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Coloscopie

La coloscopie ou colonoscopie est l'examen visuel du cĂŽlon par l'intermĂ©diaire d'une sonde appelĂ©e coloscope. C'est une endoscopie digestive, une mĂ©thode invasive d'exploration et d'imagerie mĂ©dicale, permettant l'exploration du rectum et de la totalitĂ© du cĂŽlon jusqu'Ă  la jonction ilĂ©o-colique (intestin grĂȘle). La longueur de tube digestif explorĂ©e est d'environ 1,50 m.

Une équipe médicale réalise une coloscopie.

L'examen de coloscopie, qui concerne l'exploration et/ou l'intervention dans le cĂŽlon, peut ĂȘtre pratiquĂ© dans un but diagnostique (par la recherche de tumeur) et thĂ©rapeutique (l'ablation de polypes : petite excroissance qui se dĂ©veloppe sur les muqueuses, une tumeur bĂ©nigne qui peut se transformer en cancer).

Anatomie du cĂŽlon

Le cĂŽlon humain est un segment du gros intestin situĂ© entre le cĂŠcum et le rectum, dans la cavitĂ© abdominale. C'est un organe musculaire d’environ 1,5 mĂštre de long et de 8 centimĂštres de diamĂštre. Il possĂšde trois fonctions importantes de l’organisme : l'absorption des aliments pas encore digĂ©rĂ©s, la digestion et la concentration des matiĂšres fĂ©cales, le stockage et l'Ă©vacuation maĂźtrisĂ©e des selles. Il n'est pas considĂ©rĂ© comme un organe vital. Sur le plan fonctionnel, le cĂŽlon se divise en plusieurs segments : le cĂŽlon droit (cĂŽlon ascendant) et le cĂŽlon gauche (cĂŽlon descendant) sĂ©parĂ©es par le cĂŽlon transverse. Le cĂŽlon droit (cĂŠcum et cĂŽlon ascendant) joue un rĂŽle majeur dans l’absorption de l’eau et des Ă©lectrolytes, de mĂȘme que dans la fermentation des sucres non digĂ©rĂ©s. Le cĂŽlon gauche (cĂŽlon descendant, cĂŽlon sigmoĂŻde) et le rectum interviennent surtout dans l’entreposage et l’évacuation des selles.

Description de la technique

L'instrument utilisé est un coloscope, ici Olympus XQ260 variable stiffness video colonoscope.

L'examen est conduit le plus souvent sous anesthésie, aprÚs avoir vidé le cÎlon de ses matiÚres fécales (régime sans fibre + préparation colique).

Le coloscope est inséré par l'anus puis glissé peu à peu dans l'intestin et dirigé par l'opérateur à l'aide de manettes. Ce dernier insuffle un peu d'air afin de décoller les parois et progresser prudemment. Le premier objectif est d'arriver au tout début du cÎlon (cÊcum), à la limite de la valvule iléo-cÊcale (jonction avec l'iléon). La visualisation des parois coliques se fera lors du retrait progressif de l'appareil.

Le coloscope est pourvu d'une source lumineuse, d'un systÚme optique (soit par fibres optiques soit par caméra vidéo), et d'un ou plusieurs canaux opérateurs. Ces derniers permettent d'insuffler de l'air, d'aspirer l'eau ou de laver et surtout de faire passer des pinces pour les prélÚvements de petits morceaux de muqueuse (biopsie) ou d'utiliser des instruments à visée thérapeutique (anse diathermique pour enlever un polype par exemple).
Si un polype est enlevĂ©, il est rĂ©cupĂ©rĂ© pour ĂȘtre examinĂ© au laboratoire d'anatomo-pathologie.

