Grégory Chatonsky
Grégory Chatonsky est un artiste franco-canadien né le à Paris. Il vit et travaille à Paris et Montréal.
Biographie
En 1994, il fonde le collectif dâartistes Incident.net[1] qui se rĂ©unit autour des notions de flux, dâaccident, de bug et de rĂ©seau. Une premiĂšre version expĂ©rimentale du site Web est exposĂ© en 1994 Ă la 3e biennale Artifices[2] - [3]. Il collabore aux derniers numĂ©ros de la revue Traverses du Centre Pompidou.
En 1997, il réalise le site de la Villa Médicis.
En 1998, il termine, aprÚs trois ans d'interviews et de compilation des documents avec Denise Vernay, Henri Borlant et PIerre Saint-Macary, le projet Mémoires de la déportation[4] dont les textes sont lus par Catherine Deneuve, Richard Berry et Hubert Saint-Macary. Ce travail est récompensé par le Prix Möbius des multimédias. Il est artiste en résidence au Centre International de Création Vidéo entre 1999 et 2001.
En 1999, il conçoit le site du Centre Pompidou. AprÚs des études de philosophie à la Sorbonne, il effectue un mastÚre aux Beaux-Arts de Paris et à l'ENST.
En 2000, au C³ de Budapest, il collabore avec Reynald Drouhin sur le site Web en réalité virtuelle Revenances[5] exposé à la Biennale d'art contemporain de Montréal.
En 2002, il est artiste en rĂ©sidence Ă lâAbbaye de Fontevraud puis Ă la Villa MĂ©dicis hors les murs, en 2004-2005 au Fresnoy[1] oĂč il enseigne la mĂȘme annĂ©e tout comme Ă l'UQĂM (MontrĂ©al)[6] oĂč il est professeur-invitĂ©. En 2005, il crĂ©e le site et l'identitĂ© visuelle du MusĂ©e d'art contemporain du Val-de-Marne (MacVal)[7].
En 2012 commence son pĂ©riple en Asie : lâĂ©cole offshore Xiyitang Ă Shanghai[1], 3331 Arts Chiyoda Ă Tokyo; en 2013 au MusĂ©e d'art contemporain de Taipei; en 2014 au Centre des arts d'Enghein-les-Bains. Il est laurĂ©at 2014/2015 de la Villa Kujoyama[8] - [9].
En 2015, il est nommĂ© Ă une chaire internationale de recherche au Laboratoire dâexcellence des arts et mĂ©diations humaines (Labex Arts-H2H) de Paris[10]. Il est Ă©galement en rĂ©sidence Ă la Chambre Blanche au QuĂ©bec puis Ă l'iMAL Ă Bruxelles.
En 2016, sous la direction de Louise Poissant Ă l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al, il soutient la thĂšse de Doctorat en art EsthĂ©tique des flux (aprĂšs le numĂ©rique)[11]. En rĂ©sidence au centre Hangar[12] pour la production d'arts et de recherche Ă Barcelone, il participe Ă l'exposition collective Real Time: Art in Real Time avec son installation Capture[13]. Il part pour le Colab[14] en Nouvelle-ZĂ©lande oĂč il retrouve Goliath DyĂšvre rencontrĂ© Ă la Villa Kujoyama.
En 2017, il fait une nouvelle rĂ©sidence avec Goliath DyĂšvre Ă Taluhwen chez les Wayana. Il devient artiste-chercheur Ă l'Ăcole normale supĂ©rieure de Paris sur l'imagination artificielle[15] et enseignant en recherche-crĂ©ation au sein d'Artec.
DĂ©marche artistique
à la fin des années 80, Grégory Chatonsky détourne un logiciel vidéo pour Amiga pour expérimenter le slitscan dans sa série Body scan movement[16].
En 1994, il fonde Incident.net et devient l'un des pionniers du netart. Son travail s'oriente alors vers une exploration du réseau dans ses dimensions existentielles. Il s'intéresse à l'accumulation de la mémoire visuelle et textuelle et créé grùce à elle des fictions flottantes.
