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Rue de Beaune

La rue de Beaune est une voie située dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin dans le 7e arrondissement de Paris.

7e arrt
Rue de Beaune
Voir la photo.
Vue de la rue depuis la rue de Verneuil en direction de la Seine.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 7e
Quartier Saint-Thomas-d’Aquin
DĂ©but 27, quai Voltaire
Fin 34, rue de l’Université
Morphologie
Longueur 210 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1640
Dénomination XVIIe siècle
Ancien nom Rue du Pont
GĂ©ocodification
Ville de Paris 0782
DGI 0785
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Beaune
GĂ©olocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 7e arrondissement de Paris)
Rue de Beaune
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Situation et accès

Plaque de rue de la rue de Beaune.

Longue de 210 mètres, elle commence au 27, quai Voltaire et se termine au 34, rue de l'UniversitĂ©.

La rue compte de nombreux magasins d’antiquités et autres galeries d’art.

Le quartier est desservi par la ligne (M) (12) à la station Rue du Bac, ainsi que par les lignes de bus RATP 24 73 83 84 94.

Origine du nom

L'origine précise du nom n'est pas connue, les historiens évoquent deux hypothèses :

  1. elle porterait le nom du juriste et mathématicien Florimond de Beaune (1601-1652) ;
  2. elle ferait référence à la ville bourguignonne de Beaune.

Historique

Cette voie, ouverte en 1640 sous le nom de « rue du Pont », en référence à l’ancien pont Barbier sur lequel elle débouchait, prend rapidement au XVIIe siècle le nom de « Beaune » en référence à la ville bourguignonne[1].

Construit en 1632, le « pont Barbier » (du nom de son constructeur, Louis Le Barbier), puis « pont Sainte-Anne » (en l’honneur de la reine Anne d'Autriche), puis « pont des Tuileries » et, plus généralement, « pont Rouge » car il est peint de cette couleur, est un pont en bois de dix arches situé dans le prolongement de la rue. Endommagé par les eaux à plusieurs reprises, il est finalement emporté par les glaces à l’hiver 1684[2].

En 1874, on compte deux hôtels dans la rue, l’Élysée au no 3 et le Charlemagne au no 13[3].

En 1929, la fin de la rue en impasse, au-delĂ  de la rue Montalembert, prend le nom de rue SĂ©bastien-Bottin.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 1 : portail.
  • No 2 : hĂ´tel de Mailly-d’Aumont[4].
  • No 3 : hĂ´tel d'Auterive. Ancien hĂ´tel meublĂ© du ColisĂ©e, oĂą a pour habitude de descendre l’explorateur Jules Dumont d'Urville (1790-1842)[4]. En 1874, c’est devenu l’hĂ´tel de l’ÉlysĂ©e[3].
  • No 5 : hĂ´tel de France et de Lorraine en 1889[8]. Le rĂ©alisateur Louis Delluc y est mort en 1924. Une plaque, apposĂ©e en 1949 par l’Association française de la critique de cinĂ©ma pour le 25e anniversaire de son dĂ©cès[9], lui rend hommage.
  • Nos 6-16 (Ă®lot dĂ©limitĂ© par la rue de Beaune, la rue de Verneuil, la rue du Bac et la rue de Lille) : au milieu du XVIIe siècle se trouve Ă  cet endroit la halle Barbier, ou halle aux PrĂ©s aux Clercs. En 1659, celle-ci est rachetĂ©e par la Ville, qui a le projet d’y construire un hĂ´tel pour y loger une compagnie de mousquetaires[10]. En 1671, un arrĂŞt du Conseil d'État prescrit la « terminaison de l’hĂ´tel de la 1re compagnie de mousquetaires, rue de Beaune »[11], c’est-Ă -dire de la caserne des Mousquetaires-Gris. Un siècle plus tard, en 1780, c’est Ă  ce mĂŞme emplacement que s’établit le marchĂ© Boulainvilliers[12]. C'est Ă©galement au numĂ©ro 6, dans les anciennes Ă©curies des mousquetaires que Jean-Marie Le Pen installera la Serp, sa sociĂ©tĂ© d'Ă©dition ainsi que le siège du Front national[13].
  • Plaque au no 5.
    Plaque au no 5.

Dans la littérature

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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