Cabine téléphonique
Une cabine téléphonique est un édicule situé sur l'espace public (typiquement, le trottoir), muni d'un téléphone permettant d'émettre et, éventuellement, de recevoir des communications qui sont réglées avec une carte à puce (carte prépayée, carte bancaire), des pièces de monnaie ou des jetons. Contrairement au téléphone public sans cabine, la cabine téléphonique permet à celui qui téléphone ou y reçoit un appel, de s'isoler du bruit ambiant, d'y tenir une conversation privée, tout en étant abrité des intempéries. Elle permet également de téléphoner à toute heure, ce que ne permettaient pas les téléphones publics et cabines situés dans des bars, restaurants, hôtels et bureaux de poste, etc.[1].
Une cabine téléphonique peut recevoir des appels entrants grâce au numéro de téléphone fixe qui lui est affecté.
Certains pays ont disposé de cabines téléphoniques particulièrement iconiques, à l'instar des cabines téléphoniques rouges britanniques, des cabines jaunes en Allemagne, des cabines et téléphones publics américains popularisés par le cinéma, et des cabines norvégiennes, par exemple.
En raison de la généralisation des téléphones mobiles, la plupart des cabines ont disparu ou sont en voie de disparition et de démantèlement, mais par culture ou nécessité certains pays les maintiennent[2], et dans les pays qui ont cessé d'en faire usage certaines cabines restent en place ou sont réinstallées pour d'autres utilisations, recyclées en mini-bibliothèque, en bornes d'accueil pour défibrillateurs[3], en micro-restaurants, en locaux de concessionnaires à Londres[4] ou, au Japon, en téléphone pour parler aux morts[5], par exemple.
Histoire
L'invention du téléphone public à pièces est généralement attribuée à l'Américain William Gray, qui dépose un brevet le [6] à Hartford, Connecticut, États-Unis. En 1891, Gray fonde la Gray Telephone Pay Station Company pour exploiter son invention[7].
Pourtant, l'une des plus anciennes mention connues d'un service téléphonique date de 1878. Cette année-là Thomas Doolittle met en place une ligne téléphonique payante entre Bridgeport and Black Rock (en) à l'aide de deux cabines en bois et d'un câble télégraphique de remploi[8]. Le premier brevet d'un “cabinet téléphonique” date de 1883[9].
En France, les premières cabines téléphoniques sont exploitées à titre expérimental à Reims en 1883. Dans la foulée des cabines sont implantées également à titre expérimental à Lille, Roubaix et Tourcoing. L'acte d'officialisation de l'existence des cabines téléphoniques en France date de la publication du bulletin officiel du 31 décembre 1884 et du décret du 9 janvier 1885[10].
Les cabines téléphoniques en France
Histoire
La cabine téléphonique est apparue en France le , lors de la première Exposition internationale d'Électricité, à Paris. Ce fut la Société générale des téléphones, alors qu'elle était la seule entreprise privée offrant un service de communication téléphonique aux particuliers, qui avait eu l'idée d'isoler ses trente téléphones en démonstration dans des guérites en chêne capitonnées.
En France néanmoins, les cabines téléphoniques à proprement parler se limitent longtemps à des cabines installées à l'intérieur des bureaux de Postes, télégraphes et téléphones (France) et à quelques centaines puis milliers de cabines extérieures d'octobre 1955 au début des années 1970. Ce faible nombre de cabines sur la voie publique et la très lente croissance de leur nombre s'explique par une conception différente alors de la part de l'état, qui en restreignait délibérément l'accès, ne considérant pas cet outil de communication comme un service public mais comme un outil stratégique, et par une pression des débitants de boissons qui souhaitaient conserver le monopole des « Taxiphones » dans leurs établissements[11] - [12].
Les cabines téléphoniques désignent les habitacles, micro-architectures, édicules, cabines , aubettes, le plus souvent d'une forme qui s'apparente à celle d'une guérite, et l'appareil téléphonique qu'ils abritent.
Ces appareils munis de dispositifs de paiement se nomment le plus souvent du nom de la compagnie exploitante qui les exploite, tels que Taxiphone (1924), Pointphone (1985) ou Publiphone (1974), cette dernière dénomination étant celle de la compagnie exploitante des publiphones jusqu'à la fin de la commercialisation des télécartes.
En France le paiement des communications évolue, tout d'abord par timbre, par jetons, puis par monnaie et enfin par cartes de diverses technologies : à partir de 1978 débutent des tests publics avec des cartes magnétiques, des cartes holographiques à lecture laser, des cartes thermo-magnétiques puis la Carte à puce rigide se généralise à partir de 1984. Le mot télécarte entre dans le dictionnaire en 1990[13]. Dans d'autres pays plusieurs autres systèmes de cartes souples ou rigides seront adoptés, magnétiques ou à puces tandis qu'aux États-Unis (par exemple) des appareils à monnaie perdureront en service jusqu'à la fin des téléphones publics. L'apparition des télécartes permet de développer un nouvel espace publicitaire sur ces supports et amène un engouement imprévu pour ces cartes qui font très rapidement l'objet de collections, de publications spécialisées et de cotations, durant un peu moins d'une vingtaine d'années en France (de fin 1986 et l'apparition de la première carte publicitaire, jusqu'au début des années 2000 environ). Cet engouement s'évapore parallèlement au désintérêt progressif pour les cabines téléphoniques à partir des années 2000 provoqué par l'arrivée et la généralisation de l'usage des téléphones portables à la fin des années 90 puis par l'apparition des smartphones au milieu des années 2000. Le déclin de l'usage des cabines, inutilisées et dégradées, la fin de la commercialisation et de la validité des télécartes, puis l'oubli de ces outils par les plus jeunes générations qui ne les ont pas ou très peu utilisés ont entériné l'effondrement de l'intérêt porté aux télécartes, et donc de leur valeur de collection.
