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Philippe de Girard

Philippe Henri de Girard ( Ă  Lourmarin, Vaucluse, France - Ă  Paris) est un ingĂ©nieur-mĂ©canicien français, inventeur de la machine Ă  filer le lin. La ville polonaise Ć»yrardĂłw oĂč il a travaillĂ© porte aujourd'hui son nom.

Philippe Henri de Girard
Description de l'image Philippe de Girard.jpg.
Naissance
Lourmarin
DĂ©cĂšs
Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Profession
Autres activités

Biographie

Famille

Philippe de Girard descend d’une famille de la bourgeoisie protestante aisĂ©e et cultivĂ©e qui dĂ©sira parer son nom d’une particule Ă  partir de 1816[1]. Charles Girard, son arriĂšre-arriĂšre-grand-pĂšre, marchand protestant de Grenoble, nĂ© en 1629, s'installe Ă  Lourmarin avant 1693. Il avait Ă©tĂ© gĂ©rant des biens de Madame de LesdiguiĂšres. Son grand-pĂšre, Pierre-Henri, nĂ© en 1707, fut maire de Lourmarin.

Son pĂšre Pierre-Henri-Joseph de Girard continua la tradition en Ă©tant rĂ©gisseur des domaines provençaux de Louis V Joseph de Bourbon-CondĂ©. EnthousiasmĂ© par la lecture de Jean-Jacques Rousseau, il Ă©crivit, L'Ami de la Nature, Le Cri de l’HumanitĂ©, ConsidĂ©ration sur le mariage et le divorce et VƓu pour la paix oĂč il proposa la crĂ©ation d’une SociĂ©tĂ© des Nations[note 1]. Sa rĂ©putation de philosophe Ă©tait telle que le marquis de Sade lui fit parvenir une lettre pleine de dĂ©fĂ©rence pour lui proposer d’assister Ă  une reprĂ©sentation thĂ©Ăątrale Ă  Lacoste. Cette invitation datĂ©e du jeudi lui proposait la sĂ©ance du mardi 20 pour laquelle Donatien lui confiait « souhaiter beaucoup son jugement car des spectateurs et des juges aussi Ă©clairĂ© que vous, Monsieur, sont prĂ©cieux ».

Enfant précoce

Il n’est pas surprenant qu’un tel Ă©rudit ait fait faire de solides Ă©tudes Ă  ses quatre fils. Parmi eux, c’est Philippe qui rĂ©vĂšle trĂšs tĂŽt des dons exceptionnels de chercheur et d’inventeur. Il n’a que quatorze ans, en 1789, quand il met au point une « machine pour utiliser le mouvement des vagues ». Un an plus tard, son pĂšre l’envoie finir ses Ă©tudes Ă  l’universitĂ© de Montpellier d’oĂč il sort diplĂŽmĂ© en chimie et en histoire naturelle[note 2].

HĂ©sitant encore entre une carriĂšre consacrĂ©e aux sciences ou aux arts, il s’inscrit Ă  Marseille aux cours du sculpteur Chardigny et rĂ©alise le buste de son pĂšre.

Mais la RĂ©volution qui vient d’éclater bouleverse les plans du jeune homme. Il doit retourner Ă  Lourmarin et Ă  17 ans il s’engage dans la section de la Garde Nationale que commande son frĂšre Charles-FrĂ©dĂ©ric. Mais la prĂ©sence des grandes villes de la cĂŽte est trop proche pour que certains ne se laissent pas sĂ©duire par les idĂ©es fĂ©dĂ©ralistes qui y germent[note 3].

Révolutionnaire modéré

C’est le cas de Charles-FrĂ©dĂ©ric et de son jeune frĂšre qui participent au siĂšge de Toulon face au capitaine d’artillerie Bonaparte. ConfrontĂ© Ă  sa maĂźtrise lors de la canonnade du mont Faron, les deux frĂšres dĂ©sertent et s’enfuient avec d’autres fĂ©dĂ©rĂ©s dans une chaloupe anglaise le . Leur pĂšre et leur frĂšre Camille, qui partageaient les mĂȘmes idĂ©es, quittent Lourmarin et se rĂ©fugient en Suisse, tandis que Philippe et Charles s’installent Ă  Livourne.

