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Louis-Pierre Wenès

Louis-Pierre Wenès, né le 28 janvier 1949 à Paris 13e, est un dirigeant d'entreprise français.

Louis-Pierre Wenès
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Biographie

DiplĂ´mĂ© de l'École centrale de Paris en 1970[1], il est notamment connu pour avoir Ă©tĂ© le numĂ©ro 2 de Orange France et un « cost-killer Â» chargĂ© de rĂ©duire les coĂ»ts[2] chez l'opĂ©rateur tĂ©lĂ©phonique après avoir effectuĂ© une partie de sa carrière dans des cabinets de conseil.

Engagé en 2003 par Thierry Breton[3], Louis-Pierre Wenès met en place un plan massif d'économies sur les achats au sein du groupe de télécommunications[4]. Avec la direction, il réalise 15 milliards d'euros de cost killing, dont 6 qui lui sont directement attribués par Didier Lombard, arrivé à la tête de l'entreprise en 2005[5].

Concepteur du plan NExT ayant pour but d'apporter de profondes mutations[6] - [4] et dont les conséquences ont été particulièrement mises en avant par un rapport du cabinet Technologia

Il est directeur des opérations France jusqu'au , date à laquelle il est remplacé par Stéphane Richard[7]. Il est mis en cause, avec Didier Lombard et le DRH Olivier Barberot, dans le rapport publié en 2010 par l'inspection du travail[8] - [9], avant d'être mis en examen le pour harcèlement moral[10].

Le procès dĂ©bute le au tribunal correctionnel de Paris et dure jusqu'au inclus. Louis-Pierre Wenes, l'ex-numĂ©ro 2 de France Telecom, est jugĂ© aux cĂ´tĂ©s de Didier Lombard et de l'ex-directeur des ressources humaines Olivier Barberot. France Telecom est Ă©galement au rang des accusĂ©s en tant que personne morale. Le 20 dĂ©cembre 2019, il est condamnĂ© en première instance, de mĂŞme que l'ancien DRH de France Telecom Olivier Barberot, Ă  un an de prison, dont huit mois avec sursis, et 15 000 euros d’amende[11] - [12]. Il fait appel dans la foulĂ©e.

La Cour d'appel de Paris (PĂ´le 2 - Ch. 13), dans un arrĂŞt de 341 pages, le 30 septembre 2022, confirme sa condamnation pour harcèlement moral institutionnel[13], Ă  la peine de un an d'emprisonnement, avec sursis au regard de son âge et de sa cessation d'activitĂ© professionnelle, et Ă  15 000 euros d'amende. Il forme alors un pourvoi devant la chambre criminelle de la Cour de cassation[14].

Notes et références

  1. « Un parcours alterné, Consultant et Cadre Dirigeant », sur Centraliens.net
  2. Martin Cyriel, « Louis-Pierre Wenes, le "cost killer" débarqué de France Télécom », sur Le Point, (consulté le )
  3. Marion Lippmann, « Louis-Pierre Wenès, le "cost killer" », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Louis-Pierre Wenès, le "cost killer" », sur 20minutes,
  5. Sobiz, « Suicides à France Telecom : derrière Lombard, Breton », sur Marianne,
  6. Présentation du plan Next, juin 2005
  7. Christophe Auffray, « France Télécom : Louis-Pierre Wenes quitte le groupe pour faire baisser la tension », sur ZDNet,
  8. http://asset.rue89.com/files/rapport_france_telecom_0.pdf
  9. « Suicides à France Telecom le rapport qui accuse », sur Le Parisien,
  10. AFP, « Suicides chez France Télécom: Louis-Pierre Wenes également mis en examen », sur L'Express,
  11. « Procès France Télécom : un tournant dans le droit pénal du travail », sur lemonde.fr, (consulté le )
  12. « Procès France Télécom : l’entreprise et les anciens dirigeants condamnés pour harcèlement moral », sur francebleu.fr, (consulté le )
  13. https://www.actuel-ce.fr/content/la-jurisprudence-france-telecom-fera-date
  14. Michel Miné, « "La jurisprudence France Télécom fera date" », (consulté le )
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