Après avoir emprunté diverses formes, y compris intégrées aux abribus, ce n'est qu'à partir de 1975 et l'annonce d'un grand plan de développement pour la publiphonie française (Plan 100 000 cabines) que des modèles standardisés de cabines téléphoniques vont être très rapidement déployés en France et devenir partie intégrante de l'espace public. Durant la première décennie de ce plan et malgré l'engouement qu'il suscite, ce déploiement se heurte aux vols et au vandalisme massif (1 cabine sur 10 est en dérangement pour cette raison à l'époque) et incite au développement rapide de publiphones à cartes et au remplacement systématique des appareils à monnaie par ces publiphones. Ce remplacement réduit le nombre d'appareils en dérangement pour vandalisme de 90% et permet un plein essor du parc de cabines téléphoniques jusqu'en 1997[14].
À l'apogée de ce service, au tournant 1997 - 1998, 241 000 cabines sont en place, mais le développement dès lors très rapide de la téléphonie mobile et de l'accès à Internet pour le grand public condamnent déjà la publiphonie à une fin inexorable, seulement ralentie par les obligations de service public de l'opérateur. La disparition graduelle de cette contrainte sonnera la dépose et le démantèlement de masse de la quasi-totalité des installations.
Évolution du nombre de publiphones en service sur la voie publique en France
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Déclin, suppressions, avenir
La suppression des 5 450 cabines encore en service en France (en septembre 2017) est planifiée pour la fin de l'année 2017[16] épilogue d'un déclin entamé avec l'apparition du téléphone portable. Depuis l'apogée de 241 000 cabines en 1998[17], leur nombre a décliné du fait d'un moindre usage et d'une moindre rentabilité. Malgré une baisse de leur fréquentation due à l'émergence de la téléphonie mobile, elles continuent d'être utilisées, notamment par des personnes insuffisamment équipées ou soucieuses de préserver leur anonymat, ou encore parce que les tarifs peuvent y être plus économiques vers certaines destinations.
En France, bien que l'exploitation du service de publiphonie (terme officiel) soit ouvert à la concurrence, l'ARCEP a confié la gestion des cabines publiques à l'opérateur du service universel, actuellement France Télécom (renommé ensuite Orange). L'opérateur historique a retiré progressivement les publiphones qu'il ne considère plus comme rentables, c'est-à-dire dont la durée d'utilisation est inférieure au seuil de cinq minutes par jour. 60 % des cabines ont disparu depuis 1997. Entre fin 2007 et 2008, la durée des communications a baissé de moitié.
Au nom du service universel, l'opérateur historique était tenu d'assurer un maillage minimum du territoire[18], même dans les zones géographiques de faible fréquentation où elles ne sont pas rentables : chaque commune devait ainsi être équipée d'au moins une cabine téléphonique, et des cabines supplémentaires doivent être installées au-delà de 1 000 habitants[19].
Les cabines françaises possédaient un système automatique d'alerte en cas de panne. La maintenance et le nettoyage de la cabine sont externalisés, la réparation des téléphones est assurée par un des 22 techniciens spécialisés. France Télécom semble s'acheminer vers une externalisation de cette maintenance des téléphones. Les syndicats accusent l'opérateur de délaisser ses cabines, ce qui repousserait les clients potentiels et accentuerait le phénomène de la vitre cassée.
Néanmoins, la croissance de la téléphonie mobile reste le facteur majeur de la baisse d'utilisation des publiphones. France Télécom affirme travailler sur une nouvelle version des cabines[20] - [21]. Un prototype de cabine téléphonique de nouvelle génération a vu le jour en 2010 à titre expérimental sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, celui-ci permettait notamment d'accéder à un navigateur Web et employait la technologie Voix sur IP[22] - [23] - [24].
Début 2014, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, questionne dans un avis paru au journal officiel l'utilité publique des cabines téléphoniques[25].
Citée par un article des Échos, Orange déclare qu'« entre 2000 et 2013, on a constaté 95 % de décroissance des usages. Et cela s’est accéléré depuis deux ans, on est actuellement à –47 % » ; à brève échéance, les cabines pourraient disparaître[26]. En avril 2015, Orange donne les chiffres suivants : il reste « près de 40 000 cabines au titre du service universel ». Ces cabines n'engendrent « qu’environ 12 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel » contre « 516 millions d’euros » en 2000. C'est alors que les autorités acceptent le démantèlement de ces cabines résiduelles[27] en sortant les cabines publiques du service universel[28] avec la loi Macron de 2015. De plus, certaines cabines téléphoniques sont désinstallées suite à l’arrêt des télécartes.
À Paris, la dernière cabine est démontée en juin 2017[29].
Dans certaines communes, les cabines sont conservées et parfois reconverties en mini-bibliothèques[30]. En septembre 2017, Le Figaro a dénombré 1 527 télécabines « sauvées » de cette manière[31].
