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Ben Stiller

Ben Stiller [bɛn ˈstÉȘlɚ][1] est un acteur, humoriste, rĂ©alisateur, scĂ©nariste et producteur de cinĂ©ma amĂ©ricain, nĂ© le Ă  New York.

Ben Stiller
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Ben Stiller en 2019.

Il commence sa carriÚre comme réalisateur de clips musicaux et des sketchs comiques pour la télévision américaine, avant de devenir célÚbre à la fin des années 1990 au cinéma pour ses rÎles dans des films comiques tels que Mary à tout prix (1998), Mon beau-pÚre et moi (2000), Zoolander (2001) et la comédie mdramatique La Famille Tenenbaum (2001).

Ces projets, associés à ses nombreuses parodies de films et ses créations de personnages pour la télévision, lui valent de faire partie du Frat Pack, un terme regroupant les acteurs comiques hollywoodiens du moment (comme Will Ferrell, Vince Vaughn, Jack Black, Steve Carell et les frÚres Owen et Luke Wilson).

Durant les annĂ©es 2000, il alterne cinĂ©ma familial Ă  gros budget - les trilogies Mon beau-pĂšre (2000-2010), Madagascar (2005-2012) et La Nuit au MusĂ©e (2006-2014) - et comĂ©dies potaches : Un duplex pour trois (2003), Polly et moi (2004), Dodgeball ! MĂȘme pas mal ! (2004), Starsky et Hutch (2004) et Les Femmes de ses rĂȘves (2007).

Il s'impose parallÚlement comme réalisateur de cinéma : aprÚs le film indépendant Génération 90 (1994), il met en scÚne les comédies Disjoncté (1996), Zoolander (2001) et Tonnerre sous les tropiques (2008).

Durant les annĂ©es 2010, il opĂšre un virage dramaturgique avec sa cinquiĂšme rĂ©alisation, La Vie rĂȘvĂ©e de Walter Mitty (2013), mais aussi une triple collaboration avec le cinĂ©aste indĂ©pendant amĂ©ricain Noah Baumbach : Greenberg (2010), While We're Young (2014) et The Meyerowitz Stories (2017).

Biographie

Jeunesse et formation

NĂ© dans l'arrondissement de Manhattan Ă  New York, Ben Stiller est le fils des comĂ©diens Jerry Stiller, connu pour avoir jouĂ© le rĂŽle du pĂšre de George Costanza dans la sĂ©rie Seinfeld, et Anne Meara. Il est Ă©galement le frĂšre d'Amy Stiller. Il a des origines juives russes et autrichiennes par son pĂšre et des origines irlandaises par sa mĂšre. Son pĂšre est juif et sa mĂšre, catholique, se convertit au judaĂŻsme rĂ©formĂ© aprĂšs son mariage[2] - [3]. Il accompagne parfois ses parents comĂ©diens sur les plateaux, et fait d'ailleurs une apparition dans l'Ă©mission The Mike Douglas Show alors qu'il a 6 ans[4]. Il confesse dans une interview qu'il avait vĂ©cu une enfance peu ordinaire : « d'une certaine façon, c'Ă©tait une Ă©ducation "show-business" ; beaucoup de voyages, beaucoup de jours oĂč on se couche tard : ce n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de traditionnel », dit-il[5].

Il montre rapidement un intĂ©rĂȘt prĂ©coce pour la rĂ©alisation de films, faisant des courts mĂ©trages en super 8 avec sa sƓur Amy (Ă©galement actrice) et ses amis[6]. À 10 ans, il fait ses dĂ©buts d'acteur en tant qu'invitĂ© dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Ă  laquelle sa mĂšre participe, intitulĂ©e Kate McShane (en)[7]. Alors qu'il est au lycĂ©e, il est inspirĂ© par le Second City Television, un programme tĂ©lĂ©visĂ© canadien de sketches. Ben se rend compte alors qu'il veut Ă©crire des sketches et devenir un comique[7].

