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Quai Voltaire

Le quai Voltaire se situe Ă  Paris dans le 7e arrondissement.

7e arrt
Quai Voltaire
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Le quai Voltaire en 2011.
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Situation
Arrondissement 7e
Quartier Saint-Thomas-d'Aquin
Début Pont du Carrousel et 2, rue des Saints-Pères
Fin Pont Royal et 1, rue du Bac
Morphologie
Longueur 308 m
Largeur 21 m
Historique
DĂ©nomination 1791
Ancien nom Quai des Théatins
GĂ©ocodification
Ville de Paris 9876
DGI 9911
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Quai Voltaire
GĂ©olocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 7e arrondissement de Paris)
Quai Voltaire
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Situation et accès

Long de 308 mètres, il se situe entre le quai Malaquais et le quai Anatole-France qui le prolonge. Il commence au niveau de la rue des Saints-Pères et du pont du Carrousel et finit au niveau de la rue du Bac et du pont Royal.

Le quartier est desservi par la ligne 12 du métro à la station Rue du Bac, par la ligne C du RER à la gare du Musée d'Orsay et par les lignes 68 et 69 du réseau de bus RATP.

Origine du nom

Portrait de Voltaire (détail).

Ce quai porte le nom de « quai Voltaire » en hommage à l'écrivain qui y mourut, en 1778, dans l'hôtel du marquis de Villette.

Historique

Bouquiniste sur le quai Voltaire en 1821.

Ă€ l'origine, le quai Voltaire n'est que la partie occidentale du quai Malaquais.

En 1595, Guillaume de Varic y installe une tuilerie.

Il est cité sous le nom de « rue du Quay, allant depuis le port de Malacquest jusques au pont des Thuilleries » dans un manuscrit de 1636.

On lui donne le nom de « quai des Théatins » après qu'un couvent de Théatins s'y est établi en 1644 en achetant, grâce à la générosité du cardinal Jules Mazarin, une maison pouvant abriter vingt-cinq religieux environ à l'emplacement des actuels nos 23 et 25 du quai Voltaire et no 26 de la rue de Lille. Le couvent est supprimé en 1790 et l'église, d'abord transformée en salle de spectacle puis en café, est démolie en 1822.

En 1791, le quai prend son nom actuel[1].

En juillet 1791 est organisée la translation des restes de Voltaire au Panthéon. Le cortège, suivi par 2000 personnes, passe et fait une longue halte devant l’hôtel de Villette, au no 27 du quai, où le philosophe est mort, en face duquel a été construit pour l’occasion un amphithéâtre[2].

Depuis Balzac, qui y situe la mystérieuse boutique d'antiquaire de La Peau de chagrin, le quai Voltaire abrite de nombreux antiquaires, aujourd'hui plutôt spécialisés dans le très haut de gamme.

Début du XIXe siècle, les premiers bouquinistes de Paris y font leur apparition.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Plaque au no 1.
Le général Thomas Robert Bugeaud y mourut le [5]. Une plaque lui rend hommage.
Le styliste Nicolas Ghesquière y a ses bureaux[6].
No 5 : maison des ingénieurs agronomes.
  • Nos 3 et 5 : hĂ´tel Le Barbier, devenu hĂ´tel Perrault[7] - [8], puis hĂ´tel de La Briffe. Jusqu'en 1733, il n'y avait lĂ  qu'un seul ensemble reliĂ© par un souterrain avec l'autre cĂ´tĂ© de la rue de Bourbon qui servait de basse-cour. L'Ă©crivain Maurice Joly vĂ©cut dans un petit appartement jusqu'Ă  sa mort en 1878. Le magasin de couleurs Sennelier Les Couleurs du quai a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1887 par Gustave Sennelier. Il a eu pour clients des artistes comme Paul CĂ©zanne, Edgar Degas, Paul Gauguin, Camille Pissarro, ChaĂŻm Soutine, Amedeo Modigliani, Vassily Kandinsky, Pierre Bonnard, Pablo Picasso, entre autres.
    La soprano Germaine Lubin (1890-1979) habitait un appartement au no 5.
    Le notaire GĂ©rard Voitey (1944-1994) y avait son Ă©tude et sa maison d'Ă©dition (1973-1994).
    En mai 2007, après avoir quitté le palais de l'Élysée, l'ancien président Jacques Chirac (1932-2019) et son épouse Bernadette s'installent au no 3, dans un vaste appartement de 396 m2[9] prêté par Ayman Hariri, fils de l'ancien président du Conseil libanais Rafik Hariri[10]. Le couple quitte cet appartement en [11].
    L’avocat pénaliste Olivier Metzner (1949-2013) y a également occupé un appartement de 250 m2[12], « juste en dessous de celui que la famille Hariri a prêté au couple Chirac »[13].
  • No 7 : hĂ´tel Glucq, devenu hĂ´tel Choiseul-BeauprĂ©, puis hĂ´tel d'Aumont-Mazarin[14]. Jean-Baptiste Glucq (dit Glucq de Saint Port) y habita Ă  deux reprises et y mourut en 1748. Cet hĂ´tel formait avec le no 3 et le no 5 la « grande maison » achetĂ©e par ses parents le . En 1733, la succession de Mme Jean Glucq, morte dix annĂ©es auparavant, provoqua le morcellement de la propriĂ©tĂ©. En 1813, Louise d'Aumont, fille du duc de Mazarin, loua l'appartement du 1er Ă©tage Ă  Dominique Vivant Denon, Ă©crivain, diplomate et amateur d'art (une plaque lui rend hommage). La comĂ©dienne CĂ©cile Sorel y habita ; une plaque lui rend hommage. Le rĂ©sistant Hubert de Lagarde y habita ; une plaque lui rend hommage. Karl Lagerfeld, couturier, photographe et Ă©diteur vĂ©cut, lors de ses premières annĂ©es de crĂ©ateur, au rez-de-chaussĂ©e et premier Ă©tage de l'hĂ´tel particulier qui est dans la cour. Ă€ la fin de sa carrière, il vivait, entre autres lieux, dans un appartement du quai Voltaire[15] (no 17).
  • Nos 9-11 : Le , Jean Perrault, prĂ©sident de la Chambre des comptes, Pierre Brigallier, premier avocat du roi au Châtelet et Nicolas Boulleau ont achetĂ© un grand terrain sur le bord de Seine Ă  Cyprien et Jean-Baptiste de Varic pour 82 171 livres, 13 sols et 7 deniers. Sur cette somme, Nicolas Boulleau a investi 21 040 livres 12 sols qui l'a rendu propriĂ©taire d'un terrain de 242 toises de superficie ayant 9 toises de large sur le quai Malaquais. Nicolas Boulleau construit deux hĂ´tels sur cette parcelle, entre 1663 et 1666. Le no 9 devient successivement hĂ´tel de Beuvron, hĂ´tel de Chamlay, hĂ´tel Saint-SĂ©verin, hĂ´tel de VaubĂ©court[16]. Le no 11 est successivement hĂ´tel de BĂ©rulle, hĂ´tel de Bauffremont, puis hĂ´tel Nigon de Berty[17]. Pendant la RĂ©volution, l'hĂ´tel est sĂ©questrĂ© en 1792 et affectĂ© Ă  l'Ă©tat-major de l'ArmĂ©e de l'IntĂ©rieur et, en 1808, Ă  la direction du GĂ©nie. Il devient le siège de l'Administration centrale de la fabrication extraordinaire des armes de Paris le [18]. Il fut rendu Ă  l'Ă©migrĂ© VaubĂ©court en 1815. Ă€ noter que FouchĂ©, ministre de la Police de