En 2020, Stéphane Richard, PDG de Orange, déclare que seules vingt-six cabines subsistent en France[32], dont deux cabines en Haute-Garonne[28].
Le le collectif Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques (OIRCT)[33] revendiquant le « droit à vivre sans smartphone », remet en service une cabine téléphonique à Grenoble. C'est selon elle une « première mondiale » et elle projette d'en réinstaller 21 autres dans l'agglomération, alors que la seule ville de Grenoble en comptait autrefois 450 selon elle[34] - [35]. Le collectif grenoblois milite pour le droit à vivre sans portable et contre la numérisation généralisée[36].
Interrogée en septembre 2022 par les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'entreprise Orange déclare qu'il reste encore « 96 cabines à déposer » et « 14 cabines en fonctionnement »[37]. Le même mois, TF1 annonce 5 cabines toujours en service[38].
Couverture du territoire français
La loi française (reprécisée par l'arrêté du 14 février 2012) prévoit l'existence d'une cabine téléphonique par commune et d'une seconde cabine pour les communes de plus de 1 000 habitants[39]. France Télécom a été désignée en 2012 pour 2 ans, pour fournir la composante du « service universel » d’accès à des cabines téléphoniques publiques installées sur le domaine public ou à d'autres points d'accès au service téléphonique au public[40].
La loi dite Macron a été amendée par le Sénat le 14 avril 2015. Cet amendement accepté supprime l'obligation de service universel concernant la publiphonie à la condition que les communes concernées par le retrait soient couvertes par les réseaux mobiles 2G à fin 2016 et 3G fin 2017[41].
- Publiphone Type 800 à pièces, livré neuf durant dix années environ en France à partir de 1974.
- Cabine téléphonique type La parisienne, à simple porte, France (2006).
- Ansauvillers, France, Cabine téléphonique type La parisienne à double portes en verre sans montant en 2015, France. La cabine n'est plus entretenue ni utilisée depuis longtemps comme l'atteste son état.
Les cabines téléphoniques à l'étranger
Allemagne
L'Allemagne aurait inauguré le 12 janvier 1881, la première "cabine téléphonique" d'Europe sur la Potsdamer Platz à Berlin. Les États-Unis et la France, indiquent également avoir proposé la première cabine téléphonique et plusieurs dates variant entre 1878 et 1889 sont avancées pour le prouver.
De 1947 à 1994 les cabines jaunes de la Bundespost sont aisément reconnaissables. Au milieu des années 90, sous la gérance de Telekom, le nombre de cabines téléphoniques culmine en Allemagne à 160000. Fin 2022, 12000 cabines sont encore en service. Toutes les cabines à cartes subsistantes sont désactivées le 21 novembre 2022 tandis que les cabines à télécartes le sont à la fin janvier 2023. Leur démontage est planifié pour s'achever en 2025, mais outre les cabines conservées par des collectionneurs ou reconverties à d'autres usages, 3000 cabines subsisteront et seront modifiées pour accueillir des dispositifs d'amplification du signal des téléphones portables[42].
Le Musée de la communication de Berlin (de) possède une importante collection de cabines téléphoniques (une cinquantaine de pièces, toutes époques confondues)[43]. À proximité est érigé un mémorial de la “cabine téléphonique inconnue”[44].
- Mémorial de la cabine téléphonique inconnue, à Berlin, Leipziger Straße 9, Berlin-Mitte.
- Cabine allemande de 1932.
- Cabines installées par la Deutsche Bundespost, cabine gauche pour les utilisateurs de fauteuils roulants.
- Allemagne (un modèle contemporain).
- Pilier téléphonique au lieu de cabine.
Australie
En vertu de l'obligation de service universel (USO), le gouvernement exige légalement de l'opérateur Telstra qu'il veille à ce que les services téléphoniques standard et les téléphones publics soient « raisonnablement accessibles à tous les habitants de l'Australie ». Certaines communautés, notamment dans les régions reculées, dépendent des téléphones publics, de même que les personnes qui n'ont pas accès à un téléphone mobile.
À l'apogée du service, au début des années 1990, le pays comptait plus de 80 000 téléphones publics. Au , selon l'ACMA, il y avait environ 24 000 téléphones publics en Australie. Le 3 août 2021, alors qu'il restait 15 000 téléphones publics dans toute l'Australie, Telstra annonce que tous les appels à partir de téléphones publics vers des lignes standards locales et nationales de téléphones fixes et de mobiles en Australie deviendraient gratuits, et que Telstra ne prévoyait pas d'éliminer davantage de téléphones publics[45] - [46]. Un an plus tard, Telstra annonce avoir installé des points Wi-Fi gratuits sur 3000 de ses téléphones publics et planifier d'équiper l'ensemble des 15000 téléphones publics de son parc de la sorte[47].
Belgique
En Belgique, les premières cabines en aluminium sont déployées à partir de l'Exposition universelle de 1958. La société de télécommunications Belgacom, détenue majoritairement par l'État en exploite 18000 à l'apogée de leur déploiement, en 1997. En 2008, il en subsiste 8000 mais en 2013 l’utilisation moyenne d’une cabine étant tombée à une communication par mois, au , plus aucune cabine n'est en service[48]. La dernière cabine démontée se trouvait à Anvers[49] - [50].
Danemark
Le , les trois dernières cabines téléphoniques publiques du Danemark ont vu leurs lignes supprimées[51], elles étaient situées dans la ville d'Aarhus.