C’est lĂ  que le jeune homme invente un « nouveau procĂ©dĂ© de fabrication de savon » par machine Ă  vapeur ce qui lui permet d’ouvrir une usine. Au passage, il met au point une « machine Ă  graver les pierres » et un « condensateur Ă©lectrique ».

La chute de Robespierre, le 9 thermidor, puis l’intervention de l’aĂźnĂ©, François, le seul Ă  ĂȘtre restĂ© sur place, autorisent aux quatre Ă©migrĂ©s de revenir en France. Ce qui permet Ă  Philippe, aprĂšs le 13 vendĂ©miaire, de s’installer Ă  Nice pour prĂ©parer le concours au poste de professeur Ă  l'École centrale[note 4] - [2].

PremiĂšre carriĂšre d'enseignant

Entre deux rĂ©visions de cours, il invente un « Ă©lĂ©vateur pour charger les pierres des carriers » et se lance dans le calcul intĂ©gral. Ces activitĂ©s ne l’empĂȘchent pas d’obtenir son poste et d’enseigner Ă  19 ans la chimie, les mathĂ©matiques et l’histoire naturelle.

L’arrivĂ©e au pouvoir du Premier Consul ayant rendu la situation plus calme en Provence occidentale, il quitte Nice en 1801 pour s’installer Ă  Marseille. Membre de l'AcadĂ©mie de Marseille, il y donne gratuitement des cours de physique et de chimie dans le cadre du LycĂ©e des Arts[2].

Cascade d’inventions

EncouragĂ© par son frĂšre Charles, le jeune homme monte avec lui Ă  Paris. Ils s’installent dans la capitale et lĂ  le jeune provençal invente successivement la « lampe hydrostatique Ă  niveau constant »[note 5] que l’on considĂšre immĂ©diatement comme une rĂ©volution dans l'Ă©clairage et le « verre dĂ©poli »[3].

Au cours de l’annĂ©e 1806, la machine Ă  vapeur inspire Philippe. Il la modernise en mettant au point une « machine Ă  expansion Ă  un seul cylindre » et une autre « machine produisant un mouvement rotatoire sans balancier ». En dĂ©pit du dĂ©pĂŽt de brevets, la premiĂšre fut plagiĂ©e par l'AmĂ©ricain Oliver Evans, la seconde par l'Anglais Mandslen.

En 1810, motivé par un concours impérial qui offre 1 million de francs à l'inventeur d'une machine à filer, il se met au travail et met au point une machine à filer le lin[4]. Il dépose un brevet en 1817, mais l'Empire a été renversé et la somme n'est pas versée. Son invention ne rencontre pas le succÚs escompté et il doit céder sa machine à des Britanniques.

En 1810, il aurait apporté à Londres un exemplaire du Livre de tous les ménages ou l'art de conserver pendant plusieurs années, l'ouvrage de Nicolas Appert[5] sur son invention, la conserve alimentaire par la chaleur, et à partir de cet exemplaire, des Britanniques auraient exploité le procédé.

Machine Ă  filer le lin

Une machine Ă  tisser au XIXe siĂšcle.
Tissu de lin tissé à la machine
Les filatures de ƻyrardów, la ville polonaise qui porte le nom de Philippe de Girard

NapolĂ©on 1er, afin de stimuler l’industrie textile, dĂ©cide d’offrir un million de francs or Ă  l’inventeur d’une « machine Ă  filer le lin ». Le dĂ©cret est publiĂ© dans les colonnes du Moniteur le . Philippe en prend connaissance lors d’un sĂ©jour Ă  Lourmarin. Il trouve la solution en deux mois et dĂ©pose son brevet le [note 6].

SĂ»r d’avoir gagnĂ© le prix, il emprunte et investit dans la construction Ă  Paris de deux filatures. En Provence, on fait de mĂȘme dans l’immobilier puisque son frĂšre François se rend acquĂ©reur, en 1811, auprĂšs de Madeleine Bruni de la Tour d’Aigues du chĂąteau de Lourmarin et de celui de la CorĂ©e Ă  l’entrĂ©e du village.

