Barrière du Trône
La barrière du Trône, ou barrière de Vincennes, était une barrière d'octroi de l'enceinte des Fermiers généraux.
Partie de | |
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Destination initiale |
Barrière d'octroi |
Style | |
Architecte | |
Hauteur |
28 m |
Propriétaire | |
Patrimonialité | |
État de conservation |
détruit (d) |
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Adresse |
Coordonnées |
48° 50′ 53″ N, 2° 23′ 55″ E |
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Situation
Cette barrière était installée sur l'actuelle avenue du Trône à proximité de la place de la Nation, ancienne place du Trône. Elle devait faciliter la perception des taxes sur les marchandises entrant dans la capitale[2] - [3]. Cette barrière, avec celle de l'Étoile, célébrait une entrée royale et est pour cette raison ornée de deux colonnes monumentales[4] - [3].
Origine du nom
Elle doit son nom à son emplacement sur l'ancienne place du Trône.
Historique
Construite en 1787 sur les plans de l'architecte Claude Nicolas Ledoux, elle comportait deux guérites encadrant une grille d'environ 60 mètres et servant de piédestal à deux colonnes de 28 mètres de haut. À l'est, deux pavillons identiques abritaient les bureaux et logements des commis de l'octroi.
Entre le et le y fut installée la guillotine, les corps des 1 306 victimes étant expédiés vers des fosses improvisées qui ont devancé la création du cimetière de Picpus.
En 1845, les colonnes furent surmontées de deux statues de 3,8 mètres de hauteur : Philippe Auguste sculpté par Auguste Dumont au sud (12e arrondissement) et Saint Louis par Antoine Étex au nord (11e arrondissement).
La barrière fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].
Les pavillons et les colonnes existent toujours sur l'avenue du Trône. Ils marquent l'accès au cours de Vincennes, à l'est de la place de la Nation. En 2002, un important degré de dégradation des colonnes est constaté par les architectes des monuments historiques qui décident de la réalisation de travaux importants qui seront menés à bien de à , avec la dépose des statues de bronze et leur rénovation, et surtout le renouvellement d'un grand nombre de pierres porteuses de la partie basse du fût des deux colonnes qui présentaient un effritement avancé[5] - [6].
Depuis 1993, les pavillons abritent des logements sociaux gérés par Paris Habitat. Les façades et toitures des pavillons d'octroi ont été restaurées en 2016.
- Les deux colonnes et leurs statues.
- Décoration de la base d'une colonne.
- Pavillon nord (11e).
- Pavillon sud (12e).
Notes et références
- « Barrière du Trône (11e) », notice no PA00086524, base Mérimée, ministère français de la Culture, « Barrière du Trône (12e) », notice no PA00086560, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- « Paris en 1790 avec le mur des Fermiers généraux », paris-atlas-historique.fr (consulté le 6 février 2019).
- « De la place du Trône (1660) à la place de la Nation (1880) », voyageursaparistome12.unblog.fr (consulté le 6 février 2019).
- D'après les informations publiques données par le chantier des travaux dont le coût total s'élève à 10 millions d'euros.
- « Les colonnes du Trône se refont une santé », www.leparisien.fr (consulté le 6 février 2019).