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Rue Royale (Paris)

La rue Royale est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue Royale
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La rue Royale depuis la Madeleine.
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Situation
Arrondissement 8e
Quartier Madeleine
DĂ©but 2, place de la Concorde
Fin 2, place de la Madeleine
Morphologie
Longueur 282 m
Largeur 22,80 et 43 m
Historique
Création À partir de 1758
DĂ©nomination
Ancien nom Chemin des Remparts
Rue Royale-des-Tuileries (1757)
Rue de la RĂ©volution (1792)
Rue de la Concorde (1795)
Rue Royale-Saint-Honoré (1814)
Rue Royale (1830)
GĂ©ocodification
Ville de Paris 8375
DGI 8418
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Royale
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue Royale
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Situation et accès

Longue de 282 mètres, la rue dĂ©bute de la place de la Concorde et se termine place de la Madeleine.

Elle mesure 22,80 m de large entre la place de la Concorde et la rue du Faubourg-Saint-HonorĂ© et 43 m ailleurs.

Ce site est desservi, à son extrémité nord, par les lignes (M) (8) (12) (14) à la station Madeleine et, à son extrémité sud, par les lignes de (BUS) RATP 42 45 52 84 94 (M) (1) (8) (12) à la station Concorde, ainsi que par la ligne de bus RATP 42 45 54 73 84 94.

Origine du nom

Son nom provient du fait que cette voie fut ouverte pour donner accès à la place Louis-XV, actuelle place de la Concorde.

Historique

Cette rue a remplacé la porte Saint-Honoré, qui se trouvait à l'angle de la rue Saint-Honoré, bâtie sous Louis XIII et détruite en 1733[1] et le rempart qui s’étendait jusqu’au jardin des Tuileries. Elle a été exécutée en vertu des lettres patentes du . Le roi ordonna « que les façades des constructions à élever dans la nouvelle rue seraient établies d'après une architecture uniforme ».

À ces lettres patentes était annexé un plan qui assignait a cette voie publique le nom de rue Royale. Les alignements furent tracés conformément a un arrêt du Conseil du .

La « rue Royale des Tuileries » a été bâtie à partir de 1758 sur un dessin de façade uniforme donné par Ange-Jacques Gabriel. Ce dessin a été prescrit, pour la partie de la rue située entre la place de la Concorde et le carrefour avec la rue du Faubourg-Saint-Honoré et la rue Saint-Honoré, par les lettres patentes des et .

Ce luxueux lotissement, destiné à accompagner la création de la place de la Concorde, fut réalisé pour l'essentiel par l'architecte et entrepreneur Louis Le Tellier qui répéta d'un lot à l'autre des plans et formules décoratives similaires. Sur rue, les élévations comportent cinq niveaux, le premier étage étant l'étage noble. Sur cour, le corps de logis en « L » offre l'aspect traditionnel d'un hôtel particulier parisien. L'escalier d'honneur, commun aux deux corps de logis, se trouve à la jonction de l'aile en retour du bâtiment sur cour et du bâtiment sur rue. Son extrémité sud, aboutissant place de la Concorde, est encadrée par deux hôtels identiques, œuvres de Gabriel, dont les façades à colonnade donnent sur la place : l’hôtel de la Marine à l'est et l’hôtel des Monnaies (occupé aujourd'hui par l'hôtel de Crillon et le siège de l'Automobile Club de France) à l'ouest.

Avec l'aide de son fils, Louis-Pierre (mort en 1786), Louis Le Tellier construisit d'abord, vers 1770, les nos 6 et 8. Ce n'est qu'entre 1781 et 1785 qu'il bâtit les nos 9, 11 et 13[2]. On suppose que, pour la décoration intérieure des deux premiers immeubles, il s'adressa aux artisans qui venaient de travailler, sous sa direction, à l'hôtel de Tessé, quai Voltaire, c'est-à-dire le sculpteur Pierre Fixon, dit Fixon Père, associé depuis 1771 à son fils Louis-Pierre Fixon, le marbrier Lefranc et, peut-être, le menuisier Huyot, alors que Maréchal est attesté dans les bâtiments plus tardifs des nos 9, 11 et 13[2].