Mais la bureaucratie impĂ©riale donne toute l’ampleur de sa lenteur : Ă  la chute de l'Empire, elle n’avait toujours pas versĂ© son prix Ă  l’inventeur. Entretemps, Philippe a mis au point un « systĂšme d’amĂ©lioration des pompes Ă  feu » et une « machine pour carder la laine et les fibres textiles ».

Le changement de rĂ©gime le fait rattraper par l’impatience de ses crĂ©anciers. MalgrĂ© l’intervention de ses amis auprĂšs de Louis XVIII, l’inventeur est arrĂȘtĂ© pour dettes et incarcĂ©rĂ© Ă  Sainte-PĂ©lagie. C’est l’occasion que saisissent ses associĂ©s pour apporter les plans de sa machine Ă  filer le lin en Angleterre et les nĂ©gocier 25 000 livres sterling[note 7] Ă  Horace Hall.

Quelques années plus tard, elle reviendra grùce aux industriels Antoine Scrive-Labbe et Ferray d'Essonne, et permettra à la région lilloise de devenir le premier centre de filature industrielle de France.

Nul n’est prophùte en son pays

Rendu Ă  la libertĂ© mais dĂ©goĂ»tĂ©, l’inventeur accepte, en 1815, aprĂšs le traitĂ© de Vienne, l’invitation de François II, l’empereur d’Autriche. Avec son frĂšre François-Joseph et Henri, le fils de celui-ci, ils s’installent Ă  Hirtenberg et mettent en route une filature. Cette offre permet Ă  Philippe de commencer Ă  rembourser une partie de ses dettes les plus urgentes. En dĂ©pit de cela, le tribunal d’Apt fait mettre en vente une partie du patrimoine des Girard Ă  Lourmarin et la maison familiale est mĂȘme menacĂ©e d’ĂȘtre mise aux enchĂšres publiques.

Un ami officier de l’inventeur, mariĂ© et installĂ© en Pologne, baron Colonel Pierre Galichet de Passavant-en-Argonne, ayant appris les malheurs de Girard le persuade de venir en Pologne et le mettra en relation avec des entrepreneurs et banquiers polonais. Dans le quartier de Marymont Ă  l'ouest de Varsovie, un premier centre de tissage de lin est fondĂ© en 1825[6] suivi en 1830 par une grande fabrique Ă  Ruda Guzowska, dont il deviendra Directeur technique pour exploiter massivement ses manufactures de tissage[7]. La ville qui s'y Ă©lĂšvera ensuite prendra le nom polonisĂ© de l'inventeur et deviendra « Girardouf », ou Ć»yrardĂłw[note 8]. Mais entretemps, Girard participe Ă  l'Insurrection de novembre 1830 qui en 1831 est Ă©touffĂ©e dans un bain de sang par le gĂ©nĂ©ral russe Paskievitch[8] - [9].

Par la suite sa renommĂ©e atteint la cour de Saint-PĂ©tersbourg[10] et il se trouvera nommĂ© « ingĂ©nieur national en chef des mines » ainsi que « surveillant de la construction de la compagnie des bateaux Ă  vapeur » pour une durĂ©e de dix ans. Ce contrat mirifique permet Ă  Philippe de se dĂ©barrasser de ses soucis financiers et de mettre au point toute une nouvelle sĂ©rie d’inventions.

PortĂ© par la vague d’innovation de la premiĂšre rĂ©volution industrielle, il met au point un « chrono-thermomĂštre », une « machine Ă  calculer et Ă  rĂ©soudre les Ă©quations », une « machine Ă  tourner les corps sphĂ©riques », une « machine Ă  tourner les bois des fusils », un « extracteur rapide de jus de betterave », une « roue hydraulique », un « systĂšme de prĂ©-chauffage de l’air des hauts fourneaux », un « amplificateur de son pour piano » qu’il baptise « trĂ©molophone ».

