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Wervicq-Sud

Wervicq-Sud (en néerlandais : Zuid-Wervik) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Wervicq-Sud
Wervicq-Sud
L’église de l’Immaculée-Conception.
Blason de Wervicq-Sud
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
David Heiremans
2020-2026
Code postal 59117
Code commune 59656
Démographie
Gentilé Wervicquois
Population
municipale
5 322 hab. (2020 en augmentation de 0,83 % par rapport à 2014)
Densité 1 046 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 46′ 23″ nord, 3° 02′ 55″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 58 m
Superficie 5,09 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lambersart
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Wervicq-Sud
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Wervicq-Sud
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Wervicq-Sud
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Wervicq-Sud
Liens
Site web http://www.wervicq-sud.com/

    Géographie

    Wervicq-Sud dans son canton et son arrondissement.

    Situation

    Située à 15 kilomètres au nord de Lille et à 20 kilomètres au sud-est d'Ypres, Wervicq, dont Wervicq-Sud est la partie française, est une ville très ancienne.

    La commune est séparée de Wervicq (en néerlandais Wervik) en Belgique par la Lys. Le pont frontière reliant les deux villes a été inauguré le . Les communes de Bousbecque, Comines, Halluin, Linselles ou Roncq sont des villes avoisinantes.

    Depuis 1974-1975, la ville est jumelée avec Roetgen, ville allemande située entre Aix-la-Chapelle et Montjoie.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Wervicq-Sud
    Wervicq (be)
    Comines Wervicq-Sud Bousbecque
    Linselles

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Lys, une rivière dont la source se situe à Lisbourg et se jetant dans l'Escaut à Gand (Belgique).

    Par route

    La route départementale 945, l'ex route nationale 345, qui relie Halluin / Menin à Béthune, traverse la ville.

    Transports en commun

    La ville est desservie par les lignes de bus de Ilévia suivantes :

    • 82 : Armentières Gare ↔ Tourcoing Pont de Neuville (du lundi au samedi) ;
    • 82R : Armentières Gare ↔ Tourcoing Pont de Neuville (le dimanche, sur réservation au 03.20.40.40.40) ;
    • 82 : Wervicq-Sud Curie ↔ Armentières Collège Jean-Rostand (uniquement en période scolaire) ;
    • 82 : Armentières Gare ↔ Wervicq- Sud Curie (uniquement en période scolaire) ;
    • 84 : Comines les Glycines ↔ Tourcoing Centre ;
    • 86 : Comines Gare ↔ Gare de Lille-Flandres ;
    • 942 : Wervicq-Sud Curie ↔ Linselles Collège Matisse (uniquement en période scolaire) ;
    • 943 : Linselles Place ↔ Comines Collège Philippe de Commynes (uniquement en période scolaire) ;
    • 944 : Halluin Douane ↔ Comines Collège Saint-Joseph (uniquement en période scolaire).

    Tramway

    De 1896 à 1931 opérait le tramway d'Armentières à Halluin. Passant par la vallée de la Lys, il desservait les communes de Bousbecque, Wervicq, Comines, Houplines, Frelinghien, Deûlémont et Warneton. Jamais rentable, il est supplanté par la mise en place, en 1929, d'autocars[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 702 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 21 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Wervicq-Sud est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[18] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,4 %), zones urbanisées (35,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), prairies (7,5 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Viroviacum au IIIe siècle, vers 300, en 376 (Itinéraire d'Antonin)[25] ; Wervi en 1090 / 1114 ; Wervhec en 1143 ; Wervecke en 1198 ; Wervek en 1268 ; Wervy en 1480[26] - [27].

    Frans Wervik/Zuid-Wervik en néerlandais.

    Il s'agit d'une formation toponymique gauloise (belge) ou gallo-romaine en -(i)acum suffixe localisant, puis marquant la propriété. Il a généralement abouti à -(e)i à l'époque médiévale en langue d'oïl, noté plus tardivement -y comme le montrent les formes Wervi de 1090 et Wervy de 1480, formes romanes[25]. En revanche, en flamand, il donne généralement -ek(e) / -i(j)k / -aken.