Vers 1792, la rue Royale fut rebaptisée « rue de la Révolution ». Elle devint ensuite la « rue Royale Saint-Honoré » puis, en 1795, la « rue de la Concorde ». Elle reprit son nom par arrêté préfectoral du .

Par ordonnance du , les abords de l'église de la Madeleine, sont réaménagés et plusieurs voies sont ouvertes et la rue Royale est prolongée :

« Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes verront, salut. Sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur ;
vu le plan d'alignement de la place à former autour de l'église de la Madeleine et des autres voies qui devront y aboutir, dressé en exécution du décret du 10 septembre 1808 ;
vu la délibération du Conseil général du département de la Seine, faisant fonctions de Conseil municipal de la ville de Paris, en date du 14 mars dernier ;
vu le procès-verbal de la publication du plan et les réclamations qui se sont élevées contre les alignements proposés ;
vu l'avis du préfet du département ;
vu enfin le décret du 10 septembre 1808 ;
notre Conseil d’État entendu, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
  • Article 1 : sont approuvĂ©s les alignements tracĂ©s par des lignes noires sur le plan ci-joint, dont les dispositions consistent :
    • 1° Ă  former autour du monument de la Madeleine une place (la place de la Madeleine) de forme carrĂ©e et dont les cĂ´tĂ©s seront parallèles Ă  ceux du temple ;
    • 2° Ă  prolonger la rue Royale, conduisant de la rue Saint-HonorĂ© Ă  la principale entrĂ©e du temple, et Ă  donner Ă  ce prolongement une largeur de 43 mètres ;
    • 3° Ă  ouvrir sur l'arrière-fond de la place, dans le prolongement de l'axe du monument et sur une largeur Ă©gale Ă  celle de la rue Royale, une rue qui sera appelĂ©e rue Tronchet, et qui se terminera Ă  la rue Neuve-des-Mathurins ;
    • 4° Ă  former jusqu'Ă  la rencontre de la rue d'Anjou, un boulevard sous la dĂ©nomination de boulevard Malesherbes, Ă  angle correspondant au boulevard de la Madeleine, et sur une largeur de 43 mètres, pareille Ă  celle de ce dernier boulevard ;
    • 5° Ă  ouvrir, dans le prolongement du cĂ´tĂ© septentrional de la place, Ă  gauche, et dans une largeur de 10 mètres, une rue sous la dĂ©nomination de rue Chauveau-Lagarde, aboutissant au nouveau boulevard, et, Ă  droite, une seconde rue qui portera le nom de rue de Sèze formera le prolongement de la première, et se terminera au boulevard de la Madeleine, Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la rue de Caumartin.
  • Article 2 : les propriĂ©taires riverains seront tenus de se conformer, pour les constructions qu'ils voudraient Ă©lever, aux alignements indiquĂ©s par le plan ci-joint, sous la rĂ©serve des indemnitĂ©s dues Ă  raison de pertes ou d'acquisitions de terrains, et qui seront rĂ©glĂ©es conformĂ©ment aux lois.
  • Article 3 : il ne sera accordĂ© aux propriĂ©taires des terrains et maisons situĂ©s sur la partie Ă  droite du prolongement de la rue Royale aucune autorisation de s'avancer sur l'alignement qu'autant que les bâtiments du cĂ´tĂ© opposĂ© auraient reculĂ©.
  • Article 4 : notre ministre secrĂ©taire d’État au dĂ©partement de l'IntĂ©rieur est chargĂ© de l'exĂ©cution de la prĂ©sente ordonnance.
Donné au château des Tuileries, le 2 juin de l'an de grâce 1824, et de notre règne le vingt-neuvième.
Signé : Louis. »

Après la Restauration, la rue Royale perdit progressivement son caractère résidentiel et devint l'un des hauts lieux du commerce de luxe parisien, particulièrement à partir de la fin du XIXe siècle. Les grands joailliers-bijoutiers quittèrent alors le quartier du Palais-Royal pour s'installer rue Royale. En effet, on y trouve aujourd'hui les boutiques de grandes enseignes de luxe telles que Chanel, Dior, Gucci, Cerruti.