Exposition universelle de 1844

ObligĂ© de quitter la Pologne, il est de retour en France ce qui va lui permettre de prĂ©senter quelques-unes de ses inventions lors de l’Exposition universelle de 1844. Sur les Champs-ÉlysĂ©es, il expose un nouveau « dynamomĂštre », un « procĂ©dĂ© pour vernir les tĂŽles », une « machine Ă  Ă©tirer le fil de fer », des « armes Ă  vapeur », une « machine Ă  faire les clous », un « couvoir artificiel », une « machine Ă  forer les canons », un « silo Ă  blĂ© » rĂ©volutionnaire et deux « machines pour souffler les briques industrielles ».

Un des prĂ©sidents du jury, le chimiste Jean-Baptiste Dumas, ne tarit pas d’éloges sur ses mĂ©rites. Avec le soutien d'Arago[11] et d'AmpĂšre, il intervient auprĂšs du roi Louis-Philippe Ier pour faire valoir ses droits. Le monarque confie l’affaire Ă  son ministre Cunin-Gridaine, un gros manufacturier des filatures du Nord, qui bloque immĂ©diatement le dossier de la rĂ©compense non versĂ©e et refuse mĂȘme sa promotion Ă  la LĂ©gion d’honneur.

Face Ă  ce scandale, la SociĂ©tĂ© d’encouragement dĂ©cide alors de lui verser une pension sur ses fonds propres. Mais six mois aprĂšs, Philippe de Girard s’éteint chez une de ses niĂšces, la comtesse VernĂšde de Corneillan, le .

Gloire posthume

La presse s’émeut et lance une campagne oĂč l’on met enfin en exergue « celui qui a dotĂ© la France et l’Europe des plus prĂ©cieuses inventions ». FrĂ©dĂ©ric Mistral, dans son Armana Prouvençau le dĂ©crit comme « un homme nĂ© avec une Ă©toile sur le front » et affirme qu’il fait partie de ceux qui « Ă©clairent le reste de leurs frĂšres cheminant derriĂšre eux ».

Lors de son inhumation au PĂšre-Lachaise[note 9], le vicomte de Lavalette, au nom de la SociĂ©tĂ© des inventeurs dĂ©clare : « Il est inutile de dire les fatigues, les pertes, les dĂ©ceptions, les douleurs de cinquante annĂ©es de travail et de lutte ; en voici les rĂ©sultats, en voici l’addition Ă  la fois brillante et triste ! Deux magnifiques conquĂȘtes : la filature mĂ©canique du lin et la machine Ă  vapeur Ă  expansion. Dix inventions importantes ; plus d’un milliard produit ; des centaines de millions Ă©conomisĂ©s chaque annĂ©e ; des milliers d’hommes nourris, vĂȘtus et quelques-uns enrichis et pour l’inventeur
 rien
 Ingratitude et dĂ©nuement »[12].

GrĂące Ă  l'action des lillois Antoine Scrive-Labbe et FrĂ©dĂ©ric Kuhlmann, NapolĂ©on III reconnut enfin, le Ă  la Vieille Bourse de Lille, la dette de son oncle et accorda Ă  la famille de l’inventeur une pension de 6 000 francs par an. La ville d’Avignon se proposa de lui Ă©lever une statue, l’affaire traĂźna jusqu’en 1876 et elle ne fut inaugurĂ©e que six ans plus tard[note 10] - [13] - [14] - [15]. Dans le Nord, Lille, Wattignies, ArmentiĂšres ou encore Wervicq-Sud donnĂšrent son nom Ă  l’une de leurs rues, de mĂȘme qu’Apt et Lourmarin. Une Ă©cole du XVIIIe arrondissement et une rue s'Ă©tendant du Xe au XVIIIe arrondissement de Paris portent son nom[16]. Avignon donna son nom dans son « Campus scolaire des Sciences et Techniques », Ă  l'un de ses lycĂ©es.

