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DĂ©mence

La dĂ©mence (du latin dementia signifiant « folie ») ou trouble neurocognitif majeur[1] - [2] est une sĂ©rieuse perte ou rĂ©duction des capacitĂ©s cognitives suffisamment importante pour retentir sur la vie d'un individu et entraĂźner une perte d'autonomie. Les fonctions cĂ©rĂ©brales particuliĂšrement atteintes peuvent ĂȘtre la mĂ©moire, l'attention, et le langage. Elle peut ĂȘtre temporaire, Ă  la suite d'une lĂ©sion cĂ©rĂ©brale majeure ou d'un dĂ©clin psychologique Ă  long terme.

DĂ©mence
Description de l'image An old man diagnosed as suffering from senile dementia. Colo Wellcome L0026689.jpg.
Classification et ressources externes
CISP-2 P70
CIM-10 F00-F07
CIM-9 290-294
DiseasesDB 29283
MedlinePlus 000739
MeSH D003704
Patient UK Dementia-pro

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Le terme de dĂ©mence, en mĂ©decine, est un terme technique qui ne doit pas ĂȘtre confondu avec la signification commune de ce terme dans le langage courant (folie furieuse). Les dĂ©mences sont synonymes de neurodĂ©gĂ©nĂ©rescences. Elle est classiquement dĂ©finie comme un affaiblissement psychique profond, global et progressif qui altĂšre les fonctions intellectuelles fondamentales et dĂ©sintĂšgre les conduites sociales. Elle atteint la personnalitĂ© en ce qui concerne le fait d'« ĂȘtre raisonnable », c'est-Ă -dire dans le systĂšme de ses valeurs logiques, de connaissances, de jugement et d'adaptation au milieu social. La dĂ©mence a d'abord Ă©tĂ© dĂ©finie par son caractĂšre de dĂ©chĂ©ance progressive, incurable. Les progrĂšs thĂ©rapeutiques depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle (par exemple avec traitement de la paralysie gĂ©nĂ©rale) ont permis de relativiser cette image. Il n'en reste pas moins que « spontanĂ©ment » la dĂ©mence Ă©volue vers une aggravation progressive et la dĂ©chĂ©ance psychique terminale (Henri Ey, 1970).

Historique

À la fin du XIXe siĂšcle, la dĂ©mence Ă©tait un concept clinique plus Ă©tendu, qui impliquait maladie mentale et plusieurs incapacitĂ©s psychosociales incluant les cas qui peuvent ĂȘtre rĂ©versibles[3]. La dĂ©mence se rĂ©fĂšre Ă  un individu ayant perdu la « raison », et s'applique Ă©galement Ă  certaines maladies mentales, des maladies « organiques » comme la syphilis qui peuvent causer de graves sĂ©quelles cĂ©rĂ©brales et la dĂ©mence associĂ©e Ă  l'Ăąge gĂ©riatrique.

La démence chez les aßnés, souvent appelée à tort démence sénile[4] ou sénilité, reflÚte l'idée répandue mais fausse, que le grave déclin des facultés mentales serait liées au processus normal de vieillissement[5]. En 1907, une maladie organique connue sous le nom de maladie d'Alzheimer a été décrite. Elle a été associée à des changements cérébraux microscopiques.

Durant les périodes 1913-1920, la schizophrénie est définie, et le terme de démence précoce a été suggéré pour qualifier le développement de la démence de type sénile dÚs le plus jeune ùge.

En 1976, le neurologue Robert Katzmann pense qu'il y aurait une connexion entre la « dĂ©mence sĂ©nile » et la maladie d'Alzheimer[6]. Katzmann pense que la plupart des dĂ©mences sĂ©niles qui surviennent (par dĂ©finition) aprĂšs 65 ans, sont pathologiquement identiques Ă  la maladie d'Alzheimer avant l'Ăąge de 65 ans et ne devraient nĂ©anmoins pas ĂȘtre traitĂ©es diffĂ©remment. Il note le fait que la « dĂ©mence sĂ©nile » n'Ă©tait pas considĂ©rĂ©e comme une maladie, mais qu'elle fait plutĂŽt partie de la vieillesse[7]. Katzmann croit ainsi que la maladie d'Alzheimer, si celle-ci survient Ă  l'Ăąge de 65 ans, est rĂ©pandue, et non rare, et la cinquiĂšme, voire quatriĂšme, cause principale de mortalitĂ©.