Sous la Commune de Paris, les maisons portant les nos 15, 16, 19, 21, 23, 24, 25, 27 furent incendiées[3]et le quartier fut très éprouvé durant les combats.

  • Emplacement de la future rue Royale sur le plan Turgot, 1739.
    Emplacement de la future rue Royale sur le plan Turgot, 1739.
  • La rue Royale après les combats et les incendies de la Commune (mai 1871), document non sourcĂ©.
    La rue Royale après les combats et les incendies de la Commune (), document non sourcé.
  • Bruno Braquehais, Paris. Rue Royale. Prise de vue depuis les marches de la Madeleine (après mai 1871), Bibliothèque nationale du BrĂ©sil.
    Bruno Braquehais, Paris. Rue Royale. Prise de vue depuis les marches de la Madeleine (après ), Bibliothèque nationale du Brésil.
  • La rue Royale en 2011.
    La rue Royale en 2011.

En juillet 1936, des militantes pour le droit de vote des femmes s'enchaînent les unes aux autres rue Royale pour bloquer la circulation[4] - [5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Les immeubles ont été élevés par Étienne-Louis Boullée (no 3) ou Louis Le Tellier (nos 6, 8, 9, 11, 13). Certains d'entre eux ont conservé des décors d'origine (nos 6, 7, 8, 11, 13).

