2-911361-32-6 et 2-911361-32-6)
  • MickaĂ«l FĂ©val (prĂ©f. Dominique Loiseau), PĂȘche en NorvĂšge, Paris, LEDUC.S Editions, , 144 p. (ISBN 978-2-918790-02-0)
  • Jean-Robert Pitte, « GĂ©ographie culinaire de la morue et du stockfisch », dans Alain Miossec et Jean-Robert Pitte (sous la dir.), La Mer nourriciĂšre, Paris, CNRS-Éditions, 2019, pp. 177-200
  • MusĂ©e de Bretagne, Terre-Neuve, Terre-Neuvas, catalgoue de l'exposition prĂ©sentĂ©e au musĂ©e de Bretagne (Rennes), MusĂ©e d'histoire de Saint-Malo (Saint-Malo), MusĂ©e d'art et d'histoire (Saint-Brieuc), MusĂ©e du vieux Granville (Granville) [commissaire des expositions : MickaĂ«l Liborio]

Filmographie

  • Pierre Guyot, Skrida : Des poissons et des hommes, 52 minutes, © PressPartner Productions / Histoire / CRRAV,

Articles connexes

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