NapolĂ©on Ier, a vĂ©cu dans cette maison, ainsi que l'Ă©crivain et graveur Dominique Vivant Denon. Les peintres Jean Auguste Dominique Ingres (qui y mourut en 1867 et oĂą une plaque lui rend hommage) et Camille Corot y eurent leur atelier. FĂ©lix Ravaisson y meurt en 1900 (une plaque lui rend hommage). Le père d'Anatole France y tenait une librairie. Le , l'hĂ´tel fut vendu au baron Janet (1768-1841) et passa ensuite Ă  sa fille qui avait Ă©pousĂ© le comte de Mosbourg, pour finalement passer par succession au marquis de Chabrillan, dont la fille ainĂ©e Ă©pousera le comte Bertrand de La Poeze d'Harambure, et la seconde le gĂ©nĂ©ral du Pouget de Nadaillac. Bertrand de La Poeze d'Harambure procĂ©da Ă  une restauration complète de l'hĂ´tel et de son majestueux escalier, installant dans la cour les vases et les sculptures en provenance du château de Neuville-sur-Oise.
    L'homme politique Justin Godart meurt en son domicile du 9 quai Voltaire en 1956[19].
Le no 13 avec sa façade très étroite.
No 15.
  • No 13 : hĂ´tel Brigallier, devenu hĂ´tel Moisnet, puis hĂ´tel Pioust de Saint-Gilles[20]. Cet immeuble large de 2 mètres 50 est considĂ©rĂ© comme le plus Ă©troit de Paris. Sa porte, Ă  elle seule, fait plus du tiers de sa hauteur. Il a Ă©tĂ© construit Ă  l’emplacement d’un passage qui desservait autrefois un hĂ´tel particulier en retrait, d’oĂą son Ă©troitesse[21]. Dans la cour de l'immeuble, on peut encore voir, en hauteur, un vestige de la façade orientale de l'Ă©glise des ThĂ©atins, en partie construite par l'architecte italien Camillo-Guarino Guarini (vers 1663-1665).
    Le périodique L'Informateur colonial (1935-1949) avait son siège dans cet immeuble[22].
  • No 15 : ancien hĂ´tel de Sainctot, puis hĂ´tel de Chamousset, puis hĂ´tel d'Ambleville[23], remplacĂ© en 1894 par l'immeuble actuel, construit sur son emplacement par l’architecte Fernand Delmas, signĂ© en façade. En 1829, le peintre Eugène Delacroix s’y installe dans un appartement comprenant un atelier, avec vue sur les quais, la Seine, le Louvre et les Tuileries. Il y succède au peintre Horace Vernet. C’est dans cet atelier qu’il reçoit le peintre britannique William Turner[24] et fait le portrait de la romancière George Sand, qui vient y poser en 1834. L’annĂ©e suivante, Delacroix quitte l’appartement pour aller s’installer dans l’actuelle rue Visconti[25]. En 1846, les peintres Louis-Jules Étex et Camille Corot sont domiciliĂ©s Ă  cette adresse[26]. En 1871, les derniers propriĂ©taires de l’hĂ´tel dĂ©cident de s’en sĂ©parer. Celui-ci est alors acquis par la SociĂ©tĂ© anonyme des publications pĂ©riodiques pour le montant de 300 000 francs. Sven Nielsen y a vĂ©cu.
  • Nos 17 Ă  25 et 26, rue de Lille : emplacement de l'ancien couvent des ThĂ©atins.
  • No 17 : Ingres, qui rĂ©sidait au no 11, y avait son atelier[27]. Ancien domicile et lieu de dĂ©cès de Maurice Bixio (1836-1906)[28]. L'Ă©crivain Paul Bowles y a occupĂ© un studio Ă  l’automne 1931. Le grand couturier Karl Lagerfeld y a vĂ©cu plusieurs annĂ©es jusqu'Ă  sa mort Ă  Paris en , dans un très grand appartement futuriste entièrement redessinĂ© par ses soins[29].
  • No 17 bis : Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945), poète et romancière, vĂ©cut ici de 1915 Ă  1936. Une plaque lui rend hommage.
  • No 19 : l’hĂ´tel du quai Voltaire existe depuis le XIXe siècle. Charles Baudelaire y Ă©crivit Les Fleurs du mal. Richard Wagner y termina Les MaĂ®tres chanteurs de Nuremberg. Il accueillit Ă©galement Jean Sibelius, Oscar Wilde, Camille Pissarro. Une plaque leur rend hommage.
  • Plaque au no 17 bis.
    Plaque au no 17 bis.
  • Plaque au no 19.
    Plaque au no 19.
  • Plaque au no 21.
    Plaque au no 21.
  • Plaque au no 23.
    Plaque au no 23.
  • Plaque au no 27.
    Plaque au no 27.
No 31.

