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Tacrine

La tacrine (ou tétrahydroaminacrine) est une substance médicamenteuse utilisée dans le traitement palliatif de la maladie d'Alzheimer[2].

Tacrine
Image illustrative de l’article Tacrine
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Identification
Nom UICPA 1,2,3,4-tétrahydroacridin-9-amine
Synonymes

tétrahydroaminacrine

No CAS 321-64-2
No ECHA 100.005.721
No CE 206-291-2
Code ATC N06AA18 N06DA01
DrugBank APRD00690
PubChem 1935
SMILES
InChI
Apparence Solide
Propriétés chimiques
Formule C13H14N2 [Isomères]
Masse molaire[1] 198,263 7 ± 0,011 8 g/mol
C 78,75 %, H 7,12 %, N 14,13 %,
Propriétés physiques
T° fusion 183,5 °C

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Mais elle peut être également employée dans le dopage sportif.

La tacrine est un principe actif seulement utilisé dans le médicament Cognex sous sa forme de chlorhydrate de tacrine, ou chlorhydrate de 1,2,3,4-tétrahydro-9-acridinamine.

À température ambiante, le chlorhydrate de tacrine prend la forme d'une poudre blanche, de saveur amère. Il est soluble dans l'eau distillée, l'acide chlorhydrique 0,1 M, le tampon acétate (pH 4), le tampon phosphate (pH 7,0-7,4), le méthanol, le diméthylsulfoxyde, l'éthanol et le propylène glycol.

Historique

Dans les années 1940, en Australie, la tacrine fut utilisée pour limiter les dépressions respiratoires entraînées par la morphine sans modifier ses effets analgésiques. En 1945, la molécule de tacrine est synthétisée pour la première fois par Albert et Gledhill. En 1953, Shaw et Bentley découvrent que la molécule a des propriétés anticholinestérasiques. Ce sont ces propriétés de la tacrine qui seront à l'origine d'essais cliniques chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer quelques années plus tard. Ces essais seront controversés.

Le mĂ©dicament contenant la tacrine est utilisĂ© pour la première fois dans les annĂ©es 1960 comme anesthĂ©siant, puis dans les annĂ©es 1980 pour des essais cliniques. Il est distribuĂ© depuis 1993 aux États-Unis et depuis 1994 en France.

C'est Ă  cause de son hĂ©patotoxicitĂ© que le mĂ©dicament Cognex, Ă  base de tacrine, est retirĂ© de la vente le . Il est remplacĂ© par le donezepil (Aricept), la galantamine (Reminyl) et la rivastigmine (Exelon) qui n’ont pas montrĂ© de toxicitĂ© hĂ©patique.

Avant la commercialisation du Cognex, la tacrine a Ă©tĂ© sujet Ă  controverse. En William Koopmans Summers (en) (psychiatre californien) a publiĂ© un article (expliquant un essai clinique sur la tacrine et ses effets bĂ©nĂ©fiques sur 17 patients atteints de la maladie d’Alzheimer) dans le New England Journal of Medicine. Celui-ci est accompagnĂ© d’un Ă©ditorial signĂ© par Kenneth L. Davis (en), sommitĂ© mondiale de la maladie d’Alzheimer.

Dans les jours suivants, W.K. Summers reçoit des milliers d’appels de médias, de scientifiques, car il n’a pas encore obtenu l’aval de la Food and Drug Administration (FDA).

Dans les semaines qui suivent, il reçoit la visite d’un inspecteur de la FDA, pour l’avertir de l’examen de ses dossiers.

Pendant plusieurs années, il y a une bataille entre le psychiatre et la FDA, avec l’intervention de hauts fonctionnaires du gouvernement, industriels, personnes de la haute société et médias. La FDA dénonce W.K. Summers pour ne pas avoir été rigoureux dans son essai clinique et ne pas avoir respecté la confidentialité et la proportionnalité des patients placebo avec les patients réellement traités.

Trois mois après la publication, il y a une réunion de scientifiques, des représentants de l’industrie pharmaceutique et des autorités de contrôle du médicament à Bethesda (Maryland) pour mettre au point un nouvel essai clinique dans plusieurs établissements, en attendant la validation ou non de la FDA.

C’est cette attente qui conduit à plusieurs événements dans les années qui suivent :

  • des personnes âgĂ©es malades faisant une veille sur la pelouse de la FDA, encerclĂ©es par des policiers ;
  • des personnes campent nuit et jour devant la porte de W.K. Summers pour avoir le traitement ;
  • des associations de patients intentent des procès Ă  la FDA ;
  • la FDA fait un procès au fabricant de la tacrine ;
  • WK Summers menace de se suicider devant le bâtiment de la FDA.

Il faut Ă©galement savoir que pendant que la FDA et WK Summers se livraient bataille, la tacrine ne pouvait pas ĂŞtre commercialisĂ©e mais les patients arrivaient Ă  se procurer le traitement, avant mĂŞme que le processus rĂ©glementaire ne soit fini, en passant par le « club d’acheteurs » localisĂ© notamment au Canada, au Costa Rica et aux Bahamas. En , avant mĂŞme la publication de l’article, WK Summers avait crĂ©Ă© une sociĂ©tĂ© Ă  but lucratif, la « Solo Research Inc. », dont la brochure offrait l’accès au traitement pour 12 000 dollars par an. WK Summers affirme l’avoir crĂ©Ă©e pour financer ses recherches et par la suite l’avoir transformĂ©e en fondation Ă  but non lucratif. En 1992, la FDA n’a toujours pas autorisĂ© le lancement de la tacrine et demande Ă  WK Summers d’écrire une lettre de rĂ©tractation, ce qu’il refuse et donne une lettre de « clarification » qui ne sera jamais publiĂ©e. En 1992, la FDA n’a toujours pas autorisĂ© le lancement de la tacrine, ce qui entraine une nouvelle manifestation des familles de malades devant l’immeuble de la FDA le . Ă€ la mi-1993, les divers essais sur une dizaine de milliers de patients montrent que le mĂ©dicament est relativement efficace et sans danger sĂ©rieux. C’est en que la FDA donne son feu vert pour le laboratoire Parke-Davis. Jusqu’au mois de , la tacrine est le seul mĂ©dicament contre la maladie d’Alzheimer. Après celui-ci, une molĂ©cule concurrente est autorisĂ©e aux États-Unis.

Forme et présentation du médicament

Le mĂ©dicament Ă  base de tacrine se prĂ©sente sous forme de gĂ©lules dosĂ©es diffĂ©remment : 10 mg, 20 mg, 30 mg ou 40 mg. Ce sont des gĂ©lules sĂ©curisĂ©es, de type C et de taille 7,33/7,64 mm. Elles sont produites par le laboratoire Parke-Davis, et suivent un code couleur en fonction du dosage :

  • pour 10 mg, les gĂ©lules sont vert foncĂ© et chair ;
  • pour 20 mg, les gĂ©lules sont bleues et chair ;
  • pour 30 mg, les gĂ©lules sont orange et chair ;
  • pour 40 mg, les gĂ©lules sont violettes et chair.

Pharmacocinétique

La demi-absorption est de 10 Ă  37 minutes, qui est due au principe actif lipophile.

La biodisponibilité est réduite de 30 à 40 % en cas de prise concomitante avec des aliments, non modifiée pour une prise une heure avant le repas ou la prise d'antiacides.

La concentration plasmatique est au maximum pour 1,5 heure. L'augmentation de la posologie se fait par palier.

Les gĂ©lules ne peuvent ĂŞtre prescrites que par un neurologue, un psychiatre, un mĂ©decin polyvalent gĂ©riatre, ou un mĂ©decin exerçant en gĂ©riatrie rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l'article L.356 du code de la santĂ© publique (CSP)[3]. La première prescription nĂ©cessite une fiche d'initiation de traitement en plus d'une ordonnance de prescription de tacrine et de dosage des ALAT. La dĂ©livrance de la tacrine se fait par pĂ©riode de deux semaines pendant les 3 mois de traitement puis mensuellement.

Usages

  • Maladie d'Alzheimer.
  • Retour Ă  la normale Ă  la suite d'une dĂ©pression respiratoire due Ă  l'administration de morphine pour des fins analgĂ©siques.
  • Retour Ă  la normale Ă  la suite d'une sĂ©dation postopĂ©ratoire.
  • Prolongement du relâchement musculaire mĂ©diĂ© par la succinilcholine.
  • Antagonisation de la tubocurarine.
  • Antagonisation de la surdose de barbiturique (pays scandinaves).
  • Retour Ă  la normale Ă  la suite du « delirium » provoquĂ© par des agents anticholinergiques.
  • En addition de la morphine pour le traitement des stades de douleurs chroniques intraitables.
  • Traitement de la dyskinĂ©sie tardive.
  • Traitement de la sclĂ©rose latĂ©rale amniotrophique.
  • Sida.

Essais cliniques

Essais cliniques relatés par…
Étude Année Pays Nombre de patients Doses de THA Durée
Summers 1986 États-Unis 12 Dose unique 4 mois
Chatellier 1990 France 67 T125 + L400

T125 + L400 THA ou non

4 semaines 

4 semaines 4 mois

Gauthier 1990 France 52 TM400 + L775

arrĂŞt traitement T ou P (+L) arrĂŞt

10 semaines

4 semaines 8 semaines 4 semaines

Eagger 1991 Angleterre 89 Groupe A :

T + L arrĂŞt  PT + PL Groupe B : inverse TM150 + L10800

13 semaines

4 semaines 13 semaines

Davis 1992 États-Unis 632 P – T40 – T80

T40 – P – T80 T40 – T80 – P P P ou T40 ou T80 T (dose optimale)

6 semaines 2 semaines 6 semaines 6 semaines

Farlow 1992 États-Unis 468 1. b=P

d=T20 f=T40 2. b=P ou T20 d=T20 pi T40 f=T40 ou T80 groupe a, c, e= mĂŞme posologie pendant 2 semaines

6 semaines 6 semaines

Knapp 1994 États-Unis 663 a=P 

b, c, d=T40 a=P b, c, d=T80 a=P b=T80 c, d=T120 a=P b=T80 c=T120 d=T160

6 semaines

6 semaines 6 semaines 12 semaines

Solomon 1996 États-Unis 12 patients de l’étude Knapp T120 ou T160 21 mois
Marseille 1995 France 144 T40 ou T80 ou T120 ou T160 6 mois minimum
Grenoble 1996 France 66 T80 ou T120 ou T160 12 mois

LĂ©gende :

  • T= THA ; P=placebo ;
  • L=lĂ©cithine ;
  • TXX = dose de THA administrĂ©e par jour (mg) ;
  • TMXX = dose maximale de THA administrĂ©e par jour (mg) ;
  • LXX = dose de lĂ©cithine administrĂ©e par jour (mg) ;
  • PT = placebo THA ;
  • PL = placedo lĂ©cithine.

MĂ©canisme d'action

Le mécanisme d'action de la tacrine reste méconnu.

Sur le système cholinergique

Sur les systèmes de neurotransmission

Sur les canaux sodopotassiques

La tacrine bloque les canaux sodium et potassium.

Action

Il a été démontré que les patients atteints de la maladie d'Alzheimer présentent un déficit cholinergique. C'est-à-dire, que l'activité de l'acétylase et de l'acétylcholinestérase est réduit. Or l'acétylcholinestérase est une enzyme qui assure la synthèse d'acétylcholine à partir de choline et d'acétyl Co-A, dans les terminaisons axonales. Il y a donc un déficit en neurotransmetteurs. La tacrine est un inhibiteur réversible et non compétitif des cholinestérases. En empêchant l'action de l'acétylcholinestérase qui se fixe sur les récepteurs muscariniques, la tacrine permet à l'acétylcholine de rester plus longtemps dans la terminaison axonale et ainsi d'agir sur les sites postsynaptiques. La stimulation postsynaptique entraîne un rétablissement de la conduction nerveuse améliorant ainsi les capacités cognitives du patient. Cependant la stimulation présynaptique entraîne une libération d'acétylcholine moins importante mais puisque la tacrine agit en coopération avec l'acétylcholine (fixation sur un site allostérique des récepteurs), cela diminue les pertes en acétylcholine et offre un meilleur résultat en présence de tacrine.

Le calcium joue Ă©galement un rĂ´le dans la dĂ©gĂ©nĂ©rescence et la mort neuronale. Or la tacrine inhibe la partie ionophore du rĂ©cepteur NMDA (acide N-mĂ©thyl-D-aspartique) qui correspond Ă  l'Ă©changeur Na+/Ca2+. Le rĂ©cepteur de la phĂ©ncyclidine (PCP) est Ă©galement antagonisĂ© par la tacrine. Ces conditions entraĂ®nent une diminution de la concentration en calcium libre dans les neurones, ce qui retarde la mort neuronale.

Distribution

À la suite de l'administration et de l'absorption la tacrine passe rapidement la barrière hémato-encéphalique pour se diffuser principalement dans le cortex cérébral, le système limbique, le thalamus et le striatum.

MĂ©tabolisme 

Métabolisme hépatique intense impliquant la voie du cytochrome P-450 (ou isoenzyme P-450 1A2). Ce sont majoritairement des hydroxylations. La tacrine forme principalement un métabolite du nom de 1-hydroxytacrine ou velnacrine, qui est présent à environ 5,5 % dans la dose administrée. Elle forme également la 2-hydroxytacrine en quantité quantifiable dans la dose, et la 4-hydroxytacrine en plus faible quantité.

Effets sur l'organisme

Effets thérapeutiques

La tacrine est indiquĂ©e dans le traitement de la maladie d'Alzheimer des formes lĂ©gères Ă  modĂ©rĂ©es. Les rĂ©sultats sont Ă©valuĂ©s selon trois critères : la sous Ă©chelle cognitive de l'Ă©chelle d'Ă©valuation de la maladie d'Alzheimer (ADAs-Cog), l'impression clinique globale de changement Ă©valuĂ©e par clinicien (CIBI) et l'Ă©chelle qualitĂ© de vie apprĂ©ciant les activitĂ©s du patient.

Contre-indications 

  • Grossesse et allaitement
  • Maladies hĂ©patiques Ă©volutives et sĂ©quelles de maladies hĂ©patiques
  • Ulcères gastroduodĂ©naux Ă©volutifs non traitĂ©s
  • HypersensibilitĂ© aux substances cholinomimĂ©tiques et composĂ©s chimiques apparentĂ©s Ă  l’acridine
  • Ictère avec une bilirubinĂ©mie supĂ©rieure Ă  30 mg/l (51 Âµmol/l) lors d’un premier traitement Ă  la tacrine
  • Augmentation de la transaminasĂ©mie supĂ©rieure Ă  3M persistante après rĂ©duction posologique de la tacrine ou après arrĂŞt de traitement et tentative de rĂ©introduction du produit
  • AntĂ©cĂ©dents d'Ă©pilepsie
  • AntĂ©cĂ©dents d'ulcères gastro-intestinaux
  • AntĂ©cĂ©dents d'hĂ©patites virales ou mĂ©dicamenteuses
  • AntĂ©cĂ©dents d'asthme
  • Pathologie du pĂ©ristaltisme intestinal
  • Dysfonctionnement sphinctĂ©rien
  • Risque d'aggraver les troubles du rythme cardiaque par effets vagotoniques

Non indiqué

  • Formes dĂ©butantes, ni dans les formes graves de la MA
  • Autres dĂ©mences
  • Troubles bĂ©nins de la mĂ©moire
  • Troubles neuropsychologique du sida

Interactions médicamenteuses

Il est nécessaire d'être vigilant aux interactions que pourrait avoir la tacrine avec d'autres médicaments, d'autres traitements en cours :

  • la thĂ©ophylline est un bronchodilatateur. AssociĂ©e Ă  la tacrine, elle entraĂ®ne une augmentation des effets indĂ©sirables comme nausĂ©es, vomissements et tachycardie ;
  • la cimĂ©tidine est un anti-ulcĂ©reux qui diminue la sĂ©crĂ©tion gastrique. Un de ses effets indĂ©sirables consiste en des troubles gastro-intestinaux, tout comme la tacrine. Si ces mĂ©dicaments sont pris ensemble, ces effets s'ajoutent (nausĂ©es, diarrhĂ©e, vomissement) ;
  • le bĂ©tanĂ©chol est un agoniste cholinergique. L'utilisation de ce mĂ©dicament et de la tacrine est Ă  Ă©viter car elle peut entraĂ®ner une addition des effets indĂ©sirables.

Il est nécessaire de réévaluer, voire de supprimer les doses à administrer dans le cas où ces médicaments sont pris en même temps que la tacrine.

Effets secondaires et indĂ©sirables

La tacrine est mutagène et hépatotoxique. Il est donc nécessaire de surveiller la survenue d'atteintes hépatiques chez un individu suivant ce traitement. Ces effets hépatocytaires dépendent de la susceptibilité individuelle des patients, la dose administrée et le temps de traitement. L'hépatotoxicité consiste en la destructions des cellules du foie et se caractérise par une augmentation des transaminases.

Chez plus de 50 % des patients, il a été constaté des effets indésirables : l'élévation des transaminases sériques chez 40 % à 50 % des patients, des vertiges, dyspepsies, douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements, anorexie, myalgie dans 10 % à 15 % des cas, et dans moins de 10 % des cas de l'asthénie, de l'ataxie, des troubles du sommeil, des manifestations cutanées, des céphalées, des douleurs thoraciques, des confusions, des agitations et des dépressions.

Surdosage

En cas de surdosage, les effets indĂ©sirables et secondaires sont amplifiĂ©s. Il peut se produire une exagĂ©ration des nausĂ©es, des vomissements, des diarrhĂ©es, des sĂ©crĂ©tions (larmes, salive, sueur), l'apparition d'une faiblesse musculaire croissante pouvant aller jusqu'Ă  la paralysie des muscles, mortelle par atteinte respiratoire. Les anticholinergiques atropiniques sont des antidotes en cas de surdosage. La dose initiale d'atropine recommandĂ©e est de 0,4 Ă  1 mg, Ă  renouveler si nĂ©cessaire. Cette prise se fait par intraveineuse.

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) Smith F, Talwalker S, Gracon S et Srirama M, « The use of survival analysis techniques in evaluating the effect of long-term tacrine (Cognex) treatment on nursing home placement and mortality in patients with Alzheimer’s disease », J. Biopharm. Stat., 1996, 6:395-409.
  3. Article L.356, sur legifrance.gouv.fr.

Voir aussi

Bibliographie

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