Maurice Bixio
Jules Maurice Bixio, né le à Paris, baptisé le paroisse Saint-Louis-en-l'Île[1], mort le à Paris, est un ingénieur, publiciste, administrateur d'entreprises et conseiller municipal français.
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(Ă 69 ans) Paris |
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Biographie
Maurice Bixio est le fils de Mélanie Gaume et de Jacques Alexandre Bixio (1808-1865), docteur en médecine d'origine italienne qui exerça peu, mais se consacra à la création et à la publication de revues (Revue des Deux mondes, 1829) puis de journaux et autres ouvrages traitant d'agronomie (Journal d'agriculture pratique, 1837; La Maison rustique du XIXe siècle, 1844), avant de s'engager en politique.
Maurice Bixio fit — comme autrefois son père — ses études au collège Sainte-Barbe puis suivit des cours à l'École des Mines. Il abandonna ses études à la mort de son père pour lui succéder, de 1865 à 1868 à la direction de la maison d'édition Librairie agricole de la Maison rustique, rue Jacob[2].
En 1868, il prit la direction de la Compagnie gĂ©nĂ©rale des Voitures Ă Paris, dont il devint bientĂ´t, et resta jusqu'Ă la fin de sa vie, le prĂ©sident du conseil d'administration. Il fut Ă©galement administrateur de la CompañĂa de los Caminos de Hierro del Norte, de la Banque internationale de Paris, de la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale, du CrĂ©dit mobilier espagnol (es), de la Compagnie gĂ©nĂ©rale de traction, de la Compagnie gĂ©nĂ©rale des tabacs des Philippines.
Elu conseiller municipal de Paris (VIe), il renonça à un deuxième mandat pour se consacrer pleinement à ses activités professionnelles.
Maurice Bixio, Albert Kaempfen et Louis Schrœder sont présents à l'inhumation de Nelly Marandon de Montyel, directrice de l’École Nationale de dessin pour les jeunes filles, à l'église Saint-François-de-Sales le [3].
Maurice Bixio mourut le , à l'âge de 69 ans, à son domicile situé quai Voltaire no 17[4].
Honneurs
La rue Bixio, à Paris, tracée à l'emplacement d'un ancien dépôt de la Compagnie générale des Voitures, est baptisée en son honneur[5].
Ĺ’uvres
Traductions
- Miséricorde (Miséricordia, 1897), roman de Benito Pérez Galdós traduit de l'espagnol par Maurice Bixio et préfacé par Alfred Morel-Fatio, Hachette, Paris, 1900[6].
- Boue et roseaux (Cañas y barro, 1902) roman de Vicente Blasco Ibáñez traduit de l'espagnol par Maurice Bixio, Hachette, Paris, 1905[7].
Notes et références
- Relevé d'état-civil complèt (1795-1862), Tome 21, baptêmes paroisse Saint-Louis-en-Île (voir en ligne)
- Ludovic-Eugène Denis de Lagarde : Maurice Bixio (1836-1906), nécrologie, in Bulletin de l'Association des Anciens Elèves de l'Ecole des Mines de Paris, 1906 (voir en ligne).
- Journal des débats politiques et littéraires, (lire en ligne)
- Ville de Paris, bulletin de décès Maurice Bixio (voir en ligne dans la base Léonore)
- Rue Bixio sur le site de la Mairie de Paris (voir en ligne).
- voir l'entrée Miséricordia dans la base WordCat en ligne).
- voir l'entrée Boue et roseaux dans la base WordCat en ligne).
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :