Rue Nationale (Paris)
La rue Nationale est une voie du 13e arrondissement de Paris.
13e arrt Rue Nationale
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Situation | |||
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Arrondissement | 13e | ||
Quartier | Gare | ||
Début | Boulevard Masséna Avenue d'Ivry |
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Fin | Boulevard Vincent-Auriol | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 320 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | 23 mai 1863 | ||
DĂ©nomination | 23 mai 1863 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 6634 | ||
DGI | 6693 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle est desservie par les lignes    aux stations Nationale et Olympiades, par les lignes de bus RATP  RATP 27 61 à la station Nationale et 62 64 à l'arrêt Olympiades, ainsi que par le  , près duquel se trouvent les lignes de  RATP 27 83.
Origine du nom
L'origine de son nom renvoie à la révolution de 1848.
Historique
La partie de la rue située entre la place Nationale et le boulevard de la Gare était, en 1846, la rue des Deux-Moulins dans la commune d'Ivry qui communiquait avec le village d'Austerlitz situé dans la ville de Paris par la barrière d'Ivry du mur des Fermiers généraux, enceinte d'octroi supprimée en 1860 et remplacée par le boulevard de la Gare.
La « rue des Deux Moulins » qui prit en 1870 le nom de « rue Nationale », fut prolongée du croisement avec la rue du Château-des-Rentiers (emplacement de l'actuelle place Nationale) jusqu'au boulevard Masséna en 1863.
Bâtiments remarquables et sites particuliers
- À l'angle avec le boulevard Vincent-Auriol, le square de la Raffinerie-Say est à l'emplacement de l'ancienne usine Say qui était vers 1900 la plus importante raffinerie de sucre de canne du monde. Cette usine qui fonctionna de 1832 à 1968 était également avant 1914 la plus importante entreprise de l'arrondissement[1].
- Nos 1 à 11, formant un triangle avec le 76, boulevard Masséna, les nos 2 à 18, avenue d'Ivry et les voies ferrées de la Petite Ceinture en bordure des nos 107 à 115 de la rue Regnault : anciennes usines Panhard et Levassor construites en 1891[2] - [3].
- No 79 : au croisement avec la rue de Tolbiac, médiathèque Jean-Pierre-Melville et bibliothèque Marguerite-Durand, sur l'histoire des femmes, du féminisme et du genre.
- No 113 : Institut des systèmes complexes.
- Nos 162, 164 et 166 : ancien emplacement de la cité Jeanne-d'Arc.
- No 163 : emplacement du cabaret dans lequel les services religieux étaient effectués dans l’attente de la construction de l’église Notre-Dame-de-la-Gare[4].
- Plaque en hommage à Henri Perier, mort pendant la Libération de Paris.
Notes, sources et références
- Gilles-Antoine Langlois, 13e arrondissement. Une ville dans Paris, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, , 254 p. (ISBN 2905118474), p. 171.
- « Anciennes usines Panhard et Levassor », pss-archi.eu.
- « Seconde vie pour les anciens ateliers Panhard », batiactu.com.
- Jacques Hillairet, Évocation du Vieux Paris, les villages, Paris, Éditions de Minuit, , page 22.