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Biopsie

Une biopsie (du grec ÎČÎčός / biĂłs, « vie » et ᜄψÎčς / Ăłpsis, « vue ») est le prĂ©lĂšvement d'une trĂšs petite partie d'un organe ou d'un tissu pour effectuer des examens concernant un ĂȘtre vivant. Elle peut ĂȘtre effectuĂ©e au moyen d'une aiguille ou par frottis sur tout type de tissu humain. Cette technique permet de dĂ©terminer ou de confirmer une pathologie soupçonnĂ©e. Elle est largement utilisĂ©e en oncologie, mais aussi en gĂ©nĂ©tique, en neurologie, en dermatologie ou encore en hĂ©patologie. Certaines maladies ne peuvent ĂȘtre identifiĂ©es que grĂące Ă  cet examen.

Biopsie du cerveau, (stéréotaxie).

Description

La biopsie est utilisĂ©e pour obtenir un morceau de tissu Ă  un endroit prĂ©cis. Le prĂ©lĂšvement peut ĂȘtre soit de toute la rĂ©gion ciblĂ©e soit d’une partie. Il peut ĂȘtre fait de trois façons diffĂ©rentes, en fonction de la zone que l'on prĂ©lĂšve. On peut donc effectuer un prĂ©lĂšvement en surface du tissu, un prĂ©lĂšvement en profondeur Ă  l’aide d’une aiguille, ou encore un prĂ©lĂšvement par aspiration avec une seringue-aiguille.

Des échantillons sont parfois recueillis à l'aide de forceps placés en bout d'un dispositif optique appelé endoscope. Le médecin peut visualiser la surface des tissus (comme la paroi du gros intestin) grùce à cet instrument et utiliser une pince pour prélever les tissus de la région désirée[1].

Dans d'autres cas, l'Ă©chantillon de tissu peut ĂȘtre collectĂ© grĂące Ă  une aiguille hypodermique. Il s'agit d'une grande aiguille creuse montĂ©e sur une seringue qui peut traverser la peau pour injecter des substances dans le corps. On utilise cette aiguille pour prĂ©lever des Ă©chantillons de foie ou de reins par exemple.

En ce qui concerne les échantillons de muscles et de nerfs, on prélÚve une fraction de la cible aprÚs incision au bistouri.

Pour une biopsie obtenue Ă  l’aide d’une aiguille, l’échantillonnage dĂ©pend de la conception de l'aiguille et de l'Ă©nergie de son insertion dans le tissu. L'aiguille utilisĂ©e est un tube avec une pointe capable de perforer les tissus. Comme l'aiguille s’enfonce dans le tissu, ce dernier va s’accumuler dans le tube. Quand elle est retirĂ©e du tissu, l’échantillon reste dans le tube et l'aiguille peut ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©e pour l’analyse[2]. Les Ă©chantillons de biopsie sont souvent examinĂ©s au moyen d'un microscope. L'objectif est de rechercher des anomalies dans les cellules des tissus. Cet examen peut se combiner d'une coloration de l'Ă©chantillon, ce qui permet notamment de dĂ©tecter des molĂ©cules cibles. Les Ă©chantillons prĂ©levĂ©s peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour divers tests biochimiques, notamment pour tester la prĂ©sence et l'activitĂ© de certains gĂšnes.

Historique

Le terme biopsie a Ă©tĂ© utilisĂ© pour la premiĂšre fois par Besnier en 1879 pour dĂ©signer la technique employĂ©e lors du prĂ©lĂšvement sur le vivant d'un fragment d'organe ou de tissu. Cette technique permet d’examiner au microscope l'Ă©chantillon prĂ©levĂ©. Cela permet d'apporter un diagnostic de certitude. On peut par exemple dĂ©terminer s'il y a des cellules cancĂ©reuses ou non au niveau de la rĂ©gion prĂ©cise oĂč la biopsie a Ă©tĂ© effectuĂ©e.

Balance bénéfice-risque

En plus de permettre de savoir s'il y a ou non une pathologie à un endroit précis, la biopsie peut donner un degré de gravité. Cela permet de prévoir le niveau de soin nécessaire.