Au XXIe siÚcle, un nombre d'autres types de démence ont été différenciés de la maladie d'Alzheimer et des démences vasculaires (les deux formes les plus communes). Cette différence est basée sur l'examen anatomopathologique des tissus cérébraux et notamment de leur symptomatologie. Les différentes formes de démence ont un pronostic différent, et diffÚrent également par leurs facteurs de risques épidémiologiques. Les causes étiologiques, incluant celles de la maladie d'Alzheimer, restent cependant inconnues.

Selon les recommandations de l'HAS, en 2018, le terme démence est remplacé par trouble neurocognitif majeur[2].

Signes et symptĂŽmes

La dĂ©mence n'est pas seulement un problĂšme de mĂ©moire, mais aussi de dĂ©sorientation, de perte de capacitĂ© Ă  apprendre, Ă  retenir ou Ă  se rappeler les expĂ©riences passĂ©es. Elle cause Ă©galement un trouble des pensĂ©es, des sensations et activitĂ©s (Gelder et al. 2005). Ces problĂšmes mentaux et comportementaux peuvent gravement diminuer la qualitĂ© de vie des patients, et de l'entourage. Quand la dĂ©mence empire, les individus peuvent se nĂ©gliger eux-mĂȘmes, crier, se lamenter, mettre leur santĂ© en pĂ©ril, devenir incontinents (Gelder et al. 2005).

La dĂ©pression affecte 20–30 % des individus souffrant de dĂ©mence, et environ 20 % d'entre eux souffrent d'anxiĂ©tĂ©[8]. La psychose (souvent, sentiments de persĂ©cution) et l'agitation/humeur agressive accompagnent souvent la dĂ©mence. Ces troubles de l'humeur peuvent ĂȘtre traitĂ©s indĂ©pendamment[9].

Dans les stades Ă©voluĂ©s de la dĂ©mence, les individus sont gĂ©nĂ©ralement dĂ©sorientĂ©s dans le temps (ignorant le jour, la semaine, le mois ou l'annĂ©e) et dans l'espace (ignorant oĂč ils se trouvent), ne reconnaissent plus des personnes familiĂšres, et ont des difficultĂ©s croissantes Ă  communiquer, souvent avec des troubles du comportement. Certains troubles du comportement (rire sans raison apparente, parler tout seul, agitations, rĂąles, cris et lamentations notamment) semblent combler un besoin, communiquer un besoin et/ou rĂ©sulter d'une frustration ou d'autres affects nĂ©gatifs tels qu'une intense douleur morale[10].

Les symptĂŽmes sont rĂ©versibles ou irrĂ©versibles, selon l'Ă©tiologie de la maladie. Moins de 10 % des cas ont des causes pouvant ĂȘtre soignĂ©es par traitement. Les formes les plus communes de dĂ©mence incluent : maladie d'Alzheimer, leucoaraiose, dĂ©gĂ©nĂ©rescence lobaire frontotemporale, dĂ©mence sĂ©mantique et dĂ©mence Ă  corps de Lewy. Il est Ă©galement possible qu'un patient puisse montrer d'autres caractĂ©ristiques de dĂ©mence.

ÉpidĂ©miologie

EspĂ©rance de vie corrigĂ©e de l'incapacitĂ© concernant les dĂ©mences sur 100 000 habitants en 2002
  • no data
  • ≀ 50
  • 50-70
  • 70-90
  • 90-110
  • 110-130
  • 130-150
  • 150-170
  • 170-190
  • 190-210
  • 210-230
  • 230-250
  • ≄ 250

Une Ă©tude de 2005 estime la prĂ©valence globale de la dĂ©mence Ă  24,3 millions, avec 4,6 millions de nouveaux cas de dĂ©mence par an. Le nombre d'individus affectĂ© pourrait doubler Ă  81,1 millions d'ici 2040[11]. La plupart se trouvent dans les pays dĂ©veloppĂ©s. Par ailleurs, 60-70 % des individus atteints de dĂ©mences souffriraient de la maladie d'Alzheimer.

Les troubles cognitifs modĂ©rĂ©s atteindraient un peu moins du quart des personnes ĂągĂ©es de plus de 70 ans aux États-Unis. L'Ă©volution vers un tableau dĂ©mentiel concernerait 10 % de ces personnes par an[12].

Diagnostic

Diagnostic clinique

Le diagnostic repose sur les critĂšres de dĂ©mence du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV). La recherche de ces critĂšres impose une Ă©valuation de plusieurs fonctions cognitives. Des outils simples pouvant ĂȘtre utilisĂ©s en mĂ©decine non spĂ©cialisĂ©e ont Ă©tĂ© mis au point pour aider le diagnostic de dĂ©mence.