Au début des années 2000, il commence le cycle « Dislocation » à propos de la représentation de la destruction qui le mÚne à explorer le et l'histoire occidentale des ruines.
En 2010, il tourne son travail vers l'extinction, c'est-Ă -dire la disparition annoncĂ©e de l'espĂšce humaine, qui le mĂšne Ă rĂ©aliser plusieurs installations d'envergure[17]. ParallĂšlement, il travaille sur la capacitĂ© des machines Ă produire beaucoup plus que ce que les ĂȘtres humains sont capables de percevoir. Cette hyperproduction prend la forme d'un groupe de rock fictif qu'il nomme Capture avec la collaboration du compositeur Olivier Alary. Il commence alors Ă expĂ©rimenter l'intelligence artificielle pour composer des musiques, technologie qui deviendra le cĆur de sa pratique.
Il s'intéresse aux flux[18], à l'imagination artificielle et à la relation entre l'existence et le réseau[1] - [19].
Il développe un travail théorique par lequel il propose plusieurs notions : fiction variable[20], fiction sans narration, économie zéro, hyperproduction, flux, imagination artificielle, etc. En 2011, il crée le néologisme de disnovation[21] - [22].
Cinéma
Depuis 2001, Chatonsky utilise des séquences de films pour les déconstruire selon des procédures génératives et interactives[23]. Il développe la notion de post-cinéma.
En 2006, Intersitices permet Ă GrĂ©gory Chatonsky d'explorer l'espace entre les plans des films du rĂ©alisateur Jean-Paul Civeyrac jusqu'Ă travers la forĂȘt. A chaque session, le logiciel Intersitices monte, incidemment dans un ordre inĂ©dit, les sĂ©quences non narratives extraites des films selon des thĂ©matiques comme les corps enlacĂ©s, le nombre d'acteurs, la musique. Le rĂ©alisateur a indiquĂ© pour chaque plan la position relative de la camĂ©ra. Intersitices repositionne l'Ă©cran physique 2D de l'image dans une architecture 3D avec rendu en fil de fer par rapport Ă la position de la camĂ©ra. Le spectateur reçoit le flux d'images selon diffĂ©rents angles dans ce labyrinthe d'images toujours renouvelĂ© qui crĂ©e une nouvelle fiction gĂ©nĂ©rative[24].
En 2008, dans L'invention de la destruction[25], il expose à la galerie Numeris causa à Paris et Poller Gallery à New York des montages photographiques de films célÚbres réalisés en 2003[26] qui restent en mémoire (Read Only Memories[25]) des spectateurs.
Télévision
En 2006, Arte invite ses internautes Ă naviguer dans la fiction gĂ©nĂ©rative de GrĂ©gory Chatonsky Sur terre [27] oĂč l'on suit trois personnages dans l'univers ferroviaire. Elle est le second volet d'une trilogie qui a commencĂ© en 2000 avec Sous Terre qui se dĂ©roulait dans le mĂ©tro Ă Paris.
Littérature
En août 2022, il publie Internes, le premier roman francophone co-écrit de part en part avec une intelligence artificielle[28] dont certains extraits avaient été diffusés en 2019 lors de l'exposition de « Terre seconde » au Palais de Tokyo.