    Le premier élément Virov(i)- germanisé par la suite en Werv- représente le nom de personne celtique (belgo-gaulois) Wirovius (autrement noté Virovius / Uirovius), d'où le sens global de « propriété de Wirovius »[25].

    Histoire

    Wervicq-Sud et Wervicq (Belgique) (en néerlandais Wervik) ne forment jusqu'au XVIIe siècle qu'une seule et même entité puisque la séparation effective des deux communes sera prononcée sous Louis XIV. Leur histoire est donc liée.

    L'ancien pont frontière sur la Lys et l'église Saint-Médard de Wervicq (Belgique).

    L'époque gallo-romaine

    L'homme s'installe dans la vallée de la Lys dès la Préhistoire. À cette époque, il ne s'agit que de petits foyers de peuplement. Ce sont donc d'abord les Celtes qui se sont installés parmi les premières peuplades connues. Il est probable qu'ils choisirent ce lieu car le passage de la rivière, à l'époque sauvage et marécageuse, était mieux adapté à la traversée et que la proximité d'un petit mont appelé « la montagne de Wervicq-sud » surplombe la vallée et offrait un lieu de défense stratégique et de refuge adapté en cas d'inondation dues aux crues[28].

    C'est à cette même période que les Romains installèrent un camp fortifié dont on a retrouvé des traces. On retrouve d'ailleurs sa trace sur l'itinéraire d'Antonin (IIIe siècle) puis dans la table de Peutinger (IIIe siècle) comme Virovino, puisque la voie romaine de Tournai à Cassel traversait la Lys. Halte de repos entre bases militaires et centres commerciaux, la ville comptait alors à peu près 2 000 habitants.

    Après la longue agonie de l'Empire romain qui subit les invasions incessantes des tribus germaniques s'installant en grande masse en Gaule, Wervicq n'est guère plus évoquée.

    Moyen Âge

    En 1070, la comtesse Richilde de Hainaut a complètement dévasté la ville au cours de la guerre civile qui oppose la régente à Robert le Frison et qui ne tarde pas à ravager le comté de Flandre.

    Il faut encore attendre 1090 pour retrouver trace de Wervicq dans les écrits de l’archevêque de Tournai. Au XIe siècle, la ville retrouve son lustre grâce au développement de la draperie qui devient un produit très recherché à cette période. La ville s’enrichit et le célèbre chroniqueur, Froissart, la décrit comme « une grosse ville avec hostels tous plains de draps, de pennes, d’or et d’argent ».

    La ville est cependant victime de terribles incendies en 1116, 1206, 1382 et 1460. Toutefois, au XIVe siècle par l'octroi de chartes de draperie par Louis Ier de Flandre et Louis II de Flandre, la ville connaît un nouvel essor dans le commerce de draps.

    Le début du XVe siècle est difficile pour la ville: Elle doit faire face à des épidémies de peste, des guerres et de nombreux pillages entre 1419 et 1436. La draperie, à la suite des départs des financiers italiens, périclite[29].

    Jusqu'en 1527, la ville dépend des comtes de Flandre. Le traité de Madrid la fait passer sous la souveraineté du Saint Empire. Elle adhère au XVIe siècle à de nouvelles idées sociales et religieuses, notamment sous l’influence des Gueux. À la suite de cela, La ville est complètement détruite en 1578 lors de la guerre des mécontents[30]. Au début du XVIIe siècle, il reste moins de 1 000 habitants.

    Époque moderne

    Dépendante de l’Espagne, Wervicq est coupée en deux par la conquête de Louis XIV en 1667.

    En 1713, le traité d'Utrecht entérine la division de la commune. La partie Nord se retrouve sous influence autrichienne et suivra le sort des provinces belges, la partie Sud sous influence française est rattachée à la Flandres maritime et correspond au début de l’entité Wervicq-Sud. Le découpage territorial actuel institué par la Constituante en 1790 est définitivement fixé par le traité de Courtrai du .

