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Produits de la mer

Les produits de la mer dĂ©signent les animaux ou plantes qui sont consommĂ©s par les ĂȘtres humains. Ils comprennent les animaux marins, comme les poissons, les mammifĂšres marins, les fruits de mer (y compris les mollusques et crustacĂ©s), ainsi que les algues et plantes marines[1].

Stock d'animaux marins vivants dans un restaurant de produits de la mer Ă  Canton (Chine, 1er pays pour l'effort de pĂȘche et la consommation de produits de la mer).

On appelle pĂȘche la rĂ©colte des produits de la mer sauvages. Leur Ă©levage est appelĂ© aquaculture, mariculture dont, dans le cas du poisson, pisciculture. L'Ă©levage se dĂ©veloppe rapidement et rĂ©guliĂšrement Ă  partir des annĂ©es 1980 alors les captures de la pĂȘche stagnent depuis les annĂ©es 1995 en raison de la surpĂȘche[2].
On appelle marée un ensemble de produits de mer destinés à la consommation[3]. Un pavillon inauguré en 2004 au marché de Rungis s'appelle ainsi « pavillon de la marée »[4] - [5].

Histoire

Aliments peints sur une fresque de chambre funéraire égyptienne vers 1400 avant J-C, montrant notamment deux gros poissons.

La recherche, conservation, commerce et utilisation des produits de la mer sont ancienne et comme le montrent de nombreuses preuves archĂ©ologiques prĂ©historiques et datant au moins du palĂ©olithique[6] - [7]; Ainsi les restes trouvĂ©s dans une grotte marine de Pinnacle Point (Afrique du Sud) montre qu'homo sapiens (homme moderne) se nourrissait de ressources marines il y a au moins 165.000 ans. les NĂ©andertaliens (antĂ©rieurs et contemporaine aux premiers Homo sapiens semblent avoir rĂ©coltĂ© et mangĂ© des fruits de mer en MĂ©diterranĂ©e au moins Ă  partir de la mĂȘme Ă©poque[8]. En Asie orientale l'analyse isotopique d'ossements fossiles de l'homme de Tianyuan (-40 000 ans) montre qu'il mangeait beaucoup de poisson d'eau douce[9] - [10]. De nombreux amas coquilliers ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans le monde[11], ainsi que des restes d'os et arĂȘtes de poissons dans les foyers humains, et quelques gravures et peintures rupestres laissent penser que les aliments marins Ă©taient importants pour la survie de nos ancĂȘtres et parfois abondamment consommĂ©s par nos ancĂȘtres chasseurs-cueilleurs puis agriculteurs et urbains ; En outre presque tous les premiers exemples archĂ©ologiques connus d'Ă©tablissements permanents (mais pas nĂ©cessairement occupĂ©s en permanence) comme ceux de Lepenski Vir, Ă©taient prĂšs de l'eau ou de la mer et associĂ©s Ă  la pĂȘche comme principale source de nourriture.

Les Ă©gyptiens consommaient abondamment le poisson du Nil, frais ou sĂ©chĂ© ; aliment de base d'une grande partie de la population[12] ; Leurs mĂ©thodes et outils de pĂȘche sont dĂ©crits par des peintures, dessins et des documents Ă©crits (papyrus), certains laissant penser que la pĂȘche Ă©tait aussi parfois un passe-temps.