En 1983, aprÚs avoir obtenu son diplÎme de lycée à la Calhoun School de New York, il s'inscrit en tant qu'étudiant en cinéma à l'université de Californie à Los Angeles. Ben Stiller y reste neuf mois avant d'abandonner l'université pour revenir à New York. Il y prend des cours de théùtre et fait des auditions tout en essayant de trouver un agent[8].

Débutant, il travaille dans des théùtres de banlieue pour des piÚces de l'avant-garde artistique, dans lesquelles il joue des rÎles symboliques comme celui d'une « chaise » ou de la « raison dialectique ».

Débuts dans la comédie (années 1980)

Il obtient un rÎle dans le remake de The House of Blue Leaves de John Guare à Broadway aux cÎtés de John Mahoney, une piÚce qui plus tard remporta quatre Tony Awards [8]. Alors que la piÚce était en représentation, Stiller produit un documentaire parodique et satirique dans lequel le premier rÎle est tenu par Mahoney. Son travail comique est si bien perçu par les acteurs et l'équipe de la piÚce qu'il poursuit avec un court métrage de 10 minutes intitulé The Hustler of Money, une parodie du film de Martin Scorsese La Couleur de l'argent. Ce court métrage attire l'attention de l'émission comique Saturday Night Live qui le diffuse en 1987 et deux ans aprÚs, on lui propose d'écrire des sketches pour le programme[8] . Pendant ce temps, il interprÚte un petit rÎle dans le film de Steven Spielberg, Empire du soleil[9].

En 1989, Stiller écrit pour et apparaßt dans une saison de Saturday Night Live. Cependant, les responsables du programme ne voulaient pas qu'il réalise d'autres courts métrages, c'est pourquoi il se retire aprÚs cinq émissions[8] . Il fait ensuite un film appelé Elvis Stories, un court métrage présentant une série de parodies concernant Elvis Presley et des titres de tabloïds le concernant comme « Elvis est John Lennon » ou « un coiffeur possédé par Elvis »[10]. Dans ce court métrage, Stiller partage l'affiche avec ses amis et stars John Cusack, Jeremy Piven, Mike Myers, Andy Dick et Jeff Kahn. Le film est un succÚs, ce qui l'encourage à poursuivre son travail : il réalise un nouveau court métrage pour MTV, intitulé Back to Brooklyn[11].

The Ben Stiller Show et premiÚre réalisation (1990-1994)

MTV est tellement impressionnĂ©e par le court-mĂ©trage qu'elle offre Ă  Stiller un programme hebdomadaire sur leur antenne spĂ©cialement pour lui oĂč il dĂ©voile des images de coulisses de programmes tĂ©lĂ©visĂ©s comiques[12]. L'Ă©mission parodiait Ă©galement certaines Ă©missions TV, des stars de la musique, et des films. Le show a notamment lancĂ© les carriĂšres de Janeane Garofalo et de Bob Odenkirk, mais est annulĂ© au bout de sa premiĂšre saison.

Peu importe, Stiller rejoint la grande chaßne gratuite Fox pour qui il produit, réalise et joue l'émission à sketches Ben Stiller Show. Seuls douze épisodes sont diffusés par la chaßne en 1992. Un 13e épisode inédit sera diffusé plus tard sur la chaßne Comedy Central[13]. Parmi les principaux auteurs du show qui sont Stiller et Judd Apatow, les membres du casting, mis à part Stiller, sont Janeane Garofalo, Andy Dick et Bob Odenkirk[14]. Les audiences sont assez basses et l'émission est annulée, mais celle-ci reçoit des critiques positives, et Stiller se voit attribuer un Emmy pour « réussite individuelle notable pour l'écriture d'un programme de variétés ou musical »[13] - [15] - [16].

En 1994, aprÚs quelques rÎles dans des films comme Stella, Highway to hell et une apparition dans The Nutt House, Stiller accorde du temps à l'écriture, se procure des fonds et une équipe de tournage pour réaliser une romance, le film indépendant Génération 90[8] qu'il réalise et qui est produit par Danny DeVito (qu'il retrouvera sur le long-métrage de ce dernier, Un duplex pour trois et pour Polly et moi, que DeVito produit)[17]. Le film fait un bon démarrage au box-office et a obtenu des critiques mitigées[18] - [19].

