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Mel Brooks

Melvin Kaminsky, dit Mel Brooks, est un réalisateur, acteur, producteur exécutif, scénariste, compositeur et producteur américain, né le à New York[1] - [2].

Mel Brooks
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Mel Brooks en 2010.
Nom de naissance Melvin Kaminsky
Naissance
New York, États-Unis
NationalitĂ© Drapeau des États-Unis AmĂ©ricaine
Profession Réalisateur, scénariste, producteur de cinéma
Films notables Les Producteurs
Frankenstein Junior
Le Shérif est en prison
La DerniĂšre Folie de Mel Brooks
La Folle Histoire du monde
La Folle Histoire de l'espace

Biographie

NĂ© dans une famille juive germano-russe [3] - [4] Ă  New York le , Mel Brooks travaille comme comique aprĂšs avoir servi dans l’armĂ©e de terre lors de la Seconde Guerre mondiale.

Avec Woody Allen, Neil Simon, Carl Reiner[5] et d’autres, il Ă©crit pour le Sid Caesar’s Your Show of Shows, lequel devient le Caesar’s Hour[6]. Mel Brooks et Buck Henry travaillent ensemble pour crĂ©er Ă  la tĂ©lĂ©vision la parodie d’espionnage Max la Menace (Get Smart) diffusĂ©e de 1965 Ă  1970, avec Don Adams.

Durant cette Ă©poque oĂč il est producteur de thĂ©Ăątre, il Ă©pouse en 1964 l’actrice Anne Bancroft (avec qui il a un fils Max en 1972, et reste mariĂ© jusqu'au dĂ©cĂšs d'Anne Bancroft en 2005) et corĂ©alise avec Ernest Pintoff son premier film : un court-mĂ©trage parodique sur l’art moderne intitulĂ© The Critic (en), qui remporte un Oscar. Il Ă©crit ensuite un scĂ©nario fondĂ© sur son expĂ©rience avec les producteurs de Broadway, qui devient son premier long mĂ©trage en tant que rĂ©alisateur : Les Producteurs (The Producers)[7] et qui remporte son deuxiĂšme et dernier Oscar. C'est lĂ  qu'il fait la connaissance de l'acteur qui devient son coĂ©quipier dans bon nombre de ses films, Gene Wilder. Lors de la sortie de son deuxiĂšme long mĂ©trage en 1970, Le MystĂšre des douze chaises (The Twelve Chairs), Hollywood critique le film comme Ă©tant trop juif. En 1974, alors qu'il est en train de tourner un de ses plus cĂ©lĂšbres films, Le shĂ©rif est en prison, Gene Wilder lui propose un scĂ©nario original. Il s'agit alors de Frankenstein Junior, une parodie du grand film des annĂ©es 1930, qui devient par la suite son film le plus cĂ©lĂšbre, avec Les Producteurs. Le rĂŽle d'Igor est alors jouĂ© par Marty Feldman. Le reste de la troupe est constituĂ© de Teri Garr, Cloris Leachman, Peter Boyle (apparaissant quelques annĂ©es plus tard aux cĂŽtĂ©s de Robert De Niro dans Taxi Driver) et on peut mĂȘme apercevoir Gene Hackman dans le rĂŽle de l'ermite aveugle.

Mel Brooks avec Anne Bancroft au festival de Cannes (1991).

En 1981, pour La Folle Histoire du monde, Mel est Ă  l'origine d'un morceau de rap intitulĂ© It's good to be the king (C'est bon d'ĂȘtre le roi) oĂč il apparaĂźt, dans cette sĂ©quence filmĂ©e, dĂ©guisĂ© en Louis XVI : le clip, extrait de son film, est un tube planĂ©taire. Mel rĂ©cidive avec d'autres morceaux rap comme Inquisition, sans toutefois connaĂźtre un succĂšs comparable Ă  It's good to be the king


Travaillant simultanĂ©ment comme scĂ©nariste, metteur en scĂšne et acteur, Mel Brooks obtint beaucoup de mauvaises critiques dues Ă  son style excessif. En 1983, aux cĂŽtĂ©s d’Anne Bancroft, il est seulement producteur et acteur dans le film To Be or Not to Be, remake du classique d’Ernst Lubitsch.

En tant que producteur, il Ɠuvre dans un registre beaucoup plus dramatique et au cours des annĂ©es 1980, au sein de sa sociĂ©tĂ© de production Brooksfilms il produit des projets aussi variĂ©s que La Mouche (The Fly), Elephant Man, Solarbabies (en), et 84 Charing Cross Road mettant en vedette Anne Bancroft.

En 1991, il fait une tentative de film non-parodique avec Chienne de vie (Life Stinks), mais le film est un Ă©chec. Il revient alors Ă  son domaine de prĂ©dilection, les parodies avec SacrĂ© Robin des Bois (Robin Hood : Men in Tights) et Dracula, mort et heureux de l'ĂȘtre (Dracula: Dead and Loving it).