Les scĂšnes de pĂȘche sont plus rarement reprĂ©sentĂ©es au sein de la culture grecque ancienne, reflĂ©tant le faible statut social de la pĂȘche mais Oppian de Corycus a laissĂ© un important traitĂ© sur la pĂȘche en mer (Halieulica ou Halieutika, composĂ© entre 177 et 180 ; le premier de ce genre Ă  avoir Ă©tĂ© transmis jusqu'Ă  nos jours. La consommation de poisson variait en GrĂšce selon le lieu de vie des gens. Dans les Ăźles et sur les cĂŽtes, le poisson frais et les fruits de mer (calmars, poulpes et crustacĂ©s) Ă©taient communs. Ils Ă©taient mangĂ©s surplace, mais aussi (et le plus souvent) transportĂ©s pour ĂȘtre vendus Ă  l'intĂ©rieur des terres. Sardines et anchois Ă©taient des plats communs pour les AthĂ©niens (vendus frais ou plus souvent salĂ©s). À la fin du IIIe siĂšcle avant notre Ăšre dans la petite ville bĂ©otienne d'Akraiphia, sur le Lac CopaĂŻs (aujourd'hui assĂ©chĂ©) une stĂšle retrouvĂ©e par les archĂ©ologues donnait une liste fixe des prix du poisson (le moins cher Ă©tait le « skaren Â» (poisson-perroquet probablement) alors que le thon rouge de l'Atlantique valait 3 fois le prix du premier[13]. Les poissons marins communs Ă©taient le thon Ă  nageoires jaunes, le rouget, la raie, l'espadon ou l'esturgeon (plat de luxe consommĂ© salĂ©). Le lac CopaĂŻs lui-mĂȘme Ă©tait cĂ©lĂšbre dans toute la GrĂšce pour ses anguilles, cĂ©lĂ©brĂ©es par le hĂ©ros des Acharniens (áŒˆÏ‡Î±ÏÎœÎ”áż–Ï‚ en grec ancien, comĂ©die grecque antique d'Aristophane), mais le brochet, la carpe et le poisson-chat, bien que moins apprĂ©ciĂ© y Ă©taient aussi pĂȘchĂ©s.

De nombreuses mosaĂŻques romaines Ă©voquent la pĂȘche[14]. À une certaine Ă©poque le « poisson-boule Â» Ă©tait considĂ©rĂ© comme le summum du luxe, peut-ĂȘtre en raison de la couleur rouge vif prise par sa peau quand il meurt hors de l'eau ; on le laissait parfois agoniser sur la table des convives ou de la famille pour observer ce phĂ©nomĂšne. Il y avait mĂȘme une recette oĂč cela se faisait dans la sauce. Puis, au dĂ©but de l'Ăšre impĂ©riale cette coutume a soudainement disparu (Mullus dans la fĂȘte de Trimalcion (ou Trimalchion, personnage fictif du Satyricon, roman attribuĂ© Ă  PĂ©trone) apparait comme un parvenu dĂ©modĂ© qui ennuie ses invitĂ©s en leur montrant l'agonie d'un poisson.

Au Moyen Âge, le poisson est l'un des symboles du Christ et les fruits de mer avaient moins de prestige que les mets animaux terrestres, ils sont souvent (avec le castor considĂ©rĂ© comme Ă  demi-poisson) considĂ©rĂ©s comme une alternative Ă  la viande les jours de jeĂ»ne ou le vendredi. Les fruits de mer restent nĂ©anmoins fondamentaux pour de nombreuses populations cĂŽtiĂšres. Les harengs de la mer du Nord se retrouvent jusqu'Ă  Constantinople [11]. Faute de chaine du froid le poisson est souvent salĂ©, sĂ©chĂ© et moindrement fumĂ©. la morue sĂ©chĂ©e Ă©tait souvent Ă©crasĂ©e avec un maillet avant d'ĂȘtre trempĂ©e dans l'eau. Divers mollusques aquatiques (huĂźtres, moules et les pĂ©toncles notamment) Ă©taient mangĂ©s par les populations cĂŽtiĂšres et riveraines. L'Ă©crevisse d'eau douce Ă©tait aussi apprĂ©ciĂ©e. À l'intĂ©rieur des terres les fruits de mer Ă©taient un luxe, plus cher encore que la viande et donc inaccessible pour la plupart des gens [12] Au XIXĂšme siĂšcle les hygiĂ©nistes et la science ont aider Ă  mieux comprendre et limiter les risques liĂ©s Ă  la consommation de poisson et de mollusques crus ou mal conservĂ©s.