    Durant ce même siècle, le textile tend à disparaître au détriment de la culture du tabac développée, comme le veut la légende, par le Wervicquois le plus célèbre : Jehan Van d’Helle[29]

    Lorsqu'en 1789, arrive la Révolution Française, Wervicq-Sud devient une véritable commune indépendante.

    La ville est occupée par les ennemis coalisés contre la France en 1792. Ils y causent de gros dégâts[31]

    La paroisse est créée en 1802. Le premier curé, Boniface Clarisse, officie dans l’unique lieu de culte : une vieille chapelle. Avec seulement une quarantaine de places, l’édifice, où il pleuvait régulièrement à l’intérieur, n’était pas adapté à la population. Très vite, la messe sera dite dans une « maison particulière »[32].

    C’est Jean-Baptiste Parent, le deuxième curé de la paroisse, qui fait construite en 1827, la première église d’une capacité de 500 places. À peine construite, elle est déjà trop petite pour une population qui va quasiment tripler en un demi-siècle, avec l’industrialisation et le développement de l’industrie textile. C’est à Julien-Joseph Roussel, curé de 1835 à 1889 que l’on doit l’église actuelle. Elle sera bénie le , après une procession solennelle au cours de laquelle les objets du culte seront transportés de l’ancienne à la nouvelle église.

    Wervicq-Sud demeure religieusement dépendante du diocèse de Tournai. En 1802, elle relève du diocèse de Cambrai puis de Lille à partir de 1913.

    Révolution industrielle

    La première Révolution industrielle permet le développement de la ville qui passe de 1 262 habitants en 1804 à 3075 en 1874. Les usines textiles implantées sur le territoire communal attirent une forte immigration de travailleurs étrangers, notamment belges, et sont aussi la cause d’une véritable pagaille quotidienne sur le pont enjambant la Lys qui voit passer des milliers de travailleurs frontaliers.

    À partir de 1870, avec l’avènement des machines à vapeur, les manufactures prennent le relais des métiers manuels qui permettent une meilleure productivité et vont se développer plus rapidement avec l’arrivée du train au XIXe siècle.

    C’est dans ce contexte favorable qu’arrivent la Première Guerre mondiale et ses conséquences désastreuses pour la ville.

    Première Guerre Mondiale

    Les premiers Allemands pénètrent dans la ville les 4 et . Le 6, ils dynamitent le pont frontière. À l’arrière immédiat du front, Wervicq-Sud sert de lieu de repos et d’hôpital pour les soldats allemands. Durant cette période des personnages historiques feront un bref passage dans la commune, notamment Adolf Hitler qui, après avoir été gazé, a été soigné dans le Château Blanc, lieu où le peintre allemand Max Beckmann, l’un des pères fondateurs de l’expressionnisme, exerçait en tant qu’infirmier.

    Durant la guerre, les usines sont pillées par l’occupant ou détruites par les combats. Évacuée en 1917, la ville est complètement détruite.

    Après ces années d'occupation, les troupes britanniques, belges et françaises libèrent la commune le . À l'armistice, la reconstruction se fait difficilement et la population ne revient qu’au compte-gouttes.

    Entre deux-guerres et Seconde Guerre Mondiale

    À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Wervicq-Sud ne compte que 2 002 habitants. Après le conflit, l’industrie textile est relancée grâce aux métiers allemands et aux dommages de guerre. Mais un certain nombre d’usines ne seront pas reconstruites ou changeront de localisation dans la Vallée de la Lys. La relance sera difficile.

    En , Anglais et Allemands s’affrontent de nouveau lors de la Bataille de la Lys. Le pont construit en 1927-1928 est dynamité par les Alliés en 1940. Occupée, la cité est libérée par les troupes anglaises le 4 septembre 1944. Un nouvel ouvrage franchissant la Lys est inauguré le .