Mel Brooks passe la deuxiĂšme moitiĂ© des annĂ©es 1990 Ă  jouer le rĂŽle d’Oncle Phil dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Dingue de toi sur NBC. En 2001, la version thĂ©Ăątrale des Producteurs, avec Nathan Lane et Matthew Broderick, connaĂźt un triomphe et bat un record en remportant un Grammy et douze Tony Awards mais aussi un oscar et un Emmy.

Mel Brooks fait partie des 16 artistes à avoir réalisé le grand chelem des récompenses américaines les plus prestigieuses, c'est-à-dire remporter : les Emmys, les Grammys, les Oscars et les Tony Awards[8].

Filmographie

RĂ©alisateur

Acteur

Doublage

Producteur

Scénariste

Discographie

Distinctions

RĂ©compenses

American Comedy Awards

  • 1987 : Lifetime Achievement Award pour l'ensemble de sa carriĂšre[10]
  • 1997 : Plus drĂŽle participation d'un invitĂ© dans une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e pour Dingue de toi (Mad About You)
  • 2000 : Plus drĂŽle participation d'un invitĂ© dans une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e pour Dingue de toi

American Film Institute Awards

British Academy Film Awards

Festival du film de Londres

CINE Golden Eagle Award

Drama Desk Awards

Drama League Awards

  • 2001 : Meilleure production d'une comĂ©die musicale pour The Producers (comĂ©die musicale)[16]

Prix Ernst Lubitsch[alpha 1]

Grammy Awards

Hugo Awards

Laurence Olivier Awards

  • 2005 : Meilleure comĂ©die musicale pour The Producers (comĂ©die musicale)[21]

Nebula Awards

  • 1976 : Meilleur scĂ©nario pour Frankenstein Junior[22]

New York Drama Critics' Circle Awards

  • 2001 Meilleure comĂ©die musicale pour The Producers (comĂ©die musicale)[23]

Online Film & Television Association

Oscars du cinéma

Outer Critics Circle Awards

  • 2001 : Meilleure comĂ©die musicale Ă  Broadway pour The Producers (comĂ©die musicale)[27]
  • 2008 : Meilleure nouvelle comĂ©die musicale Ă  Broadway pour Young Frankenstein (comĂ©die musicale)[28]

Primetime Emmy Awards

Saturn Awards

Stinkers Bad Movie Award

Tony Awards

Writers Guild of America Awards

Nominations

British Academy Film Awards

Behind the Voice Actors Awards

Daytime Emmy Awards

Drama Desk Awards

  • 2008 : Meilleures paroles pour Frankenstein Junior (comĂ©die musicale) (Young Frankenstein)

Drama League Awards

  • 2008 : Meilleure production d'une comĂ©die musicale pour Frankenstein Junior (comĂ©die musicale)

Gold Derby Awards

  • 2004 : Meilleur acteur invitĂ© dans une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e comique pour Larry et son nombril (Curb Your Enthusiasm)
  • 2006 : Meilleure chanson originale pour There's Nothing Like a Show on Broadway dans Les Producteurs (film, 2005) (The Producers)
  • 2008 : Pour l'ensemble de sa carriĂšre

Golden Globe Awards

Grammy Awards

  • 1961 : Meilleur album comique pour 2000 Year Old Man[19]
  • 1962 : Meilleur album comique pour 2001 Years With Carl Reiner And Mel Brooks[19]
  • 1964 : Meilleur album comique pour Carl Reiner And Mel Brooks At The Cannes Film Festival[19]
  • 1982 : Meilleur album comique pour Mel Brooks' History of the World, Part I[19]
  • 1982 : Meilleur album comique pour The Inquisition[19]
  • 2007 : Meilleure chanson Ă©crite pour un mĂ©dia visuel pour There's Nothing Like A Show On Broadway dans Les Producteurs (film, 2005)[19]
  • 2009 : Meilleur album de comĂ©die musicale pour Young Frankenstein (comĂ©die musicale)[19]

Rubans d'argent

Online Film & Television Association

  • 1997 : Meilleur acteur invitĂ© dans une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e comique pour Dingue de toi[40]
  • 1999 : Meilleur acteur invitĂ© dans une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e comique pour Dingue de toi[41]

Oscars du cinéma

Outer Critics Circle Awards

  • 2008 : Meilleure nouvelle partition pour Young Frankenstein[28]

Primetime Emmy Awards

Stinkers Bad Movie Awards

  • 1982 : Pire chanson dans un film pour The Inquisition dans La Folle Histoire du monde
  • 1998 : Lifetime Non-Achievement Award – The Hall of Shame pour l'ensemble de sa carriĂšre

Writers Guild of America Awards

  • 1969 : Meilleur scĂ©nario pour une comĂ©die pour Les Producteurs (film, 1968)[32]
  • 1971 : Meilleur scĂ©nario adaptĂ© pour Le MystĂšre des douze chaises (The Twelve Chairs)[32]
  • 1975 : Meilleur scĂ©nario adaptĂ© pour Frankenstein Junior[32]
  • 1977 : Meilleur scĂ©nario original pour La DerniĂšre Folie de Mel Brooks[32]

Honneurs

Notes et références

Notes
  1. Créé en Allemagne en 1957, le Ernst-Lubitsch-Preis est attribué à un film par la critique.