La pisciculture Ă©tait surtout autrefois pratiquĂ©e en Asie, mais au XXe siĂšcle, notamment pour faire face Ă  la surpĂȘche elle s'est beaucoup dĂ©veloppĂ©e dans le monde, ainsi que des Ă©closeries et plus rĂ©cemment divers techniques combinant pisciculture et d'aquaculture.

Quantités

En 2015 l'offre en poissons, mollusques et crustacĂ©s a dĂ©passĂ© le chiffre record de 20,3 kg par personne, non sans effets nĂ©gatifs pour la biodiversitĂ©[2]. L'Union europĂ©enne est le plus gros importateur devant les États-Unis, la Chine et le Japon, mais la croissance de la demande croĂźt rapidement dans les pays en dĂ©veloppement, ce qui explique que plus de 33 % du volume Ă©changĂ© dans le monde l'est Ă  l'international (volume « en majoritĂ© pourvus pour et par les pays en dĂ©veloppement ») et que la filiĂšre se mondialise : un poisson pĂȘchĂ© ou Ă©levĂ© dans un pays peut ĂȘtre transformĂ© dans un autre et mangĂ© dans un autre encore.

Tendances

PĂȘche mondiale, sauvage et d'Ă©levage, en millions de tonnes, 1950-2010[15]
RĂ©colte mondiale de la pĂȘche, capture sauvage par rapport Ă  la production aquacole, en millions de tonnes 1950-2010[15]

MalgrĂ© une « baisse de rendement (en termes de prises par unitĂ© d’effort) » l'effort de pĂȘche augmente globalement dans le monde de maniĂšre continue depuis plusieurs siĂšcles. En 2013, la FAO estimait Ă  31 % la part des stocks mondiaux surexploitĂ©s alors qu'ils n'Ă©taient que de 10 % en 1974. Les pĂȘcheries des pays dĂ©veloppĂ©s ont fortement accru leur effort de pĂȘche des annĂ©es 1950 Ă  90 puis l’ont diminuĂ© de prĂšs de moitiĂ© dans les 25 ans qui ont suivi, stoppant la chute de rendement de leurs flottes de pĂȘche[2]. D'autres pays continuent Ă  surexploiter leurs ressources. la Chine (1re flotte de pĂȘche devant l’IndonĂ©sie, l’Union europĂ©enne, les États-Unis et l’Inde) a lancĂ© dans sa zone Ă©conomique exclusive un plan quinquennal (2016-2020) de restauration des stocks et de protection des Ă©cosystĂšmes.
Face aux limites du stock marin de produits de la mer, c'est donc maintenant l'aquaculture qui rĂ©pond Ă  la demande supplĂ©mentaire avec un ratio moyen de 10,4 kg issus d'aquaculture s'ajoutant Ă  9,9 kg prĂ©levĂ©s dans le milieu aquatique naturel par personne en 2015 (contre respectivement 1,1 kg et 10,6 kg en 1980), sachant qu'une part des captures de pĂȘche (dite pĂȘche minotiĂšre) sert notamment Ă  nourrir les poissons ou crustacĂ©s d'Ă©levage (saumon d'Ă©levage notamment) [2].

En Europe les poissons sauvages les plus consommĂ©es sont aujourd’hui le thon, la morue, le lieu, le hareng, le merlu et le maquereau, alors que les espĂšces d’élevage de plus en plus consommĂ©es sont surtout le saumon, le panga et les moules ; vers 2015, les crevettes tropicales consommĂ©es sont pour moitiĂ© issus d'Ă©levage[2].

Dans le monde l'efficacitĂ© des techniques de pĂȘche et d'Ă©levage augmente, avec respectivement des effets sur la biodiversitĂ© et des risques d'antibiorĂ©sistance, de parasitoses (pou du saumon, par exemple) et de pollution marine.