États-Unis
En 1995, 2,6 millions de téléphones publics[52] sont installés aux États-Unis. La très grande majorité d'entre eux fonctionne avec de la monnaie et quelques-uns sont adaptés pour la lecture de cartes téléphoniques et de cartes bancaires. Seulement 5 % d'entre-eux étaient encore en service en 2018 : environ un cinquième des 100 000 téléphones publics restants se trouvait à New York selon la FCC, mais ne subsistaient que 4 cabines téléphoniques à New York, toutes situées dans l'Upper West Side à Manhattan ; les autres étant des téléphones publics sans cabines (payphones) ou des appareils convertis en hotspots WiFi. Les appels entrants n'étaient plus disponibles, mais les appels sortants étaient gratuits. En , la ville de New-York confirme que, malgré un plan visant à supprimer des dizaines de téléphones publics, les cabines emblématiques continueraient d'être entretenues[53] - [54]. Le 23 mai 2022 les derniers téléphones installés dans l'espace public new-yorkais (qui ne sont pas des cabines mais des “payphones”) sont supprimés[55] - [56], mais des téléphones publics et des cabines téléphoniques subsistent un peu partout dans le pays et subsisteraient également dans la ville, même s'il semble impossible d'en dresser la liste. La plupart ne sont plus en service, mais il subsiste néanmoins toujours des appareils en fonction[57]. Les principales compagnies qui opéraient ces téléphones publics se sont retirées (Sprint en 2006, AT&T en 2008 et Verizon en 2011) et les téléphones publics encore en service sont désormais exploités par plus d'un millier de compagnies privées indépendantes aux conditions tarifaires qui leur sont propres mais souvent prohibitives pour les personnes qui ne possèdent pas de téléphones. Découlant de ce constat émergent des initiatives de remise en service de téléphones publics proposant des appels gratuits[58] - [59] - [60]. Parmi elles, Futel (en)[61] qui a réinstallé 13 téléphones publics à Portland au service des plus démunis et des personnes qui ne possèdent pas de téléphone ou qui refusent de souscrire à la numérisation généralisée de la société. Les appels sur ces appareils sont gratuits et Futel propose également gratuitement un service de messagerie vocale et de standard d'information.
Finlande
En 2007, les sociétés Finnet et TeliaSonera Finland suppriment leurs téléphones publics, et le dernier opérateur restant, Elisa Oyj, l'a fait au début de la même année[62].
Irlande
Eir, le transporteur de l'obligation de service universel en ce qui concerne les téléphones publics, a systématiquement supprimé les téléphones publics qui tombent sous l'exigence minimale de conservation, d'une moyenne mobile d'une minute d'utilisation par jour sur six mois[63].
En , 456 emplacements conservent des publiphones (aucun dans l'ensemble du comté de Leitrim), contre 1320 en [64].
Japon
- Reproduction de la première cabine téléphonique publique du Japon, installée en 1900. Collection du musée d'histoire technique NTT InterCommunication Center.
- Réplique d'une cabine de l'Ère Shōwa au Musée du rāmen de Shin-Yokohama.
- Kakegawa City
- Un modèle unique de téléphone accessible en voiture, à Nisshin
Il restait 109 000 cabines téléphoniques et téléphones publics en service en 2021, soit un peu plus d'un siècle après l’installation des premiers téléphones publics en 1900 à Tokyo (il y en a eu jusqu'à 935 000 en 1984). Verts pour les appels nationaux, gris pour l’international, ces téléphones sont assez peu utilisés et déficitaires pour les opérateurs mais ils sont maintenus pour les territoires isolés et pour leur utilité en cas de catastrophes naturelles puisque lors des derniers séismes et tsunamis le réseau mobile s'est très vite trouvé saturé ou en dérangement. De surcroit 61 800 téléphones spéciaux sont maintenus en service dans des lieux publics identifiés comme des centres d’évacuation potentiels et ne peuvent être utilisés qu’en cas de catastrophes[65].
Initiative singulière et insolite pour aider au deuil et à la mémoire, à Ōtsuchi, une cabine reliée à rien et appelée sur place « la cabine du vent » ou le « le téléphone du vent » a été maintenue pour parler aux morts[5]. Le roman “Ce que nous confions au vent”, de Laura Imai Messina se déroule dans ce cadre.
Jordanie
En 2004, la Jordanie est devenue le premier pays au monde à ne pas disposer de cabines téléphoniques de manière générale. La pénétration des téléphones mobiles/cellulaires dans ce pays est si élevée que les cabines téléphoniques ne sont pratiquement plus utilisées depuis des années. Les deux sociétés privées de services téléphoniques payants, à savoir ALO et JPP, ont fermé leurs portes, et il n'existe actuellement aucun service téléphonique payant[66].
Norvège
La dernière cabine téléphonique en état de marche en Norvège a été mise hors service en . Cependant, 100 de ces cabines téléphoniques ont été préservées dans tout le pays et sont protégées par les lois sur le patrimoine culturel[67].
- Cabine norvégienne ancienne (modèle fabriqué de 1933 à 1972).