Principales expositions
Liste non exhaustive
Expositions personnelles
- 2001 : Revenances[29] - [5], Institut français, Budapest, Galerie Sagace, Pau
- 2003 : Turbulence Artists Studios, Turbulence, Boston
- 2004, 2005, 2007 : Read Only Memories[25], Paris, La Ferme du Buisson, MEP
- 2006 : Sur Terre, Point ĂphĂ©mĂšre, Paris
- 2007 : Désertion, La Chapelle, Montréal
- 2008 : L'invention de la destruction[25], NumerisCausa, Paris, New York, Frankfurt
- 2008 : Insinuation, Action art actuel, Saint Jean sur Richelieu
- 2008 : NextArtFair, Galerie Poller, Chicago
- 2009 : FluĂgeist[30], Oboro, Montreal
- 2010 : L'invention de l'identité I & II, Bellegarde, La Fabrique Mirail, Toulouse
- 2010 : See (&) wait[31], Lieu-commun, Toulouse
- 2011 : Show Off Solo Show, Paris
- 2012 : AprÚs le cinéma[32], curator : Julie Miguirditchian, Galeries, Bruxelles
- 2012 : Protofossiles, Bazaar compatible program, Shanghai
- 2013 : Telofossils I[33], commissaire de l'exposition : Shuling Cheng (éæ·éŽ) et Sylvie Parent (ćžèïŒćžćź), MoCA, Taipei
- 2014 : I'll be your mirror, avec Olivier Alary et Jean-Pierre Balpe, Maison des Arts, Engheins les Bains : Capture génÚre de l'ancienne musique pop à usage unique et à l'obsolescence programmée immédiate[34].
- 2015 : Telofossils II[35] - [36], avec Dominique Sirois et Christophe Charles, Unicorn Art Center, Beijing
- 2015 : Extinct memories[37] I & II, avec Dominique Sirois et Christophe Charles, La Chambre Blanche, Québec, iMAL, Bruxelles
- 2015 : Memories Center, avec Dominique Sirois, La condition post-photographique - International Biennial of the Contemporary Image, commissaire de l'exposition : Joan Fontcuberta, Centre Clark, Montréal[38] - [39]
- 2016 : Extinct memories III, avec Dominique Sirois et Christophe Charles, Eastern Bloc, Montréal, Canada
- 2017 : Le jour de notre mort, Centre Bellegarde, Toulouse, France.
- 2017 : Alt.City, Abou Dhabi, Ămirats arabes unis.
- 2018 : Perfect Skin, Diagonale, Montréal, Canada.
- 2019 : Je ressemblerai à ce que vous avez été, Les Tanneries, Amilly, France.
Expositions collectives
- 1994 : Artifices 3, commissariat J.-L. Boissier et A.-M. Duguet, Saint Denis
- 2008 : LâInvention de la destruction, Galerie Numeris causa, Paris
- 2011 : The Radius, commissariat Drift Station, Chicago
- 2011 : Chic Art Fair, Futur en Seine / Cap Digital, Paris
- 2011-2012 : La Fiac, commissariat J. Levesque, La fin d'un monde, Paris
- 2011 : Augmented Senses[40], commissariat Carcopino, Xiaodong, Shanghai
- 2011 : Capture: Demo Party! Nuit Blanche, Montréal
- 2011 : Se toucher toi[41], Es Baluard, commissariat P. Waelder, Mallorca
- 2012 : Erreur d'impression, Jeu de Paume, SPAMM, Palais de Tokyo, Paris
- 2012 : Der Untergang â Doomsday, Team Titanic, Berlin
- 2012 : In the meanwhile, BTF, commissariat E. Abbiatici, V. Levy, Bologne
- 2012 : Interlife Crisis[42], Fictilis, Seattle
- 2012 : Desert III, sélection officielle Videoformes, Clermont-Ferrand
- 2012 : Transceiver, commissariat D. Station, Bemis Center, Omaha
- 2012 : Photon+, commissariat Jane Tseng et Shuling Cheng, Taipei
- 2013 : FenĂȘtre augmentĂ©e 03, Friche Belle de Mai, Marseille
- 2015 : Walkers, curator : R. Rubin, Museum of the Moving Image, New York[43]
