Giles Gilbert Scott
Sir Giles Gilbert Scott (/dʒaɪlz ɡɪlbɜːt skɔt/), né le à Hampstead (Londres) et mort le à Bloomsbury (Londres), est un architecte britannique.
Giles Gilbert Scott | |
Présentation | |
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Naissance | Hampstead (Londres) |
Décès | (à 79 ans) Bloomsbury (Londres) |
Nationalité | Royaume-Uni |
Formation | University College Hospital |
Œuvre | |
Distinctions | Médaille d'or royale pour l'architecture (1925) |
Entourage familial | |
Père | Sir George Gilbert Scott (grand-père) George Gilbert Scott Junior (père) |
Famille | John Oldrid Scott (neveu) Adrian Gilbert Scott (frère) |
Biographie
Giles Gilbert Scott est le fils de George Gilbert Scott Junior, petit-fils de Sir George Gilbert Scott, neveu de John Oldrid Scott et frère d'Adrian Gilbert Scott, une illustre famille d'architectes au Royaume-Uni. Il a fait ses études à l'University College Hospital.
Célèbre pour la réalisation des plans et la direction de la construction d'édifices comme la cathédrale de Liverpool — seule cathédrale gothique intégralement réalisée au XXe siècle —[1], la bibliothèque de l'Université de Cambridge, ou deux centrales électriques de Londres (Bankside Power Station, actuelle Tate Modern ou encore Battersea Power Station), Giles Gilbert Scott est connu pour son style mêlant le néogothique traditionnel avec le modernisme, alliant l'esprit populaire au fonctionnel dans la construction de ses bâtiments. Il est également le créateur des célèbres cabines téléphoniques rouges londoniennes.
En 1924, après la consécration de la cathédrale de Liverpool, Giles Gilbert Scott fut anobli avec le titre de chevalier par le roi George V.
Les cabines téléphoniques rouges
Ces icônes du design du XXe siècle[2], emblématiques de la Grande-Bretagne au même titre que les bus rouges à impériale ou les taxis noirs, ont été dessinées par Giles Gilbert Scott en 1935 à l'occasion du jubilé du couronnement de George V[3]. « Les cabines du Jubilé » ont été les premières phone boxes standard installées dans le royaume jusqu'en 1968, date d'arrêt de leur fabrication. À l'époque, on en dénombrait 70 000[4].
En 1995, deux exemplaires ont été offerts à la France à l'occasion du 50e anniversaire du débarquement.
En 2012, il ne restait que 11 000 de ces cabines sur les 51 500 encore en fonctionnement au Royaume-Uni.
BT (British Telecom), l'opérateur historique de télécommunications en Grande-Bretagne, cède les cabines K6 (nom du modèle) à des collectivités locales au prix d'une livre sterling dans le cadre de son programme « adopter une cabine ». Depuis, certaines d'entre elles ont été recyclées et ont permis, par exemple, l'installation d'une épicerie ou d’abris pour défibrillateurs cardiaques[5].
En , BT décidait de vendre aux enchères une soixantaine d'authentiques exemplaires rénovés[6]. Le prix de départ est de 1 950 livres sterling, soit 2 390 euros de l'époque[7].
Notes et références
- Jean-Michel Wilmotte et Bernard Oudin, Dictionnaire amoureux de l'architecture, Place des éditeurs, , 522 p. (lire en ligne).
- (en) « BT to sell off red phone boxes », The Glob And Mail, 26 avril 2012
- Valérie Crova, « L'opérateur britannique BT vend ses célèbres cabines téléphoniques rouges pour une livre symbolique », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « My God ! Les cabines téléphoniques rouges sont à vendre », TF1 News, 27 avril 2012
- « Business payphones and business calling cards | BT Business », sur business.bt.com (consulté le )
- « GB : des cabines téléphoniques à vendre », AFP, 27 avril 2012
- « Les très british cabines téléphoniques rouges mises en vente », 24 Heures (CH), 27 avril 2012
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Mapping Sculpture
- Royal Academy of Arts
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) MutualArt
- (en) National Portrait Gallery
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :