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Autonomie

L'autonomie dĂ©signe la capacitĂ© d'un objet, individu ou systĂšme Ă  se gouverner soi-mĂȘme, selon ses propres rĂšgles. Dans d'autres cas, elle fait rĂ©fĂ©rence aux propriĂ©tĂ©s d'une entitĂ© qui est capable de fonctionner de maniĂšre indĂ©pendante, sans ĂȘtre contrĂŽlĂ©e de l'extĂ©rieur ou sans des apports (matĂ©riels, Ă©nergĂ©tiques, etc) en provenance de l'extĂ©rieur

L'autonomie est la capacitĂ© d'une personne Ă  subvenir Ă  ses propres besoins ; on distingue parfois l'autonomie personnelle de l'autonomie sociale. ComparĂ©s aux autres animaux, les ĂȘtres humains ont besoin de beaucoup d'attention et de soins, et d'un grand nombre d'annĂ©es avant de devenir autonomes. Par exemple, un cheval sait se tenir debout, se nourrir et marcher seulement quelques minutes aprĂšs sa naissance, tandis qu’un ĂȘtre humain a besoin d’environ un an pour atteindre ce point[1].

Étymologie

  • Du grec autos : soi-mĂȘme et nomos : loi, rĂšgle.
  • Droit que les Romains avaient laissĂ© Ă  certaines villes grecques, de se gouverner par leurs propres lois.
  • hĂ©tĂ©ronomie : Fait de ne pas ĂȘtre autonome, d'obĂ©ir Ă  des lois extĂ©rieures.
  • anomie : Absence d'organisation sociale rĂ©sultant de la disparition des normes communĂ©ment acceptĂ©es[2].

Philosophie

En philosophie morale, l’autonomie (du grec Î±áœÏ„ÎżÎœÎżÎŒÎŻÎ±, autonomia) est la facultĂ© d'agir par soi-mĂȘme en se donnant ses propres rĂšgles de conduite, sa propre loi. C'est ce qui fonde l'Ă©thique par rapport Ă  la morale qui est dite naturelle car nĂ©cessairement rĂ©vĂ©lĂ©e par un Dieu ou une tradition de sagesse antĂ©rieure et qui est donc hĂ©tĂ©ronome (voir par exemple les Dix commandements, l'Ă©vangile, Confucius
).

Dans le domaine de la pĂ©dagogie, une proposition d'autonomie peut se construire Ă  partir de l'Ă©ducation (Ă©ducation Ă  l'autonomie, Ă©cocitoyennetĂ©). La premiĂšre forme d'autonomie consiste, pour un enfant, Ă  devenir capable de reconsidĂ©rer les rĂšgles fixĂ©es par les milieux social et naturel. « Il ne faut pas agir et parler comme nous l’avons appris par l’hĂ©ritage de l’obĂ©issance. » HĂ©raclite[3].

Dans la suite des champs disciplinaires, cette idée se comprendrait mieux dans la relation entre autonomie et hétéronomie et avec l'anomie. En effet, ce sont des formes de relation dans les sciences sociales, de la psychologie à la sociologie.

Selon Auguste Comte, l'autonomie de l'homme est atteinte lorsqu'il rĂ©ussit Ă  s'affranchir de l'influence des religions et de la mĂ©taphysique pour atteindre l'« Ă©tat positif Â», dans un processus qu'il appelle loi des trois Ă©tats. Le positivisme du XIXe siĂšcle a permis Ă  la sociologie de rĂ©organiser la sociĂ©tĂ© en tenant compte de lois scientifiques[4].

Ivan Illich et Jean-Paul Berthelon ont, dans La convivialitĂ© (1973), inaugurĂ© la question de l'autonomie Ă  travers les notions d'outils conviviaux et de simplicitĂ© volontaire : l'autonomie pourrait ĂȘtre une façon de vivre qui cherche Ă  ĂȘtre moins dĂ©pendante de l’argent, de la vitesse et du systĂšme industriel, et moins gourmande des ressources de la planĂšte.

Technologie

Pour un appareil ou une machine, l’autonomie est la durĂ©e pendant laquelle elle peut fonctionner sur ses rĂ©serves et avec ses capacitĂ©s propres, soit en utilisant ses propres sources d'Ă©nergie, soit en utilisant une Ă©nergie tirĂ©e de l'environnement naturel (Ă©nergie solaire), sans recours Ă  des sources d’énergie externes (recharge sur le rĂ©seau Ă©lectrique ou ravitaillement en carburant). Il serait plus juste ici de parler d’autarcie provisoire, dans la mesure oĂč les machines peuvent se suffire Ă  elles-mĂȘmes un certain temps - ce qui est la dĂ©finition de l'autarcie -, mais non se gouverner selon des rĂšgles qu'elles ont elles-mĂȘmes dĂ©finies.

Politique

En politique moderne, l’autonomie dĂ©signe l'autogouvernance d'un groupe ou d'une communautĂ© et a pu prendre plusieurs sens :

  • La thĂ©orie classique de la philosophie politique distingue surtout l'autonomie d’un pays dans une situation dans laquelle l'administration locale dispose de nombreux pouvoirs, en matiĂšre de culture, d’éducation, de dĂ©veloppement Ă©conomique, mais oĂč elle dĂ©pend d’un autre pour certaines compĂ©tences, gĂ©nĂ©ralement les affaires Ă©trangĂšres, la dĂ©fense et la monnaie. Voir autonomie territoriale et autodĂ©termination.
  • DĂšs 1881, Paul Lafargue remarque la polysĂ©mie du terme[5] : « Il y a autant d’autonomies que d'omelettes et de morales : omelette aux confitures, morale religieuse ; omelette aux fines herbes, morale aristocratique ; omelette au lard, morale commerciale ; omelette soufflĂ©e, morale radicale ou indĂ©pendante, etc. L'Autonomie, pas plus que la LibertĂ©, la Justice, n'est un principe Ă©ternel, toujours identique Ă  lui-mĂȘme ; mais un phĂ©nomĂšne historique variable suivant les milieux oĂč il se manifeste. Parler d'Ă©tablir l'autonomie sans tenir compte du milieu Ă©conomique oĂč elle doit ĂȘtre Ă©tablie, comme le fait certain personnage, rĂ©gicide en chambre et docteur en ignorance, qui traite les collectivistes et les communistes de sectaires, c'est dĂ©montrer qu'on n'a pas volĂ© son titre ignorantin. Pour dĂ©pĂȘtrer le mouvement ouvrier des phrases creuses avec lesquelles on essaie de l'embourgeoiser, nous allons examiner trois formes historiques d'autonomie : autonomie communale, autonomie municipale, autonomie des organismes industriels ».
  • L’autonomie a pris un sens plus radical pour dĂ©signer un courant politique pratiquant l'action directe, c'est-Ă -dire une action politique en dehors des structures des partis politiques et des organisations syndicales reconnues par l'État. Le mouvement autonome contemporain est apparu en France dans les annĂ©es 1960 dans la mouvance situationniste et dans les annĂ©es 1970 en Italie. Les premiers groupes, marxistes, se rĂ©clament d'un vieux principe, celui de l’autonomie ouvriĂšre des syndicalistes rĂ©volutionnaires (comme Georges Sorel) et de l'anarcho-syndicalisme du dĂ©but du XXe siĂšcle, reprise aussi sous le terme d’autonomie prolĂ©tarienne. L'autonomie se dĂ©veloppe en France et en Allemagne Ă  la faveur des premiĂšres crises sociales des annĂ©es 1960. Le concept a Ă©tĂ© repris par la suite par des auteurs comme Hakim Bey (TAZ) ou pm (bolo bolo).
  • Le mouvement autonome en France des annĂ©es 1960 Ă  2019 dont n'est issu en partie qu'un groupe armĂ© (Action directe) a, en revanche, beaucoup influencĂ© les rĂ©sistances nouvelles au capitalisme, au productivisme et au consumĂ©risme (des « alter-mondialistes » non violents aux black blocs, en passant par les squatters) qui se rĂ©clament souvent d'une Autonomie mise Ă  l'absolu.
  • Cornelius Castoriadis est connu pour avoir Ă©laborĂ© et promu une dĂ©marche d'auto-Ă©mancipation autonome visant Ă  rompre avec l'imaginaire social construit sur la croyance en des autoritĂ©s extra-sociales : Dieu, État, etc. (hĂ©tĂ©ronomie).
  • Les CommunautĂ©s autonomes d'Espagne, sur lesquelles repose l'organisation territoriale dĂ©centralisĂ©e de l'État espagnol, sont Ă©galement parfois nommĂ©es « autonomies Â».
  • Les rĂ©gions autonomes italiennes, visĂ©es par les conditions particuliĂšres d'autonomie attribuĂ©es par l'article 16 de la constitution italienne, sont Ă©galement parfois nommĂ©es « autonomies ».

L'Europe et l'autonomie

Par la « Charte de l’autonomie locale », le CongrĂšs des pouvoirs locaux et rĂ©gionaux — qui reprĂ©sente les collectivitĂ©s locales et rĂ©gionales au sein du Conseil de l'Europe — a mis en place des rĂšgles communes aux pays membres du Conseil de l’Europe ayant apposĂ© leur signature sur la Charte, le but Ă©tant de garantir l’acceptation et la protection de l’autonomie politique, administrative et financiĂšre des pouvoirs locaux. Ce suivi (monitoring) de la dĂ©mocratie locale et rĂ©gionale constitue l’activitĂ© la plus emblĂ©matique du CongrĂšs des pouvoirs locaux et rĂ©gionaux du Conseil de l'Europe.

Médecine : autonomie et dépendance

Dans le domaine médical, l'autonomie peut avoir plusieurs sens[6]. L'autonomie renvoie notamment à la liberté[7] de choix du patient (Charte de la personne hospitalisée[8]) ou, plus fréquemment, à la capacité pour une personne d'assurer les actes de la vie quotidienne. En cas de perte d'autonomie, on parle alors de dépendance[9]. Dans ce cas, le concept d'autonomie est particuliÚrement utilisé concernant la personne en situation de handicap et la personne ùgée[10].

L'autonomie se dĂ©finit en fonction de l'indĂ©pendance fonctionnelle. La dĂ©finition de l’autonomie est la mĂȘme pour tous. Que l’on soit une personne valide ou une personne en situation de handicap, et cela quel que soit le handicap.

La notion d'autonomie renvoie à celle de la dépendance. Les notions de « dépendance » et d'« autonomie » ne sont pas opposées car se complétant mutuellement[11].

Composants de l’autonomie

Le terme autonomie a la mĂȘme signification que l’on parle d’une personne valide que d’une personne ayant un handicap ou une dĂ©ficience. Cela bien entendu sans diffĂ©rence de handicap. Afin d’établir la liste des items ainsi que le dictionnaire de donnĂ©es il est nĂ©cessaire de bien cerner l’autonomie et de tirer les Ă©lĂ©ments qui la composent. Pour cela, dĂ©composons-la de la maniĂšre suivante : avant l’action, pendant l’action et aprĂšs l’action.

  • avant l’action

Avant l’action, il est nĂ©cessaire que la personne en ait l’idĂ©e. Par idĂ©e, on entend le fait que la personne doit pouvoir penser seule Ă  l’action qu’elle va ou qu’elle doit entreprendre. L’idĂ©e, va naĂźtre d’un ou de plusieurs besoins. Puis vient l’intention, qui est le fait de vouloir entreprendre cette action, et l’autodĂ©termination qui est la volontĂ© d’atteindre l’objectif menant Ă  la rĂ©alisation de l’acte. La personne handicapĂ©e doit ĂȘtre capable d’anticiper face Ă  la situation prĂ©sente afin de pouvoir agir ou rĂ©agir dans les plus brefs dĂ©lais, et de mettre en place les moyens nĂ©cessaires au bon fonctionnement de l’action qu’elle doit mener.

  • pendant l’action

La personne doit faire preuve de savoir-faire lors de l’accomplissement de l’acte. C’est-Ă -dire qu’elle doit maĂźtriser les actions faisant partie de l’acte, et pouvoir remĂ©dier aux Ă©ventuelles situations difficiles. Lors de contacts avec des tiers, elle doit avoir un comportement adaptĂ©. Lors du dĂ©roulement de l’action, la personne peut rencontrer certains problĂšmes et cela Ă  diffĂ©rents niveaux: moteur, sensoriel, affectif et cĂ©rĂ©bral.

Grille de calcul de dépendance GIR / AGGIR

La grille AGGIR est utilisée par les professionnels de santé pour évaluer le niveau d'autonomie à partir des activités effectuées ou non effectuées par la personne. Les résultats de cette grille déterminent en France la pertinence de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA)[12].

Stabiliser ou augmenter l'autonomie

L'autonomie peut ĂȘtre, dans certains cas, stabilisĂ©e ou mĂȘme renforcĂ©e avec un mode de vie.

  • Renforcement mĂ©moire ;
  • Renforcement musculaire : les chutes sont la cause principale de fractures avec ou sans complications. Il est fortement recommandĂ© de faire une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre, mĂȘme en institution. Dans les recommandations des bonnes pratiques en EHPAD, le ministĂšre de la santĂ© recommande plus de 30 minutes de marche trois jours par semaine
  • Renforcement social : sentir une place dans la sociĂ©tĂ© et un apport Ă  celle-ci, est essentiel pour garder la motivation Ă  « ĂȘtre bien ».
  • Renforcement communication : TrĂšs liĂ© au point antĂ©rieur, car la pratique de communiquer va toujours ensemble avec un rapport aux autres. Des solutions plus adaptĂ©es ergonomiquement aux personnes ĂągĂ©es commencent Ă  apparaĂźtre, comme des tĂ©lĂ©phones fixes ou mobiles (Doro par exemple , des services via un mobile (tĂ©mo par exemple) ou un opĂ©rateur mobile destinĂ© aux seniors, qui propose une combinaison de tĂ©lĂ©phones mobiles et de services adaptĂ©s (Bazile telecom).

Biologie

L'autonomie par rapport au milieu (cf. Claude Bernard) est ce qui caractĂ©rise les ĂȘtres vivants et les distingue des machines.

Sports

La randonnĂ©e pĂ©destre, le ski de randonnĂ©e, l'alpinisme sont des disciplines sportives qui peuvent se pratiquer en totale autonomie en termes d'hĂ©bergement (utilisation de tente, construction d'igloo, prĂ©fĂ©rĂ©es aux infrastructures comme les refuges) et d'alimentation (au lieu d'ĂȘtre pris au refuge, les repas sont tirĂ©s du sac avec, Ă©ventuellement, approvisionnement dans les vallĂ©es entre chaque Ă©tape).

Sociologie

L'analyse sociologique et l'intervention sociale utilisent aussi beaucoup la notion d’autonomie pour dĂ©finir dans un sens restreint l'aptitude d'une personne Ă  s'intĂ©grer de maniĂšre individuelle dans la sociĂ©tĂ© par opposition Ă  la situation d'assistance de la part de tiers et des pouvoirs publics : autonomie des personnes ĂągĂ©es, des personnes en situation de handicap, des personnes en situation prĂ©caire, etc.

Au point de vue de l'analyse sociale, le terme d'autonomie correspond Ă  la capacitĂ© Ă  s'auto-suffire dans le sens strict ou Ă  pouvoir s'auto-gĂ©rer dans le sens courant. Ainsi, quand on parle d'autonomie pour une personne handicapĂ©e, on l'oppose Ă  l'idĂ©e communĂ©ment admise de dĂ©pendance. Une personne handicapĂ©e est dite autonome quand elle peut dĂ©passer cette dĂ©pendance, « se dĂ©brouiller seule Â» sans devoir avoir systĂ©matiquement avoir besoin de l'aide d'autrui. Cela est Ă©galement valable pour une personne valide, qu'elle soit dans une situation de handicap (stress, peine, douleur, solitude, dĂ©pression
) ou non. À la diffĂ©rence prĂšs que pour une personne valide, l'imaginaire collectif attribue automatiquement une autonomie et un droit Ă  l'autonomie que l'on n'accorde pas Ă  la personne handicapĂ©e. On ne met pas en avant l'autonomie d'une personne valide car « cela va de soi Â».

Pourtant, l'autonomie et la dĂ©pendance doivent ĂȘtre distinguĂ©es conceptuellement. L'autonomie se distingue de l'indĂ©pendance, en ce qu'elle consiste Ă  reconnaĂźtre la personne comme sujet disposant de la capacitĂ© de dĂ©cider pour elle-mĂȘme. Ainsi, une personne dĂ©pendante d'une assistance ou d'un accompagnement extĂ©rieur ne perd pas nĂ©cessairement son autonomie si la personne aidante veille Ă  respecter au mieux ses dĂ©cisions d'organisation, tant que celle-ci est capable de dĂ©cider pour son propre bien-ĂȘtre.