Par exemple, le traitement d'un cancer n'est pas le mĂȘme en fonction de la gravitĂ© des lĂ©sions, de la variĂ©tĂ© des cellules cancĂ©reuses et de son Ă©tendue. En effet, un cancer peut avoir des consĂ©quences trĂšs diffĂ©rentes selon son niveau d'envahissement, Ă  savoir s'il touche ou non certains tissus voisins ou Ă  distance. Étant donnĂ© que les soins sont diffĂ©rents en fonction des cancers, il est primordial de savoir avec prĂ©cision de quelle pathologie il s'agit.

La biopsie permet aussi de surveiller l'Ă©volution d'une pathologie ou de vĂ©rifier l'efficacitĂ© d'un traitement. Elle est utilisĂ©e afin de prĂ©ciser le rĂ©sultat d'un examen de cellules. Par exemple, on peut ĂȘtre amenĂ© Ă  calculer l'activitĂ© d'enzymes (ce sont des protĂ©ines qui accĂ©lĂšrent certaines rĂ©actions sans en modifier les produits) au sein d'un tissu. En effet, ces enzymes sont souvent utilisĂ©es comme marqueur de maladies. Afin de pouvoir effectuer ces calculs, un Ă©chantillon de tissu que l'on examinera ensuite en laboratoire est nĂ©cessaire. Or, cet Ă©chantillon ne peut ĂȘtre prĂ©levĂ© que grĂące Ă  une biopsie. Cet examen est donc indispensable pour diagnostiquer de maniĂšre sure certaines pathologies. C'est le cas pour des maladies qui entraĂźnent des anomalies des nerfs, oĂč il est primordial d'analyser des Ă©chantillons de nerfs endommagĂ©s afin de poser un diagnostic et de choisir un traitement adaptĂ©.

L'examen au microscope d'un Ă©chantillon de nerf peut rĂ©vĂ©ler si la gaine de myĂ©line protectrice qui entoure le nerf est intacte ou en voie de dĂ©gradation. Les biopsies musculaires peuvent avoir le mĂȘme objectif. En effet, les maladies qui affectent la structure et/ou le fonctionnement des nerfs touchent les muscles dans lesquels passe le nerf. La perte de la fonction musculaire peut ĂȘtre la consĂ©quence directe de dommages du systĂšme nerveux.

MalgrĂ© son grand intĂ©rĂȘt diagnostic c’est un examen invasif qui n'est pas sans risque. Il existe des contre-indications pour Ă©viter les complications les plus frĂ©quentes. Elle est donc contre-indiquĂ©e s'il y a des facteurs de risques infectieux ou hĂ©morragiques. Par exemple, un trouble de la coagulation sanguine ou encore une malformation vasculaire contre-indiquent la biopsie Ces contre-indications sont en rapport avec l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral du patient et sont donc relatives.

En effet, tout acte peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© dĂšs que le protocole de prise en charge du patient est Ă©tabli en collaboration avec le mĂ©decin traitant. Il est donc nĂ©cessaire de prendre les prĂ©cautions qui s'imposent devant tout patient Ă  risque. La biopsie peut Ă©galement ĂȘtre contre-indiquĂ©e lorsque la notion de continuitĂ© est compromise. En effet, il faut considĂ©rer la biopsie comme un des Ă©lĂ©ments de l'ensemble des mesures thĂ©rapeutiques. Or, la rĂ©alisation d'une biopsie peut entraĂźner des modifications de forme ou de volume.

Les complications les plus fréquentes de la biopsie :

