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Port-Louis (Maurice)

Port-Louis (en anglais : Port Louis et en crĂ©ole mauricien : Porlwi /poːlwi/) est la capitale de Maurice. SituĂ©e dans son propre district, peuplĂ©e de 149 194 habitants au recensement de 2015, la ville est aussi un port ouvert sur l'OcĂ©an Indien et la plus grande ville du pays. Originellement, la ville avait reçu des Hollandais le nom de Noordwester Haven traduit en Port Nord-Ouest par les colons français. Le nom de Port-Louis a Ă©tĂ© donnĂ© en hommage au roi Louis XV Ă  des dates qui divergent selon les sources. Certains citent l'annĂ©e 1721[2] ou 1722[3] - [4], d'autres font remonter ce second baptĂȘme Ă  l'arrivĂ©e du gouverneur MahĂ© de la Bourdonnais en 1735[5]. Sous la RĂ©volution, la ville reprit son nom de Port Nord-Ouest[6] qu'elle alterna avec les noms de Port de la Montagne pour le port et Ville de la Montagne pour la ville entre 1793 et 1795[3] - [4] - [6]. En , avec l'avĂ©nement de l'Empire napolĂ©onien, le gouverneur Decaen lui donna le nom de Port-NapolĂ©on[3] - [7] qui fut conservĂ© jusqu'Ă  l'arrivĂ©e des Anglais en 1810 oĂč elle reprit le nom de Port-Louis[3].

Port-Louis
(en) Port Louis
(mfe) Porlwi
Blason de Port-Louis
HĂ©raldique
Drapeau de Port-Louis
Drapeau
Port-Louis (Maurice)
Administration
Pays Drapeau de Maurice Maurice
District Port-Louis
Maire
Mandat
Mahfooz Moussa Cadersaib
2019-
DĂ©mographie
Gentilé Portlouisien(ne)[1]
Population 149 194 hab. (2015)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 20° 10â€Č 00″ sud, 57° 31â€Č 00″ est
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Maurice
Voir sur la carte administrative de Maurice
Port-Louis
Liens
Site web mpl.intnet.mu

    GĂ©ographie

    Port-Louis vu par satellite.

    Flore

    Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent releva la prĂ©sence de nombreuses plantes dans les rues de Port-Louis, notamment Achyranthes aspera, Amaranthus blitum, Amaranthus spinosus, Andropogon contortum, Boerhavia diffusa, Boerhavia erecta, Cassia foetida, Cleome pentaphylla, Cynosurus indicus, Datura metel, Heliotropium indicum ou Parthenium hysterophorus, mais aussi un galĂ©ga, plusieurs panics et cinq ou six espĂšces de Sida. Par ailleurs, et toujours d'aprĂšs le mĂȘme auteur, l'argĂ©mone mexicaine s'Ă©tait dĂ©jĂ  naturalisĂ©e dans l'Ăźle et les principales rues du port Ă©taient plantĂ©es de bois noir[8].

    Le naturaliste nota également la présence à Port-Louis de Cassia fistula ainsi que de badamiers, ces derniers plantés çà et là dans les rues et les cours[8].

    Climat

    ProtĂ©gĂ©e des intempĂ©ries frĂ©quentes qui frappent le Plateau Central de l'Ăźle Maurice, Port-Louis bĂ©nĂ©ficie d'un climat d'une douceur exceptionnelle en hiver. Il est trĂšs rare que les tempĂ©ratures descendent en dessous de 18 °C. Les hivers Ă  Port-Louis sont Ă  ce point modĂ©rĂ©s que les habitants des rĂ©gions plus froides du pays affirment que les Port-Louisiens ne connaissent pas l'hiver. Les Ă©tĂ©s port-louisiens sont rĂ©putĂ©s torrides, mĂȘme par rapport au reste du pays. Il n'est pas rare que le thermomĂštre affiche plus de 32 °C ; de plus, des taux d'humiditĂ© pouvant facilement avoisiner les 90 % rendent la chaleur encore plus inconfortable de dĂ©cembre Ă  fĂ©vrier.

    Histoire

    Port-Louis a été fondée en 1736 par les colons français[9].

    Les Hollandais prirent possession de l’üle Maurice en 1638, mais l'abandonnĂšrent quelques dĂ©cennies plus tard. Pendant les premiĂšres annĂ©es suivant leur arrivĂ©e, ils occupĂšrent deux points sur l’üle, la baie de Grand Port connue Ă  l’époque sous le nom de Warwyck Haven et Port-Louis, qui fut nommĂ© Noord-Wester Haven (Port Nord Ouest en nĂ©erlandais). Le site est baptisĂ© Port-Louis par les Français, puis change de nom briĂšvement pendant la RĂ©volution, et aprĂšs 1804 (Port-NapolĂ©on) sous l'Empire. Il retrouve son nom de Port-Louis ensuite.

    Au dĂ©but de la colonisation française, le site a Ă©tĂ© baptisĂ© Port-Louis. L'origine du nom n'est pas certaine. Certains chercheurs penchent en faveur du souverain d'alors, Louis XV, alors que d’autres supposent que le site fut nommĂ© en souvenir de Port-Louis, en Bretagne car la Compagnie française des Indes occidentales installa dans l'Île de France deux ports de relĂąche (Port-Louis et Port-Bourbon) et introduisit dans l'Ăźle des cultures destinĂ©es Ă  l'avitaillement des navires.

    En 1729, Nicolas de Maupin devint le premier administrateur Ă  part entiĂšre de l’üle. Sous son administration, Port-Louis devint la capitale administrative et le port principal, aux dĂ©pens de Port-Bourbon (Grand Port). La Compagnie des Indes envoya, en 1732, l’ingĂ©nieur Cossigny pour aider Ă  la fortification de la ville ainsi qu’à la construction d’un port. Bien que compĂ©tent, ce dernier ne put rĂ©aliser ses projets car il entretenait des relations exĂ©crables avec le conseil supĂ©rieur de l'Ăźle de France.

    Les grands travaux de construction furent entrepris sous le gouvernement de MahĂ© de Labourdonnais. Il arriva dans l'Ăźle en 1735 et, en moins de dix ans, la ville de Port-Louis fut dotĂ©e d'une rade bien Ă©quipĂ©e et bien dĂ©fendue, ainsi que de plusieurs bĂątiments dont des greniers, une cale sĂšche, un arsenal, une armurerie et un hĂŽpital. La capitale prit forme grĂące au travail des esclaves venus d’Afrique et des artisans de Madras. Les habitants reçurent l'eau potable Ă  travers un aqueduc acheminant l’eau de Grande RiviĂšre Nord-Ouest. Finalement, Labourdonnais commença la construction de l’HĂŽtel du Gouvernement, oĂč siĂ©gea le Conseil supĂ©rieur de l'Ăźle de France.

    De 1767 Ă  1790, l’Isle de France passa sous tutelle royale. Les derniĂšres annĂ©es d’administration de la Compagnie des Indes orientales virent Port-Louis souffrir d’un manque d'attention de la part des autoritĂ©s. Le port s’envasa et fut encombrĂ© d'Ă©paves de navires victimes de cyclones. Beaucoup de bĂątiments Ă©taient en piteux Ă©tat. L’intendant royal, Pierre Poivre, veilla Ă  ce que les choses Ă©voluent positivement. Il contribua Ă  rendre la vie des habitants de la capitale plus agrĂ©able. À son dĂ©part en 1772, la ville avait grandi d’un tiers de sa taille initiale.

    Entre les annĂ©es 1772 et 1781, le chevalier de Tromelin, ingĂ©nieur naval, entreprit d’agrandir le port du cĂŽtĂ© de Trou Fanfaron et celle de Caudan. GrĂące Ă  ces travaux, le port devint une base pour les opĂ©rations navales aux Indes et lors de la guerre d'indĂ©pendance des États-Unis. AprĂšs la RĂ©volution française, Port-Louis devint Port-NapolĂ©on, en 1804, en l’honneur de l’Empereur. La ville prit son nom dĂ©finitif Ă  l’issue de la capitulation des Français face aux troupes britanniques en 1810[10].

    En 1801, lorsqu'il le visite dans le cadre de l'expédition Baudin, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent décrit le port en affirmant qu'il « peut contenir quatre à cinq mille blancs ou libres, et le double d'esclaves ». Il ajoute que « la plupart des rues ne sont pas pavées ; les maisons sont presque toutes en bois, et sont trÚs-basses ; beaucoup d'entre elles n'ont que le rez-de-chaussée, ou un étage, à cause des coups de vents qui les pourraient renverser si elles étaient plus élevées » Généralement, la ville était selon lui en situation « critique »[8].

    Une épidémie de malaria en 1867 fait fuir la bourgeoisie de Port-Louis qui abandonne ses maisons pour fonder le village, puis ville de Curepipe sur les hauteurs au climat jugé plus sain. Une épidémie de peste en 1899 fait fuir une grande partie de ses habitants sur les hauteurs de l'ßle. Enfin la grippe espagnole atteint l'ßle entre mars et , faisant dix mille morts.

