Liste des casernes de Paris
Cet article recense les casernes ou quartiers militaires de Paris, qui existent ou ont existé[1] - [2] - [3] - [4] - [5].
Les casernes situées dans les faubourgs existaient avant la Révolution, celles construites dans l'intérieur de la ville à partir de l'aménagement de bâtiments conventuels datent de 1790.
Historique
Jusqu'en 1790 les Gardes-françaises et les Gardes suisses tenaient garnison à Paris, chez l'habitant, avec un billet de logement.
En 1692, Louis XIV avait exigé la construction, dans les faubourgs de Paris, de casernes pour loger les soldats, mais en raison de la crise économique seules les casernes des mousquetaires Gris et des mousquetaires Noirs avaient été construites.
En 1760, Louis XV continua la construction de casernes, mais la guerre de Sept Ans, épuisa les caisses de l'État, il autorisa le maréchal de Biron à contracter des baux avec les particuliers.
Ainsi la caserne de la Pépinière fut construite en 1770, celle de la Nouvelle-France en 1772, celle de la rue Tournefort en 1775, celles de Babylone, de la Courtille, de l'Oursine, de la rue Verte en 1780 et la caserne de Popincourt en 1787. Ces casernes étaient destinées pour abriter 3 compagnies de 4 sections de 30 hommes, les sous-officiers et officiers étant casernés dans des bâtiments extérieurs.
Par la suite une quinzaine de casernes, plus petites, furent construites. 5 grandes casernes furent construite pour les Gardes suisses ; 2 à l'intérieur de Paris, caserne de Chaillot et caserne de la Grange-Batelière et 3 à l'extérieur de Paris à Saint-Denis, Rueil et Courbevoie.
À la Révolution et sous le premier Empire, des casernes sont créées dans des établissements civils ou religieux, réaménagés comme les casernes de l'Arsenal et de l'Ave-Maria en 1790, des Bernardins, des Carmes, des Célestins, les quartiers Bonaparte et Eugène en 1795, de Penthemont, de Clichy, du collège de Maître-Gervais en 1805, des Enfants-Rouges en 1808 mais aussi celles de l'Estrapade, l'Impériale et des Grenadiers, du Jardin-des-Plantes, des Petits-Pères, de Soubise, du Roule et celle de Reuilly construite sous Louis-Philippe.
Sous le second Empire, certaines anciennes casernes sont restaurées et d'autres sont construites ou transformées durant l'urbanisation haussmannienne. L'ensemble de ces casernes contenait près de 27 000 soldats et gardes de Paris et pouvait si besoin abriter près de 50 000 hommes[1]. Des casernes celles du Prince-Eugène, de Popincourt, de la Nouvelle-France, de la Pépinière, de la rue Verte, de l'École-Militaire, de Grenelle, de l'hôtel des Invalides… pouvaient contenir de 1 000 à 6 000 hommes mais d'autres, plus petites, contenaient moins de 1 000 hommes comme les casernes Mouffetard, de l'Oursine, des Minimes, de la Banque…
Principales casernes au début du XXe siècle :
Casernes
A
- Caserne de l'Assomption, dite aussi caserne Saint-Honoré
- Caserne de l'Arsenal
- Caserne du Vieil Arsenal
- Caserne de l'Ave-Maria
B
- Caserne Babylone
- Caserne de la Banque
- Caserne de Bellechasse
- Caserne des Bernardins
- Caserne du quai Billy
- Quartier Bonaparte
C
E
F
- Caserne de la rue du Foin
- Caserne des Francs-Bourgeois
- Caserne Froidmanteau
G
- Caserne de la Garde consulaire
- HĂ´tel des Gardes-du-Corps
- HĂ´tel des Gardes-du-Corps du Roi Ă cheval
- HĂ´tel des Gardes-du-Corps du Roi Ă pied
- Casernes des Gardes-Françaises
- Casernes de la Garde nationale
- Caserne des Gardes-suisses
- Caserne de Gervais
- Caserne de la Grange-Batelière
- Caserne des Grenadiers
- Caserne de Grenelle
- Caserne de Grenelle-Saint-Germain
- Caserne du Parc de Grenelle
- Caserne des Grés-Saint-Jacques
- Caserne de la Grille Chaillot
I
- Caserne Impériale
- Caserne de l'esplanade des Invalides
- Caserne de l'hĂ´tel des Invalides
J
L
- Caserne Lazare
- Caserne de la LĂ©gion de police
- Caserne de Lisieux
- Caserne Lobau
- caserne de Latourg-Maubourg
- Caserne de Lourcine
- Caserne de Loursine
- Caserne du Luxembourg
- Caserne du Petit-Luxembourg
M
- Caserne du collège de Maître-Gervais
- Caserne de Marigny
- Caserne des Minimes
- Caserne Monge
- Caserne du Mont-Blanc
- Caserne de Montaigu
- Caserne Mortier
- Caserne Mouffetard
- Caserne des Mousquetaires de Richelieu[9]
- Caserne des Mousquetaires-Gris
- Caserne des Mousquetaires-Noirs
N
- Quartier Napoléon
- Caserne Napoléon[10]
- Caserne de Neuilly
- Caserne de la rue Neuve-Sainte-Geneviève
- Caserne du Nouveau-Casino
- Caserne de la Nouvelle-France
O
P
- Caserne de la place du Panthéon
- Caserne du Pavillon Sully
- Caserne de Penthemont
- Caserne Penthièvre
- Caserne de la Pépinière ou caserne de Pologne
- Caserne du Petit-Musc
- Caserne des Petits-Pères
- Caserne Plumet
- Caserne Poissonnière
- Caserne de Popincourt
- Caserne de la rue des Postes
- Caserne du Prince-Eugène[7]
R
- Caserne de Reuilly
- Caserne Rivoli
- Caserne du Roule[11]
- Caserne de Rousselet
S
- Caserne de la rue Saint-Etienne-des-Grès
- Caserne Saint-Honoré, dite aussi caserne de l'Assomption
- Caserne Saint-Honoré d'Eylau
- Caserne de la rue Saint-Jean-de-Beauvais
- Caserne Saint-Lazare
- Caserne Saint-Martin
- Caserne Schomberg
- Caserne du SĂ©minaire Saint-Louis
- Caserne de l'HĂ´tel de Sens
- Caserne Sévigné
- Caserne de Soubise
T
- Caserne des Tourelles
- Caserne Tournefort
- Caserne Tournon
- Corps de garde de la barrière du Trône[8]
- Caserne des gardes du palais des Tuileries[12]
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris
- Casernement et administration militaire de la Place de Paris en 1830
- A. Pequenot, L'indispensable ou Nouveau Conducteur des Ă©trangers dans Paris (lire en ligne), p. 330
- Manuel de l'Étranger A Paris et aux Environs (lire en ligne), p. 38
- Paris révolutionnaire
- Située place d'Iéna
- Actuelle caserne VĂ©rines
- Occupée par la gendarmerie de la ville de Paris
- Située nos 5-7 rue des Bons Enfants
- La caserne Napoléon
- nos 139-141 rue du Faubourg-Saint-Honoré
- située no 27 rue des Pyramides