Royaume-Uni
Bien qu'il ait existé de nombreux modèles de cabines standardisées depuis 1921 (K1 à K8, KX100, et variantes de ces modèles)[68], la cabine téléphonique rouge, ou Red telephone box (version K2 à K6, cette dernière étant la plus courante), est considérée comme une icône britannique[69] et reconnue comme telle dans le monde entier. Pour le grand public partout dans le monde c'est sans doute aussi le plus connu et le plus iconique des modèles de cabines téléphoniques, comme l'attestent les nombreux objets de décoration qui en sont dérivés.
L'opérateur téléphonique BT supprime régulièrement les cabines téléphoniques publiques des rues du Royaume-Uni. Elle est autorisée à supprimer un kiosque sans consultation à condition qu'il y ait un autre kiosque dans un rayon de 400 m (1 300 ft) à pied. Dans les autres cas, elle est tenue de se conformer aux règles de l'Ofcom en consultation avec l'autorité locale[70]. Certaines cabines téléphoniques rouges mises hors service ont été converties pour d'autres usages, comme l'hébergement de petites bibliothèques communautaires ou de défibrillateurs externes automatisés[71] - [72]. Malgré cela un grand nombre de cabines existent encore, maintenues dans leur usage initial pour 22000 d'entre-elles (en 2022), reconverties ou conservées par des collectionneurs, et un bon nombre sont conservés et classées à titre de monuments historiques[73].
- Cabine téléphonique à Londres, aux Docks de Saint Catherine.
- Cabines téléphoniques londoniennes, modèle créé par l'architecte Giles Gilbert Scott.
- Cabine téléphonique dans la campagne écossaise.
- Cabines téléphoniques vertes à Londres.
- Répliques de cabines rouges britanniques à South Lake, en Californie).
Suède
La première cabine téléphonique en Suède a été érigée en 1890. En 1981, on en comptait 44 000[74], mais en 2013, il n'en restait plus que 1 200, avec un retrait de la dernière en 2015[75]. Une enquête a montré qu'en 2013, seulement 1 % de la population suédoise en avait utilisé une l'année précédente[75].
Suisse
Le premier téléphone public de Suisse a été installé en à la poste du Fraumünster à Zurich. La Suisse comptait environ 40 000 cabines téléphonique en 1985, un maximum de plus de 58 000 en 1995 (pour près de 3 000 communes), puis leur nombre diminue régulièrement jusqu’en 2019.
Jusqu’à fin 2017, la Confédération Suisse confie le mandat de « service universel » à la société Swisscom, qui exige d'avoir un minimum d’une cabine publique par commune.
La dernière cabine de Suisse est démontée à Baden en Argovie le . La dernière cabine de Suisse romande est démontée le , ce qui fait l’objet d’émissions télévisuelles. Certaines cabines sont recyclées pour y créer notamment des boîtes d'échange (« Boîte à livres »), des points d'information, des cabinets d'art, ou encore des bornes de recharge pour smartphones[76] - [77] - [78].
Mises en service en 1979 et démontées en 2019, les anciennes cabines du Barfüsserplatz de Bâle sont réinstallées provisoirement à leur place en mars 2023 à l'occasion de l'exposition Hors usage – Le quotidien en mutation présentée au Musée historique de Bâle[79] - [80].
- Cabine téléphonique à Genève.
Dans la culture
Films et documentaires ayant une ou des cabine(s) téléphonique(s) pour sujet
- La cabina, moyen métrage espagnol de Juan José Plans, 1972. Le film se déroule dans une cabine téléphonique.
- Bill & Ted's Excellent Adventure (L'Excellente Aventure de Bill et Ted), de Stephen Herek, 1989. Dans se film les héros voyagent dans le temps avec une cabine téléphonique.
- Phone Game, de Joel Schumacher, 2002. Le film se situe presque intégralement dans une cabine téléphonique à New York.
- Mojave Phone Booth (en), est un film indépendant de John Putch, 2006. Il s'agit d'une fiction autour de la Mojave phone booth, une cabine réelle et iconique, isolée entre le Nevada et la Californie, en plein désert des Mojaves, aux États-Unis.
- Allô ? (2021), long-métrage de Floriane Devigne[81] - [82].
- La Cabine téléphonique au cinéma, de Luc Lagier, 2022[83] - [84] : 501e épisode de l'émission Blow Up d'Arte, passant en revue une grande partie des apparitions de cabines téléphoniques et téléphones publics dans l'histoire du cinéma. Ce documentaire est en partie la source du chapitre suivant.
Liste non exhaustive de films, téléfilms et séries télévisées dont une ou plusieurs scènes marquantes se déroulent dans une ou des cabine(s) téléphonique(s)
- I Know Where I'm Going! (Je sais où je vais) de Michael Powell et Emeric Pressburger, 1945.
- Dial M for Murder (Le crime était presque parfait) de Alfred Hitchcock, 1954.
- Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle, 1958.
- North by Northwest (La Mort aux trousses) de Alfred Hitchcock, 1959.
- Charade de Stanley Donen, 1963[85].
- The Birds (Les Oiseaux) de Alfred Hitchcock, 1963.
- Get Smart (Max la Menace) de Mel Brooks et Buck Henry, 1965 à 1969[86].
- Week-end de Jean-Luc Godard, 1967.
- Rosemary's Baby de Roman Polanski, 1968.
- Dirty Harry (L'Inspecteur Harry) de Don Siegel, 1971.
- Duel (téléfilm) de Steven Spielberg, 1971.
- The Godfather (Le Parrain) de Francis Ford Coppola, 1972.