Les recommandations de la Haute Autorité de santé (France)[13] préconisent la réalisation du MMS pour évaluer l'état cognitif sans que cela ne préjuge du diagnostic. Toute personne présentant un trouble neurocognitif identifié par un médecin généraliste doit consulter un médecin spécialiste de la mémoire (consultation mémoire), celui-ci posera un diagnostic étiologique[2].

D'autres tests de repĂ©rage, simples, peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en pratique quotidienne : Le test Codex[14] est un test simple et rapide, rĂ©alisable en trois minutes qui permet d'approcher avec une trĂšs bonne fiabilitĂ© le diagnostic de dĂ©mence. Sa sensibilitĂ© est de 92 % et sa spĂ©cificitĂ© de 85 % par rapport aux critĂšres de rĂ©fĂ©rence du DSM-IV.

Le MoCA (« Montreal Cognitive Assessment »)[15] est une batterie de tests rapide (10 minutes) qui explore diffĂ©rentes fonctions cognitives et qui a l'avantage d'ĂȘtre validĂ© dans de nombreuses langues.

Une Ă©valuation neuropsychologique approfondie peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par des psychologues spĂ©cialisĂ©s (neuropsychologues) permettant de caractĂ©riser prĂ©cisĂ©ment les fonctions psychologiques altĂ©rĂ©es et prĂ©servĂ©es (cognitions, affects, Ă©motions, personnalitĂ©).

Il n'y a aucun examen complémentaire qui puisse aider au diagnostic de démence, qui reste un diagnostic posé sur la clinique. En particulier, ni la biologie, ni l'imagerie cérébrale n'apportent de contribution au diagnostic positif de démence.

Diagnostic différentiel

Une dépression de la personne ùgée peut mimer un syndrome démentiel (on parle alors de « pseudo-démence du sujet ùgé »), ou l'accompagner. Le taux de suicide est, au Danemark, trois à dix fois plus élevé chez les personnes ùgées atteintes de démence, aprÚs que cette maladie a été diagnostiquée chez elles[16], probablement parce qu'elles connaissent l'évolution de la maladie. Ces sujets ne veulent pas devenir un poids pour leurs proches à la suite de la perte de leurs capacités cognitives. Celui qui passe à l'acte laisse généralement préalablement entendre qu'il pense qu'il serait meilleur pour ses proches qu'il soit mort, notent les chercheurs.

MĂȘme sans diagnostic mĂ©dical de dĂ©mence prĂ©alable, le dĂ©clin lent des fonctions cognitives (d'origine dĂ©mentielle ou non) d'un patient peut entraĂźner une dĂ©pression.

Causes

Elles sont potentiellement nombreuses et souvent encore mal comprises, mais toujours au moins en partie liĂ©es Ă  une dĂ©gradation du systĂšme nerveux central dans un contexte de pathologies systĂ©miques (lupus, maladie de Gougerot-Sjögren)[17], de syndromes bien dĂ©finis[17] (maladies d'Alzheimer, dĂ©mence frontotemporale[18], maladie de Parkinson[19], dĂ©mence striatale ou maladie de Creutzfeldt-Jakob/maladie de la vache folle le plus souvent) ; 10 % des cas Ă©tait des « dĂ©mences vasculaires »[20] (2e cause de dĂ©mence aprĂšs la maladie d’Alzheimer)[21]. Les symptĂŽmes peuvent cacher divers types de problĂšme sous-jacent, gĂ©nĂ©tiques, neuronaux, microbiens, alimentaires, sociopsychologiques (douleur, dĂ©pression, anxiĂ©tĂ©, ennui/isolement social, personnalitĂ© instable ou prĂ©morbide, stress post-traumatique, dĂ©shydratation) dont certaines peuvent trouver des solutions non-pharmacologiques[22]... Les causes peuvent ĂȘtre explorĂ©es via des marqueurs biologiques (comme les marqueurs du LCR), ou par l'imagerie cĂ©rĂ©brale (IRM ou imagerie mĂ©tabolique)[17]. Les causes sont parfois infectieuses (ex : Neurosyphilis[23]), notamment chez le sujet jeune Selon Paulin & Pasquier (2012) « Plus l’ñge de dĂ©but est prĂ©coce, plus les causes gĂ©nĂ©tiques et mĂ©taboliques, potentiellement traitables, sont frĂ©quentes »[24].

Une étude a récemment confirmé que vivre longtemps dans un environnement bruyant (souvent également pollué, le bruit étant souvent généré par la circulation ou un environnement industriel) est associé à un risque accru de développer une démence de type maladie d'Alzheimer[25] récente (2020) de l'Université du Michigan qui confirme de précédents travaux[26]. Une hausse du bruit ambiant moyen de 10 décibels augmenterait de 36% le risque de déficience cognitive légÚre, et de 30 % le risque de maladie d'Alzheimer. C'est alors surtout la vitesse de perception, mais pas toujours un déclin cognitif[26].

Prévention

Une vie saine, caractĂ©risĂ©e par une alimentation saine, l'absence de tabagisme et d'alcoolisme, la pratique d'activitĂ©s physiques, avec absence de diabĂšte, d'isolement social et de dĂ©pression diminue le risque de dĂ©mence, mais une Ă©tude publiĂ©e en 2019, basĂ©e sur l'incidence de la dĂ©mence chez 6 352 NĂ©erlandais de 55 ans et plus, a montrĂ© que ce bĂ©nĂ©fice disparaĂźt « chez les personnes prĂ©sentant une prĂ©disposition gĂ©nĂ©tique Ă©levĂ©e Ă  la maladie »[27].

Une consommation modĂ©rĂ©e d'alcool (biĂšre, vin, ou autres boissons alcoolisĂ©es) pourrait peut-ĂȘtre rĂ©duire les risques de dĂ©mence[28] - [29] - [30] mais alors avec un risque accru de cancer.

Une alimentation humaine de type rĂ©gime mĂ©diterranĂ©en peut possiblement rĂ©duire les risques[31], notamment dans le dĂ©clin cognitif liĂ© Ă  l'Ăąge chez des Espagnols Ă  forts risques cardiovasculaires oĂč le rĂ©gime mĂ©diterranĂ©en non seulement aboutit Ă  de meilleurs rĂ©sultats cognitifs comparĂ© Ă  un simple rĂ©gime pauvre en graisse mais aussi amĂ©liore les performances cognitives aprĂšs 6 ans de rĂ©gime riche en huile d'olive et noix[32]. L'effet semble ĂȘtre dĂ» Ă  la richesse en antioxydants qui rĂ©duisent les radicaux oxydatifs et contreraient ainsi le stress oxydatif qui est toxique pour le cerveau, que ce soit pour les vaisseaux nourriciers des neurones ou pour les neurones directement[33] - [34].

Une étude a démontré un lien entre la pression artérielle sanguine élevée et le développement de la démence. L'étude, publiée dans le journal Lancet Neurology de juillet 2008, affirme que les médicaments baissant la pression du sang réduisaient la démence de 13 %[35] - [36] - [37].

Des activités cognitives pratiquées réguliÚrement peuvent réduire le risque de démence vasculaire ou d'Alzheimer[38] : apprentissage d'une nouvelle langue[39], pratique de jeux de société[40] - [41] ou d'un instrument de musique. En 2012, une étude a montré que les personnes ùgées utilisant des ordinateurs semblent avoir un risque réduit de démence[42].

Types de démences connues

La « démence sénile », terme désormais peu employé par les professionnels et rejeté par certains d'entre eux[43] - [44], désigne toute forme de démence survenant chez une personne ùgée, quelle qu'en soit la cause[43].

DĂ©mences curables

Certaines démences sont évitables (démence alcoolique par exemple). Peu de démences sont curables une fois installées (1,5 % environ à ce jour) ;

Les traitements les plus fréquents sont alors :

  • neurochirurgicaux ; en cas de tumeurs bĂ©nignes, hydrocĂ©phalie chronique de l’adulte (dite « Ă  pression normale »), hĂ©matome sous-dural, causes qui sont aisĂ©ment rĂ©vĂ©lĂ©es par l’imagerie cĂ©rĂ©brale ;
  • antibiotiques ou mĂ©dicamenteuses ; en cas de dĂ©mence infectieuse (syphilis, VIH, neuroborrĂ©liose de Lyme, maladie de Whipple) ;
  • endocriniens ou carentiels (rarement efficaces mais permettant de rendre certaines dĂ©mences rĂ©versibles).

La guĂ©rison n'est cependant pas toujours complĂšte ou durables du malade. Il est parfois au moins possible de traiter des affections concomitantes rĂ©versibles (qui selon Michel & Sellal en 2011, aggraverait la dĂ©mence dans prĂšs d’un quart des cas)[45].