Préparation nécessaire

L'examen peut ĂȘtre conduit sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale ou sous sĂ©dation lĂ©gĂšre. Le sĂ©datif de loin le plus populaire est le midazolam, dont l'effet amnĂ©siant Ă©vite que le patient ne se souvienne de l'inconfort qu'il a ressenti[1]. Cette amnĂ©sie a aussi pour consĂ©quence une incomprĂ©hension du patient qui oublie les explications fournies par le gastro-entĂ©rologue durant l'examen[1]. Cela va parfois jusqu'Ă  croire que l'examen n'a pas Ă©tĂ© effectuĂ©[1]. Un autre produit trĂšs utilisĂ© est le Propofol (nom commercial : Diprivan)

Le cĂŽlon doit ĂȘtre vidĂ© de ses matiĂšres fĂ©cales. Pour cela, le patient doit suivre une diĂšte liquide deux Ă  quatre jours avant l'examen, afin de diminuer la quantitĂ© de dĂ©chets dans l'intestin.

Il doit Ă©galement suivre un rĂ©gime sans fibre (rĂ©gime oĂč il faut supprimer les lĂ©gumes, fruits, cruditĂ©s, pain frais, etc.), Ă©galement dit « sans rĂ©sidu », pendant les 48 heures prĂ©cĂ©dant l'examen. Le mĂ©decin lui prescrit alors une prĂ©paration colique (qui entraine une diarrhĂ©e) Ă  boire ou des comprimĂ©s Ă  avaler de maniĂšre Ă  Ă©vacuer toutes les matiĂšres fĂ©cales. Ces mĂ©dicaments doivent ĂȘtre pris la veille et quelques heures avant l’examen. Il peut s'agir de PEG4000 type Colopeg la veille (environ Ÿ litre diluĂ©, voire 3 Ă  4 litres pour d'autres prĂ©parations, type Klean Prep), mais il existe aussi des comprimĂ©s Ă  prendre avec le liquide que l'on veut (eau, cafĂ© lĂ©ger, thĂ© lĂ©ger, soda, jus de fruits sans pulpe, bouillon de lĂ©gumes filtrĂ©, etc.). Nom commercial Colokit. Ces comprimĂ©s sont Ă  base de phosphate de sodium. Une prĂ©paration nĂ©cessite d'en prendre 32, ce qui en pratique est souvent mal acceptĂ© par le patient. Aussi efficace que le PEG, cette prĂ©paration est souvent mieux acceptĂ©e par les patients[2].

Une étude de 2012 a montré que l'ingestion de l'équivalent de huit gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée quatre heures avant la coloscopie permet de rendre celle-ci plus agréable à la fois pour le patient et pour le gastro-entérologue[3]. La menthe poivrée diminue en effet les spasmes naturels du cÎlon[3].

Facteurs de risques

Observation d'ulcérations profondes de la muqueuse sigmoïde liées à la maladie de Crohn au cours d'une coloscopie.

La coloscopie est indiquée dans les bilans de :

  • antĂ©cĂ©dents familiaux ou personnels de cancer ou de polypose adĂ©nomateuse familiale ;
  • saignements d’origine digestive ;
  • diarrhĂ©e chronique ;
  • douleurs abdominales inexpliquĂ©es.

Indications de la coloscopie

Les principales indications sont :

  • recherche de polypes ou cancers dans le cadre du dĂ©pistage du cancer du cĂŽlon (17 500 dĂ©cĂšs par an en France en 2011) ;
  • recherche des causes d'un saignement intestinal ;
  • recherche des causes de douleurs abdominales inexpliquĂ©es (essentiellement aprĂšs 45 ans) ;
  • recherche des causes d'une diarrhĂ©e chronique (durant depuis plusieurs semaines) ;
  • suivi de patients ayant des maladies intestinales bien identifiĂ©es ou des facteurs de risque connus (cancer, maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), antĂ©cĂ©dents de polypes).

Dans tous ces cas, la coloscopie permet de faire le point sur l'origine de douleurs, de ballonnements ou encore de saignements. C'est aussi l'examen de référence pour dépister un cancer du cÎlon.

Contre-indications rares mais importantes : sigmoïdite diverticulaire aiguë (complication d'une diverticulose) avec fiÚvre car risque de perforation ou dans les suites immédiates d'un infarctus du myocarde.