- 2015 : Oxi more on, curator : Philippe RIss, Biennale de Lyon, Lyon
- 2015 : The Backstreets of the Internet, National Taiwan Museum of Fine Arts
- 2016 : Drawing after Digital, curator : Klaus Speidel, XPO
- 2016 : Capture[13], curator : Pau Waelder, Hangar, Arts Santa MĂČnica, Barcelone
- 2016 : Terra Data, Cité des Sciences, France
- 2016 : FrontiĂšres et projection, curator : Boisnard et Gauthier, Bel Ordinaire, France
- 2017 : Imprimer le monde, curator : Marie-Ange Brayer, Centre Pompidou, Paris
- 2017 : Dead Web, curator : Nathalie Bachand, Eastern Bloc
- 2017 : Smart Factory, curator : Charles Carcopino, Tetris, Havre, France
- 2017 : Listening to Transparency, curator : James Giroudon, Minsheng Museum, Shanghai, Chine
- 2017 : Rokolectiv, curator : Cosmin Tapu, Bucarest, Roumanie
- 2017 : Un million dâhorizons, curator : Nathalie Bachand, Montreal, Canada
- 2017 : The world has never been more transparent, curator : James Giroudon, Minsheng Art Museum, Shanghai, Chine
- 2018 : Signal, Rua Red , Dublin, Ireland
- 2018 : Traces, New Media Gallery, Westminster, Canada
- 2018 : Les Affinités électives, Galerie Division, Montréal, Canada
- 2018 : Lost in the Net Dream, National Taiwan Museum of Fine Arts, Taichung, Taiwan
- 2018 : Terre, Espace Gantner, France
- 2018 : Mer, LĆ«znavas muiĆŸa, LĆ«znava, Latvia
- 2018 : Internet Fame, Panke.gallery, Berlin, Allemagne
- 2019 : Alternative réalité, curator : Gael Charbau, Palais de Tokyo, Paris, France
- 2019 : "Les nouveaux Ă©tats dâĂȘtre, curator : Aseman Sabet, Udem, MontrĂ©al, Canada
- 2019 : Itâs Show Time, curator : Yu-Chuan Tseng, Liang Gallery, Taipei, Taiwan
- 2020 : Attraper / jouer, curator : çæé , curator : Sueya Wang, National Museum of Art, Taichung, Taiwan
- 2020 : Time Machine, curators : Antonio Somaini, Eline Grignard et Marie Rebecchi, Palazzo del Governatore, Parme, Italie
- 2020 : Manifesta 13, Marseille, France
- 2021 : La vie Ă elle-mĂȘme, curator : Flora Katz, Centre international d'art et du paysage, Ile de Vassiviere, France
- 2021 : Disnovation, curator : GĂ©raldine Gomez, Centre Pompidou, Paris, France
- 2022 : Image 3.0 : commande photographique nationale, curator : Pascal Beausse et Quentin Bajac, Le Cellier, Reims, France
- 2022 : Le paysan, le chercheur et le croyant, curator : Yvanohé Krueger, Poush, aubervilliers, France
- 2022 : Biennale de Melle, Melle, France
- 2023 : Un été au Havre, curator : Gael Charbau, Havre, France
RĂ©compenses
Prix
- 1999 : Mémoires de la déportation, prix Möbius des multimédias
- 2000 : prix SACD
- 2001 : prix Sound Space, Computer Space, FilmWinter
- 2002 : lauréat des Inclassables à Montréal
- 2002 : prix Viper
- 2002 : net.work percept.io-n, prix de la création multimédia Vidéoformes[44]
- 2003 : prix Nouvelles écritures, Art numérique de la SCAM[45]
- 2019 : prix Audi Talents
- 2020 : prix Prix MAIF pour la sculpture
Bourse
- 2000 : Sous Terre, RATP, bourse de production
- 2003, 2004, 2010 : Dispositif pour la crĂ©ation artistique multimĂ©dia (DICRĂAM)
- 2004 : Abbaye de Fontevraud, France, aide Ă la production
- 2007 : CiTu, aide Ă la production
- 2008 : CNAP, aide au premier catalogue
- 2009 : FQRSC, bourse de recherche-création
- 2009, 2012 : CALQ, publication catalogue, déplacement