Notes et références

  1. La ville lumière : anecdotes et documents historiques, ethnographiques, littéraires, artistiques, commerciaux et encyclopédiques, 1909, sur Gallica.
  2. Antoine de Baecque, « Le corps d’un philosophe », Le quai Voltaire, Alençon, 1990.
  3. Martine Constans, « L'hôtel de Tessé 1 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 56-61, (ISBN 978-2-01-017269-4)
  4. Gaston Tissandier, La navigation aérienne : L'aviation et la direction des aérostats dans les temps anciens et modernes, Hachette, Paris, 1886, p. 43 (en ligne).
  5. Paul Jarry, « L'hĂ´tel de TessĂ© Â», Bulletin de la SociĂ©tĂ© de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 1940-1941, p. 40-47 (lire en ligne).
  6. Hélène Guillaume, « Dans le bureau de Nicolas Ghesquière », Le Figaro,‎ 27-28 août 2022, p. 14 (lire en ligne).
  7. Maurice Dumolin, « L'hôtel du président Perrault », dans Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1928, p. 26-38 (lire en ligne)
  8. Frédéric Lacaille, « L'hôtel Le Barbier, puis Perrault, puis de La Briffe 3,5 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 64-73, (ISBN 978-2-01-017269-4)
  9. « Jacques Chirac, une vie dans l’opulence », Le Monde, 27 septembre 2019.
  10. Présidence de la République, 24 avril 2007.
  11. « En fauteuil roulant, Jacques Chirac a dĂ©mĂ©nagĂ© de son appartement quai Voltaire Â»,www. rtl.fr, 24 dĂ©cembre 2015.
  12. Gaspard Dehellemmes, « Arnaques, crimes et antalgiques : Alexandre Despallières, les mille et une vies d’un dandy manipulateur », Le Monde, 8 mai 2022.
  13. Valérie de Senneville, « Les mystères de maître Metzner », Les Échos, 8 juin 2010.
  14. Frédéric Lacaille, « Hôtel Glucq, puis de Choiseul-Beaupré, puis d'Aumont-Mazarin 7 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 74-77, (ISBN 978-2-01-017269-4)
  15. Marion Vignal, « La bibliothèque, miroir de notre intimité », sur Le Monde, (consulté le ).
  16. Philippe Béchu, « Hôtel de Beuvron, puis de Chamlay, puis de Saint-Séverin, puis de Vaubécourt 9 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 78-89
  17. Philippe Béchu, « Hôtel de Bérulle, de Bauffremont, puis de Nigon de Berty 11 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 90-97
  18. Arrêté du Comité de Salut public du 3 septembre 1793. Voir Archives nationales, AF/II/214/A, 1832, folio 19.
  19. Son acte de décès (n°1553) dans les registres de décès du 7e arrondissement de Paris pour l'année 1956.
  20. Philippe Béchu, « Hôtel Brigallier, puis Moisnet, puis Pioust de Saint-Gilles 13 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 98-103.
  21. Quentin Périnel, « Connaissez-vous l’immeuble le plus étroit de Paris », Le Figaro immobilier, 26 juillet 2016.
  22. L'Informateur colonial, Stanford Libraries .
  23. Philippe Béchu, « Hôtel de Sainctot, puis de Chamousset, puis d'Ambleville 15 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 104-109.
  24. Raymond Escholier, Delacroix et les femmes, 1963.
  25. André Joubin, « Logis et ateliers de Delacroix », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1er janvier 1938, sur Gallica.
  26. Catalogue complet du Salon de 1846, 1846, sur Gallica.
  27. Dominique Leborgne, Saint-Germain des Prés et son faubourg : évolution d'un paysage urbain, Parigramme, (ISBN 2-84096-189-X, 978-2-84096-189-5 et 978-2-84096-901-3, OCLC 62364059, lire en ligne).
  28. Ville de Paris, bulletin de décès Maurice Bixio (voir en ligne dans la base Léonore).
  29. Cédric Morisset, « L’appartement de Karl Lagerfeld à Paris », AD, 6 février 2018.
  30. Jacques Sylvestre de Sancy, Pierre Gaxotte, Philippe Siguret et Yvan Christ, Le Faubourg Saint-Germain, Henry Veyrier, 1976, p. 106.
  31. Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, 1912, citĂ© par Mathilde Dion, « Louis SĂĽe Â», dans Notices biographiques d'architectes français, Paris, Ifa/Archives d'architecture du XXe siècle, 1991, 2 vol.
  32. Alexandre de Mazade (1836-1…), Lettres et notes intimes, 1870-1871, Beaumont-sur-Oise, Impr. de P. Frémont, 1891, 1 vol., 738 p., fig., portr., in-8, identifiant : ark:/12148/bpt6k64647526, source : Bibliothèque nationale de France.

Annexes

Sources

  • Bruno Pons et Michel Borjon, Le Faubourg Saint Germain. Le quai Voltaire, DĂ©lĂ©gation Ă  l'action artistique de la ville de Paris, 1990, 171 p.
  • Souvenirs de Bertrand de La Poeze d´Harambure, Quai Volatire/Archives de Paris, 2001.

Articles connexes

  • Rue de Lille : voir les dĂ©veloppements concernant le monastère des ThĂ©atins Ă  propos du no 26.

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