Notes et références

  1. « Définitions : autonomie », sur Dictionnaire Larousse (consulté le ).
  2. « Autonomie », sur toupie.org
  3. Montaine Barraud de Lagerie, « Autonomie et motivation : l’apprentissage par le dĂ©sir », sur dumas.ccsd.cnrs.fr, p. 4
  4. « L'adulte dans la philosophie d'Auguste Comte »
  5. Paul Lafargue, L'autonomie, L'ÉgalitĂ©, organe du Parti Ouvrier Français, 25 dĂ©cembre 1881 - 15 janvier 1882.
  6. Les divers sens de la notion d’autonomie en mĂ©decine et leur pertinence en clinique http://revmed.ch/rms/2009/RMS-223/Les-divers-sens-de-la-notion-d-autonomie-en-medecine-et-leur-pertinence-en-clinique
  7. L’autonomie du patient – mythe ou rĂ©alitĂ© ? http://www.ethikos.ch/606/lautonomie-du-patient-mythe-ou-realite
  8. Charte de la personne hospitalisée http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/charte_a4_couleur.pdf
  9. Qu’est ce que la dĂ©pendance ? http://www.radiancehumanis.com/conseils-prevoyance/dependance/la-dependance
  10. Personnes ùgées et personnes en situation de handicap http://www.uniopss.asso.fr/resources/trco/pdfs/2012/F_juin_2012/66763_Preoccupations_prioritaires_PA_PH.pdf
  11. [PDF] Autonomie et dépendance, chapitre 8 Ressources d'enseignement, Corpus de Gériatrie, sur http://www.chups.jussieu.fr/polys/geriatrie, relu le 25 février 2013
  12. Allocation personnalisée d'autonomie (Apa) : qu'est-ce que la grille Aggir ? Page informative sur vosdroits.service-public.fr

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Kant, Critique de la raison pratique, L'autonomie de la couleur dĂ©signe, en peinture la capacitĂ© de la couleur Ă  se suffire Ă  elle-mĂȘme sans avoir Ă  se rĂ©fĂ©rer Ă  autre chose. La peinture devenant ainsi le sujet du tableau. L'autonomie de la couleur s'oppose au ton local qui reproduit l'exacte couleur rĂ©elle des Ă©lĂ©ments reprĂ©sentĂ©s.
  • Ralph Waldo Emerson (trad. StĂ©phane Thomas), Compter sur soi [« Self-reliance »], Éditions Allia, [1841] 2018, 62 p. (ISBN 979-10-304-0939-0)
  • Cornelius Castoriadis & Daniel Cohn-Bendit, De l'Ă©cologie Ă  l'autonomie, Le Bord de l'eau, [1981] 2014, 106 p. (ISBN 978-2-35687-292-0)
  • Gabriel Gagnon, « À la recherche de l’autonomie: Cornelius Castoriadis », Sociologie et sociĂ©tĂ©s, vol. 14, no 2,‎ , p. 113-118
  • Marc Joyau, De l'autonomie des collectivitĂ©s territoriales françaises. Essai sur la libertĂ© du pouvoir normatif local, L.G.D.J. (Librairie GĂ©nĂ©rale de Droit et de Jurisprudence) 1998, collection "BibliothĂšque de droit public", no 198, 362 p. Cet ouvrage pose les bases thĂ©oriques d'un modĂšle d'autonomie « Ă  la française Â», qui ne se confond pas avec l'autonomie pratiquĂ©e dans les États rĂ©gionaux, mais qui permet malgrĂ© tout aux collectivitĂ©s locales françaises de prendre des dĂ©cisions de nature politique.
  • Jean-Christophe Goddard, « Autonomie, rĂ©duction et rĂ©flexivitĂ© : la philosophie naturelle de Francisco J. Varela et le projet transcendantal », Intellectica,‎ , p. 205-225 (lire en ligne)
  • MarlĂšne Jouan et Sandra Laugier (dir.), Comment penser l'autonomie ? : entre compĂ©tences et dĂ©pendances, Presses universitaires de France, , VI-461 p. (ISBN 978-2-13-056552-9)
  • AurĂ©lien Berlan, « Autonomie et dĂ©livrance. Repenser l’émancipation Ă  l’ùre des dominations impersonnelles », Revue du MAUSS, no 48,‎ 2016(2), p. 59 Ă  74 (lire en ligne)
  • LoĂŻc Chalmel, « Rudolf Steiner : De la Philosophie de la libertĂ© Ă  une pĂ©dagogie de l’autonomie », Revue germanique internationale, no 23,‎ , p. 159-175 (lire en ligne)
  • Philippe CaumiĂšres et Arnaud TomĂšs, Pour l'autonomie : la pensĂ©e politique de Castoriadis, L'ÉchappĂ©e, , 234 p. (ISBN 978-2-37309-025-3)
  • AurĂ©lien Berlan, Terre et libertĂ© : la quĂȘte de libertĂ© contre le fantasme de dĂ©livrance, La Lenteur, , 220 p. (ISBN 9791095432302)
  • Ludovic Deblois, Autonomies : un sens et une Ă©nergie au service du bien commun, L'Arroseur de l'ombre, Candela, , 212 p. (ISBN 978-2-492354-02-1)

Liens externes

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