Typologie des produits de la mer et des consommations

Algues

Les algues comestibles sont largement consommées dans le monde, notamment en Asie.

MĂ©thodes d'approvisionnement/Techniques

Qualités nutritionnelles

Les produits de la mer sont une source importante de protéines dans l'alimentation à travers le monde, en particulier dans les régions cÎtiÚres.

Ils apportent dans l'alimentation de nombreux oligoĂ©lĂ©ments (dont l'iode et les acides omĂ©ga 3 intĂ©ressants pour la prĂ©vention des maladies cardio-vasculaires), mais ils peuvent aussi ĂȘtre source de produits toxiques (toxines produites par du plancton et bioaccumulĂ©es par certains coquillages ou poissons), mĂ©taux lourds et polluants organiques solubles dans le gras (dioxines, HAP, PCB, pesticides...), ou radionuclĂ©ides parfois).

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les bivalves (jouant un rĂŽle de filtreurs), les poissons carnivores (ex. : thon, espadon, marlin) et mammifĂšres (dauphins, marsouins, cachalot) situĂ©s au sommet de la chaine alimentaire les concentrent le plus[16]. En France, une Ă©tude dite CALIPSO vise Ă  Ă©tablir, au regard des consommations moyennes des consommateurs frĂ©quents de produits de la mer, un bilan « bĂ©nĂ©fice/risque » entre l'apport nutritionnel (acides gras) et l’exposition aux contaminants[16].

Enjeux

Données économiques en France

En France mĂ©tropolitaine et DOM, le chiffre d'affaires 2008 de la pĂȘche est de 1,7 milliard d'euros, reprĂ©sentant 707 170 tonnes, dont 301 300 tonnes de poissons, 193 650 tonnes de crustacĂ©s, coquillages, cĂ©phalopodes, et 161 800 tonnes de pĂȘche congelĂ©e et transformĂ©e. L'aquaculture reprĂ©sente un chiffre d'affaires (C.A.) de 560 millions d'euros pour une production de 248 000 tonnes[17]. La filiĂšre est fortement dĂ©ficitaire en termes d'apports, en raison d'un niveau Ă©levĂ© de consommation, et d'une baisse des tonnages capturĂ©s. Les importations françaises s'Ă©lĂšvent en 2009 Ă  4,052 milliards d’euros, contre 1,202 milliard d’euros pour les exportations.

À ces chiffres, il faut ajouter le poids du mareyage (C.A. de 2,2 milliards d'euros, reprĂ©sentant 5 250 emplois), et celui de la transformation (C.A. de 3,15 milliards d’euros reprĂ©sentant 12 000 emplois).

La consommation moyenne est 34,5 kg par habitant[18] - [19].

Données économiques mondiales

Au niveau mondial, la production est en constante augmentation : le sous-total atteint 142 millions de tonnes en 2008 pour les poissons, mollusques et crustacĂ©s, avec des captures de la pĂȘche en stagnation, Ă  90 millions de tonnes, l'aquaculture reprĂ©sentant 52 millions de tonnes. Le taux moyen de progression de la production aquacole est de 6,2 % entre 2003 et 2008. Les algues et plantes marines reprĂ©sentent 16,8 millions de tonnes[20], dont l'essentiel (15,8 millions de tonnes) provient de l'aquaculture.

Les premiers pays producteurs de pĂȘche sont dans l'ordre la Chine, le PĂ©rou et l'IndonĂ©sie, tandis que les producteurs aquacoles sont la Chine (pour 62 % de la production mondiale), l'Inde et le ViĂȘt Nam. 39 % de la production mondiale halieutique est exportĂ©e, et les pays dĂ©veloppĂ©s absorbent 78 % des importations.

Les principales espĂšces pĂȘchĂ©es sont l’anchois du PĂ©rou, le lieu d'Alaska, le hareng de l'Atlantique, le listao, et le maquereau espagnol. Les principales espĂšces cultivĂ©es sont dans l'ordre les carpes, les crevettes Ă  pattes blanches, et le saumon de l'Atlantique.