Entre la place de la Concorde et le restaurant Maxim's, sur le pilastre sud de l'entrée du no 1, on peut voir le fac-similé d'une affiche de la mobilisation française de 1914. L'affiche originale ayant été oubliée longtemps après le début des hostilités, la ville de Paris a décidé de perpétuer cet oubli, en remplaçant toutefois l'affiche devenue illisible par une nouvelle, protégée par un coffrage vitré[6].
  • L'affiche d'origine.
    L'affiche d'origine.
  • L'affiche actuelle.
    L'affiche actuelle.
  • No 2 : hĂ´tel de la Marine, dit aussi hĂ´tel du Garde-Meuble. Aujourd'hui siège de l'Ă©tat-major de la Marine nationale française.
  • No 3 : hĂ´tel de Richelieu. Le restaurant Maxim's Ă©tabli Ă  cette adresse depuis 1893 est remarquable pour sa devanture et son dĂ©cor intĂ©rieur Art nouveau (1899).
  • No 5 : ancienne adresse de boutique de mode Molyneux, Ă©tabli en 1919. En 1935(?), le parfum Rue Royal (sic) a Ă©tĂ© crĂ©Ă©.
  • No 6 : hĂ´tel Le Roy de Senneville. Construit en 1769 par Louis Le Tellier pour Jean-François Le Roy de Senneville (1715-1784), secrĂ©taire du roi de 1752 Ă  1780 et fermier gĂ©nĂ©ral de 1772 Ă  1780[7]. Lui succĂ©da Marc-Antoine Randon de La Tour, trĂ©sorier gĂ©nĂ©ral de la Maison du Roi, condamnĂ© Ă  mort par le Tribunal rĂ©volutionnaire le et guillotinĂ© le jour mĂŞme[8]. Madame de StaĂ«l y a louĂ© l'appartement sur cour Ă  l'occasion de son dernier sĂ©jour Ă  Paris, Ă  compter d' et y a vĂ©cu recluse après l'attaque cĂ©rĂ©brale dont elle fut victime en en se rendant Ă  un bal chez le duc Decazes[2]. Elle finit ses jours le dans une maison de Sophie Gay, proche de la rue Neuve-des-Mathurins. En 1881, avant d'occuper Ă©galement le no 9, la cĂ©lèbre maison de dĂ©coration Jansen s'installa dans la travĂ©e situĂ©e Ă  gauche de la porte cochère, incorporant l'ancien appartement de Mme de StaĂ«l au moyen d'un escalier monumental pris sur d'anciennes Ă©curies, et reliĂ© Ă  une construction du dĂ©but du XXe siècle Ă©difiĂ©e sur la cour. Ă€ droite de la porte cochère, le joaillier Fouquet commanda en 1901 pour sa boutique un remarquable dĂ©cor de style 1900 conçu par Alfons Mucha et rĂ©alisĂ© avec l'aide de la Maison Jansen[9]. Ă€ l'Ă©tage noble, deux salons ont conservĂ© leur dĂ©cor d'origine des annĂ©es 1770. Le passage cocher a conservĂ© sa voĂ»te plate. L'escalier d'honneur subsiste avec sa rampe en fer forgĂ© d'Ă©poque Louis XV. L'ancien appartement de Mme de StaĂ«l est aujourd'hui occupĂ©, depuis 1983, par l'antiquaire Grunspan.
  • No 8 : hĂ´tel de La Tour du Pin-Gouvernet, construit en 1769 par Louis Le Tellier. L'architecte Ange-Jacques Gabriel y a habitĂ©[10] - [3]. Adrien HĂ©brard, propriĂ©taire de la fonderie HĂ©brard, y possĂ©dait une galerie oĂą il prĂ©sentait les Ĺ“uvres de ses artistes. Ă€ partir de 1933, la maison de haute couture de Jenny Sacerdote s'y installe [11].
  • No 9 : hĂ´tel construit par Louis Le Tellier, après 1781. Louis-Nicolas-Joseph Robillard de PĂ©ronville, père de Jacques-Florent Robillard, baron d'Empire sous NapolĂ©on Bonaparte, Ă©diteur du "MusĂ©e Royal" Ă  l'attention de NapolĂ©on Bonaparte et "MusĂ©e National", y dĂ©cède le 24 juillet 1809. François Alexandre FrĂ©dĂ©ric de La Rochefoucauld-Liancourt y est mort le [12].
  • No 11 : hĂ´tel construit par Louis Le Tellier, après 1781. Le grand salon Ă  pans coupĂ©s a Ă©tĂ© remontĂ© Ă  Paris au musĂ©e Nissim-de-Camondo et la chambre Ă  coucher au Palacio Errázuriz (es), musĂ©e des Arts dĂ©coratifs de Buenos Aires[13]. La reine Nathalie de Serbie (1859-1941) y a vĂ©cu[14]. Salle d'expositions Brunner en 1910[3].
  • No 13 : hĂ´tel construit par Louis Le Tellier, après 1781. L'Ă©crivain Jean Baptiste Antoine Suard, secrĂ©taire perpĂ©tuel de l'AcadĂ©mie française, est mort dans cet immeuble le . Un salon de l'appartement sur rue a Ă©tĂ© remontĂ© au Philadelphia Museum of Art de Philadelphie (Pennsylvanie).
  • No 14, Ă  l'angle de la rue Saint-HonorĂ©) : Ă  l'emplacement de l'agence du CrĂ©dit lyonnais, installĂ©e Ă  cet endroit depuis au moins 1910[15], se trouvait Ă  la fin du XIXe siècle un cabaret Ă  l'enseigne de La Porte Saint-HonorĂ© rappelant l'ancienne porte de l'enceinte de Louis XIII qui se trouvait Ă  cet emplacement et qui fut dĂ©molie en 1733. Le physiologiste Claude Bernard a vĂ©cu dans cette maison en 1859[3]. Le , le bâtiment devient le siège social de la sociĂ©tĂ© L'OrĂ©al, dont l'actionnaire principal est Eugène Schueller. Les locaux de l'entreprise occupent par ailleurs tous les bâtiments appartenant Ă  ce numĂ©ro et courent jusqu’à la rue Saint-Florentin, parallèle Ă  celle-ci.
  • No 15 : la joaillerie Heurgon, fondĂ©e en 1865[16] ; depuis, cette cĂ©lèbre enseigne parisienne s'est Ă©tendue sur tout l'immeuble ainsi qu'au 25 de la rue du Faubourg-Saint-HonorĂ©.
  • No 16 : la boulangerie LadurĂ©e fondĂ©e en 1862. En 1871, alors que le baron Haussmann donne un nouveau visage Ă  Paris, un incendie permet la transformation de la boulangerie en pâtisserie. Ernest LadurĂ©e a l’idĂ©e de mĂ©langer les genres : le cafĂ© parisien et la pâtisserie, et donne ainsi naissance Ă  l’un des premiers salons de thĂ© de la capitale. C'est alors un lieu oĂą se retrouvent les femmes qui dĂ©laissent les cercles, alors plus Ă  la mode. Ce bâtiment est classĂ© et a conservĂ© le mĂŞme dĂ©cor depuis sa reconstruction après l'incendie. LadurĂ©e est restĂ© une pâtisserie cĂ©lèbre pour ses macarons.
  • Immeuble du no 14.
    Immeuble du no 14.
  • La Maison LadurĂ©e au no 16.
    La Maison Ladurée au no 16.

