Peur sur la ville
Peur sur la ville est un film policier franco-italien écrit et réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1975.
RĂ©alisation | Henri Verneuil |
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Scénario | Henri Verneuil |
Musique | Ennio Morricone |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Cerito Films Mondial Televisione Film |
Pays de production |
France Italie |
Genre | Policier, action, thriller |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 1975 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le film met en vedette Jean-Paul Belmondo dans le rôle d'un commissaire de police parisien traquant un tueur en série qui terrorise la capitale. La distribution est complétée par Charles Denner, Adalberto Maria Merli, Lea Massari, ainsi que Rosy Varte et Jean-François Balmer, dont c'est l'un des premiers films.
Tourné au cours de l'automne 1974[1], le long-métrage, connu pour l'implication de Belmondo dans les cascades, qu'il exécute lui-même, dont celle sur le pont de Bir-Hakeim, sort en France en et rencontre un grand succès commercial avec près de quatre millions d'entrées.
Synopsis détaillé
Au dix-septième étage de la tour Les Poissons à Courbevoie, Nora Elmer (qui vient juste de perdre son mari) est réveillée par un coup de téléphone anonyme : un personnage mystérieux la menace de mort parce qu'elle a un amant qu'elle a continué à voir même après le décès de son mari. L'inconnu lui annonce qu'il va venir chez elle pour la tuer. Quand un homme sonne par erreur à sa porte, elle prend peur, fait un malaise cardiaque et se tue en tombant du balcon.
Le commissaire Letellier et son adjoint Moissac, de la brigade criminelle, sont chargés de l'enquête. Mais Letellier se désintéresse de l'affaire lorsqu'il apprend que son vieil ennemi, le gangster Marcucci, est de retour en ville. Deux ans plus tôt, Letellier a poursuivi Marcucci après un braquage dans les rues d'Asnières-sur-Seine ; non seulement le gangster a réussi à s'enfuir mais, en plus, un de ses collègues et un passant ont été tués dans la course-poursuite. À cause de ce double échec, Letellier a été viré de la brigade antigang pour être muté à la criminelle, ce qu'il n'a jamais admis.
Letellier est contacté par un homme se faisant appeler Minos, en référence à l'Enfer, le premier tome de la Divine Comédie, de Dante[N 1] : il annonce qu'il est responsable de la mort de Nora et qu'il va s'attaquer à toutes les femmes un peu trop libertines. Letellier et Moissac rencontrent plusieurs femmes récemment harcelées au téléphone par des maniaques, dont Hélène Grammont, infirmière dans un hôpital. En interrogeant Hélène, Letellier et Moissac rencontrent Pierre Valdeck, un infirmier borgne, mais dont l´oeil de verre est masqué par des lunettes noires. On ne tarde pas à découvrir peu après qu'il est également Minos.
Minos assassine une autre femme, Germaine Doizon, au nez et à la barbe de Letellier. Celui-ci le poursuit sur les toits et dans les rues de Paris. Pendant la poursuite, Minos perd son œil en verre, qui se casse, mais Letellier en récupère les morceaux. Alors qu'il talonne Minos, Letellier apprend par un de ses collègues que Marcucci est dans le coin : il laisse filer Minos pour aller régler ses comptes avec Marcucci. Poursuivi, ce dernier se réfugie dans le métro. Au cours d'une fusillade dans une rame, Letellier abat enfin Marcucci. Mais dès le lendemain, à cause de Minos, tous les journaux accusent le commissaire d'avoir laissé s'enfuir un tueur en série, pourtant bien plus dangereux, pour aller régler ses comptes avec un simple braqueur de banques.
Désavoué par ses supérieurs, Letellier se retrouve chargé de protéger Hélène Grammont, l'infirmière que Minos a aussi menacée de mort. Toutefois, Hélène est appelée en urgence et doit se rendre à l'hôpital. Letellier l'accompagne jusqu'au hall de l'établissement mais Minos attend Hélène dans son vestiaire et la tue.
Après ce nouvel échec, Letellier est plus motivé que jamais. Le laboratoire lui apprend que l'objet que Minos a perdu et qui s'est cassé est en fait un œil de verre. Valdeck s'étant audacieusement présenté au commissariat, avec son œil borgne, afin de signaler que toutes les victimes étaient passées par l'hôpital, Letellier comprend que le tueur Minos et l'infirmier Pierre Valdeck ne forment qu'une seule et même personne. En effet, Moissac, lors d'une précédente entrevue, avait sans y prendre garde approché son briquet de l'œil de verre de Valdeck, qui n'avait pas réagi, étant aveugle de ce côté. En investissant son appartement, Letellier et Moissac découvrent que Valdeck prévoit de tuer une actrice pornographique appelée Pamela Sweet. Entretemps, Valdeck jette une grenade devant une salle de cinéma où doit être diffusé un film montrant Pamela Sweet, faisant 1 mort et 17 blessés.