- Le Magnifique de Philippe de Broca, 1973.
- The Conversation (Conversation secrète) de Francis Ford Coppola, 1974.
- La Gifle de Claude Pinoteau, 1974.
- Three Days of the Condor (Les Trois Jours du Condor) de Sydney Pollack, 1975.
- Peur sur la ville de Henri Verneuil, 1975[87].
- High Anxiety (Le Grand Frisson) de Mel Brooks, 1977[88].
- Superman de Richard Donner, 1978.
- The Rose de Mark Rydell, 1979.
- The Blues Brothers (Les Blues Brothers) de John Landis, 1980.
- Nighthawks (Les Faucons de la nuit) de Bruce Malmuth, 1981.
- La Boum 2 de Claude Pinoteau, 1982.
- Le père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré, 1982[89].
- Scarface de Brian De Palma, 1983.
- Vivement dimanche ! de François Truffaut, 1983[90].
- Love Streams de John Cassavetes, 1984.
- Commando de Mark L. Lester, 1985.
- Le téléphone sonne toujours deux fois de Jean-Pierre Vergne, 1985.
- The Falcon and the Snowman (The Falcon and the Snowman) de John Schlesinger, 1985.
- Jumpin' Jack Flash de Penny Marshall, 1986.
- La Bamba de Luis Valdez, 1987.
- 旺角卡門 (As Tears Go By) de Wong Kar-wai, 1988[91].
- Rain Man de Barry Levinson, 1988.
- The Blob (Le Blob) de Chuck Russell, 1988.
- Bill & Ted's Excellent Adventure (L'Excellente Aventure de Bill et Ted) de Stephen Herek, 1989.
- Miracle Mile (Appel d'urgence) de Steve De Jarnatt, 1989.
- GoodFellas (GoodFellas) de Martin Scorsese, 1990.
- The Bonfire of the Vanities (Le Bûcher des vanités) de Brian De Palma, 1990.
- True Romance de Tony Scott, 1993.
- Dumb and Dumber de Peter et Bobby Farrelly, 1994.
- Little Odessa de James Gray, 1994.
- Reality Bites (Génération 90) de Ben Stiller, 1994 : Le héros va dans une cabine téléphonique pour téléphoner avec son téléphone portable.
- GoldenEye de Martin Campbell, 1995.
- Die Hard with a Vengeance (Une journée en enfer) de John McTiernan, 1995.
- Fight Club de David Fincher, 1996[92].
- The Sweet Hereafter (De beaux lendemains) de Atom Egoyan, 1997.
- Chapeau melon et bottes de cuir de Jeremiah S. Chechik, 1998.
- Lola rennt (Cours, Lola, cours) de Tom Tykwer, 1998.
- Série de film Matrix de Lana et Lilly Wachowski, de 1999 à 2021.
- Harry Potter et l'Ordre du Phénix de David Yates, 2007[93]
- Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet, 2001.
- Assassination Tango de Robert Duvall, 2002.
- Punch Drunk Love de Paul Thomas Anderson, 2002.
- Phone Game de Joel Schumacher, 2003. (Toute l'intrigue du film tourne autour d'un homme isolé dans une cabine, proie d'un sniper)
- Anchorman: The Legend of Ron Burgundy (Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy) de Adam McKay, 2004.
- Dikkenek de Olivier Van Hoofstadt, 2006.
- OSS 117 : Le Caire, nid d'espions de Michel Hazanavicius, 2006.
- Pentagon Papers de Steven Spielberg, 2006.
- Mission: Impossible – Ghost Protocol (Mission impossible : Protocole Fantôme) de Brad Bird, 2011.
- La Rançon de la gloire de Xavier Beauvois, 2014.
- The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, 2014.
- Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez, 2018.
Programmes radiophoniques (documentaires et création radiophonique)
- Opéra radiophonique La cabine téléphonique, de Claude Arrieu, sur des paroles de Michel Vaucaire, 1959[94]] - [95].
Littérature
- Éric Bulliard, La cabine, Les Éditions de l'Hèbe, 2022. Roman inspiré de l'histoire de la célèbre cabine téléphonique du désert de Mojave[96].
- Laura Imai Messina, Ce que nous confions au vent, éditions 10/18, 2023. Le roman s'inspire de la cabine d'Ōtsuchi, au Japon[97] - [98].
Arts (arts plastiques, musique, théâtre et littérature)
- Cabine téléphonique bloquée, 1978-1979, de Françoise Sullivan[99].
- Le Havre, #015 est une photographie de la série “Nocturne” de Gilbert Fastenaekens réalisée en 1982[100]
- Zeitreise (Voyage dans le temps), 1995, d'Eric Hattan. Réplique d'une cabine téléphonique surdimensionnée à 116% et installée à Bienne : 16 fois par jour son téléphone sonnait et la personne qui décrochait pouvait entendre une horloge parlante de n'importe quelle origine dans le monde. En réaction à sa dégradation et sans en informer l'artiste, Swisscom dépouille plus tard la cabine de son contenu au lieu d'en assurer la maintenance comme initialement prévu, et en réaction à cet état de fait, l'artiste mure la cabine en 2000, comme on le ferait pour une maison. La cabine, très dégradée, est démontée fin décembre 2020 pour être déplacée devant l'un des ateliers de l'artiste, à Baulmes[101].
- Cabines est une série d'œuvres d'Ernest Pignon-Ernest réalisées en 1997 à Lyon et 1999 à Paris[102].