Incidents et accidents

Il s'agit d'un examen non douloureux mais désagréable, ce qui peut en limiter l'utilisation en l'absence d'anesthésie générale.

Les complications incluent :

  • perforation colique (moins de 0,1 %)[4] ;
  • hĂ©morragie en cas de biopsie ou d'ablation de polypes (moins de 0,5 %)[4], parfois plus de sept jours aprĂšs le geste ;
  • diverticulite : c’est une infection des diverticules du segment sigmoĂŻde du cĂŽlon. Les diverticules sont de petites hernies de la muqueuse intestinale au travers de la paroi musculaire du cĂŽlon ;
  • risque infectieux ;
  • explosion colique.

Le taux de décÚs dû à l'examen est de 0,01 %[5]. Le risque de décÚs est quatre fois plus important chez les plus de 79 ans que chez les 50-74 ans[5].

Techniques alternatives

  • Le lavement barytĂ© est un examen radiographique consistant Ă  opacifier le cĂŽlon en effectuant un lavement par un liquide radio-opaque. L'insufflation d'air permet de mieux visualiser certaines anomalies des parois (double contraste). Cet examen est mieux tolĂ©rĂ© chez le sujet fragile mais apporte moins de renseignements que la coloscopie. Il tend Ă  ĂȘtre remplacĂ© par :
  • Le coloscanner (ou coloscan). L'examen radiologique est cette fois remplacĂ© par un scanner et nĂ©cessite seulement une insufflation d'air pour ouvrir la lumiĂšre du cĂŽlon. Elle permet une reconstitution tridimensionnelle de l'intĂ©rieur du cĂŽlon pouvant aller jusqu'Ă  une coloscopie virtuelle grĂące Ă  des logiciels de post-traitement de plus en plus puissants. Cet examen ne permet naturellement pas d'effectuer des prĂ©lĂšvements sur les anomalies constatĂ©es.
  • Le toucher rectal, au cours de ce test, le mĂ©decin insĂšre un doigt gantĂ© dans la cavitĂ© rectale afin de dĂ©tecter les anomalies. Il est utilisĂ© Ă  partir de 50 ans au cours des visites mĂ©dicales de routine, Ă  la recherche d'Ă©ventuelles lĂ©sions de la prostate ou du rectum.
  • La sigmoĂŻdoscopie est un examen Ă  l'aide d'un tube souple et flexible, similaire au coloscope, mais plus court. Pour ce test diagnostique, le mĂ©decin peut examiner la partie infĂ©rieure du cĂŽlon, effectuer une biopsie, et retirer des polypes ou dĂ©tecter la prĂ©sence de tumeur. C'est un examen plus rapide mais moins complet qui utilise un coloscope plus court et permet l'exploration du rectum et du cĂŽlon sigmoĂŻde, soit 60 cm de tube digestif.
  • Des scientifiques ont mis au point un robot capable de s'introduire dans le rectum du patient. Utilisant neuf ressorts en alliage Ă  mĂ©moire de forme et des mouvements ondulĂ©s similaires Ă  la façon dont l’intestin se dĂ©place, cet appareil se veut d'avoir une progression plus fluide qu'une sonde classique. De quoi rendre l'examen mĂ©dical plus agrĂ©able pour le patient et Ă©viter les risques de perforation de la paroi intestinale[6].

Situation actuelle du cancer colorectal

Le cancer du cĂŽlon-rectum est le deuxiĂšme cancer le plus frĂ©quent chez la femme et le troisiĂšme chez l’homme. Le nombre de cancers colorectaux devrait augmenter en France au cours des prochaines annĂ©es pour atteindre 45 000 nouveaux cas annuels en 2020. Environ 60 % des cancers colorectaux touchent le cĂŽlon et 40 % le rectum, oĂč la localisation principale est le sigmoĂŻde (derniĂšre partie du cĂŽlon).