Film tourné rue Royale

Notes et références

  1. Rochegude, op. cit., p. 77.
  2. Hervé Grandsart, « Rue Royale, chez Mme de Staël », Connaissance des Arts, décembre 2008, p. 130-135.
  3. Rochegude, op. cit., p. 78
  4. Alexandre Sumpf, « 1937 : Les « actions » féministes », sur histoire-image.org, (consulté le ).
  5. Laura Boudoux et Émilie Poyard, « Défile rue Royale », sur elle.fr (consulté le ).
  6. Livre google "Le Tour de Paris en 80 sorties" de Simone Legrand Trastour, page 74, consulté le 28 septembre 2018
  7. Le Roy de Senneville fut l'un des spéculateurs ruinés dans la construction du Colisée des Champs-Élysées et il mourut en 1784 en laissant une succession difficile. Après avoir dû vendre aux enchères de son vivant une partie de ses collections le , sa vente après décès du amena la dispersion d'une centaine de tableaux.
  8. Randon de La Tour était également le propriétaire du château de Villers-Saint-Paul (Oise), qu'il venait de faire rebâtir.
  9. Décor déposé en 1923, aujourd'hui à Paris au musée Carnavalet.
  10. [Collectif], Paris, Guides vert Michelin, 2007, p. 272.
  11. « La Suite Jenny Sacerdote », sur La Suite Jenny Sacerdote (consulté le )
  12. Plaque commémorative sur la façade de l'hôtel.
  13. Alexandre Gady, Les Hôtels particuliers de Paris. Du Moyen Âge à la Belle Époque, Paris, Parigramme, 2008, 327 p. (ISBN 9782840967040), p. 253.
  14. Plaque commémorative.
  15. Rochegude, op. cit., p. 78.
  16. Heurgon ne fut pas fondée à cette adresse : de 1890 à 1929, elle était occupée par le parfumeur Delettrez.
  17. « John Y. Nelson par Eugène Pirou en 1889 », sur www.arnet.fr.
  18. Alcide de Beauchesne La vie de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, Volume 2, pages 404-408
  19. Marc Dolisi, Keystone, 60 ans de grands reportages, Éditions Filipacchi, pp. 16/17.
  20. John Mottu, Les Désastres de Paris ordonnés et causés par la commune dans la seconde quinzaine de mai 1871 publiés dans le Journal Le Moniteur Universel, Paris, chez l’auteur, 1871, p. 7 (en ligne).
  21. Anne Martin-Fugier : Convivialité masculine au XIXe siècle : les dîners Bixio et Magny, Romantisme, 2007/3 (n° 137), p. 49-59. (lire en ligne)

Bibliographie

Annexes

Article connexe

Liens externes

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