- En dérangement est un spectacle de rue présenté depuis 1998, et dans lequel le personnage principal essaie a tout prix de pénétrer dans la cabine qui lui résiste [103]
- Standard, dispositif pour téléphone public créé par Grégory Chatonsky en 2005 pour la Nuit blanche de Paris[104].
- Le Téléphone, une œuvre de Sophie Calle, conçue en collaboration avec Frank Gehry, installée à Paris sur le pont du Garigliano. Elle est inaugurée le 14 décembre 2006 et démontée le 12 mars 2012 à Paris[105].
- La cabine téléphonique aquarium est une œuvre de Benedetto Buffalino présentée à l'origine en 2007 à la Fête des lumières à Lyon, puis dans de multiples versions (avec des cabines de diverses origines) en France et à l'étranger, à Biarritz (2009), Port-Louis (2009), Gand (2012), Metz (2013), Durham (2013) et Nantes (2016)[106].
- Leurs voix, installation pour téléphone public créée par Grégory Chatonsky en 2008 pour le centre d'art Oboro à Montréal[107].
- Rendez-vous ! est une installation dans l’espace public, composée de cabines téléphoniques et de conteneurs poubelles fondus présentée dans l'exposition Downtown au Havre, en 2008[108].
- Concert pour 52 cabines téléphoniques d'Élodie Merland[109], le 15 mai 2010, lors de la nuit des musées. Vers 21 heure, durant environ 10 minutes, 52 personnes devant 52 partitions appellent avec leurs téléphones portables 52 numéros qui correspondent à des cabines téléphoniques situées entre Dunkerque et Toulon.
- Spy booth, œuvre de Banksy apparue en avril 2014 et détruite en août 2016[110].
- La cabine téléphonique mobile est une œuvre de Benedetto Buffalino présentée à Lavaur en 2017 [111].
- Once Upon a Place, 2017, installation d'Aman Mojadidi comprenant trois cabines téléphoniques installées à Times Square, à New York et permettant d’entendre les récits de 70 immigrés du monde entier vivants dans différents quartiers de la ville[112].
- Hors service d'Élodie Merland[113] : entre 2018 et 2021, retour sur les lieux des cabines de son Concert pour 52 cabines téléphoniques et réalise la photographie de l'espace vide qu'occupaient les 52 cabines disparues[114].
- Durant l'été 2019, la librairie Coiffard et Stéphane Phélippot installent dans l'space public 2 cabines téléphoniques britanniques repeintes en noir où l'on peut écouter des œuvres littéraires en composant le numéro de la date de naissance de leurs auteurs[115] - [116].
- Sophie Mouron en 2021[117].
- Projet Déconnexion[118] - [119]par Stéphanie Lacombe à l'initiative de la compagnie F.O.U.I.C, 2021[118].
- Allosaurus [même rue, même cabine], pièce de théâtre de Jean-Christophe Dollé et Clotilde Morgiève (compagnie F.O.U.I.C), 2022[120] - [121] - [122].
- Téléphone-moi, pièce de théâtre de Jean-Christophe Dollé et Clotilde Morgiève (compagnie F.O.U.I.C), 2022[123] - [124] - [125].
Cabines classées monuments historiques
- La cabine en novembre 2012.
- Les panneaux rouges (décembre 2015).
- À l'intérieur de la cabine téléphonique (décembre 2015).
- La porte pliante (décembre 2015).
Notes et références
Notes
- Ces chiffres ne comptabilisent que les cabines téléphoniques et téléphones publics installés sur la voie publique. Ces chiffres ne tiennent pas compte des publiphones et pointphones installés dans les hôtels, cafés et commerces, ni des cabines installées en intérieur dans les bureaux de postes.
Références
- Fanny Carmagnat, « Logique commerciale et logique de service public. L'exemple des cabines téléphoniques publiques », Sciences de la Société, no 42, , p.151-159 (lire en ligne).
- Par exemple par culture pour les britanniques et leurs célèbres cabines rouges et par nécessité au Japon, pour permettre de maintenir des communications possibles en cas de catastrophe naturelle
- batiactu.com
- Peugeot ouvre une concession dans une cabine téléphonique
- Au Japon, on parle aux morts dans une cabine téléphonique
- Communications: sending the message Par Thomas Streissguth
- Biographie de William Gray, en anglais.
- (en) Time. Now You Know: Where was the First Public Telephone Booth?
- (en) Time. R. Busteed Telephone cabinet
- Histoire de la publiphonie. I - Débuts du Téléphone Public (homologué PTT)
- Fanny Carmagnat, « Une approche sociotechnique de l'histoire du téléphone public ? », Réseaux, no 115, , p. 243-265 (lire en ligne).
- Le publiphone en France : d'un appareil de nécessité à une reconversion en pièce de collection de musée
- Historique de la télécarte
- Histoire de cabines
- Source : “Histoire de la Publiphonie Française” : “XXIV - Évolution du parc de publiphones installés sur la voie publique”
- « Les cabines téléphoniques seront toutes démontées d'ici à la fin de l'année », sur 20minutes.fr (consulté le )
- « Les cabines téléphoniques vont disparaître en 2017, et après? », La Tribune, 19 octobre 2015. (lire en ligne, consulté le )
- code des postes et des communications électroniques, art. L. 35-1 (3°)
- Arrêté du 18 novembre 2009 portant désignation de l'opérateur chargé de fournir la composante du service universel prévue au 3° de l'article L. 35-1 du code des postes et des communications électroniques (publiphonie)
- Cécile Ducourtieux, « Le Publiphone, espace menacé », Le Monde, (lire en ligne).