Sa niÚce, la comtesse de VernÚde de Corneillan, vendit à la commune la maison familiale de Lourmarin pour une somme symbolique, à la condition exprÚs d'entretenir à perpétuité la tombe du grand homme située dans les dépendances et de créer un musée au deuxiÚme étage de la maison avec les souvenirs dont elle fit don. Malheureusement, ce musée, ouvert en 1902[17], est clos depuis 45 ans. Sa maison natale est seulement signalée par une plaque commémorative et est devenue l'école primaire publique de Lourmarin[18].

Il donne son nom à une ville polonaise, ƻyrardów, qui le 25 novembre 2016, y inaugure une statue de Philippe de Girard[19].

Une plaquette « A la mémoire de Philippe de Girard » est créée par Louis-EugÚne Mouchon vers 1893[20] - [21].

Une médaille en cuivre argentée est créée par Hippolyte LefÚbvre pour la Chambre de Commerce de Lille vers 1901[22].

Notes et références

Notes
  1. Pierre de Girard était né le 29 juin 1729 à Lourmarin. Il épousa Marguerite Bouley qui lui donna quatre garçons : François-Joseph-Henri (1763-1854), Charles-Frédéric-Henri (1766-1819), Henri-Camille (1772-1814) et Philippe. Ce fut Pierre qui fit construire la maison familiale toujours visible à Lourmarin.
  2. C’est au cours de cette annĂ©e 1790 que dĂ©cĂ©da la mĂšre de Philippe de Girard.
  3. DĂšs 1792, les « monnaidiers » ou « noirs » rĂ©publicains s’étaient heurtĂ©s aux « syphonistes » ou « blancs » fĂ©dĂ©ralistes et royalistes. La montĂ©e des jacobins marseillais Ă  Paris, aux accents du « Chant de l'ArmĂ©e du Rhin », la future « Marseillaise », avait laissĂ© le champ libre aux plus modĂ©rĂ©s.
  4. Le comtĂ© de Nice, sĂ©parĂ© de la Provence depuis la fin du XIVe siĂšcle, venait d’ĂȘtre rendu Ă  la France par le gĂ©nĂ©ral aptĂ©sien d’Anselme, commandant de l’ArmĂ©e du Var, depuis le 13 septembre 1793.
  5. Dominique Ingres décora quelques-uns des modÚles de lampe mis au point par Philippe de Girard.
  6. Cette invention est considĂ©rĂ©e comme son chef-d’Ɠuvre et il fut le seul Ă  proposer une solution industrielle.
  7. Soit environ 650 000 francs-or.
  8. DÚs la moitié du XIXe siÚcle, la ville est connue sous le nom de ƻyrardów.
  9. Le corps de Philippe de Girard fut ensuite transfĂ©rĂ© dans le cimetiĂšre de Lourmarin oĂč il fut rejoint ensuite par ceux de Henri Bosco et d’Albert Camus.
  10. La statue de Philippe de Girard, placĂ©e devant la gare d’Avignon, fut inaugurĂ©e le 6 mai 1882 et rĂ©quisitionnĂ©e par l’occupant le 12 mars 1942.
Références
  1. « L'histoire européenne oubliée d'un technicien provençal : Philippe de Girard (1775-1845) | Revue Provence historique », sur provence-historique.mmsh.univ-aix.fr, Provence Historique, (consulté le )
  2. « Membres rĂ©sidants de l’AcadĂ©mie de Marseille depuis sa fondation en 1726 (PDF cf p41) », sur web.archive.org, (consultĂ© le )
  3. Jean-Jacques AmpĂšre, « (Notice nĂ©crologique sur) Philippe de Girard », Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  4. C. Ballot, « Philippe de Girard et l'invention de la filature mĂ©canique du lin », Revue d'histoire Ă©conomique et sociale Vol. 7, No. 3/4,‎ 1914-1919, p. 135-195 (lire en ligne)
  5. Nicolas Appert, Livre de tous les ménages ou l'art de conserver pendant plusieurs années, Barrois l'aßné, 1831, p. 33
  6. Aniela Szwejcerowa, « Trois lettres de Philippe de Girard (1775-1845), ingĂ©nieur en chef des Mines du Royaume de Pologne », Revue d'histoire des sciences,‎ , p. 49-61 (lire en ligne)