Références
  1. (en) « Mel Brooks », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  2. (en) David Denby, « Portrait of an Artist as an Old Man: Mel Brooks in His 90s », The Atlantic,‎ (ISSN 1072-7825, lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. (en) « On this day: Mel Brooks is born », sur thejc.com (consulté le ).
  4. (en) « Mel Brooks », sur jewishvirtuallibrary.org (consulté le ).
  5. (en-US) Ari Karpel, « Carl Reiner and Mel Brooks: Shtick With a Thousand Lives », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. (en-US) « Mel Brooks », sur Biography (consulté le ).
  7. (en) « Mel Brooks Facts », sur biography.yourdictionary.com (consulté le ).
  8. Clément Cusseau, « EGOT : 16 stars qui ont remporté au moins un Emmy, un Grammy, un Oscar et un Tony ! », sur allocine.fr, (consulté le ).
  9. (en-US) « The World According to Mel Brooks », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. (en) « First Annual American Comedy Awards, The (TV) », sur paleycenter.org (consulté le ).
  11. (en) « Mel Brooks 41st AFI Life Achievement Award Honoree », sur afi.com (consulté le ).
  12. (en) « Mel Brooks », sur bafta.org, (consulté le ).
  13. (en) « BFI Fellows », sur bfi.org.uk (consulté le ).
  14. (en) Jason Fraley, « 2015 CINE Golden Eagle winners announced », sur wtop.com, (consulté le ).
  15. (en) Kenneth Jones et Robert Simonson, « 2001 Drama Desk Winners Include Producers, Proof and Mnemonic », sur playbill.com, (consultĂ© le ).
  16. (en) « Award history », sur dramaleague.org (consulté le ).
  17. (de) « Mel Brooks (Ehrenauszeichnung) », sur lubitsch-preis.de (consulté le ).
  18. (en) Irene Lacher, « The Sunday Conversation: Mel Brooks on his ‘Young Frankenstein’ musical », sur latimes.com, (consultĂ© le ).
  19. (en) « List of Mel Brooks’s Grammy Awards history », sur grammy.com (consultĂ© le ).
  20. (en) « 1975 Hugo Awards », sur thehugoawards.org (consulté le ).
  21. (en) « Olivier Winners 2005 », sur officiallondontheatre.com (consulté le ).
  22. (en) « 1975 Nebula AwardsŸ », sur nebulas.sfwa.org (consulté le ).
  23. (en) « Past awards », sur dramacritics.org (consulté le ).
  24. (en) « Film Hall of Fame: Architects », sur oftaawards.com (consulté le ).
  25. (en) « Film Hall of Fame: Actors », sur oftaawards.com (consulté le ).
  26. (en) « 1969 : The 41st Academy Award Winners », sur oscar.go.com (consulté le ).
  27. (en) « Awards 2000-2001 », sur outercritics.org (consulté le ).
  28. (en) « Awards 2007-2008 », sur outercritics.org (consulté le ).
  29. (en) « List of Mel Brooks’s Emmy Awards history », sur emmys.com (consultĂ© le ).
  30. (en) « List of Mel Brooks’s Tony Awards history », sur tonyawards.com (consultĂ© le ).
  31. (en) « Writers Guild Awards Winners: 1995-1949 », sur awards.wga.org (consulté le ).
  32. (en) « Mel Brooks to Receive Screen Laurel Award », sur awards.wga.org, (consulté le ).
  33. (en) « Film Screenplay in 1975 », sur awards.bafta.org (consulté le ).
  34. (en) « Mel Brooks Award Wins / Nominations », sur behindthevoiceactors.com (consulté le ).
  35. (en) « Golden Globes: 4 Nominations », sur goldenglobes.com (consulté le ).
  36. (en) « Silent Movie », sur goldenglobes.com (consulté le ).
  37. (en) « High Anxiety », sur goldenglobes.com (consulté le ).
  38. (en) « The Producers », sur goldenglobes.com (consulté le ).
  39. (it) « Essere o non essere », sur comingsoon.it (consulté le ).
  40. (en) « 1st Annual TV Awards (1996-97) », sur oftaawards.com (consulté le ).
  41. (en) « 3rd Annual TV Awards (1998-99) », sur oftaawards.com (consulté le ).
  42. (en) « The 47th Academy Awards 1975 », sur oscars.org (consulté le ).
  43. (en) Todd Eastham, « Kennedy Center gala honors performing arts greats », sur Reuters, (consulté le ).
  44. (en) « Mel Brooks honored », sur walkoffame.com (consulté le ).
  45. « Mel Brooks laisse onze doigts sur le Hollywood Walk of Fame », Le Figaro (consulté le ).
  46. (en) Gregory Korte, « Mel Brooks steals the show at White House arts and humanities awards », sur eu.usatoday.com, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes
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