    De la Libération à nos jours

    Après la Seconde Guerre mondiale, de nouveaux quartiers sont créés. C’est à partir de 1950 que Wervicq-Sud renoue avec l’essor. Malgré la crise industrielle, le tissu économique wervicquois reste encore majoritairement marqué par une activité industrielle textile.

    Sur le plan démographique, la population n’a, elle, cessé d’augmenter pour atteindre en 2005 près de 4 700 habitants et celle-ci devrait encore s’accroître avec le développement de nouveaux quartiers d’habitations en centre-ville, sur la Friche Dalle et aux abords de la Lys.    

    En , la reconstruction du pont est achevée dans le cadre de l'aménagement à grand gabarit (classe IV) de la Lys. Le nouveau pont a été inauguré le jeudi [33].

    En 2018, les deux villes fêtent leurs 2 050 ans d'existence[33].

    Héraldique

    Armes de Wervicq-Sud

    Les armes de la commune de Wervicq-Sud se blasonnent ainsi :
    D'or à la bande de gueules, accompagnée de six quintefeuilles du même ordonnées en orle.[34]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1813 Jean-Baptiste Tranneel
    1813 Isidor Bernard Billiard
    1822 1852 Jean François Van Eslande
    1852 1870 Bernard Billiard
    1870 1881 Alfred Julien Saint-Léger
    1881 1885 Jules César Flipo
    1885 1901 Ignace Van Eslande
    1901 1905 Henri Serruys
    1905 1935 Jules Dorny
    1935 1940 Robert Vanrullen
    1940 1944 Louis Hollebecque
    1944 1958 Robert Vanrullen
    1958 1971 Paul Plovier
    1971 mars 1983 Antoine Feys
    1983 1989 André Desmet
    1989 1995 André Braem
    1995 2001 Georges Straseele
    2001 2020 Jean-Gabriel Jacob DVD
    2020 En cours David Heiremans DVD

    Enseignement

    • Écoles maternelles :
      • École publique les Glycines
      • Groupe scolaire privé Saint-Joseph
    • Écoles primaires :
      • École publique Louis-Pasteur
      • Groupe scolaire privé Saint-Joseph

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

    En 2020, la commune comptait 5 322 habitants[Note 8], en augmentation de 0,83 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5251 2411 2341 4891 5701 6831 7251 8011 872
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1592 6082 9893 0382 9852 5452 5172 3132 311
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3902 3042 2941 8842 0602 0172 0022 3282 074
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 5933 1143 9914 1634 3284 2884 6834 6884 696
    2015 2020 - - - - - - -
    5 4145 322-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 618 hommes pour 2 766 femmes, soit un taux de 51,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,6
    4,7
    75-89 ans
    6,7
    14,9
    60-74 ans
    17,4
    20,7
    45-59 ans
    19,1
    19,9
    30-44 ans
    19,3
    18,2
    15-29 ans
    16,6
    21,2
    0-14 ans
    20,3
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Économie

    Plus de cinquante associations (sportives, économiques, caritatives, touristiques, historiques ou de loisirs) animent la vie locale.

    La commune possède un tissu économique très varié où prédomine le textile avec entre autres :

    • La société Cousin-Frères, créée en 1848 à Comines et reconstruite à Wervicq-Sud en 1920 après sa totale destruction en 1917, qui est à l'origine un fabricant de lacets. Avant de devenir, au début des années 1950, leader européen des cordes techniques. Aujourd'hui, le groupe est spécialisé dans les produits de haute technicité ; cordages destinés au yachting, à l'escalade, joncs de fibres optiques, ou encore les textiles médicaux implantables.
    • La société Plovier, créée en 1920, d'abord spécialisée dans la production de lacets et d'accessoires axés autour de la chaussure, elle s'est aujourd'hui diversifiée autour du conditionnement sous blisters. Après 90 ans d'existence, l'entreprise a été placée en liquidation judiciaire en [41].