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- https://www.ladepeche.fr/2020/10/25/les-cabines-telephoniques-cest-bientot-fini-9161991.php
- La vieille histoire des cabines téléphoniques à Paris
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- VIDEO. Insolite : un collectif réinstalle plusieurs cabines téléphoniques à Grenoble, une "première mondiale"
- Contre la « numérisation de nos vies », Grenoble ressuscite les cabines téléphoniques
- Pour « le droit de vivre sans smartphone », un collectif réinstalle des cabines téléphoniques
- Cabines téléphoniques : en France, il en reste encore 14 qui fonctionnent
- VIDÉO - On a retrouvé l’une des 5 dernières cabines téléphoniques de France
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- La cabine téléphonique : comparée à un confessionnal !
- Fin des cabines téléphoniques : la fin d’une époque en images
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- Cabines téléphoniques : l’adieu à un témoin emblématique de la téléphonie fixe
- Le retour (éphémère) des cabines téléphoniques à Bâle
- Hors usage – Le quotidien en mutation
- Unifrance. Allô ? Long-métrage de Floriane Devigne
- Télérama. Les cabines, la France et moi
- Blow up - La cabine téléphonique au cinéma
- La Cabine téléphonique au cinéma - Blow Up - ARTE
- Charade (3/10) Movie CLIP - Tex Threatens Regina (1963) HD
- Scène de fin du générique introductif et de début du générique de fin : Get Smart Opening and Closing Credits and Theme Song
- Lieux de tournage. Peur-sur-la-ville. La cabine téléphonique.
- "High Anxiety"-phone booth-strangling scene.
- Scène de début de fil : appel téléphonique
- Lieux de tournage. Vivement dimanche !. La cabine téléphonique.
- Kissing scene in "As Tears Go By" (Scène de la cabine téléphonique)
- Fight Club - Payphone Scene
- harrypotterpages.wiki - Cabine téléphonique - Telephone box
- 1958, Claude Arrieu compose son opéra "La Cabine téléphonique" (l'année 1958 du titre est probablement une erreur, tout le reste de la page et l'émission parlent de 1959, et la précédente diffusion, en deuxième référence qui comporte un article moins fourni mais est mentionné en guise de confirmation, indiquait bien 1959 dans son titre)
- 1959 sur les ondes : Création de « La Cabine téléphonique » de Claude Arrieu
- Éric Bulliard ressuscite une cabine téléphonique du désert
- "Ce que nous confions au vent" de Laura Imai Messina : poésie et douceur pour un retour à la vie après un tsunami
- Ce que nous confions au vent
- Cabine téléphonique bloquée 1978-1979
- Galerie des Filles du calvaire : Gilbert Fastenaekens
- Disparition de la cabine téléphonique la plus mythique du pays
- Voir le site de l'artiste → menu “Interventions” → Menu “Cabines”
- Compagnie du Petit Monsieur. En dérangement (page du spectacle sur le site de la compagnie)
- Standard, dispositif pour téléphone public
- Émission D'art d'art ! : Le téléphone. Sophie Calle / Franck Gehry
- Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes. Benedetto Buffalino : La cabine téléphonique aquarium
- Leurs voix, installation pour téléphone public.
- Provence-Alpes Côte d'Azur. Anita Molinero : Rendez-vous !
- Élodie Merland. Concert pour 52 cabines téléphoniques
- "Spy Booth", œuvre de Banksy dénonçant les écoutes, détruite en Angleterre
- Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes. Benedetto Buffalino : La cabine téléphonique mobile
- À New York, des histoires d'immigrés au bout du fil
- Élodie Merland. Hors service (images, sur le site d'Élodie Merland)
- Transphotographique. Élodie Merland. Hors service.
- Des cabines téléphoniques pour écouter des œuvres littéraires
- À Nantes, une cabine téléphonique diffuse des livres audios
- La cabine téléphonique transformée en œuvre d’art
- EN IMAGES - Une cabine téléphonique à la piscine de Château-Gontier
- Stéphanie Lacombe. Projet Déconnexion
- [Avignon OFF 2022] Allôsaurus [même rue, même cabine] au Théâtre 11, 2022
- Festival Off Avignon. Allosaurus [même rue, même cabine]
- Allosaurus
- Avignon 2022 – Téléphone-moi : quand l’absence traverse les générations
- « Téléphone-moi » au festival Off d’Avignon : l’émotion au bout du fil
- Téléphone-moi, 2022
Voir aussi
Articles connexes
- Téléphone public
- Taxiphone
- Télécarte
- Cabine téléphonique rouge (cabines britanniques)
- Mojave Phone Booth
- Téléphone
- Borne internet
- Concours de bourrage de cabine téléphonique (en)
- Mobilier urbain
Liens externes
- Histoire de la Publiphonie Française : ressource de référence, la plus complète et précise en ligne sur le sujet.
- OIRCT - Observatoire International pour la Réinstallation des Cabines Téléphoniques
- (en) The Telephone box : ressource la plus exhaustive et précise en ligne sur tous les modèles de cabines téléphoniques britanniques.