La consommation moyenne de produits de la mer par habitant est de 20,3 kg/personne(moyenne) et de 15,1 kg de poisson stricto sensu (dont 46 % provient de l'aquaculture), les quantitĂ©s consommĂ©s Ă©tant en constante augmentation[21] - [2]. L'Union europĂ©enne, bien que dotĂ©e d'une importante flotte de pĂȘche qui opĂšre sur une grande partie de la planĂšte est Ă  seulement 45 % autosuffisante en produits de la mer[2].

Références

  1. Epicurious Food Dictionary
  2. FRB (2018) L’exploitation des ressources halieutiques : pressions sur les Ă©cosystĂšmes marins, Ă©tat des pĂȘcheries, impacts sur la biodiversitĂ© et amĂ©nagement de ses usages., 25 janvier 2018
  3. Marée, définition du Larousse.
  4. Secteur Produits de la Mer Ă  Rungis.
  5. Exemple de phrase utilisant le mot « marĂ©e » pour les poissons : « Certes, les ports de la Manche fournissaient tous les mĂȘmes espĂšces de poisson ; toutefois, parce que tous n’employaient pas les mĂȘmes techniques de pĂȘche ni ne frĂ©quentaient les mĂȘmes parages, ils ne ramenaient pas exactement la mĂȘme marĂ©e : d’un port Ă  l’autre, les espĂšces n’étaient pas prĂ©sentes dans les mĂȘmes proportions, ni surtout rĂ©putĂ©es de la mĂȘme qualitĂ©. » Dans Aux origines du suicide de Vatel : les difficultĂ©s de l’approvisionnement en marĂ©e au temps de Louis XIV. Reynald Abad.
  6. Inman, Mason (2007) "African Cave Yields Earliest Proof of Beach Living". National Geographic News. (17 octobre)
  7. African Bone Tools Dispute Key Idea About Human Evolution ; National Geographic News article
  8. (2011) "Neanderthals ate shellfish 150,000 years ago: study". Phys.org. 15 septembre.
  9. Yaowu Hu, Y; Hong Shang, H; Haowen Tong, H; Olaf Nehlich, O; Wu Liu, W; Zhao, C; Yu, J; Wang, C; Trinkaus, E; Richards, M (2009). "Stable isotope dietary analysis of the Tianyuan 1 early modern human". Proceedings of the National Academy of Sciences. 106 (27): 10971–10974. doi:10.1073/pnas.0904826106. PMC 2706269 Freely accessible. PMID 19581579.
  10. First direct evidence of substantial fish consumption by early modern humans in China PhysOrg.com, 6 juillet 2009.
  11. Coastal Shell Middens and Agricultural Origins in Atlantic Europe.
  12. " Fisheries history: Gift of the Nile " (PDF). Archived from the original (PDF) le 10 novembre 2006.
  13. Dalby A (1996) Siren Feasts: A History of Food and Gastronomy in Greece Routledge. (ISBN 0-415-15657-2).
  14. Image : mosaĂŻque romaine prĂ©sentant une action de pĂȘche.
  15. D'aprÚs les données FAO FishStat database 22 juillet 2012.
  16. Leblanc J-C, coordonnateur (2006). Étude des consommations alimentaires de produits de la mer et imprĂ©gnation aux Ă©lĂ©ments traces, polluants et OmĂ©ga 3, Calipso
  17. Les chiffres concernant l'aquaculture sont issus de France Agrimer
  18. en vif, c'est-Ă -dire avant transformation
  19. Chiffres issus de la SynthĂšse de la filiĂšre sur le site du MinistĂšre de l'Agriculture et de la PĂȘche
  20. Une partie seulement est destinée à la consommation humaine, l'autre partie étant destinée à l'industrie
  21. Données de synthÚse de la FAO. Des statistiques plus fines sont disponibles sur le site de la FAO

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