    Lieux et monuments

    Le cimetière allemand de Wervicq-Sud

    Plusieurs lieux et monuments notables se trouvent sur la commune[42] :

    • Au lieu-dit "La Montagne", une butte-témoin[43], se trouve l’ancienne propriété Dalle-Dumont, propriété communale de 13 hectares, composée de 3 parties :
    • Au sein de la propriété Dalle-Dumont se trouve un monument aux morts allemand, érigé en 1915 et imaginé par l’architecte allemand Wilhelm Kreis. Sur son bas-relief, on peut lire " Den gefallenen Kameraden 1914-1915. Die Ihr den Tod Im heiligen Kampf fand’t Ruth auch in fremder Erd Im Vaterland " - " Aux camarades tombés en 1914-1915. Vous qui avez trouvé la mort au cours de la bataille sacrée vous reposez même en terre étrangère dans votre patrie."
    • Dans le parc, on trouve également "la bergerie" du XVIIe siècle transformée en musée des petits métiers de la ferme et siège de l'association d'histoire "Hier-Wervicq" créée en 1983 par le maire monsieur Antoine Feys.

    Les « châteaux »

    • Le château blanc : en 1910, Charles Derville-Avot, rubanier Cominois, entreprend la construction sur l'un de ses terrains wervicquois, d'une imposante demeure bourgeoise de style néo-classique et dont il sera l'architecte. En 1914, les travaux sont quasi terminés, lorsque l'occupant allemand réquisitionne la bâtisse afin d'en faire un hôpital de campagne ; un lazaret. En 1918, Charles Derville-Avot vend la propriété au brasseur Alphonse Dalle-Dumont. En 1972, la famille Dalle cède le château à la commune qui conformément aux souhaits de la famille en fait un lieu culturel et socio-éducatif[44].
    • Le château Léon Vandermeersch - Marie Prouvost ou la Closeraie est une construction datant de 1926, de style normand à faux colombages. La ville l'achète en 1962 pour en faire sa mairie en 1965[45] (inauguration en ). Datant de 1932, l'ancienne mairie de style régionaliste en brique et pierre est reconvertie en immeuble.
    • Entouré d'un parc de deux hectares avec en son sein un étang, le château Demeestère, en fait l'ancienne maison bourgeoise d'un industriel du textile.

    Église, calvaire et chapelles

    • En 1802, la paroisse de Wervicq-Sud voit le jour. L'actuelle église de l'Immaculée-Conception, de style roman, est construite sur l'emplacement de celle datant de 1827. Å’uvre de Jean-Baptiste Maillard, elle est consacrée en 1875 et dispose d'une cloche datant de 1638.
    • Le calvaire Duflo, situé au 101 rue Gabriel Péri, date du XIXe siècle. L'acte de propriété impose son entretien perpétuel aux propriétaires.
    • La chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs, située rue du Bas-Chemin, elle est dévolue aux jeunes mamans. Détruite en 1963, elle a été reconstruite depuis. Elle contient une statue de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse.
    • La chapelle Sainte-Anne, située rue de l'Abbé Bonpain, elle date de la fin du XIXe siècle. Elle a été reconstruite en 1928 et restaurée en 1990. Elle contient une statue de Notre-Dame des Douleurs.
    • La chapelle Notre-Dame de la Délivrance, située rue de Linselles, elle date du XIXe siècle. Elle a été reconstruite en 1950. Percutée par une voiture en 2009 elle fut immédiatement reconstruite à l'identique (2010).
    • La Chapelle Notre-Dame de Lourdes, située à l'angle de l'allée des lilas et de la rue Jean Jaurès, elle apparaît au cadastre en 1885. Détruite au début des années 1960 pour faire des lotissements, elle est reconstruite à son emplacement actuel.
    • La Chapelle Notre-Dame de Lourdes, située rue de Linselles, face à l'entrée du Parc Dalle Dumont.