Démasqué, Valdeck se retranche dans l'appartement de cette star et la prend en otage avec toute sa famille. Il menace de les tuer tous et de faire exploser le quartier si les autorités ne répondent pas à ses exigences. Minos entend à la radio le témoignage de sa mère et l'analyse d'un psychiatre sur sa démence, ce qui le rend encore plus agressif. Letellier fait croire à Valdeck que ses conditions sont acceptées. Au petit matin, il fait passer un enregistrement téléphonique à Valdeck. Pendant ce temps, un hélicoptère fait descendre Letellier avec un harnais jusqu'à l'appartement. Il passe par la fenêtre et saute sur Minos, en continuant à le frapper même après l'avoir assommé ; ses collègues entrent dans l'appartement, sécurisent les otages, et interviennent avant qu'il ne le tue. Minos, inconscient, est emmené par trois policiers et le commissaire divisionnaire félicite Letellier de sa réussite. Letellier lui renvoie alors avec humour à la critique que son supérieur avait faite du genre petite tronche, gros bras.
Fiche technique
- Titre : Peur sur la ville
- RĂ©alisation : Henri Verneuil
- Scénario original : Henri Verneuil
- Adaptation : Henri Verneuil, Jean Laborde et Francis Veber
- Dialogues : Francis Veber
- Décors : Jean André[2]
- Costumes : Francesco Smalto
- Photographie : Jean Penzer
- Montage : Pierre Gillette
- Musique : Ennio Morricone, orchestre conduit par le compositeur, interprétation : Rosa Balistreri
- Assistants réalisateur : Philippe Lefebvre, Marc Grunebaum
- Bagarres réglées par Claude Carliez
- Cascades réglées par Dan Vieru - réalisées par Jean-Paul Belmondo (non crédité)
- Cascades automobiles : RĂ©my Julienne
- Bruitages : Daniel Couteau
- Générique : Les films Michel François
- Directeur de Production : Jacques Juranville
- Société de distribution : AMLF (France), Columbia Pictures (États-Unis)
- Budget : 12 millions de francs[3] (soit environ 9,2 millions d'euros en 2022)
- Pays d'origine : France, Italie
- Langue : français
- Format : couleur (Eastmancolor) – 35 mm – 1.66 : 1 – son mono
- Genre : policier, action, thriller
- Durée : 120 minutes
- Dates de sortie :
- France :
- États-Unis : première à New York le
- Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 43334 délivré le )[4]
Distribution
- Jean-Paul Belmondo : le commissaire principal Jean Letellier
- Charles Denner : l'inspecteur principal Charles Moissac
- Adalberto Maria Merli (doublé par Bruno Devoldère) : Pierre Valdeck / Minos
- Jean Martin : le commissaire divisionnaire Sabin
- Lea Massari : Nora Elmer
- Rosy Varte : Germaine Doizon
- Catherine Morin : Hélène Grammont
- Jacques Rispal : Cacahuète
- Henri-Jacques Huet : Julio Cortes, l'amant de Nora (« l'homme au cœur qui saigne »)
- Jean-François Balmer : Julien Dallas, l'étudiant (« moniteur à la faculté des sciences »)
- Roland Dubillard : le psychologue
- Giovanni Cianfriglia : Marcucci le braqueur
- Germana Carnacina : Pamela Sweet
- Henry Djanik : un inspecteur de police
- Louis Samier : l'inspecteur Duvielle
- Jacques Paoli : lui-mĂŞme
- Pierre Douglas : le journaliste Ă droite de Jacques Paoli
- Jean-Louis Fortuit : un inspecteur
- Gilberte GĂ©niat : la concierge de Germaine
- Philippe Brigaud : le commissaire de quartier
- Roger Riffard : le gardien Eugène Merclin
- Georges Riquier : le préfet
- Jean-Louis Le Goff : le sous-préfet
- Maurice Vallier : l'invité qui se trompe de porte
- Maurice Auzel : un inspecteur
- André Valardy : un journaliste de RTL
- Michel Berreur : un braqueur
- Marc Lamole : l'inspecteur du commissariat d'arrondissement
- Albert Delpy : le technicien de l'auditorium
- Marius Laurey : policier de l'identité judiciaire
- Éric Vasberg : un braqueur
- Jacques Mathou : le locataire dérangé par Letellier
- Francis Lax : voix du conducteur de la rame 603 (non crédité)
- Henri Verneuil : voix-off qui donne des instructions à la rame 603 (caméo vocal)
Lieux de tournage
La plupart des scènes extérieures ont été tournées à Paris, quelques scènes en proche banlieue, à Courbevoie et à Clamart (Hauts-de-Seine).
- Début du film avec défenestration de Nora Elmer (Lea Massari) :
- Tour Les Poissons, 20 rue de Bezons (au sud-est de la place Charras Ă Courbevoie), non loin de La DĂ©fense.
- Scène de fusillade de la banque d'Asnières-sur-Seine (la B.N.D.I.) :
- Marches de la mairie.
- Visite des policiers chez l'amant de Nora Elmer :
- Rue Eugène-Poubelle (16e arrondissement).
- Filature de Marcucci :
- Champs-Élysées, rue du Faubourg-Saint-Honoré (avec passage devant le palais de l'Élysée).
- Scènes de poursuite de Marcucci par le commissaire Letellier (Belmondo) :
- Gare RER d'Auber (9e arrondissement) ;
- Gare RER de Charles-de-Gaulle - Étoile (8e arrondissement) ;
- Ligne 6 du métro de Paris dont le pont de Bir-Hakeim (avec la scène où Belmondo se tient debout sur le toit de la rame de métro).
- Scènes de poursuite de Minos :
- Scènes de l'hôpital :
- Hôpital Antoine-Béclère (Clamart), nommé Hôpital de la Trinité dans le film.
- Scènes d'arrivée chez Germaine Doizon et poursuite sur les toits :
- Cité d'Antin (9e arrondissement) ;
- Galeries Lafayette Haussmann (9e arrondissement).
- Scène de l'écoute des bandes :
- Studios Ferber (20e arrondissement).
- Scène de l'arrestation du moniteur d'université (Jean-François Balmer) dans une cabine téléphonique :
- Croisement du boulevard Vincent-Auriol et de la rue Nationale (ex-place Mallarmé, 13e arrondissement).
- Scènes finales de la prise d'otages :
- Front de Seine (15e arrondissement) avec la tour Avant-Seine.
Autour du film
- On peut entendre la voix d'Henri Verneuil qui donne des instructions Ă la rame 603.
- Pour la scène de la poursuite dans le métro, et diminuer le risque de chute pour Jean-Paul Belmondo, Verneuil a fait circuler le métro à vitesse réduite, mais a maintenu sur la bande-son le volume sonore de sa vitesse normale.
- Dans le film, Pierre Valdeck / Minos porte un œil de verre dissimulant un œil gauche tout rouge. En réalité, Adalberto Maria Merli avait un œil gauche parfaitement normal (il porte en fait une prothèse oculaire en latex). Par ailleurs, son vrai œil est visible à travers ses lunettes dans la scène où Valdeck fait sa déposition au commissariat à la suite de la mort de sa collègue Hélène Grammont (qu'il a lui-même tuée).
- Lors de la scène finale, on peut voir des gendarmes effectuer une descente en rappel depuis l'hélicoptère que venait d'utiliser Belmondo. Il s'agit de vrais gendarmes jouant leurs propres rôles, et présentant ainsi au public une petite unité créée deux ans plus tôt : le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN)[5].
- Le film a inspiré La Cité de la peur en 1994 au trio comique Les Nuls. Ce dernier contient plusieurs références implicites au film d'Henri Verneuil.
- La scène tournée dans l'atelier rempli de mannequins est inspirée d'une scène tournée par Stanley Kubrick dans Le Baiser du tueur (Killer's Kiss), son deuxième long métrage sorti en 1955.
- Le film est sorti en France le , le jour même de l’anniversaire de Jean-Paul Belmondo, qui fêtait ses 42 ans.
- Le personnage joué par Léa Massari porte le nom de Nora Elmer : ce nom est déjà porté par le personnage principal de Maison de poupée, de Joseph Losey, en 1973. Il est joué par Jane Fonda et est libellé Nora Helmer, avec un H initial.
Sortie et accueil
Peur sur la ville sort en salles le , jour des 42 ans de Jean-Paul Belmondo, et bénéficie d'une importante promotion d'un montant de 1,2 million de francs[6]. L'affiche du film présente deux particularités : Belmondo porte une tenue, inspirée de celle portée par Steve McQueen sur l'affiche du film Bullitt, qu'il ne porte pas dans le film[6], et le nom de l'acteur apparaît pour la première fois en gros en haut de l'affiche, tel une marque[6]. Le second procédé devient ensuite l'élément incontournable des affiches des films de Belmondo, reprenant la même graphie, jusqu'au Solitaire en 1987, même si les affiches des grandes pièces de théâtre jouées par l'acteur au début des années 1990 poursuivent la pratique.
Accueil critique
Lors de sa sortie, Peur sur la ville a connu un accueil critique partagé en France[7] et aux États-Unis.
La revue Positif évalue négativement le film, le comparant aux « plus mauvais films policiers américains » en raison d'une « absence totale d'arrière-plan social », de la « schématisation excessive des caractères » et de l'« accumulation des lieux communs »[7]. Jeune Cinéma note qu'« Henri Verneuil offre au public français le premier grand film du giscardisme policier » et qu'il s'agit d'un « coup de poing idéologique en contrepoint des coups de poing nocturnes du ministre de l'intérieur »[7].