La France fait partie des pays dans lesquels le risque de cancer colorectal est Ă©levĂ©, tout comme les autres pays d'Europe de l'Ouest, les États-Unis, l'Australie et, plus rĂ©cemment, le Japon. Sur la pĂ©riode 2003-2007, le cancer colorectal a fait en moyenne chaque annĂ©e 8 690 victimes chez les hommes et 7 740 chez les femmes. Le taux de mortalitĂ© du cancer colorectal a diminuĂ© de 21 % en vingt ans. Cette tendance favorable de la mortalitĂ© rĂ©sulte des progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans la dĂ©tection de la maladie grĂące Ă  un diagnostic plus prĂ©coce, Ă  l’amĂ©lioration de la prise en charge thĂ©rapeutique et Ă  une diminution de la mortalitĂ© opĂ©ratoire.

Coloscopie chez l'enfant

La coloscopie est une exploration visuelle, qui sert Ă  mettre en Ă©vidence des anomalies du cĂŽlon. Cette technique est essentielle pour dĂ©terminer l'origine des symptĂŽmes digestifs prĂ©sentĂ©s par l’enfant. Le traitement destinĂ© Ă  la vidange colique par comprimĂ©s (Colokit) ne peut ĂȘtre utilisĂ© que pour les personnes de plus de 18 ans.

Les appareils

Les endoscopes doivent ĂȘtre adaptĂ©s au poids de l’enfant. Il convient donc d’utiliser un matĂ©riel pĂ©diatrique adaptĂ©. Pour les explorations du cĂŽlon chez le nouveau-nĂ© et le nourrisson, comme il n’existe pas de coloscope adaptĂ© Ă  cette classe d’ñge, on utilise un gastroscope pĂ©diatrique. De deux Ă  douze ans, on utilise un coloscope pĂ©diatrique de diamĂštre infĂ©rieur Ă  11 mm. AprĂšs douze ans, il est possible d’utiliser un coloscope pour adulte.

Préparation colique

Au cours des journĂ©es prĂ©cĂ©dant le test, l'enfant doit prendre des mĂ©dicaments par voie orale pour Ă©vacuer toutes les matiĂšres fĂ©cales et boire de grandes quantitĂ©s de liquides clairs. Il ne doit rien manger et il ne doit pas boire de liquide opaque durant cette pĂ©riode et jusqu’à l’examen. Ceci permet d’éviter de diminuer l’effet de la sĂ©dation ou de l’anesthĂ©sie requise pour effectuer la coloscopie. Il faut faire attention : une bonne prĂ©paration du cĂŽlon est indispensable. Elle permet un examen de meilleure qualitĂ© et rĂ©duit les risques.

Techniques d’anesthĂ©sie

La coloscopie se dĂ©roule toujours, quel que soit l’ñge de l’enfant, sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. La consultation d’anesthĂ©sie prĂ©alable est obligatoire. L’examen se dĂ©roule sous la surveillance du mĂ©decin anesthĂ©siste. La surveillance de l’enfant, aprĂšs la sĂ©dation, sera rĂ©alisĂ©e par un personnel formĂ© Ă  la pĂ©diatrie dans des locaux adaptĂ©s comprenant un monitorage comparable Ă  celui utilisĂ© pendant l’anesthĂ©sie.

AprĂšs l'examen

Une fois que l’enfant est rĂ©veillĂ© et en Ă©tat de boire, il peut rentrer Ă  la maison et recommencer Ă  manger normalement. Certains enfants peuvent se sentir malades aprĂšs le test et doivent ĂȘtre surveillĂ©s pendant quelque temps jusqu’à ce qu’ils se sentent mieux. Dans les suites de l’examen, l'apparition ou la persistance anormale de douleurs abdominales, de sang rouge ou de selles noires, de fiĂšvre ou de frissons, imposent de prĂ©venir votre gastro-entĂ©rologue, votre mĂ©decin traitant ou l'Ă©tablissement oĂč a Ă©tĂ© pratiquĂ©e la coloscopie.