Il intéresse cependant les studios.

Star de la comédie américaine (1996-2001)

Stiller photographié par Jerry Avenaim[20], en 2006.

En 1996, il réalise un film au budget plus élevé (47 millions de dollars), Disjoncté, avec la star du moment, Jim Carrey. Celui-ci bat alors le record du plus gros chÚque encaissé pour un film, d'un montant de 20 millions de dollars[21]. Le film, qui tire vers l'humour noir, permet à Stiller de rencontrer Jack Black et Owen Wilson, avec lesquels il tourne plusieurs films par la suite. Le long-métrage permet aussi de lancer Stiller comme acteur de comédie, grùce à une performance de souffre-douleur romantique mais attachant qui devient sa marque de fabrique.

Comme acteur, il se fait remarquer en 1995 auprĂšs de ses parents dans le film de famille La Colo des gourmands, oĂč il tient deux rĂŽles. Puis il enchaĂźne avec un petit rĂŽle non crĂ©ditĂ© dans la comĂ©die d'Adam Sandler, Happy Gilmore, celui de Hal, le surveillant de maison de retraite psychopathe[22] - [23].

La mĂȘme annĂ©e que DisjonctĂ©, il apparait dans deux autres films, plutĂŽt dans un registre comico-tragique : la romance La Fille d'en face, rĂ©alisĂ©e et interprĂ©tĂ©e par Eric Schaeffer, oĂč il tient un second rĂŽle, aux cĂŽtĂ©s notamment de Sarah Jessica Parker. Surtout, il est propulsĂ© tĂȘte d'affiche de la comĂ©die dramatique Flirter avec les embrouilles, Ă©crite et rĂ©alisĂ©e par David O. Russell, oĂč il joue un jeune pĂšre de famille, tiraillĂ© entre son Ă©pouse incarnĂ©e par Patricia Arquette et une sĂ©duisante collĂšgue interprĂ©tĂ©e par Tea Leoni.

AprÚs un premier court-métrage dédié au personnage de Zoolander en 1996, il est invité en 1997 pour présenter les MTV Video Music Awards, émission pour laquelle il réalise cette fois une parodie des Backstreet Boys[24]. Durant cette année 1997, il fait aussi une apparition mémorable dans un épisode de la sitcom à succÚs Friends.

Durant l'Ă©tĂ© 1998 sort Mary Ă  tout prix, oĂč il tient le premier rĂŽle masculin, aux cĂŽtĂ©s de Cameron Diaz. Le succĂšs de cette comĂ©die potache propulse les carriĂšres des deux comĂ©diens avant en devenant leur premier succĂšs commercial aux États-Unis et dans le monde[25]. La mĂȘme annĂ©e, Stiller joue aux cĂŽtĂ©s de Bill Pullman dans le film indĂ©pendant La MĂ©thode zĂ©ro, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Jake Kasdan, puis le film d'auteur Entre amis et voisins, de Neil LaBute et enfin partage l'affiche de la romance Permanent Midnight avec Maria Bello.

En 1999, il surprend en tenant le premier rÎle de Mystery Men, une parodie de films de superhéros lui permettant de retrouver une partie de la bande du Ben Stiller Show. Il fait aussi partie du casting de jeunes valeurs montantes réunies par James Toback pour son film indépendant Black and White.

La mĂȘme annĂ©e, il retourne au mĂ©tier de rĂ©alisateur avec une nouvelle parodie sous forme de sĂ©rie avec Jack Black, intitulĂ©e Heat Vision and Jack. Cependant, le pilote de cette sĂ©rie n'est pas retenu par Fox pour figurer dans leur grille de programmes, annulant ainsi le projet[26].

En 2000, il partage l'affiche de la comédie romantique Au nom d'Anna avec Jenna Elfman et Edward Norton, également réalisateur. Le film opÚre aussi dans un registre dramatique. C'est face à Robert De Niro dans la comédie Mon beau-pÚre et moi qu'il connait le deuxiÚme plus gros succÚs commercial de sa carriÚre. Le rÎle du maladroit Gaylord Focker le confirme dans un registre de souffre-douleur idéal[27]. Le film a été bien accueilli par la critique et a obtenu un énorme succÚs commercial avec plus de 300 millions de dollars à travers le monde, et a engendré deux suites[28] - [29].