    Rues

    En 1936, le conseil municipal décide de rendre hommage à ses enfants Morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Quatre nouvelles rues apparaissent :

    • la rue des frères Hollebecque ; Julien, caporal, tué le à Maubeuge à l'âge de 23 ans et son ainé, Charles décédé le à Joigny dans l'Yonne à l'âge de 27 ans.
    • la rue des frères Deblaere,
    • la rue des frères Derhore,
    • la rue des frères Saint-Léger.

    Hameaux

    Les plus anciens hameaux et lieux-dits de Wervicq-Sud sont Le Blaton, où selon la légende, serait né dans une feuille de vigne Jehan Van d'Helle ; La Planche-de-Pierre ; La Montagne ; La Bouteille Noire ; Le Robinet et La Ferme brûlée[46].

    Vivre à Wervicq-Sud

    Médias

    Tous les deux ou trois mois, la ville édite un journal d'informations locales de huit pages en couleur, le « Vivre à Wervicq-Sud » distribué aux habitants ou consultable en ligne sur le site de la commune.

    Sports

    Près de vingt associations sportives sont actives dans la cité ; tir à l'arc, badminton, boxes, football, gymnastique, handball, pêche, tennis, tennis de table, volley etc.

    Au sein du parc Dalle-Dumont se trouve un parcours acrobatique en hauteur.

    Football

    Wervicq-Sud compte un club de football qui se nomme l'USW (Union Sportive Wervicquoise), Il dispose de deux terrains synthétiques qui s'avoisinent dont le terrain d'honneur Lucien Bonnet (football)

    Les équipements sportifs

    La commune dispose de deux complexes sportifs.

    Marché et brocantes

    Depuis le , un marché dominical et hebdomadaire se déroule sur place de l'Europe inaugurée le par Martine Aubry, Présidente de LMCU, accompagnée d'élus locaux.

    Il y a quatre braderies dans la commune :

    • le , aux alentours de la rue de l'Industrie.
    • Mi-mai, dans le quartier des Frères Saint-Léger, Rue Mozart et Rue Rameau.
    • le dimanche de la Pentecôte, dans le quartier des Platanes.
    • mi-octobre, aux alentours de la rue des frères Hollebecque.

    Festivités

    Les Fêtes de la Lys

    Depuis 1998, elles ont lieu le 1er dimanche de juillet dans plusieurs communes françaises ou belges de la plaine de la lys

    La fête de Jehan Van d'Helle

    La légende :

    De retour de Floride, Jehan Van d’Helle y rapporte les premiers plants de tabac qu'il présente à la cour. De sa bâtisse, le château "Mariage", où il vit avec sa femme Sabine de Snuf et ses deux enfants Sot'ch et Turlutte, Jehan Van d’Helle aime surveiller ses champs afin d'y éviter toute intrusion. Assis dans son fauteuil pour rester éveillé, il fume la pipe. Un jeudi de l'Ascension, endormi, sa barbe s'enflamme. Heureusement, son épouse a l'esprit d'éteindre l'incendie naissant et de jeter la pipe par la fenêtre.

    C'est pour commémorer cet événement que dans la commune, festivités, défilé de géants et jet de pipes ont lieu chaque jeudi de l'Ascension.

    Les géants de Wervicq-Sud

    Le géant Jehan Van d'Helle a vu le jour en 1954. Le nom "D'Helle" est dérivé de celui des brasseurs Dhalle et Jehan soit Jean en vieux français, il a été choisi en hommage au curé de l'époque. Le géant porte un sarrau bleu, un foulard rouge et une casquette. Il mesure 4,60 mètres pour près de 80 kg. Son épouse Sabine De Snuif porte une robe à carreaux rouges et verts ainsi qu'un un sac contenant des feuilles de tabac.

    Dans les années 1980, Soe'ch, diminutif de François en flamand, a vu le jour. Il est suivi de Turlutte quelques années plus tard. Cette dernière porte une jupe en jean, un pull rose et dans la main droite une tétine ainsi qu'une cigarette dans la main gauche.