    De 1810 Ă  1921, la population de Port-Louis passa d’environ vingt-quatre mille Ă  plus de cinquante mille habitants. La plupart des immigrants indiens commerçants, principalement les musulmans, s’installĂšrent dans la capitale Ă  leur arrivĂ©e. La ville devint une municipalitĂ© en 1850.

    Économie

    Centre de Port-Louis.

    La majeure partie du revenu de la ville est dĂ©rivĂ©e des activitĂ©s portuaires - qui par la suite rĂ©git le commerce extĂ©rieur mauricien. RĂ©cemment, Port-Louis s'est notamment transformĂ© en un port d'Ă©clatement. 300 000 mouvements de transbordement sont attendus en 2005.

    Petit train touristique Ă  Caudan Waterfront.

    L'industrie est dominée par le textile, dont les activités se concentrent dans la dite « zone franche » à Plaine Lauzun, mais les produits chimiques, le plastique et les produits pharmaceutiques apportent une contribution importante.

    Le tourisme est aussi une activité importante. Grùce au développement du Caudan Waterfront (anciennement les docks de la ville, devenus aujourd'hui un complexe commercial), le nombre des touristes visitant Port-Louis a augmenté sensiblement. Il ne faut pas oublier non plus que la ville regorge de lieux historiques, comme le Champ de Mars et la Place d'Armes, autant d'endroits susceptibles d'attirer les touristes.

    Depuis que les activitĂ©s industrielles de la ville se sont rĂ©vĂ©lĂ©es ĂȘtre moins rentables qu'elles ne l'Ă©taient pendant les annĂ©es 1980, Port-Louis s'est tournĂ© peu Ă  peu vers les activitĂ©s liĂ©es Ă  la finance. La ville est considĂ©rĂ©e comme l'une des plus importantes places financiĂšres de l'Afrique subsaharienne, avec Johannesbourg.

    Architecture

    Tout en Ă©tant une ville qui a Ă©tĂ© pendant plus d'un siĂšcle et demi administrĂ©e par l'Empire britannique, Port-Louis porte indĂ©niablement l'empreinte de la France, Ă  qui l'on doit de nombreux projets d'envergure dans la ville. Par la suite, les Britanniques ont fait appel aux descendants des Français pour l'administration locale pendant cent cinquante ans, jusqu'Ă  l'indĂ©pendance en 1968. En effet Ă  leur arrivĂ©e, les Anglais ont dĂ©couvert une ville tellement bien entretenue par les Français qu'ils n'ont pas jugĂ© nĂ©cessaire de lui ajouter grand-chose. Pour commencer, les pavements qui ornent les trottoirs de la ville sont des vestiges du rĂšgne français, et font la fiertĂ© des Mauriciens qui les considĂšrent comme partie intĂ©grante de Port-Louis. Le port et le Jardin de la Compagnie sont aussi le fruit de l'apport français au pays. Pour une ville de dimension relativement faible, Port-Louis regorge d'autres lieux historiques. L'un d'eux, l'Aapravasi Ghat, fait mĂȘme partie de la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2006. La particularitĂ© de ce lieu est d'avoir accueilli les premiers immigrants indiens arrivĂ©s au pays au dix-neuviĂšme siĂšcle. Quand on sait qu'aujourd'hui plus de 70 % des Mauriciens ont des origines indiennes, on imagine aisĂ©ment le symbolisme de l'Aapravasi Ghat pour le pays. La liste des lieux historiques de Port-Louis ne s'arrĂȘte pas lĂ .

    Culture

    Sur le plan culturel, il y a le Blue Penny Museum, le Musée de la photographie de l'ßle Maurice, le Musée d'histoire naturelle de l'ßle Maurice, le Théùtre de Port-Louis.

    L'AllĂ©e des voyageurs, au Jardin de la Compagnie : elle est situĂ©e dans le Jardin de la Compagnie des Indes, proche du cinĂ©ma Majestic. Il fut inaugurĂ© par le Premier ministre mauricien en , en prĂ©sence de l'envoyĂ© du sultanat d'Oman, Abdullah al Suhaili et de nombreuses personnalitĂ©s. Ce parcours culturel, fait de textes de voyageurs qui ont sillonnĂ© l'ocĂ©an Indien, comprend des textes d'al Idrissi, d'Ahmad bin Majid, d'Ibn Khordadbeh, de Marco Polo, etc. et un planisphĂšre qui est l'Ɠuvre du sculpteur Bhungsee. Le projet fut lancĂ© et menĂ© par le sĂ©miologue Khal Torabully, le ministre de la Culture, le comitĂ© al Idrissi et la MunicipalitĂ© de Port-Louis[11].

    La Citadelle de Port-Louis, plus connu sous le nom de Fort AdelaĂŻde, est une fortification construite entre 1834 et 1840 sur une colline de la capitale.