La mĂȘme annĂ©e, MTV l'invite Ă  nouveau pour rĂ©aliser un sketch parodique. Il signe ainsi Mission : Improbable, une parodie du blockbuster Mission impossible et de certains films de la carriĂšre de Tom Cruise[30].

Il profite surtout de ce succÚs pour lancer un projet de long-métrage : en 2001, il réalise et joue dans la satire du monde de la mode Zoolander. Le long-métrage est basé sur le personnage qu'il avait créé cinq ans auparavant avec Drake Sather, dans lequel il partage la vedette avec son épouse Christine Taylor, Owen Wilson, Will Ferrell et son pÚre Jerry. Ce film voit l'apparition de plusieurs célébrités dont entre autres Donald Trump, Paris Hilton, Lenny Kravitz, Heidi Klum, Natalie Portman et David Bowie. Le film fut banni en Malaisie en raison du sujet (l'intrigue centrée autour de la tentative d'assassinat du Premier ministre de Malaisie)[31]. Les séquences du World Trade Center, furent supprimées numériquement et le film sorti peu de temps aprÚs les attentats du 11 septembre[32].

Il déclare dans une interview pour Parade Magazine que Robert Klein, George Carlin et Jimmie Walker étaient des références pour lui et sa carriÚre de comique.

La mĂȘme annĂ©e, il retrouve Owen Wilson dans la comĂ©die dramatique La Famille Tenenbaum, Ă©crite et rĂ©alisĂ©e par Wes Anderson[33].

Confirmation commerciale (années 2000)

Le réalisateur aux cÎtés de l'acteur Robert Downey Jr. au San Sebastian Film Festival 2008, pour la présentation de Tonnerre sous les tropiques.

Durant le reste des annĂ©es 2000, il enchaĂźne les comĂ©dies populaires : les romances Un duplex pour trois (2003), face Ă  Drew Barrymore puis Polly et moi (2004), avec Jennifer Aniston. Cette mĂȘme annĂ©e, il joue dans cinq autres longs-mĂ©trages : Starsky et Hutch, avec Owen Wilson ; puis Dodgeball ! MĂȘme pas mal !, avec Vince Vaughn ; la suite Mon beau-pĂšre, mes parents et moi, avec la participation de Dustin Hoffman ; enfin, il participe Ă  la comĂ©die culte PrĂ©sentateur vedette : La LĂ©gende de Ron Burgundy, portĂ©e par Will Ferrell et la comĂ©die indĂ©pendante Envy, aux cĂŽtĂ©s de Jack Black.

L'annĂ©e suivante, il prĂȘte sa voix Ă  l'un des hĂ©ros du film d'animation Madagascar. Un Ă©norme succĂšs commercial au box-office amĂ©ricain, qui marque le dĂ©but d'une nouvelle franchise.

En 2006, il apparaĂźt dans la comĂ©die L'École des dragueurs, de Todd Phillips, mais aussi dans l'expĂ©rimental Tenacious D et le MĂ©diator du destin, portĂ© par Jack Black. Il officie aussi comme producteur sur ce dernier projet. La mĂȘme annĂ©e, comme acteur, il ajoute un nouveau succĂšs Ă  son palmarĂšs : la comĂ©die d'aventures Ă  gros budget La Nuit au musĂ©e, aux cĂŽtĂ©s de Robin Williams. Le film, un nouveau succĂšs commercial, lance une trilogie.

En juillet de la mĂȘme annĂ©e, Stiller annonce vouloir diriger et jouer dans une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e avec sa femme Ă  l'affiche, qui devrait figurer sur la liste de programmes de CBS. Le projet n'aboutit cependant pas.

En 2007, il retrouve les scĂ©naristes-rĂ©alisateurs Peter et Bobby Farrelly pour une nouvelle comĂ©die romantique potache, Les Femmes de ses rĂȘves. La mĂȘme annĂ©e, il finit de tourner sa prochaine rĂ©alisation, une comĂ©die d'action Ă  gros budget, Tonnerre sous les tropiques. Il en partage l'affiche avec Jack Black et Robert Downey Jr.. Le film lui permet cette fois de satiriser le microcosme hollywoodien, via l'Ă©popĂ©e d'une poignĂ©e d'acteurs narcissiques perdus dans une jungle du sud-est asiatique, en plein Triangle d'or. Pour cette quatriĂšme rĂ©alisation, il participe largement Ă  l'Ă©criture, et pousse beaucoup plus loin son ton irrĂ©vĂ©rencieux. Le long-mĂ©trage rencontre un succĂšs public - le plus grand succĂšs commercial en tant que rĂ©alisateur[34] ainsi que critique[35] - [36]. La mĂȘme annĂ©e, Ă  destination d'un public plus familial, il retrouve le rĂŽle d'Alex le lion dans Madagascar 2.

En 2009, il apparaĂźt dans une autre suite : La Nuit au musĂ©e 2, toujours mise en scĂšne par Shawn Levy. La mĂȘme annĂ©e, il conclut la trilogie Fockers avec Mon beau-pĂšre et nous, rĂ©alisĂ© par Paul Weitz. Les annĂ©es 2010 sont placĂ©es sous le sceau d'un cinĂ©ma plus grave.

Virage dramatique (années 2010)

L'acteur Ă  l'avant-premiĂšre australienne de La Vie rĂȘvĂ©e de Walter Mitty, aux cĂŽtĂ©s de sa partenaire Kristen Wiig.
L'acteur aux cÎtés de Dustin Hoffman au Festival de Cannes 2017, pour la présentation de The Meyerowitz Stories.

En 2010, il tient Ă©galement le rĂŽle-titre de la comĂ©die dramatique indĂ©pendante Greenberg, de Noah Baumbach, oĂč il livre une interprĂ©tation Ă  rebours de ses succĂšs des annĂ©es 2000.

À la suite des Ă©checs critiques et commerciaux de deux projets grand public - la comĂ©die d'action Le Casse de Central Park (2011), avec Eddie Murphy, puis la comĂ©die fantastique Voisins du troisiĂšme type (2012), aux cĂŽtĂ©s de Vince Vaughn ) il se recentre vers le drame et le cinĂ©ma indĂ©pendant.

En 2012, il dĂ©voile son cinquiĂšme film comme rĂ©alisateur, l'introspectif La Vie rĂȘvĂ©e de Walter Mitty. La mĂȘme annĂ©e, il dit au revoir Ă  deux trilogies Ă  succĂšs, en sortant Madagascar 3 : Bons baisers d'Europe, puis en finissant le tournage de La Nuit au musĂ©e : Le Secret des Pharaons.

En 2014, il retrouve le rĂ©alisateur Noah Baumbach pour While We're Young, oĂč il incarne un quinquagĂ©naire refusant de vieillir, aux cĂŽtĂ©s de Naomi Watts.

Deux ans plus tard, il livre une suite inattendue, Zoolander 2, qui le voit reprendre un rĂŽle devenu culte.

En 2017, il est la tĂȘte d'affiche de deux films indĂ©pendants : Brad's Status, de Mike White, oĂč il incarne un pĂšre de famille minĂ© par les regrets, puis The Meyerowitz Stories, troisiĂšme collaboration avec le cinĂ©aste Noah Baumbach, qui le voit aussi retrouver Adam Sandler, Ă  contre-emploi, mais aussi Dustin Hoffman, une nouvelle fois dans le rĂŽle de son pĂšre.

L'année suivante, il co-produit et met en scÚne les sept épisodes de la mini-série dramatique Escape at Dannemora, avec Benicio del Toro, Patricia Arquette et Paul Dano dans les rÎles principaux.

Vie privée

CĂŽtĂ© vie privĂ©e, Ben Stiller est mariĂ© depuis mai 2000 Ă  l’actrice Christine Taylor, rencontrĂ©e sur le tournage d’une sĂ©rie. Le couple donne naissance Ă  deux enfants : Ella Olivia (nĂ©e en avril 2002) et Quinlin Dempsey (nĂ© en juillet 2005). Le couple s’est sĂ©parĂ© en 2017 aprĂšs dix-sept ans de mariage, mais pendant la pandĂ©mie de coronavirus, les deux amoureux se sont rapprochĂ©s jusqu’à tomber Ă  nouveau dans les bras l’un de l’autre[37]. Ben Stiller le confirme en fĂ©vrier 2022.

Le 10 octobre 2016, il annonce dans une émission radio qu'il est en rémission d'un cancer de la prostate, diagnostiqué à temps[38].

En mars 2017, Juanpa Zurita, Chakabars, JĂ©rĂŽme Jarre, Casey Neistat et Ben Stiller lancent une campagne visant Ă  recueillir des dons contre la famine en Somalie. L'action, baptisĂ©e Love Army For Somalia, a rĂ©ussi en seulement quelques jours Ă  lever 1,8 million de dollars afin d'acheter de la nourriture. En mai de la mĂȘme annĂ©e, un des avions prĂȘtĂ©s par Turkish Airlines a aidĂ© Ă  distribuer les tonnes de nourriture achetĂ©es pour les habitants[39].

Le 11 mai 2020, l'acteur annonce sur son compte Twitter le décÚs de son pÚre, l'acteur Jerry Stiller, à l'ùge de 92 ans.

En 2022, il se rend en Ukraine et en Pologne et s'engage en tant qu'ambassadeur de bonne volonté du Haut Commissariat aux réfugiés[40].

Filmographie

Cinéma

Téléfilms
Séries télévisées
Télé réalité

Clips vidéos

Ben Stiller est apparu dans quelques clips, dont :

  • Smash Mouth pour leur chanson All Star, oĂč il apparaĂźt Ă  travers des extraits de scĂšnes du film Mystery Men.
  • Limp Bizkit pour la chanson Rollin, dans lequel il donne les clĂ©s Ă  son copain Fred Durst et lui dit « N'abĂźme pas la voiture. » Il est Ă©galement apparu dans un titre cachĂ© de leur album Chocolate Starfish and the Hot Dog Flavored Water.
  • Tenacious D pour la chanson Tribute
  • P.Diddy pour la chanson Bad Boy for Life, oĂč il est le voisin de P. Diddy et s'emmĂȘle dans les diffĂ©rents surnoms du rappeur.
  • Jack Johnson pour la chanson Taylor.
  • Beastie Boys pour le film du concert 2006 Awesome: I Fuckin' Shot That!, oĂč l'on aperçoit Stiller et sa femme parmi le public.
  • Travis pour la chanson Closer, oĂč il joue un responsable d'un supermarchĂ©.
  • McFly pour la chanson Friday Night, oĂč l'on peut apercevoir des extraits de La Nuit au musĂ©e dans lequel il joue le gardien de nuit du musĂ©um d'histoire naturelle.

RĂ©alisateur

Distinctions

En 2004, Ben Stiller a Ă©tĂ© nommĂ© pour un Razzie Award du plus grand nombre de nanars en une seule annĂ©e (quatre en douze mois dont Dodgeball ! MĂȘme pas mal ! et Starsky et Hutch).

RĂ©compenses

Nominations

Voix françaises

En France, Maurice Decoster[42] est la voix française réguliÚre de Ben Stiller. Emmanuel Curtil[43] et Patrick Mancini[42] l'ont également doublé respectivement à huit et quatre reprises. Par ailleurs, José Garcia[44] - [45] - [46] est la voix de l'acteur pour la franchise Madagascar.

Au Québec, Alain Zouvi[47] est la voix québécoise réguliÚre de l'acteur.