  • risque de dĂ©gĂ©nĂ©rescence maligne. C'est-Ă -dire qu'il y a transformation d’une lĂ©sion bĂ©nigne chronique en cancer. Il est causĂ© Ă  la suite du traumatisme reprĂ©sentĂ© par l'acte lui-mĂȘme. Il y a Ă©galement un risque d'aggravation d'un processus malin Ă©volutif. Certaines tumeurs, notamment les tumeurs vasculaires sont susceptibles de voir leur potentiel Ă©volutif augmentĂ©. Car lors de la biopsie, on provoque une effraction vasculaire et donc un risque de dissĂ©mination des cellules cancĂ©reuses. Lorsque la lĂ©sion est franchement maligne, ou que sa nature, sa taille ou sa localisation posent problĂšme, la biopsie peut donc ĂȘtre contre-indiquĂ©e pour des raisons de faisabilitĂ© ou de compĂ©tence. Il devient alors prĂ©fĂ©rable d'adresser le patient Ă  des praticiens plus spĂ©cialisĂ©s ;
  • risque hĂ©morragique grave. En effet, un traumatisme des vaisseaux sanguins non visualisĂ© peut entraĂźner une hĂ©morragie lors de l'introduction du trocart. La lĂ©sion d'un organe de voisinage est Ă©galement possible, mais reste tout de mĂȘme plutĂŽt rare ;
  • dĂ©sorganisation tissulaire de nature inflammatoire. Cette dĂ©sorganisation est susceptible de dĂ©sorienter ou de gĂȘner l'apprĂ©ciation de la thĂ©rapeutique par le praticien Ă  qui le patient sera confiĂ©.

De nos jours la biopsie est radio-guidĂ©e, c'est-Ă -dire guidĂ©e grĂące Ă  la radiographie. De plus, elle est effectuĂ©e par des opĂ©rateurs qui s'avĂšrent ĂȘtre de plus en plus expĂ©rimentĂ©s.

Classification

Biopsie transcutanée

On l'appelle également ponction-biopsie. Pour l'effectuer, on utilise un trocart qui est monté sur un manche et qui est contenu dans une canule. Le geste biopsique est guidé grùce à l'échographie ou grùce au scanner. On associe parfois une aspiration à la seringue. Le forage permet d'obtenir une carotte de l'organe que l'on désire analyser : foie, rein, sein, poumon, plÚvre


Biopsie musculaire

La biopsie musculaire permet d'obtenir un morceau de muscle par incision ou grùce à l'utilisation d'une aiguille pour un prélÚvement en profondeur.

Elle est rĂ©alisĂ©e pour de distinguer les troubles nerveux des troubles musculaires. On la pratique aussi dans le but d'identifier les troubles musculaires telle que la dystrophie par exemple. Elle permet Ă©galement de dĂ©terminer l’activitĂ© mĂ©tabolique du muscle, ou de voir s'il y a des infections du muscle par des parasites. La biopsie d'un muscle implique le prĂ©lĂšvement de nerfs car ils sont trĂšs prĂ©sent Ă  cet endroit. Mais cela n'entraĂźne pas de consĂ©quences importantes, car le prĂ©lĂšvement est trĂšs petit.

Biopsie de nerf

Une biopsie de nerf est effectuée pour savoir quelle est la cause d'une affection du systÚme nerveux périphérique sévÚre ou invalidante.

Parfois certains examens, comme les électromyogrammes ne sont pas suffisants pour apporter un diagnostic précis. La biopsie de nerf peut révéler des cas de lÚpre, de vascularite nécrosante, d'inflammation du nerf, ou bien encore des dommages totaux ou partiels de la gaine de myéline.

Les lieux les plus frĂ©quents pour les biopsies sont le nerf sural au niveau de la cheville et le nerf radial superficiel du poignet. On fait une anesthĂ©sie locale avant la biopsie. Ensuite, on fait une incision puis on prend un petit morceau de nerf. Souvent, on fait aussi une biopsie du muscle adjacent en mĂȘme temps.

La procédure comporte quelques risques comme des réactions allergiques à l'anesthésie, des infections suite à l'examen ou encore des engourdissements causés par le retrait d'une partie du nerf.

Biopsie des glandes salivaires

La biopsie des glandes salivaires[3] accessoires est devenue un examen systématique dans la recherche de l'étiologie d'un syndrome sec ou dans le bilan diagnostique d'une sarcoïdose, d'une amylose ou d'une autre maladie auto-immune.

Il s'agit d'un geste simple qui consiste en une incision de quelques millimĂštres de la lĂšvre infĂ©rieure. Avant l'examen, la bouche doit ĂȘtre propre. Le patient est couchĂ© sur le dos, la tĂȘte lĂ©gĂšrement surĂ©levĂ©e. Une anesthĂ©sie est pratiquĂ©e par une injection locale Ă  l'aide d'une aiguille sous cutanĂ©e trĂšs fine. À l'aide d'une incision de 1,5 Ă  cm de longueur de la muqueuse labiale infĂ©rieure. On isole et on prĂ©lĂšve au minimum 5 Ă  6 glandes salivaires accessoires. La plaie est ensuite suturĂ©e.