  7. (en) Dwight C. Long, « Philippe de Girard and the Introduction of Mechanical Flax Spinning in Austria », The Journal of Economic History, Vol. 14, No. 1 Published by: Cambridge University Press on behalf of the Economic History Association,‎ hiver, 1954, p. 21-34 (lire en ligne)
  8. ƁubieƄski, Tomasz Wentworth. (1886). Henryk ƁubieƄski i Jego Bracia - Wspomnienia Rodzinne odnoszące się do Historyi Królestwa Polskiego i Banku Polskiego. Kraków: Gebethner. https://jbc.bj.uj.edu.pl/dlibra/doccontent?id=305507 Note: l'auteur, est le petit fils d'Henryk ƁubieƄski, banquier et initiateur du grand projet de tissage. (en polonais, voir pages 86-89)
  9. « Waller's Manuscript Collection: Waller Ms fr-04037 », sur waller.ub.uu.se (consulté le )
  10. « Waller's Manuscript Collection: Waller Ms fr-04038 », sur waller.ub.uu.se (consulté le )
  11. « Papiers de l'ingénieur Philippe de Girard, inventeur de la machine à filer le lin. », sur FranceArchives (consulté le )
  12. « Journal des débats politiques et littéraires 3 septembre 1845 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  13. « Statues fondues, trésors perdus », sur LaProvence.com, (consulté le )
  14. « Le SiÚcle 30 avril 1882 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  15. « À nos Grands Hommes - La monumentalitĂ© en cartes postales: Monument: Monument Ă  Philippe de Girard [2832] », sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr (consultĂ© le )
  16. Bernard STEPHANE, « RUE PHILIPPE DE GIRARD Les dettes de l'inventeur », Le Figaro n°17145,‎ , p. 32
  17. « Le Petit Marseillais 12 juillet 1911 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  18. « Maison dite hÎtel de Girard (ancien), actuellement école publique Philippe de Girard », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  19. « Inauguration de la statue de Philippe de Girard à ƻyrardów », sur La France en Pologne - Ambassade de France en Pologne (consulté le )
  20. « plaquette, », sur medaillesetantiques.bnf.fr (consulté le )
  21. « Philippe de Girard (1775-1845) sortant de son tombeau | Paris Musées », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  22. « Musée d'Orsay: Notice d'Oeuvre », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Benjamin Rampal, Philippe de Girard, Ă©d. Librairie de la revue française, Paris, 1863.
  • Alfred-Auguste Ernouf, Deux inventeurs cĂ©lĂšbres : Philippe de Girard : Jacquard, Hachette, , 227 p. (lire en ligne)
  • Gabriel Joret-DesclosiĂšres, Vie et inventions de Philippe de Girard, inventeur de la filature mĂ©canique du lin, Paris, (lire en ligne)
  • Gustave Demoulin, Philippe de Girard, Paris, Hachette, (lire en ligne)
  • Jean-Jacques AmpĂšre, Philippe de Girard, crĂ©ateur de la filature mĂ©canique du lin et de l'industrie liniĂšre, Avignon, Roumanille, (lire en ligne)
  • Transcription d'acte du
  • Jean-Paul Anastay, La Vie d’un inventeur illustre. Philippe de Girard d’aprĂšs sa correspondance et des papiers de famille inĂ©dits, Aix-en-Provence,
  • Xavier Daumalin et Olivier Raveux, Philippe de Girard ou L'invention de l'Europe industrielle : 1775-1845, Avignon, Association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine industriel en Vaucluse (ASPPIV), , 88 p. (ISBN 978-2-9502875-6-4)
  • Philippe Girbal, Philippe de Girard, inventeur de gĂ©nie, Lourmarinois, Lauris, Association Pour le Luberon (APLL) Ă©diteur, Association des amis du MusĂ©e de France Philippe de Girard, 2009 (rĂ©Ă©dition en 2016), 108 p. (ISBN 978-2-9551919-9-6)

Article connexe

Liens externes

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