Divers

Depuis juillet 2007, dans le cadre du Plan national Maladies rares[46] (PNMR), un centre de rĂ©fĂ©rence a Ă©tĂ© labellisĂ© pour la prise en charge des personnes atteintes des dĂ©mences rares suivantes : dĂ©mence ou dĂ©gĂ©nĂ©rescence fronto-temporale (DFT), paralysie supranuclĂ©aire progressive (PSP), dĂ©gĂ©nĂ©rescence cortico-basale (DCB) et aphasie primaire progressive (APP). Ce centre de rĂ©fĂ©rence des DĂ©mences Rares[47], est localisĂ© Ă  l'hĂŽpital de la SalpĂȘtriĂšre Ă  Paris et travaille en collaboration avec 12 centres de compĂ©tence rĂ©gionaux, pour amĂ©liorer la prise en charge des patients et des familles sur toute la France.

Notes et références

  1. Collectif HAS, « Parcours de soins des patients prĂ©sentant un trouble neurocognitif associĂ© Ă  la maladie d'Alzheimer ou Ă  une maladie apparentĂ©e », Les parcours de soins,‎ , p. 1 (lire en ligne) :
    « Un trouble neurocognitif (TNC) : une rĂ©duction acquise, significative et Ă©volutive des capacitĂ©s dans un ou plusieurs domaines cognitifs. Ce dĂ©clin cognitif est persistant, non expliquĂ© par une dĂ©pression ou des troubles psychotiques,souvent associĂ© Ă  un changement de comportement, de personnalitĂ©. Un TNC majeur (anciennement dĂ©mence) : une rĂ©duction acquise, significative et Ă©volutive des capacitĂ©s dans un ou plusieurs domaines cognitifs,suffisamment importante pour ne plus ĂȘtre capable d’effectuer seul les activitĂ©s de la vie quotidienne(perte d’autonomie): gĂ©rer son budget, ses traitements, faire ses courses, utiliser les transports, le tĂ©lĂ©phone.Ce trouble diffĂšre d’un syndrome confusionnel. »
  2. Collectif, « Guide parcours de soins des patients prĂ©sentant un trouble neurocognitif associĂ© Ă  la maladie d’Alzheimer ou Ă  une maladie apparentĂ©e », Les parcours de soins - HAS,‎ (lire en ligne) :
    « Le terme de dĂ©mence est remplacĂ© aujourd’hui par trouble neurocognitif majeur. Dans un trouble neurocognitif majeur, les dĂ©ficits cognitifs interfĂšrent avec l’autonomie dans les actes du quotidien, ce qui signifie qu’une aide est nĂ©cessaire pour accomplir les activitĂ©s instrumentales de la vie quotidienne, comme payer ses factures ou gĂ©rer ses mĂ©dicaments. »
  3. (en) Berrios GE, Dementia during the seventeenth and eighteenth centuries: a conceptual history, vol. 17, (PMID 3324141, DOI 10.1017/S0033291700000623), p. 829–837.
  4. « Démence sénile », sur Santeweb (consulté le ).
  5. Association Alzeihmer France, « Alzeihmer et la démence, ressources », sur alz.org/fr (consulté le )
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  14. Site Web du test Codex.
  15. Montreal cognitive assessment
  16. Étude danoise coordonnĂ© par Annette Erlangsen, UniversitĂ© d'Aarhus, avec le Pr Yeates Conwell (psychiatrie gĂ©riatrique, Centre MĂ©dical de l'UniversitĂ© de Rochester) et le Pr Steven H. Zarit (GĂ©rontologie, UniversitĂ© de Pennsylvanie, États-Unis), ayant portĂ© sur plus de 2 millions de personnes ĂągĂ©es de 50 ans et plus, suivis de 1990 Ă  2000, publiĂ©e le 29 fĂ©vrier 2008 dans la revue American Journal of Geriatric Psychiatry. Remarque : ces chiffres proviennent de donnĂ©es hospitaliĂšres et ne prennent pas en compte les suicides qui concerneraient des patients soignĂ©s que par des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes.
  17. Serge Bakchine et Marie-Odile Habert, « Classification des dĂ©mences : aspects nosologiques », MĂ©decine NuclĂ©aire, vol. 31, no 6,‎ , p. 278–293 (DOI 10.1016/j.mednuc.2007.04.005, lire en ligne, consultĂ© le )
  18. Christian DerouesnĂ©, Lucette Lacomblez, Nicole Fiori et Marie-Christine GĂ©ly-Nargeot, « Apathy in frontotemporal dementia and Alzheimer's disease: are there distinct profiles? », GĂ©riatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement, vol. 10, no 1,‎ , p. 107–115 (ISSN 1760-1703 et 1950-6988, DOI 10.1684/pnv.2012.0315, lire en ligne, consultĂ© le )
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Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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