Le New York Times a déclaré qu'il « semble que ce soit deux films complètement différents »[8], tandis que le Los Angeles Times pense que les séquences d'action « divertissent un film par ailleurs banal »[9].
Box-office
Peur sur la ville sort dans une combinaison de départ de 120 salles, dont 27 rien qu'à Paris[10]. Le film prend directement la première place du box-office en faisant un bon démarrage avec 566 178 entrées[11], dont 186 007 entrées à Paris[10]. Le film reste deux mois en tête du box-office français avant d'être délogé par Tommy et de chuter en troisième place, mais ayant déjà enregistré 2 415 718 entrées depuis sa sortie[12]. Dans la capitale française, il est resté six semaines consécutives en tête du box-office parisien avec un cumul de 648 195 entrées[10]. Il quitte le top 30 hebdomadaire le avec 2 952 104 entrées[13]. Au , Peur sur la ville enregistre un résultat de 3 106 296 entrées, se classant en deuxième position du box-office annuel de 1975[14]. Lors de sa sortie initiale, le film enregistre 3 357 643 entrées selon le CNC[10]. Le film ressort en mars 1982 et totalise 591 103 entrées supplémentaires, portant le cumul à 3 948 746 entrées[10] - [15].
Le film rencontra également un grand succès en Allemagne de l'Ouest, où il totalisa 1 150 000 entrées et en Espagne, où il finira avec 920 190 entrées au box-office[16].
Le film totalise trois millions d'entrées en Italie, 1,15 million d'entrées en Allemagne, 920 000 entrées en Espagne et 48 495 entrées en Suède[10] - [16]. Le film est également vu par 90 056 spectateurs au Japon, 86 779 en Grèce et 190 153 en Suisse
Aux États-Unis, le film a rapporté 1 082 752 $ sur quatre semaines[10].
Notes et références
Notes
- Cette référence est confirmée dans la scène où Letellier et Moissac quittent l'hôpital et découvrent, dans leur voiture, le livre de la Divine Comédie (aux classiques jaunes Garnier) emballé dans un paquet cadeau. Mais la citation lue par Moissac Minos, c'est la terrible voix de la conscience qui juge les intentions et qui prononce les condamnations ne se trouve pas dans la traduction de Dante. Néanmoins, elle correspond au rôle de Minos juge à la porte de l’enfer. Minos, chez Dante, incarne la conscience selon plusieurs interprétations, et l’œil de verre de celui qui se fait appeler Minos peut faire penser à l’œil d'Abel dans la conscience de Victor Hugo. La phrase lue par Moissac dans le livre pourrait être un mot intercalé par le Minos du film, mais Moissac lit visiblement une page du livre sans feuille volante. Elle pourrait se trouver dans la préface (rien dans celle de Henri Longnon aux éditions Garnier 1999) ou un commentaire du livre.
Références
- « Site consacré au film » (consulté le ).
- Fiche de Jean André, sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr, consultée le 14 juillet 2013.
- Matériel de promotion du film.
- Fiche du film Peur sur la ville, sur cnc.fr, consultée le 17 février 2015.
- « Le GIGN: 40 ans de fortes personnalités et de cohésion sans faille », sur 20minutes.fr, article du 28 février 2014 (consulté le ) : « Il cite la descente rapide depuis un hélicoptère le long d'une corde, immortalisée dans le film Peur sur la ville (1975) avec la participation de gendarmes du groupe ».
- « Peur sur la ville : Promotion », sur chgilles.free.fr (consulté le ).
- « Jean Paul Belmondo Story : Fiche du film : Peur sur la ville », sur bebelstory.chez-alice.fr (consulté le ).
- Richard Elder, « Belmondo Is Sleuth in 'Night Caller' », New York Times,‎ , p. 51
- Kevin Thomas, « Movie Review: Belmondo Agile in 'Night Caller' », Los Angeles Times,‎ , e10
- Peur sur la ville, sur boxofficestar2.eklablog.com, publié le 10 juin 2018, consulté le 11 juin 2018.
- « BO Hebdos France 1975 (page 39) », sur archives-box-office.eklablog.com (consulté le ).
- « BO Hebdos France 1975 (page 30) », sur archives-box-office.eklablog.com (consulté le ).
- « BO Hebdos France 1975 (page 16) », sur archives-box-office.eklablog.com (consulté le ).
- « BO Annuel 70's (page 3) », sur archives-box-office.eklablog.com (consulté le ).
- Peur sur la ville, chiffres clé, sur jpbox-office.com.
- (en) Peur sur la ville sur l’Internet Movie Database
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Quelques dialogues