Notes et références

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. Debra Wallace, « Stiller ‘softy’ in real life », Jewish News of Greater Phoenix,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. Lesley O'Toole, « Ben Stiller: ‘Doing comedy is scary’ », The Independent, Londres,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. Michael Z. McIntee, « Monday, May 30, 2005, Show #2366 recap », Late Show with David Letterman (consulté le ).
  5. Robert Masello, « What makes Ben Stiller funny? », Parade,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. Gaby Wood, « The geek who stole Hollywood », The Guardian, Londres, The Guardian,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. Ellen McCarthy, « Ben Stiller Isn't Funny. Or So He Says
 », The Washington Post,‎ (lire en ligne [payant], consultĂ© le )
  8. Dominic Wills, « Ben Stiller Biography », Tiscali (consulté le ).
  9. Benjamin Svetkey, « Our Son the Comedian », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  10. Andy Wickstrom, « The King Lives in 'Elvis Stories' », Boca Raton News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  11. « Stiller gets serious », The Washington Post,‎ (lire en ligne [Registration required], consultĂ© le )
  12. Dominic Wills, « Ben Stiller - Biography », Tiscali (consulté le )
  13. David Bianculli, « 'Stiller' Gonna Make Sat. Night Livelier », New York Daily News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. David Kushner, « Jokers Mild », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  15. Josh Wolk, « Stiller Standing », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. Kimberly Read et Marsia Purse, « Ben Stiller - Actor/Comedian », About.com, (consulté le )
  17. « Ben Stiller Finds 'Reality' is in the Genes », New Straits Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  18. « Reality Bites Weekend Box Office », Box Office Mojo (consulté le )
  19. « Reality Bites (1993) », Rotten Tomatoes (consulté le )
  20. Biographie de Jerry Avenaim sur son site officiel. Consulté le 3 janvier 2011
  21. Sharon Waxman, « Stiller Standing », The Washington Post,‎ (lire en ligne [Fee required], consultĂ© le )
  22. Stephen Holden, « Spoofing the TV Gurus of Fitness », The New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. « Happy Gilmore »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le )
  24. « Madonna Rules at Routine MTV Video Music Awards », Pittsburgh Post-Gazette,‎ (lire en ligne [Registration required], consultĂ© le )
  25. (en) There's Something About Mary - Box Office Mojo. Consulté le .
  26. (en) Will Lawrence, « Ben Stiller behaving badly », The Guardian, Londres,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  27. Kenneth Turan, « Meet the Parents », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
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  29. « Meet the Parents », Box Office Mojo (consulté le )
  30. « http://news.therecord.com/arts/article/250701 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le )
  31. (en) « Zoolander faces Malaysian censorship controversy », The Guardian, Londres,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  32. (en) Kevin Maher, « Back with a bang », The Observer, Londres,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  33. Peter Bradshaw, « The Royal Tenenbaums », The Guardian, London, The Guardian,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  34. http://boxofficemojo.com/people/chart/?view=Director&id=benstiller.htm
  35. (en) « Tropic Thunder (2008) » [vidéo], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  36. « Tropic Thunder » [vidéo], sur metacritic.com (consulté le ).
  37. « Ben Stiller et Christine Taylor: une seconde chance grĂące au confinement », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consultĂ© le ).
  38. « Ben Stiller : Face au cancer » sur FranceDimanche.fr.
  39. (en) Imran Rahman-Jones, « Ben Stiller's viral appeal for Somalia raises nearly $2m », BBC News,‎ (lire en ligne).
  40. « Ben Stiller en Ukraine et en Pologne auprÚs des réfugiés ayant fui la guerre », sur parismatch.com (consulté le ).
  41. Court métrage nommé à l'Oscar du meilleur court métrage en prises de vues réelles en 1988.
  42. « Comédiens ayant doublé Ben Stiller en France » sur RS Doublage
  43. « Comédiens ayant doublé Ben Stiller en France » sur Doublagissimo
  44. « Fiche du doublage du film Madagascar » sur Allociné
  45. « Fiche du doublage du film Madagascar 2 » sur Allociné
  46. « Fiche du doublage du film Madagascar 3 » sur Allociné
  47. « Comédiens ayant doublé Ben Stiller au Québec » sur Doublage.qc.ca
  48. Carton du doublage français sur le DVD zone 2.
  49. « Fiche du doublage français du film Mon beau-pÚre, mes parents et moi » sur Voxofilm

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