Indications

Un enfant peut avoir besoin d’une coloscopie pour plusieurs raisons, notamment par la prĂ©sence de sang dans les selles, de diarrhĂ©es de cause inconnue, de douleurs abdominales pouvant rĂ©sulter d’une inflammation intestinale ou encore d'un suivi d’un Ă©tat chronique affectant le revĂȘtement des intestins.

Complications

Les complications chez l’enfant sont les mĂȘmes que chez l'adulte.

Histoire

Dans les années 1960, le Dr Niwa et le Dr Yamagata de l'Université de Tokyo ont développé l'appareil. AprÚs 1968, le Dr William Wolff et le Dr Hiromi Shinya ont été les pionniers du développement du colonoscope[7] - [8].Leur invention, en 1969 au Japon, était une avancée par rapport au lavement baryté et au sigmoïdoscope flexible, car elle permettait de visualiser et d'éliminer les polypes de tout le gros intestin. Wolff et Shinya ont plaidé pour leur invention et ont publié une grande partie des premiÚres preuves nécessaires pour surmonter le scepticisme quant à l'innocuité et à l'efficacité de l'appareil.

La coloscopie avec l'invention et le marché du CCD est dirigée par Fuji Film, Olympus et Hoya au Japon[9].En 1982, le Dr Lawrence Kaplan du Aspen Medical Group à St.Paul, MN a rapporté une série de cent coloscopies et endoscopies supérieures consécutives effectuées dans une clinique indépendante à des kilomÚtres de l'hÎpital le plus proche, démontrant la sécurité et la rentabilité de ces procédures ambulatoires. (Communication personnelle à la Commission mixte des soins ambulatoires, mai 1983).

Notes et références

  1. (en-US) « Postendoscopy Syndrome: “The Doctor Never Talked to Me” : Journal of Clinical Gastroenterology », LWW, vol. 33, no 5,‎ , p. 353-354 (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Source : Recommandations de la Société Française d'Endoscopie digestive - 2007
  3. A. Shavakhi, S. K. Ardestani, M. Taki et M. Goli, « Premedication with peppermint oil capsules in colonoscopy: a double blind placebo-controlled randomized trial study », Acta Gastro-Enterologica Belgica, vol. 75, no 3,‎ , p. 349–353 (ISSN 1784-3227, PMID 23082707, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en) Complications of colonoscopy in an integrated health care delivery system', Theodore R. Levin, Wei Zhao, Carol Conell, Laura C. Seeff, Diane L. Manninen, Jean A. Shapiro, Jane Schulman, Ann Intern Med.2006; 145: 880-886
  5. https://destinationsante.com/coloscopie-un-examen-utile-mais-pas-denue-de-risque.html
  6. (en) IEEE International Conference on Robotics and Automation, Design, Modeling and Control of a SMA-Actuated Biomimetic Robot with Novel Functional Skin", 2017, Advanced Medical Technologies Laboratory, University of Colorado Boulder, of : Ortega Alcaide, J., Pearson, L., Rentschler, M., "Design, Modeling and Control of a SMA-Actuated Biomimetic Robot with Novel Functional Skin," IEEE International Conference on Robotics and Automation (ICRA), Singapore, June, 2017.
  7. (ja) « パăƒȘă‚šăƒƒăƒˆïœœæ¶ˆćŒ–çźĄć†…èŠ–éĄ コロノă‚čă‚łăƒŒăƒ—ăźæŒżć…„ă€€(1) », sur www.pariet.jp (consultĂ© le )
  8. Wolff WI. (September 1989). "Colonoscopy: History and development". Am J Gastroenterol. 84 (9): 1017–25
  9. Wolff WI, Shinya H (September 1974). "Earlier diagnosis of cancer of the colon through colonic endoscopy (colonoscopy)". Cancer. 34 (Supplement S3): 912–931

Voir aussi

Articles connexes

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