- 2010 : Cap Digital, bourse au prototype
- 2011 : CRSH, bourse de recherche-création
- 2014 : Villa Kujoyama[1], Kyoto, Japon, résidence de création
- 2014 : Musée d'Art contemporain de Taipei, Taiwan, résidence de production
- 2016 : Colab[14], Auckland, Nouvelle Zélande, résidence de création
- 2016, 2017 : Hangar[12], Barcelone, Espagne, résidence de création/recherche
- 2017 : Taluhwen, Guyane, France, résidence de création/recherche
- 2017 : Abou Dhabi, Ămirats arabes unis, rĂ©sidence de crĂ©ation/recherche
- 2020 : CNAP, Image 3.0, commande nationale de photographie
- 2021 : Cité des Sciences et de l'Industrie, bourse art-science
Bibliographie
- Grégory Chatonsky, Rue Descartes, t. 1 : Esthétique des flux, Paris, CollÚge international de Philosophie, coll. « Philosophies entoilées / Périphéries » (no 55), , 128 p. (ISBN 978-2-13-056057-9, ISSN 1144-0821, DOI 10.3917/rdes.055.0086, présentation en ligne, lire en ligne), p. 86-99
- Grégory Chatonsky, Capture, HYX, coll. « Collection o(x) », , 192 p. (ISBN 978-2-910385-65-1, présentation en ligne)
- Bertrand Gervais (dir.), Alexandra Saemmer (dir.) et AnaĂŻs Guilet, ProtĂ©e, vol. 39 : EsthĂ©tique et fiction du flux. ĂlĂ©ments de description, Chicoutimi, DĂ©partement des arts et lettres - UniversitĂ© du QuĂ©bec, coll. « EsthĂ©tiques numĂ©riques. Textes, structures, figures » (no 1), , 120 p. (ISSN 0300-3523, DOI 10.7202/1006730ar, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne), p. 89â100
- (fr + en + zh) GrĂ©gory Chatonsky (æ Œé·æéïŒć€éæŻćș), Christophe Charles (ć éæŻć€ć€«ïŒæ„çŸæŻ), Shuling Cheng et Sylvie Parent, Telofossils : GrĂ©gory Chatonsky, æ«äžćçł.æȘäŸèć€ : æ Œé·æé.ć€éæŻćșćć±, Taipei, MoCA,â , 220 p. (ISBN 978-986-88674-7-5)
- Grégory Chatonsky, Capture : generative rock, Enghien-les-Bains, CDA, , 268 p. (ISBN 978-2-916639-34-5, présentation en ligne)
- Grégory Chatonsky, Esthétique des flux (aprÚs le numérique), Université du Québec à Montréal, coll. « thÚse de doctorat en études et pratiques des arts », , 645 p. (lire en ligne)
- Isabelle Lelarge (dir.), GrĂ©gory Chatonsky, Pau Waelder et Goliath DyĂšvre, ETC MĂ©dia, GrĂ©gory Chatonsky : AprĂšs le rĂ©seau, MontrĂ©al, Revue dâart contemporain ETC (no 110), 15 fĂ©vrier - 15 juin 2017, 91 p. (ISBN 978-2-924114-14-8, ISSN 2368-030X, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 12â15 Lâinfinitude, 36â39 Hyperproduction, 70â73 Sans nous
- Artpress, 492, "Un réalisme sans réel" entretien avec Aurélie Cavanna, octobre 2021
- Grégory Chatonsky, Autodestructivity, Rrose éditions, 2022, 92 p. (présentation en ligne)
- Grégory Chatonsky, Internes, Rrose éditions, 2022, 184 p. (978-2-9556712-8-3, présentation en ligne)
- Ătienne Vaunac et GrĂ©gory Chatonsky, PtĂ©rodactyles/Logistics : The Extend, ĂpousĂ©es par l'Ă©corce, , 46 p. (ISBN 978-2-9585528-0-0, prĂ©sentation en ligne)
Notes et références
- « GrĂ©gory Chatonsky ă°ăŹăŽăȘăŒă»ă·ăŁăăłăčăăŒ Â», sur Villa Kujoyama : Institut Français du Japon,â (consultĂ© le ) : « AprĂšs des Ă©tudes Ă la Sorbonne et aux Beaux-Arts de Paris, GrĂ©gory Chatonsky fonde Incident, lâun des premiers collectifs de netart en 1994. »
- Grégory Chatonsky, « Incident », sur Chatonsky, 5 novembre au 4 décembre 1994 (consulté le ).