    Cette cigarette a depuis disparu avec la loi du relative à la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme dite loi Evin. C'est d'ailleurs l'ensemble des festivités qui ont manqué de disparaitre avec cette loi mais le comité des fêtes a promptement réagi, depuis la fête du tabac est devenue la fête Jehan Van d'Helle[47].

    Concours d'élégance de voitures anciennes

    Depuis 2009 fin mai ou début septembre, se déroule à la propriété Dalle-Dumont un concours d'élégance de voitures anciennes.

    Jumelages

    Personnalités

    • Jacques, Joseph Filassier ou Fillassier né en 1745 et décédé en 1799 à Clamart, élu le , député de Paris à l'Assemblée législative[48].
    • Pierre Messiaen, né à Wervicq-Sud le et décédé le , est un homme de lettres français, connu pour sa traduction et son exégèse de Shakespeare.
    • Victor Hugo, peintre et décorateur, y est né le 24 octobre 1883[49].
    • Dans la nuit du 13 au , le caporal Adolf Hitler est gazé sur la montagne de Wervicq-Sud. Il est soigné dans le château Dalle-Dumont qui servait d'hôpital aux Allemands. Le , après être passé par Ypres et Comines, le Führer Adolf Hitler est revenu sur les lieux de ce gazage anglais[50] - [51].
    • Pendant la Première Guerre mondiale, Max Beckmann, un des pères fondateurs de l’expressionnisme, sert au lazaret du château Dalle-Dumont, en qualité qu'infirmier.
    • Parmi les dix enfants de la famille Dalle-Dumont, François Dalle deviendra avocat et directeur général du groupe L'Oréal.
    • Léon Vandermeersch, né le est un sinologue français. Ancien directeur de l'École française d'Extrême-Orient et ancien directeur d'études des religions de la Chine à l'École pratique des Hautes Études, il est chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur et de l'Ordre des Palmes académiques.
    • Lucien Bonnet, né le décédé le à Wervicq-Sud, est un ancien footballeur français.
    • Bernard Vandermeersch est un paléoanthropologue français né en 1937 à Wervicq, professeur à l'université Bordeaux, spécialiste des néandertaliens.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Association "Hier Wervicq", D'une rive à l'autre de la Lys. Nos ponts.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. L'histoire du petit tram d'Armentières à Halluin, par Henri Petit édité par l'association Les Amis de Comines
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Roubaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Wervicq-Sud et Roubaix », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Roubaix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Wervicq-Sud et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960, p. 1063 (lire en ligne) .
    26. « Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle ...: Les noms de personne contenus dans les noms de lieux ».
    27. « Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes ».
    28. « Histoire de Wervicq-sud », sur histoiredewervicqsud.blogspot.com (consulté le ).
    29. « Historique de la ville - Ville de Wervicq », sur www.wervicq-sud.com (consulté le ).
    30. Charles Meerts, Dictionnaire géographique & statistique du royaume de Belgique, , 830 p. (lire en ligne), p. 793.
    31. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 56, lire en ligne.
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    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Wervicq-Sud (59656) », (consulté le ).
    39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    40. « Nord Eclair : Actualités », sur Nord Éclair (consulté le ).
    41. http://www.wervicq-sud.com/.../Guide%20touristique%20Comines%20Wervicq-Sud.pdf
    42. PLU de Lille Métropole (version 2004)
    43. « Métropole européenne de Lille - Bienvenue sur le site de la MEL », sur lillemetropole.fr (consulté le ).
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    45. Statistique archéologique du département du Nord, , 532 p. (lire en ligne), p. 94.
    46. « La Voix du Nord », sur La Voix du Nord (consulté le ).
    47. Base de données des députés français depuis 1789 | http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=10342
    48. Didier Margerin, « L'autre Victor Hugo, peintre oublié, en exposition ce week-end », La Voix du Nord, no 25103,‎ , p. 14 (lire en ligne)
    49. « Hitler, Wervicq-sud et la solution finale », sur Blogspot.com (consulté le ).
    50. « La Voix du Nord », sur La Voix du Nord (consulté le ).
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