AprÚs l'examen, pour éviter l'accrochage des aliments sur un fil de suture, il faut rincer la bouche aprÚs chaque repas. Les plats épicés ou acides sont à éviter pendant quelques jours.

Cet examen est souvent utilisé en pratique courante en raison de son innocuité (peu douloureux, peu d'incidents secondaires) et de l'accessibilité des glandes. De plus, il y a trÚs peu d'effets secondaires, seulement parfois des hématomes de la lÚvre ou une anesthésie locale régressive. D'une maniÚre générale, les résultats obtenus sont trÚs satisfaisants. Certains ont prÎné l'étude des glandes salivaires palatines ou celle de la glande sublinguale. Cela permet l'obtention d'une plus grande quantité de parenchyme salivaire.

Par contre, si on veut une plus grande quantité de parenchyme salivaire, on peut pratiquer une biopsie des glandes salivaires principales. Mais cette opération présente des risques neurologiques comme l'atteinte du nerf facial dans la parotide. La parotide est la plus volumineuse des glandes salivaires.

Biopsie osseuse

Cette biopsie permet notamment de savoir si une tumeur est maligne ou non. En outre elle permet de suivre son évolution et son éventuelle propagation. La biopsie est un examen diagnostique qui se fait sous anesthésie locale. Elle peut se faire aussi bien dans un bloc opératoire que chez un médecin spécialiste.

La biopsie osseuse intervient surtout chez les patients atteints :

La biopsie intervient le plus souvent aprĂšs des examens plus faciles Ă  rĂ©aliser comme les radiographies ou les examens sanguins. L’examen ne peut se faire sans le consentement libre et Ă©clairĂ© du patient. La biopsie doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sur un os proche de la surface de la peau et de prĂ©fĂ©rence loin des organes et des vaisseaux sanguins. Pour cela la biopsie osseuse se fait le plus souvent sur les crĂȘtes iliaques.

L’acte consiste Ă  insĂ©rer une aiguille appelĂ©e trocart. Il est constituĂ© d'une tige en mĂ©tal, de forme cylindrique et terminĂ©e par une pointe triangulaire trĂšs coupante. Cette pointe est supplĂ©Ă©e par un outil appelĂ© mandrin qui permet de lui faire subir une rotation. Cette aiguille permet de prĂ©lever un morceau d’os Ă  la façon d’un carottage et d'extraire celui-ci rapidement. Le but est de rĂ©aliser un point de compression trĂšs rapidement aprĂšs l’extraction afin d’éviter toute hĂ©morragie. Le prĂ©lĂšvement est ensuite placĂ© dans un liquide de fixation pour l’envoyer au laboratoire d’analyse. La biopsie osseuse s’inscrit dans une dĂ©marche thĂ©rapeutique et ne peut ĂȘtre envisagĂ©e comme une intervention exploratrice. C’est pourquoi cet examen est souvent complĂ©tĂ© par un traitement chirurgical, notamment pour les tumeurs bĂ©nignes. Lors de l’acte chirurgical, les praticiens sont souvent aidĂ©s par des outils d’imagerie tels que les scanners. Cela permet de bien situer la zone oĂč effectuer le prĂ©lĂšvement.

La biopsie osseuse n’est pas un acte anodin. En effet, un des risques les plus importants de cet acte est la fragilisation de l’os pouvant aller jusqu'Ă  sa fracture. L'intervention comporte aussi des risques d'hĂ©morragies. C'est pourquoi aprĂšs l’examen, il est recommandĂ© de rester au moins 24 h allongĂ© afin d’éviter tout saignements au niveau de la rĂ©alisation de la biopsie.

Biopsie endoscopique

Pour l'effectuer, on utilise un endoscope. C'est un appareil qui permet d'observer et de faire la ponction en mĂȘme temps. Le but de cet examen est de prĂ©lever un petit fragment d'organe ou de tumeur grĂące Ă  des instruments introduits en mĂȘme temps que l'endoscope. Parfois, des instruments opĂ©ratoires permettant de traiter la lĂ©sion sont utilisĂ©s avec l'endoscopie. Le tube digestif est souvent explorĂ© de cette façon. Il s'agit de la fibroscopie gastroduodĂ©nale et de la coloscopie. On procĂšde de la mĂȘme façon pour l'utĂ©rus, la vessie, et les bronches. L'abdomen, par l'intermĂ©diaire d'une petite incision cutanĂ©e, est Ă©galement explorable grĂące Ă  l'endoscopie. La biopsie de certains organes abdominaux (ovaires, ganglions, pĂ©ritoine) est possible. De la mĂȘme maniĂšre, la plĂšvre est visualisĂ©e au cours d'une cƓlioscopie ou d'une pleuroscopie.

Biopsie chirurgicale

Elle est rĂ©alisĂ©e par le chirurgien au bloc opĂ©ratoire. Elle est utilisĂ©e soit quand la lĂ©sion est trop profonde, soit quand on dĂ©sire faire en mĂȘme temps un geste thĂ©rapeutique. On parle de biopsie « extemporanĂ©e » quand l'examen au microscope est effectuĂ© immĂ©diatement et que le chirurgien attend les rĂ©sultats pour poursuivre ou pas son opĂ©ration.

Exemple : Biopsie cérébrale

Une IRM ou un scanner sont souvent rĂ©alisĂ©s avant la procĂ©dure pour localiser la zone oĂč la biopsie sera rĂ©alisĂ©e. On effectue la biopsie avec une aiguille aprĂšs avoir ouvert la boĂźte crĂąnienne. Depuis le milieu des annĂ©es 1990, la tĂȘte du patient n’est plus immobilisĂ©e au cours de la procĂ©dure par une armature externe. La localisation prĂ©cise est donnĂ©e par un systĂšme informatique. Cela Ă©vite de crĂ©er des dommages au niveau d'autres rĂ©gions du cerveau. La biopsie du cerveau est une procĂ©dure dĂ©licate qui comporte des risques sĂ©rieux. En effet, contrairement Ă  une biopsie de la peau, affecter quelques nerfs n'est pas le seul risque. Le cerveau est une zone sensible et complexe, et travailler Ă  ce niveau lĂ  peut entraĂźner des dommages irrĂ©versibles pour le patient. Pour la rĂ©alisation de biopsies cĂ©rĂ©brales trĂšs prĂ©cises, le chirurgien peut ĂȘtre assistĂ© par un dispositif robotisĂ© d’assistance Ă  la neurochirurgie. Ce systĂšme permet d'effectuer l’acte chirurgical de maniĂšre sĂ»re et fiable.

En 2013, 2014 et 2016, la startup Medimprint valide Ă  Clinatec au cours d’essais prĂ©cliniques un dispositif de biopsie dont le stylet chirurgical possĂšde Ă  son extrĂ©mitĂ© une puce de silicium microstructurĂ©. Ce stylet Ă  empreinte tissulaire n'enlevant que 50 micromĂštres de tissu biologique au lieu des 500 Ă  1 000 pour les biopsies traditionnelles[4].

Biopsie-exérÚse

Elle permet de retirer la totalitĂ© d'une lĂ©sion afin de pratiquer un examen au microscope, et donc un examen plus complet. Elle est souvent utilisĂ©e en mĂ©decine de la grossesse, afin de faire des prĂ©lĂšvements au niveau du placenta pour dĂ©terminer s'il y a ou non une anomalie fƓtale. On l'effectue au niveau du col de l'utĂ©rus ou de la paroi abdominale de la femme qui attend le bĂ©bĂ©.

Notes et références

  1. (en) Zaret, BL The Yale University School of Medicine Patient's Guide to Medical Tests. New Haven: Yale University School of Medicine et GS Sharpe Communications Inc, 1997.
  2. "Qu'est-ce qu'une biopsie? Netdoctor.co.uk. 6 mai 2004 (Mai 27, 2004).
  3. http://medphar.univ-poitiers.fr/Acp_med/textecours/glandessalivaires.htm. Sur univ-poitier.fr. Consulté le 20/11/2011
  4. ledauphine.com du 24 mars 2017, Medimprint poursuit ses essais cliniques.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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