- « Artifices 3 : scénographie de la mémoire », sur Ciren, 5 novembre au 4 décembre 1994 (consulté le ).
- Natalie Levisalles, « Denise Vernay, 74 ans, déportée, et Grégory Chatonsky, 27 ans, concepteur multimédia, ont coordonné la réalisation d'un CD-Rom sur la déportation. Pour que mémoire s'ensuive », sur Libération, (consulté le ) : « A l'arrivée, un CD trÚs long: trente heures de navigation. Les arrestations, les trains, la sélection, les chambres à gaz. En tout, 100 pages de textes (lus par Catherine Deneuve, Richard Berry et Hubert Saint-Macary), des témoignages vidéo et 2 000 illustrations ».
- « Revenances », sur C³, (consulté le ) : « installation Revenances ».
- « GrĂ©gory Chatonsky », sur Ăcole des arts visuels et mĂ©diatiques de UQĂM, (consultĂ© le ) : « GrĂ©gory Chatonsky fait partie de la premiĂšre gĂ©nĂ©ration dâartistes Internet faisant du rĂ©seau un contexte de production autant que de diffusion. »
- « MAC/VAL site internet », sur Dépli design studio, (consulté le ) : « Grégory Chatonsky (direction artistique) ».
- « Découvrez les lauréats des programmes Villa Kujoyama 2014-2015 », sur Institut français, 3 juillet 2014 au 31 décembre 2015 (consulté le ).
- Benjamin Locoge, « La France hisse son pavillon dâart », sur Paris Match, (consultĂ© le ) : « CĂŽtĂ© musique, GrĂ©gory Chatonsky poursuit ses recherches. »
- « Grégory Chatonsky », sur Labex Arts-H2H, (consulté le ).
- Chatonsky 2016, thĂšse de Doctorat en art EsthĂ©tique des flux (aprĂšs le numĂ©rique), Archipel, UQĂM (consultĂ© le 22 septembre 2017).
- (ca) « Real Time: Art en temps real », sur Hangar, (consulté le ).
- (ca) Roberta Bosco, « Obras en tiempo real para tiempos convulsos », sur elpais.com, (consulté le ) : « Junto con el centro de producción Hangar, Santa Mónica ha producido Capture, una instalación de Gregory Chatonsky basada en un software que genera constantemente archivos digitales vinculados a una banda de rock inexistente. »
- (en) « 2016 Residents », sur Colab, (consulté le ) : « Grégory Chatonsky and Goliath DyÚvre were selected as the 2016 Te Ataata Creative Technologies Artist Residency recipients. »
- « Imagination artificielle : A Rebours, archĂ©ologie numĂ©rique », sur Ăcole normale supĂ©rieure, (consultĂ© le ).
- Grégory Chatonsky, « Body scan movement », sur Chatonsky, (consulté le ).
- « Here Are Imaginary Fossils from a Post-Human Earth », sur Vice, (consulté le ).
- Chatonsky 2007, Rue Descartes Esthétique des flux (consulté le 22 septembre 2017).
- « Grégory Chatonsky, entre privé et public », sur Culture mobile, (consulté le ).
- « Le tempo des possible », sur chatonsky.net, (consulté le ).
- Marie Lechner, « «Innovation disruptive» ad nauseam : Obsession programmĂ©e. », sur liberation.fr, (consultĂ© le ) : « Lâinnovation nâest plus forcĂ©ment synonyme de progrĂšs. Elle sert un fantasme de croissance infinie, tout en Ă©vitant dâen soulever les consĂ©quences : lâĂ©puisement des ressources, le rĂ©chauffement climatique, lâobsolescence gĂ©nĂ©ralisĂ©e, la destruction du travail. »
- « Disnovation », sur chatonsky.net, (consulté le ).