    Enseignement supérieur

    L’University of Technology, Mauritius a Ă©tĂ© fondĂ©e en 2000.

    Lieux de culte

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des temples hindous[12]. Il y a aussi des Ă©glises et des temples chrĂ©tiens : DiocĂšse de Port-Louis (Église catholique), Église de la Province de l'ocĂ©an Indien (Communion anglicane), AssemblĂ©es de Dieu et des mosquĂ©es musulmanes.

    Transports

    La ville est reliĂ©e par le transport aĂ©rien avec l’AĂ©roport international Sir-Seewoosagur-Ramgoolam, situĂ© dans la localitĂ© de Plaine Magnien, au sud-est de l’üle, Ă  48 km de Port-Louis.

    En tant que capitale Ă©conomique et politique du pays, Port-Louis fait l'objet d'une circulation routiĂšre importante. En 2004, on estimait Ă  25 770 le nombre de vĂ©hicules entrant dans la capitale chaque matin entre 7 h et 9 h. Pendant ces mĂȘmes heures de pointe, 215 vĂ©hicules pĂ©nĂ©traient dans Port-Louis chaque minute, expliquant les nombreux goulots d'Ă©tranglement recensĂ©s aux entrĂ©es nord et sud. Depuis, la situation s'est encore empirĂ©e, le nombre de vĂ©hicules enregistrĂ©s dans le pays Ă©tant passĂ© de 291 605 Ă  384 115, soit une croissance de 32 % en six ans.

    La ville est desservie par des autobus en provenance de toutes les régions du pays, y compris les plus éloignées, comme les districts de Flacq et Savanne. Les deux gares routiÚres les plus importantes sont :

    • la Gare du Nord (Immigration Square), terminus pour les autobus venant du nord de l'Ăźle ou s'y rendant.
    • la Gare Victoria, pour les autobus en provenance des Plaines Wilhems, Grand Port, Savanne et Flacq.

    Enfin, Port-Louis est au cƓur d'un rĂ©seau de transport non nĂ©gligeable desservant ses banlieues proches telles que CitĂ©-la-Cure, Plaine Verte, VallĂ©e Pitot, Tranquebar et CitĂ© Vallijee.

    Personnalités

    Les personnalités suivantes sont nées à Port-Louis :

    Les personnalités suivantes sont mortes à Port-Louis :

    Autres personnalités liées à Port-Louis :

    Jumelages

    Galerie photographique

    • La ligne d'horizon formĂ©e par les premiers gratte-ciel mauriciens.
      La ligne d'horizon formée par les premiers gratte-ciel mauriciens.
    • Le thĂ©Ăątre de Port-Louis entre 1900 et 1910.
    • La rade de Port-Louis.
      La rade de Port-Louis.
    • Le front de mer de Port-Louis.
      Le front de mer de Port-Louis.
    • Le Caudan.
      Le Caudan.
    • La Citadelle.
      La Citadelle.

    Notes et références

    1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
    2. Philippe Henrat, Jeanne Hugueney et Pierre Lavedan, L'Urbanisme à l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siÚcle), BibliothÚque de la Société Française d'Archéologie, , 596 p. (ISBN 978-2-600-04614-5, lire en ligne), p.271
    3. (en) Sydney Selvon, A New Comprehensive History of Mauritius From the Beginning to This Day, vol. 2 : From British Rule to the 21st Century, Mauritius, , 432 p. (ISBN 978-1-4801-6844-2)
    4. André de Kervern et Yvan Martial, Ile Maurice : 500 cartes postales anciennes, Pacifique, , 267 p. (ISBN 978-2-87868-154-3 et 2-87868-154-1)
    5. EugÚne Herpin, Mahé de la Bourdonnais et la Compagnie des Indes, Saint-Brieuc, Imprimerie-Librairie-Lithographie de René Prud'Homme, (lire en ligne)
    6. Jules Leclercq, L'Île Maurice, Paris, Plon, , 32 p. (lire en ligne)
    7. (en) Allister Macmillan, Mauritius illustrated : historical and descriptive, commercial and industrial facts, figures and resources, Londres, W.H. & L. Collingridge, , 456 p., p.28
    8. Voyage dans les quatre principales Ăźles des mers d'Afrique, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, 1804.
    9. Britannica, A utilisais le consulté le 4 août 2019
    10. Antoine Marrier et Baron d'Unienville, Statistique de L'Île Maurice et ses dĂ©pendances, t. 1, Paris, Gustave Barba, (lire en ligne), p. 48 et 309
    11. Article
    12. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 1837
    13. Ville de la Possession - Jumelages

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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