- « Post-cinéma », sur chatonsky.net, (consulté le ).
- « Gregory Chatonsky, une esthetique des flux : Grégory Chatonsky et Jean-Paul Civeyrac Interstices (2006), DVD-Rom, 3D temps réel. », sur Nouveaux medias, (consulté le ) : « Jean-Paul Civeyrac a été fasciné par le résultat. Il reconnaissait ses images, mais elles étaient devenues quelque chose d'autre. »
- Emmanuel Brassat, « LâInvention de la destruction », sur la Critique, (consultĂ© le ).
- Dominique Frétard, « Le cinéma vu par Grégory Chatonsky », sur Le Monde, (consulté le ) : « Les images que je construis n'existent pas et pourtant nous les avons tous vues »
- Macha Séry, « Des fictions construites et défaites par ceux qui les regardent : Une expérience d'interactivité, à l'initiative d'Arte France », sur Le Monde, (consulté le ) : « Cette fiction entrecroise trois lieux (une gare, un train, une chambre d'hÎtel) et autant d'histoires selon des procédés narratifs rendus possibles par le numérique : combinaisons aléatoires, création automatique d'histoires, fragmentation, etc. »
- « Gregory Chatonsky, Internes », sur Rrose, (consulté le )
- « Revenances - Grégory Chatonsky & Reynald Drouhin : Installation interactive », sur AccÚs)s(, (consulté le ).
- (en) « GrĂ©gory Chatonsky: FluĂgeist », sur Oboro, 21 fĂ©vrier au 21 mars 2009 (consultĂ© le ) : « FluĂgeist is a series of works inspired by the concept of Zeitgeist. (...) construct non-narrative fictions based on all these fluxes (social networks) ».
- « See (&) Wait », sur Lieu-commun, 9 au 24 avril 2010 (consulté le ).
- Packed, « Entretien avec Grégory Chatonsky, Galerie de La Reine », sur Scart pour la préservation du patrimoine audiovisuel proposé par Packed, (consulté le ).
- Chatonsky 2013.
- Marie Lechner, « Jâaime lâidĂ©e dâune machine obstinĂ©e », sur LibĂ©ration, (consultĂ© le ) : « Capture ramasse ce qui restera de nous pour produire lâhymne de ce que nous avons Ă©tĂ©. »
- (en) « French artist explores future archeology », sur China daily, (consulté le ) : « Grégory Chatonsky, together with Canadian artist Dominique Sirois, explores a speculative fiction about the Earth without us and questions the notion of virtual reality from a philosophical stance. »
- « Dominique Sirois & Grégory Chatonsky », sur Partage Montreal, (consulté le ).
- « Extinct Memories », sur iMAL, (consulté le ).
- (en) Robert Everett-Green, « Montreal festival mines for art in the visual heap of online databases », sur the globe and mail, (consulté le ).
- (en) John Pohl, « Mois de la Photo views the art form through a new lens », sur montrealgazette.com, (consulté le ).
- (en) « The Oct Suhe Creek Gallery Augmented Senses - A China-France Media Art Exhibition (Shanghai) », sur Art Link Art, (consulté le ).
- (en) « Extimacy », sur Es Baluard, (consulté le ).
- (en) « Fictilis: Interlife Crisis », sur Fictilis, (consulté le ).
- (en) Jeremy Polacek, « An Expansive Exhibition Stars Hollywood and Contemporary Art », sur Hyperallergic, (consultĂ© le ) : « Gregory Chatonskyâs Google Mapsâdirected tour of Hitchcockâs Vertigo ».
- « Prix de la création multimédia », sur Vidéoformes, (consulté le ).
- « Les lauréats des Prix de la Scam », sur SCAM, (consulté le ) : « Le prix Nouvelles écritures, Art numérique, 2003 a été attribué à Grégory Chatonsky, Julie Morel, KRN, Marika Dermineur pour "Incident.net" ».